Colette

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2

Sidonie-Gabrielle Colette dite Colette est une femme de lettres, actrice et journaliste<ref>« Colette était aussi grand reporter », lefigaro.fr, 3 août 2014.</ref> française, née le Modèle:Date de naissance à Saint-Sauveur-en-Puisaye (Yonne) et morte le Modèle:Date de mort à Paris.

Elle est l'une des plus célèbres romancières, aussi bien en France qu'à l'étranger, de la littérature française. Sa bisexualité, affirmée et revendiquée<ref name=":0" />,<ref>Modèle:Lien web</ref>, occupe une large place dans sa vie et son œuvre<ref name=":1" />,<ref name=":2" />. Deuxième femme à être élue membre de l'académie Goncourt en 1945, elle en devient la présidente entre 1949 et 1954. Elle est la première femme en France à recevoir des funérailles nationales.

Biographie

Fichier:Maison de Colette côté jardin.jpg
Maison natale de Colette dans l'Yonne en Bourgogne, labellisée Maisons des Illustres.

Colette est la fille de Sidonie Landoy et de Jules-Joseph Colette.

Sidonie Landoy, dite « Sido » (12 août 1835 - 25 septembre 1912) issue d'une famille mulâtre de Martinique<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, a épousé en premières noces Jules Robineau Duclos dont elle a eu deux enfants : Juliette (1860-1908) et Achille (1863-1913). Remariée à Jules-Joseph Colette, elle a deux autres enfants : Léopold (1866-1940) et Sidonie Gabrielle<ref name=":3">Modèle:Lien web</ref>.

Le capitaine Jules-Joseph Colette (26 septembre 1829 - 17 septembre 1905), Saint-Cyrien, zouave, a perdu une jambe lors de la bataille de Melegnano en 1859 et est devenu percepteur<ref name=":3" />.

Sidonie Gabrielle passe une enfance heureuse dans sa maison natale à Saint-Sauveur-en-Puisaye, un gros village de Bourgogne<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Voir la photographie de la maison d'enfance de Colette sur evene.lefigaro.fr.</ref>. Adorée par sa mère comme un « joyau tout en or » au sein d'une nature fraternelle, elle reçoit une éducation laïque. Sido, féministe et athée convaincue qui ne craint pas de troubler le curé de Saint-Sauveur avec son chien ou de lire Corneille caché dans un missel, lui apprend l'art de l'observation, notamment dans le jardin donnant sur la cour de la maison.

Fichier:SidonieGabrielleColette.jpg
Colette vers 1890.

La jeune Gabrielle lit très tôt les grands classiques et prend des leçons de français et de style auprès de son père, grand lecteur de journaux. Sido ayant des goûts de luxe que son mari ne peut lui refuser, la famille ruinée doit quitter Saint-Sauveur et s'installe en Modèle:Date- à Châtillon-sur-Loing<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Colette à Saint-Sauveur-en-Puisaye et Châtillon-sur-Loing..</ref>.

[[Fichier:Plaque Colette, 28 rue Jacob, Paris 6e.jpg|vignette|gauche|Plaque 28 rue Jacob ([[6e arrondissement de Paris|Modèle:6e arrondissement de Paris]]), où elle vit de 1893 à 1896.]] Adolescente, Gabrielle rencontre Henry Gauthier-Villars, séducteur compulsif surnommé « Willy », qui entretient, entre autres, une liaison avec la femme d'Émile Cohl, Marie-Louise Servat, dont il a eu un fils, Jacques Henry Gauthier-Villars, né en 1889 ; c'est en mettant cet enfant en nourrice à Châtillon-Coligny qu'il a rencontré Colette. Colette et Willy se marient le Modèle:Date- à Châtillon-sur-Loing.

Willy est un critique musical très influent et un auteur prolifique de romans populaires, écrits en tout ou partie par des prête-plumes. Il est aussi l'un des propriétaires de la maison d'édition Gauthier-Villars au 55 quai des Grands-Augustins, et le couple s'installe au dernier étage de l'immeuble<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Il introduit sa jeune femme dans les cercles littéraires et musicaux de la capitale où Gabrielle fait sensation avec l'accent rocailleux de sa Bourgogne natale. Surpris par les dons d'écriture de sa jeune épouse, Willy l'utilise elle aussi comme prête-plume (le premier manuscrit de Colette date de 1893)<ref name="Maget">Frédéric Maget, président de la Société des amis de Colette dans l'émission La Marche de l'Histoire, « Colette en ses demeures », 28 novembre 2011.</ref>. Femme inconnue dans le monde littéraire de l'époque, elle signera Colette Willy jusqu'en 1923<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Sous le nom de Colette Gauthier-Villars, elle publie des chroniques musicales dans La Cocarde, dirigée par Maurice Barrès<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Fichier:Maison Colette Besançon 001.jpg
Maison de Colette à Besançon en Bourgogne-Franche-Comté, où elle séjourne et écrit de 1902 à 1908.

