Françoise Dorléac

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Cinéma (personnalité) Françoise Dorléac, née le Modèle:Date à Modèle:Arrondissement<ref>Françoise Dorléac sur lesgensducinema.com</ref> et morte le 26 juin 1967 à Villeneuve-Loubet, est une actrice française.

Elle est la sœur aînée de Catherine Deneuve.

Biographie

Jeunesse

Françoise Dorléac est l'aînée des trois filles de Maurice Dorléac (1901-1979) et Renée Simonot (1911-2021)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, tous deux comédiens. Elle est suivie par Catherine (née en 1943) et Sylvie (née en 1946). Elle a également une demi-sœur, Danielle, née en 1938Modèle:Refnec et dont le père est le comédien Aimé Clariond<ref>Modèle:" sur lepoint.fr.</ref>.

Enfant rebelle et adolescente indisciplinée, elle est renvoyée du lycée qu'elle fréquente. Son père, directeur artistique dans le doublage, lui confie quelques rôles, dont le rôle-titre du film Heidi de Luigi Comencini (1952), où elle double en français Elsbeth Sigmund. Elle s'inscrit parallèlement au cours d'art dramatique de Raymond Girard avant d'entrer au Conservatoire d'art dramatique de 1957 à 1961, notamment dans la classe de Robert Manuel grâce à qui elle débute dans Gigi de Colette au théâtre Antoine en 1960.

Carrière

Elle fait ses premiers pas au cinéma en 1957 dans le court métrage Mensonges, suivi en 1959 de son premier long métrage, Les Loups dans la bergerie. Elle est également mannequin pour Christian Dior.

Fichier:Françoise Dorléac and François Truffaut visit to Israel (997009326934505171).jpg
Françoise Dorléac avec François Truffaut, en voyage en Israël en 1963.

Elle accède au statut de vedette quand, en 1964, Philippe de Broca l'engage pour être la partenaire de Jean-Paul Belmondo dans L'Homme de Rio. Elle enchaîne aussitôt avec La Peau douce de François Truffaut, Cul-de-sac de Roman Polanski en 1965, et Les Demoiselles de Rochefort, film culte de Jacques Demy en 1967, où elle partage la vedette avec sa sœur Catherine.

Boulimique de travail, elle tourne dans près de vingt films en à peine huit ans de carrière, aussi bien en français qu'en anglais, comme Genghis Khan en 1965, ce qui contribue à sa popularité à l'étranger.

Mort

Le Modèle:Date-, elle part de Saint-Tropez pour rejoindre l'aéroport de Nice où elle doit prendre une Caravelle pour Orly, puis un avion pour Londres, en vue d’assister à la projection de son dernier film, Les Demoiselles de Rochefort, en version anglaise. Elle conduit une Renault 10 de location sur l'autoroute A8<ref name="Gietinger">Modèle:Ouvrage.</ref>. Roulant beaucoup trop vite sur la bretelle de sortie Modèle:N° vers Villeneuve-Loubet, la voiture dérape, fait une violente sortie de route, car la chaussée est mouillée, et percute un poteau de signalisation<ref name="Gietinger"/> en béton. Elle ne parvient pas à s'extraire de son véhicule dont les portières restent bloquées et y meurt brûlée vive<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Son corps carbonisé est identifié à partir de fragments de son journal intime et de son permis de conduire retrouvés dans les restes de la voiture brulée<ref name="Gietinger"/>.

Ses obsèques se déroulent le Modèle:Date-, et elle est inhumée dans le caveau familial à Seine-Port (Seine-et-Marne) où elle a passé son enfance<ref>« À Nandy et Seine-Port, personne n'oublie les “sœurs jumelles” », Le Parisien, 16 juillet 2010.</ref>.

Vie privée

En décembre 1960, elle rencontre le comédien Jean-Pierre Cassel à l’Épi Club, une boîte de nuit à la mode où sa sœur, Catherine Deneuve, fait également la connaissance de Roger Vadim. Cassel écrit dans son autobiographie, parue en 2004, qu'elle a été son « amour de jeunesse ».

Elle est brièvement la compagne de François Truffaut en 1964, pendant et après le tournage du film La Peau douce. Cette liaison se transforme vite en amitié entre l'actrice et le metteur en scène, qui avait pris pour habitude de l'appeler « Framboise »<ref>Antoine de Baecque et Arnaud Guigue, « Françoise Dorléac », Le Dictionnaire Truffaut, La Martinière, 2004, Modèle:P..</ref>.

Dans un entretien à Libération<ref>« Guy Bedos, mort au vachard », Libération, Modèle:Date.</ref>, Guy Bedos, qui figure aussi dans Ce soir ou jamais de Michel Deville, évoque ses proches disparus, et notamment Françoise Dorléac : Modèle:Citation

Modèle:Quand

Hommages posthumes

La chanson Elle avait mon âge, avec des paroles de Michelle Senlis et une musique de Jean Ferrat, interprétée et créée en 1967 par Isabelle Aubret, est un hommage à Françoise Dorléac, et à Nicole Berger, morte en avril 1967, elle aussi dans un accident de la route.

L'auteur-compositeur-interprète Yves Simon mentionne son nom dans les paroles de la chanson Le Film de Polanski, sortie en 1975 de l'album Raconte-toi : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>.

La place située devant la gare de Rochefort est nommée Françoise-Dorléac depuis 1992 et le Conseil de Paris décide en avril 2013 de nommer aussi place Françoise-Dorléac la voie CN/18 dans le quartier des Grandes-Carrières du [[18e arrondissement de Paris|Modèle:18e]], projetée dans le cadre de l’aménagement du secteur Binet<ref>Modèle:Lien web.</ref>, place où se situent également une école maternelle<ref>Modèle:Lien web.</ref> et une école élémentaire<ref>Modèle:Lien web.</ref> Françoise-Dorléac.

Le 15 octobre 2010 au domaine de Courson à Courson-Monteloup, Catherine Deneuve participe à la présentation d'une nouvelle variété de camélias, baptisée Françoise Dorléac. Elle explique : Modèle:Citation

Théâtre

Filmographie

Cinéma

Télévision

Doublage

Cinéma

Films

Notes et références

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Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

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