En 1895, Willy l'engage à écrire ses souvenirs d'école, signés de son seul nom. Ainsi paraît, sous le pseudonyme « Willy », Claudine à l'école, bientôt suivi d'une série de Claudine : Claudine à Paris, Claudine en ménage, Claudine s'en va. Après leur séparation en 1906, Colette écrira et signera de son nom la fin de la série des Claudine avec La Retraite sentimentale.

En 1902, elle est une des premières à suivre la mode des garçonnes, coupant ses cheveux nattés<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Colette se libère de plus en plus de la tutelle de Willy. En 1905, elle publie Dialogues de bêtes sous le nom de Colette Willy et fréquente assidûment Madeleine Deslandes Modèle:Citation<ref>Lettre de Colette à Robert d'Humières, in les Cahiers de Colette, Modèle:N°, 1994, p.61.</ref>.

Fichier:Jacques Humbert - Colette.jpg
Portrait de Colette, vers 1896, par Ferdinand Humbert.
Fichier:(Barcelona) Portrait de la romancière Colette - Jacques-Emile Blanche - Barcelone Museu Nacional d'Art de Catalunya.jpg
Portrait de la romancière Colette - Jacques-Émile Blanche - Musée national d'Art de Catalogne

Pour gagner sa vie, encouragée par le comédien et mime Georges Wague (1874-1965), elle poursuit de 1906 à 1912 une carrière au music-hall, où elle présente des pantomimes orientales (Modèle:Citation, écrit-elle) dans des tenues très légères (la préfecture de police interdit notamment son spectacle de pantomime nu sous une peau de panthère)<ref name="Ferrand">Franck Ferrand, « Colette, un style », émission Au cœur de l'histoire sur Europe 1, 13 septembre 2012.</ref>, puis se produit au théâtre Marigny, au Moulin-Rouge, au Bataclan ou en province (ces spectacles transparaîtront dans La Vagabonde ou L'Envers du music-hall). Ce sont des années de scandale et de libération morale : après sa séparation d'avec Willy en 1906, elle vit plusieurs relations lesbiennes, notamment avec Mathilde de Morny (Missy), fille du duc de Morny et sa partenaire sur scène, en 1911, chez qui elle vit le plus souvent et qui lui a offert la villa Rozven à Saint-Coulomb en Bretagne, ou avec Natalie Clifford Barney, dite « l'Amazone ». Durant toute cette période, Colette chemine aussi dans sa vocation d'écrivaine. Elle publie des ouvrages évoquant ces années, comme Les Vrilles de la vigne et La Vagabonde<ref>Roman porté plus tard à l'écran par la réalisatrice Musidora.</ref>, L'Envers du music-hall ou En tournée. Elle est souvent invitée par le diplomate Philippe Berthelot et fera partie de ses protégés avec Paul Claudel, Jean Giraudoux, etc<ref>Jean-Luc Barré, Le Seigneur-Chat Philippe Berthelot, Plon, Paris, 1988.</ref>. Devenue très proche de Philippe Berthelot, jusqu'à en devenir son amie, c'est elle qui le baptisera « le Seigneur Chat »<ref>Colette, Prison et Paradis, 1932.</ref>.

Fichier:Sem Willy Colette Polaire.jpg
Caricature de Willy, Colette, et Polaire, par Sem (illustrateur), vers 1910.
Fichier:ColetteReveEgypte1907.JPG
Colette dans la pantomime « Rêve d'Égypte » au Moulin-Rouge en 1907, photographiée par Léopold-Émile Reutlinger.

Après une brève liaison avec Auguste-Olympe Hériot, rencontré à la fin de 1909, elle fait la connaissance d'Henry de Jouvenel, homme politique et journaliste, qu'elle épouse en 1912 et qui l'engage à donner quelques billets et reportages au journal Le Matin, dont il est le rédacteur en chef. De lui, à Castel Novel de Varetz en Corrèze, elle a son seul enfant, Colette Renée de Jouvenel, dite « Bel-Gazou » (« beau gazouillis » en provençal). À plus de quarante ans, alors que son mari la trompe, elle devient la maîtresse du fils de son époux, Bertrand de Jouvenel, qui a alors seize ans. Cette relation qui dure cinq années nourrit les thèmes et les situations dans Le Blé en herbe<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. En ce qui concerne Chéri, c'est un fantasme devenu réalité, puisque le livre publié en 1920 a été conçu en 1912, soit quelques années avant sa liaison avec Bertrand de Jouvenel. Le divorce d'avec Henry de Jouvenel sera prononcé en 1923. Comme elle le fera pour Willy dans Mes apprentissages, Colette se vengera de son ex-mari par un roman, Julie de Carneilhan.

Fichier:Henri Mauel, Colette.jpeg
Colette vers 1912.
Fichier:Colette and Mathilde “Missy” de Morny.jpg
Colette et son amante, Missy (Mathilde de Morny).

En Modèle:Date-, Colette, directrice littéraire du journal Le Matin, contacte Léopold Marchand, figure marquante du théâtre entre les deux guerres, pour contribuer à une nouvelle rubrique dénommée Mille et un Matins. C'est au Matin qu'elle embauche Hélène Picard, qui devient par la suite son amie, comme secrétaire. Colette invite Léopold Marchand dans sa demeure bretonne de Rozven à Saint-Coulomb près de Saint-Malo<ref>Colette et Léopold Marchand.</ref>. En 1921, Léopold Marchand collabore avec Colette à l'adaptation théâtrale de Chéri. Il s'occupe de la mise en scène et joue même un rôle<ref>Adaptation théâtrale de Chéri par Léopold Marchand.</ref>. En 1923, il adapte pour le théâtre le roman de Colette La Vagabonde<ref>Liaison épistolaire entre Colette et Léopold Marchand, page 8.</ref>. Colette a publié dans La Jumelle noire l'ensemble des critiques littéraires qu'elle a écrites sur les pièces de Léopold Marchand.

Mélomane avertie, Colette collabore avec Maurice Ravel entre 1919 et 1925 pour la fantaisie lyrique L'Enfant et les Sortilèges. Elle a été l'amie de la reine Élisabeth de Belgique, de Marguerite Moreno, de Renée Vivien, et a eu quelques brouilles avec la célèbre demi-mondaine de la Belle Époque Liane de Pougy.

Colette préside (dès la seconde année) le jury du prix littéraire La Renaissance créé par Henry Lapauze en 1921 en vue de distinguer « l'auteur du meilleur ouvrage ». Les lauréats de ce prix seront successivement : en 1921, Alexandre Arnoux pour Indice 33 ; en 1922, Henry-Jacques pour un volume de vers intitulé La Symphonie héroïque et Pierre Mac Orlan pour son roman La Cavalière Elsa ; en 1923, Paul Morand pour Fermé la Nuit et le romancier belge André Baillon pour la réédition de son livre En sabots. En 1928, elle préside toujours le jury du même prix. De 1927 à 1930, elle réside une première fois au Palais-Royal, à l’entresol du 9, rue de Beaujolais, dans un logement qu'elle nomme Modèle:Citation<ref name="parisautrement">Modèle:Lien web.</ref>.

Fichier:Colette 1932 (3).jpg
Colette et son chartreux, vers 1932.

Elle rencontre son troisième mari, Maurice Goudeket, en accompagnant son amie Marguerite Moreno chez Andrée Bloch-Levalois, au début de l'année 1925.

Fichier:P1100908 Paris Ier rue de Beaujolais n°9 rwk.JPG
Son appartement du Palais-Royal, voisin du théâtre du Palais-Royal, coté 9 rue de Beaujolais, sa Modèle:Citation et sa dernière demeure.

Colette fréquente assidûment la Côte d'Azur. Elle séjourne un temps dans sa villa de Guerrevieille, à Sainte-Maxime, puis elle s'installe plus longuement à La Treille-Muscate, à Saint-Tropez (auquel elle consacre de nombreux essais ou romans comme La Naissance du jour, Bella Vista, Prisons et paradis ou Journal à rebours), qu'elle quitte en 1938 en se plaignant de l'affluence trop importante de touristes à la suite de la promotion de son maire Léon Volterra. Elle vend alors sa villa à l'acteur Charles Vanel.

En 1932, Colette, qui a besoin de gagner sa vie, ouvre rue de Miromesnil à Paris un institut de beauté qui ne reçoit pas le succès escompté et ferme assez rapidement<ref name="Ferrand"/>. Le 8 octobre 1933, elle reprend la critique dramatique de Gaston de Pawlowski dans Le Journal, revue conservatrice et nationaliste. Elle retourne au Palais-Royal, toujours au 9, rue de Beaujolais, mais cette fois au Modèle:1er étage, en 1938<ref name="parisautrement"/>.

Pendant l'Occupation, elle fait l'exode en voiture jusqu'en Corrèze où elle rejoint sa fille dans le château délabré de Curemonte, prêté par la famille de Jouvenel. Elle n'y séjourne quelques mois avant de revenir à Paris, avec Maurice Goudeket, passer toute la durée de la guerre dans son appartement du Palais-Royal au no 9 de la rue de Beaujolais<ref group="n">Plaque sur la maison (photo ci-contre).</ref>. Du fait de ses origines juives, Maurice est arrêté par la Gestapo le Modèle:Date, lors de la rafle dite « des notables ». Il est transféré au camp de Compiègne et est relâché le Modèle:Date. Beaucoup revendiquent le fait d'avoir été les artisans de cette libération dont les circonstances ne sont pas connues car Colette a fait intervenir de nombreuses personnalités pour qu'elles usent de leur influence : Drieu La Rochelle, Jacques Chardonne, Sacha Guitry, Robert Brasillach, Misia Sert, des membres du gouvernement de Vichy, ou l'ambassadeur d'Allemagne à Paris, Otto Abetz, dont l'épouse est française et admiratrice de l'écrivaine<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Immobilisée dans sa Modèle:Citation, dans son Modèle:Citation (offert par la princesse de Polignac), par une arthrite de la hanche, elle continue d'écrire pour de nombreux journaux et de publier des romans. Son apolitisme s'accommode, nécessité financière oblige, des journaux collaborationnistes, Le Petit Parisien, La Gerbe, Le Journal, ou des journaux pétainistes qui paraissent en zone libre comme Candide, Gringoire, ce qui lui vaut les reproches des résistants dans la presse clandestine, notamment dans Les Lettres françaises<ref>Alberto Manguel, Une Histoire de la lecture, Actes Sud, 1998, 432 p.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Fichier:Colette 1932 (4).jpg
Colette dans son appartement de l'hôtel Claridge, du no 74 avenue des Champs-Élysées à Paris, en 1932<ref>Agence de presse Mondial Photo-Presse.</ref>.

En 1945, Colette est élue à l'unanimité à l'académie Goncourt, dont elle devient présidente en 1949. Ayant vite compris que la célébrité passe par la maîtrise de son image, elle devient l'écrivaine la plus photographiée du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Maget"/>. Les Œuvres complètes de Colette sont publiées en quinze volumes par la maison d'édition Le Fleuron, créée par Maurice Goudeket. Après guerre, elle écrit également pour les magazines Elle puis Marie Claire<ref>Modèle:Article</ref>.

Fichier:Close up view of Colette's apartment seen from the Jardin du Palais Royal.jpg
Son appartement du Palais-Royal, coté fenêtre sur le jardin du Palais-Royal (fenêtre de gauche, avec « L'Étoile Vesper » en bronze commémorative, sur le garde-corps du balcon).

En 1952, elle interprète son propre personnage dans le documentaire que lui consacre Yannick Bellon intitulé simplement Colette et qui est devenu un classique du genre, puisqu'il s'agit du seul film qu'elle interprète. En 1953, elle est élevée à la dignité de grand officier de l'ordre national de la Légion d'honneur<ref group="n">L'accession de Colette aux grades successifs de la Légion d'honneur ne fut pas sans provoquer des remous, comme en témoignent les échanges de courriers produits sur la base Léonore.</ref>. Elle compte Jean Cocteau parmi ses voisins. Sur ses vieux jours, celui qu'elle surnomme « son meilleur ami », c'est-à-dire Maurice Goudeket, l'aide à supporter sa polyarthrite, qui ralentit durablement sa production à la fin des années 1940.

Elle meurt le Modèle:Date- au 9, rue de Beaujolais.

Sa réputation sulfureuse conduit au refus par l'Église catholique d'un enterrement religieux. La France l'honore : Colette est la première femme à laquelle la République ait accordé des obsèques nationales<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est enterrée au cimetière du Père-Lachaise (Modèle:4e) à Paris<ref group="n">Son tombeau (un livre ouvert) a été conçu par l'architecte Jean-Charles Moreux.</ref>. Sa fille repose à ses côtés.

Les enjeux de l'écriture

Colette arrive à se démarquer de ses contemporains (André Gide, Romain Rolland ou encore Jean Giraudoux) grâce aux sujets qu'elle aborde. Elle montre un style épuré mais élevé. Elle trouve sa place parmi les romanciers régionalistes qui se sont imposés durant l'entre-deux-guerres, à travers, entre autres, les descriptions de sa région natale, la Bourgogne<ref>Benoît Denis, Histoire de la littérature, {{#switch: e

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXXI

}}, Liège, Presses de l'ULG, 2009.</ref>.

Une attention croissante à la justesse des mots, notamment lorsqu'ils sont chargés d'exprimer l'effusion dans la nature, une sensualité librement épanouie pour revendiquer les droits de la chair sur l'esprit et ceux de la femme sur l'homme, voilà quelles sont les lignes de force de cette écriture<ref>Modèle:Chapitre</ref>.

Par ailleurs, l'écriture de Colette est plus complexe et moderne qu'elle ne semble le laisser supposer au premier abord.

En 1999, Serge Doubrovsky, inventeur du terme moderne d'autofiction qu'il appréhende en dernier ressort comme une variante de l'autobiographie, considère Colette comme une pionnière illustrant sa conception : Modèle:Citation blocColette portait une grande attention à la réception critique de son œuvre (elle lisait attentivement les journaux), à un point tel qu’on peut parler d’une Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref>.

Colette et la sexualité

Colette est ouvertement bisexuelle et la bisexualité tient un rôle primordial, tant dans sa vie privée que dans son œuvre artistique<ref name="biliterature">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Donald E. Hall, « Bisexual literature », glbtq : An Encyclopedia of Gay, Lesbian, Bisexual, Transgender, and Queer Culture, glbtq, Inc. 1130 West Adams Chicago, IL, 60607, (2002), Modèle:P..</ref>,<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>.

Si son mari Henry Gauthier-Villars exige d'elle une fidélité hétérosexuelle que lui-même ne respecte pas<ref>Modèle:Lien web</ref>, il ne voit aucune objection à ce que sa femme ait des expériences avec d'autres femmes<ref name="bi1">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Robert Aldrich, Garry Wotherspoon, Who's Who in Gay and Lesbian History Vol.1: From Antiquity to the Mid-Twentieth Century, Routledge, 528 pages (2002), Modèle:P..</ref>. Sa première partenaire connue fut Georgie Raoul-Duval<ref name="chal">Modèle:Ouvrage</ref>.

En 1906, Colette quitte son mari et s'engage plus ou moins publiquement dans une relation amoureuse avec la marquise de Belbeuf<ref name="bi1"/>. Un soir, toutes deux choquent l'audience durant une représentation au Moulin-Rouge aux tonalités ouvertement homoérotiques : une scène de baiser entre les deux femmes cause un énorme scandale<ref name="glbtq">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Ann Cothran, « Colette », GLBTQ : An Encyclopedia of Gay, Lesbian, Bisexual, Transgender, and Queer Culture, 2002 Modèle:P..</ref>, cette affaire déclenchant jusqu'à l'intervention du préfet de police de Paris<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Robert Aldrich, Garry Wotherspoon, Who's Who in Gay and Lesbian History Vol.1: From Antiquity to the Mid-Twentieth Century, Routledge, 528 pages (2002), Modèle:P.102-103.</ref>,<ref>« Colette, le Parfum du scandale », portrait sur le site officiel du Moulin-Rouge.</ref>.

Colette épouse par la suite Henry de Jouvenel en 1912, dont elle était tombée amoureuse lors de leur première rencontre quelques mois auparavant<ref name="mariage">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Robert Aldrich, Garry Wotherspoon, Who's Who in Gay and Lesbian History Vol.1 : From Antiquity to the Mid-Twentieth Century, Routledge, 528 pages (2002), Modèle:P.103.</ref>. De ce mariage est issue une fille, Colette de Jouvenel (1913-1981)<ref name="glbtq"/>. Après une liaison avec le fils que son mari a eu d'un premier mariage, Bertrand de Jouvenel, âgé de Modèle:Nobr, Colette, en 1935, se marie pour la troisième et dernière fois à Maurice Goudeket<ref name="mariage" />, qu'elle fréquentait depuis 1925, devenant alors Sidonie-Gabrielle Goudeket.

Du côté de sa production littéraire, la bisexualité est également un élément récurrent de son œuvre<ref name=":2">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Terry Castle, The Literature of Lesbianism: A Historical Anthology from Ariosto to Stonewall, Columbia University Press, 1110 pages (2013), Modèle:P.883.</ref>, à commencer par sa première série de romans Claudine<ref name="biliterature" />, qui dépeignent, outre la protagoniste, de nombreuses femmes bisexuelles<ref>Jennifer Waelti-Walters, Damned Women: Lesbians in French Novel, McGill-Queen's Press - MQUP, 284 pages, (2000), Modèle:P.67.</ref> ; ainsi, une partie des thèmes abordés dans sa littérature est autobiographique<ref name="bi1" />,<ref>Natalia Boyarskaya (traduction de Arnaud Nicod-Clément), « À la recherche de Claudine ou le libertinage démoniaque », Études de Lettres, Université de Lausanne, 2009 (lire en ligne).</ref>. Colette est également l'autrice d'un ouvrage de réflexion sur l'amour et la sexualité, Le Pur et l'Impur, qui puise dans des exemples d'expériences hétérosexuelles comme homosexuelles<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Ann Cothran, Modèle:Opcit, Modèle:P.2.</ref>.

Pour toutes ces raisons, Colette a été étiquetée « reine de la bisexualité » par Julia Kristeva<ref name=":1">Julia Kristeva, « La révolte intime : Colette », Séminaire doctoral à l'Université Paris-Diderot, 2012 (présentation sur le site personnel de Julia Kristeva)</ref>.

Colette et le féminisme

Colette n'était pas féministe. Elle déclare ainsi en 1910 à Maurice Dekobra, dans Paris-Théâtre : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 1927, elle répond à Walter Benjamin, qui lui demande : « La femme doit-elle participer à la vie politique ? ». Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Colette et la Belgique

Fichier:Manuel - Colette 2.jpg
Colette par Henri Manuel.

Les liens entre Colette et la Belgique sont étroits. Son grand-père combattit à la bataille de Waterloo, Modèle:Refnec et sa mère, Sidonie Landoy, dite « Sido », au décès de ses parents, alla rejoindre ses frères journalistes à Bruxelles où elle vécut de longues années. À l'âge de Modèle:Unité, elle séjourna dans la commune de Saint-Josse-ten-Noode au no 25 de la rue BotaniqueModèle:Référence nécessaire.

Contre toute attente, Sido a découvert et partagé la vie d'artistes en vue : peintres, écrivains et musiciens. Mais sans dot ni métier, elle s'est résignée au mariage et est repartie dans l'Yonne. Cependant elle n'oublia pas la Belgique et conta ses charmes à sa fille, Colette. Dans les Lettres à Missy, Colette fait plusieurs fois mention de ses passages à Liège ou à Bruxelles où elle se rendait lors de ses tournées et séjournait notamment à l'hôtel Métropole — qui existe toujours place de Brouckère. Le Modèle:Date, lors d'une étape de sa tournée Claudine à Liège, Colette se laisse séduire par la ville, la trouvant « la plus française des villes belges » — par allusion aux grands magasins qui s'y développaient, comme à Paris.

Elle séjourne aussi plusieurs fois à Bruxelles, notamment du 4 au Modèle:Date-, où elle présente La Chair — pièce de Georges Wague — qui fera scandale car elle y paraissait dévêtue. Dans son édition du Modèle:Date-, le journal Le Soir relate cet événement avec un grand engouement pour les comédiens : Modèle:Citation.

En 1922, Georges Simenon, alors rédacteur au journal liégeois La Gazette de Liège, se rend à Paris et rencontre Colette, directrice littéraire du journal Matin. Il travaille comme secrétaire chez l'écrivain Binet-Valmer et commence à lui envoyer des textes. Dans un premier temps, Colette les refuse tous. Pourtant, « la petite idole » retient enfin son attention malgré le scepticisme quant à son écriture. En effet, elle le juge trop littéraire et lui conseille de ne pas faire de la littérature. Simenon ne le comprend pas directement mais essaie une écriture plus simple. Le Modèle:Date-, la romancière accepte finalement de le publier. Simenon rendra hommage plus tard aux précieux conseils reçus de l'écrivaine. Lorsque Colette est primée à l'académie Goncourt, le Modèle:Date-, elle reçoit une lettre de Simenon la félicitant. Elle y répond de la sorte : Modèle:Citation

Fichier:Les Hommes du Jour N 157 1911.jpg
Portrait en 1911 par Aristide Delannoy, pour Les Hommes du jour.

L'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique élit Colette en remplacement de la comtesse de Noailles. L'honneur est accepté par Colette et la décision approuvée par le roi Léopold III malgré les reproches de son commerce esthétique et sa relation avec Mathilde de Morny, dite Missy. Même la reine Élisabeth, son amie et mère de Léopold III, lui adresse une lettre de félicitations.

Colette rencontre la reine des Belges (Élisabeth de Bavière) en Modèle:Date-. Elle rapporte cette rencontre dans Paris-Soir, le Modèle:Date-. Elle décrit la beauté de la jeunesse persistante de cette reine-artiste. Leur amitié dure jusqu'à la mort de la romancière. Colette accueille la reine chez elle le Modèle:Date-, après son élection à l'académie Goncourt. Lorsque Colette commence à avoir certaines difficultés à marcher à cause de son arthrite, la reine se rend à plusieurs reprises à son chevet. Toutefois, si elle ne peut rendre visite à Colette, elle lui envoie des lettres, des présents et des promesses de visite. Cette promesse est tenue le Modèle:Date-. C'est lors de ces retrouvailles que Colette offre son unique exemplaire de Pour un herbier. Quatre jours plus tard, elle décrit la reine Élisabeth dans Les Lettres aux petites fermières : Modèle:Citation De même, pour la reine, Colette comptait parmi ses amis particuliers.

Le Modèle:Date-, un hommage est rendu à Colette au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, en présence de Maurice Goudeket, son mari, et de la reine Élisabeth. La reine assiste également à la réception de Jean Cocteau à l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique, qui reçut la place de Colette.

Postérité

Fichier:Pantheon Paris 2008.JPG
Hommage au Panthéon de Paris en 2008.

En 1956 est fondée la Société des amis de Colette, association reconnue d'utilité publique qui publie depuis 1977 les Cahiers Colette, rassemblant des inédits de l'autrice, des témoignages et des études originales<ref name="Ferrand"/>. Le « Prix de la Société des amis de Colette », créé en 2015, est doté d’un montant de Modèle:Unité.

Un musée Colette a été créé dans le château dominant la maison natale de Colette, maison bourgeoise sise rue de l'Hospice Modèle:Incise.

Le Modèle:Date-, la Société des amis de Colette, avec l'aide de l'État français, acquiert pour Modèle:Unité la maison natale de Colette<ref group="n">Voir le site de la maison de Colette..</ref> de Saint-Sauveur-en-Puisaye, en vente depuis 2007. Cette maison bourgeoise à la façade austère avec ses jardins du bas et du haut, rejoint l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques et est destinée à être réhabilitée pour obtenir le label des Maisons des Illustres<ref name="Maget"/>. Elle est ouverte au public, ainsi que le jardin, depuis Modèle:Date-.

Colette figure sur une pièce de Modèle:Euro en argent éditée en 2012 par la Monnaie de Paris pour représenter sa région natale, la Bourgogne.

Des écoles maternelles et primaires portent son nom à Chauffailles, ainsi qu'au Havre ; une école française portait également son nom à Hô Chi Minh-Ville (ancienne Saïgon, au Viet Nam), de 1977 à 2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date<ref group="n">L'inauguration de la statue intitulée « Le visage humain fut toujours mon grand paysage » (une citation extraite de l'un de ses ouvrages), haute de Modèle:Nombre, a lieu sur le parvis de la gare Viotte en présence de la maire de Besançon Anne Vignot, à une date symbolique de la journée internationale des femmes et du Modèle:150e anniversaire de l'écrivaine. Le projet d'hommage à Colette est une commande de la ville de Besançon où elle a passé ses étés dans sa résidence des Montboucons de 1901 à 1905. L'œuvre en résine blanc mat, de la sculptrice Nathalie Talec, évoque l'écrivaine, à travers le buste d'une jeune fille au visage juvénile, les yeux fermés. Modèle:Citation. Cf Modèle:Lien web.</ref>, la ville de Besançon inaugure une statue géante en hommage à Colette<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Quelques lieux de mémoire

Œuvres

Romans

Fichier:Claudine ecole colette.jpg
Claudine à l'école, Librairie Paul Ollendorff, 1900, couverture illustrée par Emilio Della Sudda (1867-1924).
Fichier:André Hellé - Couverture de L'Enfant et les Sortilèges.PNG
Couverture de L'Enfant et les Sortilèges (fantaisie lyrique, musique de Maurice Ravel) 1925.

Recueils de nouvelles

Autres ouvrages

  • 1904 : Dialogues de bêtes (titre original : Sept dialogues de bêtes)
  • 1913 : L'Envers du music-hall
  • 1913 : Prrou, Poucette et quelques autres
  • 1916 : La Paix chez les bêtes
  • 1917 : Les Heures longues, 1914-1917
  • 1918 : Dans la foule
  • 1922 : Le Voyage égoïste (regroupé à partir de 1929 avec Quatre Saisons, initialement publié en 1925)
  • 1922 : La Chambre éclairée Modèle:Retrait
  • 1922 : La Maison de Claudine
  • 1925 : Quatre Saisons (publié à partir de 1929 à la suite de Le Voyage égoïste, initialement publié en 1922)
  • 1930 : Sido, roman autobiographique
  • 1932 : Le Pur et l'Impur (d'abord paru sous le titre Ces plaisirs…)
  • 1936 : Mes apprentissages
  • 1936 : Splendeur des papillons, Librairie Plon
  • 1937 : Bella-Vista
  • 1938 : La Jumelle noire Modèle:Retrait
  • 1941 : Journal à rebours
  • 1943 : Nudité
  • 1944 : Trois… Six… Neuf…
  • 1944 : Paris de ma fenêtre
  • 1946 : L'Étoile Vesper, souvenirs
  • 1949 : Le Fanal bleu
  • 1949 : En pays connu
  • 1953 : Paradis terrestre

Publications posthumes

  • 1955 : Belles Saisons (Flammarion)
  • 1958 : Paysages et Portraits (Flammarion)
Correspondance
Fichier:Sem colette et claudine 300.png
Caricature de Sem.
Divers
Fichier:Lelong - Vrilles de la Vigne022.jpg
Illustration de Lelong
pour Les Vrilles de la vigne, 1930.
Fichier:Lelong - Vrilles de la Vigne ill p059.jpg
Toby-chien par Lelong
Les Vrilles de la vigne, 1930.
  • 1992 : Histoires pour Bel-Gazou (nouvelles), Hachette, illustrations Alain Millerand
  • 2010 : Colette journaliste : Chroniques et reportages (1893-1945), inédit ; présentation de G. Bonal et F. Maget
  • 2011 : J'aime être gourmande, présentation de G. Bonal et F. Maget ; introduction de G. Martin, Modèle:Coll., L'Herne, Paris
  • 2023 : anthologie, Le Blé en herbe et autres écrits, Gallimard, La Pléiade, 2023, 1376 p.

Adaptations

Théâtre

Cinéma

Éditions de bibliophilie

Modèle:…

Adaptations

Cinéma

Modèle:Colonnes

Télévision

Modèle:Colonnes

Théâtre

Films biographiques

Récompenses et distinctions

Décorations

Médailles

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Études critiques
  • Georges Delaquys, « Colette », en couverture un portrait de Colette par Bernard Bécan, Les Hommes du jour Modèle:N°, Éditions Henri Fabre, 1933
  • Marcelle Biolley Godino, L'homme-objet chez Colette, Éd. Klincksieck, 1972
  • Gérard Bonal, Colette par moi-même, Paris, Ramsay, 1982
  • Michel Gauthier, La Poétique de Colette, Paris, Klincksieck, 1989
  • Marie-Christine et Didier Clément, Colette gourmande, Albin Michel, 1990
  • Marie-Christine Bellosta, Colette, L'Hymne à l'univers, Paris, Belin, 1990
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Lynne Huffer, Another Colette : The Question of Gendered Writing, Ann Arbor, University of Michigan Press, 1992
  • Marie-Françoise Berthu-Courtivron, Espace, demeure, écriture. La Maison natale dans l'œuvre de Colette, Paris, Nizet, 1992
  • M.-F. Berthu-Courtivron, Mère et fille : l'enjeu du pouvoir. Essai sur les écrits autobiographiques de Colette, Genève, Droz, 1993
  • Carmen Boustani, L'Écriture-corps chez Colette, Bibliothèque d'études féministes, 2000
  • Jacques Dupont, Colette ou l'univers concentré, essai, Paris, Hachette Supérieur, 1995
  • Nicole Ferrier-Caverivière, Colette l'authentique, Paris, PUF, 1997
  • Régine Detambel, Colette, comme une flore, comme un zoo, un répertoire des images du corps, Paris, Stock, 1997
  • Francine Dugast-Portes, Colette, les pouvoirs de l'écriture, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 1999
  • Julia Kristeva, Le Génie féminin 3, Colette, Paris, Fayard, 2002
  • Sabine Dewulf, Les Jardins de Colette, parcours symbolique et ludique vers notre Éden intérieur, Le Souffle d'or, 2004
  • Marine Rambach, Colette pure et impure — Bataille pour la postérité d'un écrivain, Éditions gaies et lesbiennes, 2004
  • Jeanne Augier, Colette et la Belgique, Bruxelles, Racine, 2004
  • Albine Novarino et Béatrice Mandopoulos, Colette ou la saveur des mots, Paris, Éd. Milan, 2004
  • Stéphanie Michineau, L'Autofiction dans l'œuvre de Colette, Paris, Publibook, 2008
  • Colette, dir. Gérard Bonal et Frédéric Maget, coll. Cahiers de L'Herne no 97, Paris, L'Herne, 2011
  • Françoise Giraudet, Colette, Envois et Dédicaces 2011
  • Françoise Giraudet, Miscellanées (étude de l'image de Colette au travers des images), 2017
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Anne Freadman, The Livres-Souvenirs of Colette : Genre and the Telling of Time, Londres, Legenda, 2012
  • Paula Dumont, Les convictions de Colette (Histoire, guerre, politique, condition des femmes) Paris, L'Harmattan, 2012
  • Gérard Bonal et Frédéric Maget, Colette journaliste, Chroniques et reportages 1893-1955, Libretto, 2014
  • Josette Rico, Colette ou le désir entravé, essai. L'Harmattan, 2004
  • Guy Ducrey et Jacques Dupont (dir.), Dictionnaire Colette, Paris, Classiques Garnier, 2018.
  • Marie-Ève Thérenty, Femmes de presse, femmes de lettres. De Delphine de Girardin à Florence Aubenas, CNRS éditions, 2019.
  • Frédéric Maget, Les Sept Vies de Colette, Éditions Flammarion, 2019.
  • Paola Palma, Colette et le cinéma, Modèle:Coll., Quidam éditeur, 2023.
Bandes dessinées
Théâtre
  • 2007 : Madame Colette a-t-elle une âme ? adaptation de Gérard Bonal, avec Claude Darvy, Frédérique Villedent, Dominique Scheer, théâtre de la Huchette.

Podcast

Films documentaires

  • Colette au Palais-Royal de Nicolas Droin et Prosper Hillairet, 2012
  • Colette de Jacques Tréfouël et Gérard Bonal, Modèle:Coll., FR3, 1995
  • Colette : “J'appartiens à un pays que j'ai quitté” de Jacques Tréfouël et Gérard Bonal, FR3, 2004. Disponible en DVD (Les Films du Lieu-dit)
  • The Ladies Almanack de Daviel Shy, 2017.

Articles connexes

Notices

Modèle:Liens

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail