Seine-Port
Modèle:Infobox Commune de France
Seine-Port est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
La commune est située à environ Modèle:Unité à l’ouest de Melun<ref group=Carte>Modèle:Géoportail.</ref>.
Géologie et relief
La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'altitude varie de Modèle:Unité à Modèle:Unité pour le point le plus haut, le centre de la ville se situant à environ Modèle:Unité d'altitude (mairie)<ref>Modèle:Géoportail Carte IGN classique.</ref>.
À Seine-Port se trouve le point le plus bas du département de Seine-et-Marne avec Modèle:Unité d'altitude (au niveau de la Seine).
Communes limitrophes
Hydrographie
Le réseau hydrographique de la commune se compose de quatre cours d'eau référencés :
- la Seine, fleuve long de Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>, ainsi que :
- un bras de Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref> ;
- le ru de Balory, long de Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>, et ;
- le cours d'eau 01 des Bergères, Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>, affluents de la Seine.
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de Modèle:Unité<ref name="siges">Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 10 septembre 2019</ref>.
Le point de confluence de la rivière École donné par Sandre (2.5484 – 48.5374 : Seine-Port) est contestable, celui-ci étant au milieu de la Seine, limite administrative entre Saint-Fargeau-Ponthierry et Seine-Port. Le point terrestre où l’École rejoint la Seine est sur la commune de Saint-Fargeau-Ponthierry.
Climat
Modèle:Encadré La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre<ref name=Joly/>. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1949 à 2014 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après. Modèle:Climat
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref name="EspProtégés">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Un espace protégé est présent sur la commune : la réserve naturelle régionale des « Bruyères de Sainte-Assise », d'une superficie de Modèle:Unité, classée en 2009, principalement du fait de ses intérêts floristiques et entomologiques<ref name="ResNat-Bruy">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Seine-Port comprend trois ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref>,<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte name=GeoZNIEFF>Modèle:Géoportail.</ref> :
- le « Coteau de Seine à Nandy et Morsang » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 2 en Seine-et-Marne (Nandy et Seine-Port) et 1 dans l'Essonne (Morsang-sur-Seine)<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- les « Landes de Ste-Assise et bois de Boissise-la-Bertrand » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>,
- les « Sablières, Friches et Pelouses de l'Ormeteau » (Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
et une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/>, les « Bois et landes entre Seine-Port et Melun » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
-
Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
-
Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.
Urbanisme
Typologie
Seine-Port est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Lieux-dits et écarts
La commune compte Modèle:Nobr lieux-dits administratifs<ref group="Note">Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...</ref> répertoriés consultables ici<ref>Modèle:Lien web.</ref> (source : le fichier Fantoir).
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (70,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (71,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (64,5%), zones urbanisées (14,5%), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (6,4%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,3%), espaces verts artificialisés, non agricoles (6%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,4%), zones agricoles hétérogènes (0,7%), terres arables (0,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>.
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
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Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
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Carte orhophotogrammétrique de la commune.
Planification
La loi SRU du Modèle:Date- a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de Modèle:Unité et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Région melunaise, dont l'élaboration a été engagée de 2013 à 2015, puis poursuivie à partir de 2017 sur un périmètre différent et porté par la communauté d'agglomération Melun Val de Seine<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La commune, en 2019, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme. Un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la communauté de communes de la Bassée - Montois était en élaboration<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Logement
En 2017, le nombre total de logements dans la commune était de Modèle:Nobr dont 84,6 % de maisons et 14,8 % d'appartements<ref group="Note">En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.</ref>.
Parmi ces logements, 88 % étaient des résidences principales, 7,2 % des résidences secondaires et 4,8 % des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 80,6 % contre 16,5 % de locataires<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section Logement consulté le 14 juillet 2020</ref> dont, 1 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)<ref group="Note">Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).</ref> et, 2,9 % logés gratuitement.
Voies de communication et transports
Voies de communication
Transports
La commune est desservie par les lignes 3630, 3652 et 3653 du réseau de bus Grand Melun.
Toponymie
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Locus de Sacro Portu en 1147<ref>Gallia chr., XII, pr., col. 37.</ref> ; Abbatia de Sacro Portu en 1156<ref>Quantin, I, p. 538.</ref> ; Portus Sequane en 1156<ref>Gallia chr., XII, col. 41.</ref> ; Domus de Secaneportu en 1164<ref>Archives nationales, S 5147a.</ref> ; Ecclesia Sancti Portus en 1183<ref>Delaborde, Philippe-Auguste, I, p. 123.</ref> ; Sacer Portus en 1216<ref>Annales Gâtinais, XXXI, 1913, p. 346.</ref> ; Saint Port en 1406<ref>Archives nationales, P 8, n° 2684.</ref> ; Saint Port sur Seine en 1452<ref>Archives nationales,, P 8, n° 2726.</ref> ; Saint Port en 1758<ref>Archives de la Seine-et-Marne, B 467.</ref> ; Seine Port en l'an II<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> (1793)<ref name=Cassini/>.
« Locus de Sacro Portu », en 1147, était l'endroit, le logis ou le domaine de Saint Port<ref>Amatteis, 1994, Notre département, la Seine-et-Marne - Numéros 40 à 47 - Pages 42 et 51.</ref>.
Histoire
Modèle:Section à sourcer Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, dans le bois de Beaulieu, plusieurs ermites adoptent la règle cistercienne et fondent l'abbaye de Saint-Port en bénéficiant des largesses de Louis VII, protecteur de l’abbaye. À la tête d’un grand domaine, les moines font venir des familles qu’ils installent près de leur moulin.
Le village de Saint-Port est né. En 1156, la première pierre de l’église Saint-Sulpice est bénite.
Saint-Port se compose d’une seule rue qui suit le cours du ruisseau en venant de la Seine pour remonter jusqu’au plateau où le blé est cultivé. À mi-parcours une ferme fortifiée est habitée par le seigneur.
Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Louis Lefèvre de Caumartin, un proche d’Henri IV, obtient l’érection de la seigneurie en baronnie. Le nouveau baron achète l’abbaye, la fait détruire et remplacer par un château, le château de Saint Assise.
Plusieurs familles se succèdent et embellissent la demeure, particulièrement les Glucq, et notamment Jean-Baptiste Glucq, mécène, qui y reçoit les artistes de l'époque. Son neveu Jean-Baptiste de Monthulé vend la baronnie en 1773 au duc d’Orléans qui l’offre en cadeau de mariage à son épouse morganatique, Madame de Montesson. Généreuse, et imprégnée des idées du siècle des lumières, la baronne fait percer quatre rues et installer deux places. Elle donne des terrains aux gens de sa maison et les incite à construire en leur imposant des normes architecturales. Une vingtaine de maisons sortent de terre. En 1786, la mort du duc interrompt tous ces travaux.
Pendant la Révolution française, Saint-Port reste calme. L’ambassadeur des États-Unis en France, Gouverneur Morris, vient s'y réfugier pendant deux ans. Après cette période, le nom du village se transforme en Seine-Port et la seigneurie de Croix-Fontaine avec les châteaux de Croix-Fontaine et du pavillon Bouret lui sont rattachés. Il ne retrouvera jamais le nom de Saint-Port.
Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la situation privilégiée du village attire des artistes, des écrivains et des musiciens, et des hommes politiques qui viennent y passer l’été. François-Joseph Bosio, Virginie Déjazet, Hippolyte de Villemessant, Ernest Legouvé, René Viviani et sa femme y achètent des maisons vacantes et y reçoivent le tout-Paris dans leurs propriétés, qui pour certaines appartiennent encore à leurs descendants.
En 1944, les troupes du général Patton traversent la Seine à Seine-Port pour libérer Paris de l’occupation allemande.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Melun du département de Seine-et-Marne. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de Seine-et-Marne.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Melun-Nord. Celui-ci est scindé en 1975 et la commune intègre le canton de Savigny-le-Temple<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle fait désormais partie du canton de Saint-Fargeau-Ponthierry.
Intercommunalité
La commune est membre depuis 2002 de la Communauté d'agglomération Melun Val de Seine (CAMVS).
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu
Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Équipements et services
Eau et assainissement
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au Modèle:Date-, mais la loi Ferrand-Fesneau du Modèle:Date- a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au Modèle:Date-<ref name="EauAss">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Assainissement des eaux usées
En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Seine-Port est assurée par la communauté d'agglomération Melun Val de Seine (CAMVS) pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le Modèle:Date-<ref name=EaufranceCom>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=EaufranceCol>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel<ref name="ANC-Info">Modèle:Lien web.</ref>. La communauté d'agglomération Melun Val de Seine (CAMVS) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations<ref name=EaufranceCom/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Eau potable
En 2020, la gestion de l'alimentation en eau potable est déléguée à une entreprise privée<ref name=EaufranceCom/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Population et société
Modèle:Section à actualiser Certains considèrent que la commune se trouve dans un « triangle d'or » avec Barbizon et Milly-la-Forêt, et notent que « les paisibles bords de Seine ont leur prix, celui de l’homogénéité sociale », malgré 15 logements sociaux construits en 2013 et 6 auparavant. Il n'y a ni gare ni infrastructure pour enfants (hors écoles)<ref>Modèle:Article.</ref>. Compte tenu de l'insuffisance de son parc de logements sociaux, la commune paye en 2016 une pénalité de Modèle:Unité<ref name="LP27082016">Modèle:Article.</ref>.
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2017, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de Modèle:Nobr, représentant Modèle:Nobr et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 31 200 euros<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Revenus et pauvreté des ménages en 2017», consulté le 7 janvier 2021</ref>.
Emploi
En 2017, le nombre total d’emplois dans la zone était de Modèle:Nombre, occupant Modèle:Nombre résidants.
Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 70,7 % contre un taux de chômage de 5,5 %.
Les 23,8 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 11,3 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 8,5 % de retraités ou préretraités et 4 % pour les autres inactifs<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Population active, emploi et chômage au sens du recensement en 2017», consulté le 7 janvier 2021</ref>.
Entreprises et commerces
En 2018, le nombre d'établissements actifs était de Modèle:Nobr dont Modèle:Nobr dans la construction, Modèle:Nobr dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, Modèle:Nobr dans l’information et communication, Modèle:Nobr dans les activités financières et d'assurance, Modèle:Nobr dans les activités immobilières, Modèle:Nobr dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, Modèle:Nobr dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et Modèle:Nobr étaient relatifs aux autres activités de services<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Démographie des entreprises en 2019», consulté le 6 janvier 2021</ref>.
En 2019, Modèle:Nobr ont été créées sur le territoire de la commune, dont Modèle:Nobr individuelles.
Au Modèle:1er janvier 2020, la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Tourisme en 2020», consulté le 7 janvier 2021</ref>.
Agriculture
Seine-Port est dans la petite région agricole dénommée le « Pays de Bière et Forêt de Fontainebleau », couvrant le Pays de Bière et la forêt de Fontainebleau<ref group=Carte>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>. En 2010, aucune orientation technico-économiqueModèle:Note de l'agriculture ne se dégage sur la commune<ref name="AgriGéné">Modèle:Lien web.</ref>.
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de Modèle:Unité par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 1 en 1988 à 0 en 2010<ref name="AgriGéné"/>. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Seine-Port, observées sur une période de Modèle:Unité :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension économique<ref name="AgriGéné"/>,<ref group=Note>L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.</ref> | |||
Nombre d’exploitations (u) | 1 | 0 | 0 |
Travail (UTA) | 0 | 0 | 0 |
Surface agricole utilisée (ha) | 23 | 0 | 0 |
Cultures<ref name="Expl">Modèle:Lien web.</ref> | |||
Terres labourables (ha) | s | 0 | 0 |
Céréales (ha) | s | ||
dont blé tendre (ha) | s | ||
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | s | ||
Tournesol (ha) | 0 | ||
Colza et navette (ha) | 0 | ||
Élevage<ref name="AgriGéné"/> | |||
Cheptel (UGBTA<ref group=Note>L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).</ref>) | 0 | 0 |
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Château de Sainte-Assise : le duc d'Orléans Louis-Philippe le Gros (1725-1785), père du futur Philippe-Égalité, s'y retira après son mariage morganatique avec Madame de Montesson en 1773. Le château a ensuite été transformé en centre de transmissions radio-électriques après la Première Guerre mondiale.
- Au centre radio-électrique de Sainte-Assise, à la limite avec Boissise-la-Bertrand, se trouve un groupe de pylônes atteignant Modèle:Unité de haut, servant entre autres à la transmission d'informations à destination des sous-marins français. Une partie du site correspond à la réserve naturelle régionale des bruyères de Sainte-Assise.
- Le pavillon Bouret construit au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle pour Étienne-Michel Bouret.
- L'orangerie de Croix-Fontaine avec sa tour du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- Hôtel de ville de Seine-Port, édifié au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et n'accueillant plus qu'une partie des services de la mairie (les services administratifs étant à La Baronnie).
Lieux et monuments disparus
- Le barrage et l'écluse de la Citanguette, construits en 1863<ref>Modèle:Lien web</ref> et supprimés en 1966<ref>
Modèle:Lien web</ref>, étant devenus inutiles après la reconstruction et l’exhaussement du barrage du Coudray.
Personnalités liées à la commune
Nés à Seine-Port
- Jean-Benoît-Vincent Barré (1732-1824), architecte, qui a notamment construit le château du Marais, y possédait une maison ;
- Thérèse Bentzon (1840-1907), journaliste, essayiste et romancière, membre du jury du prix Vie Heureuse ;
- Jeanne Monique Szubert dite Véronique Zuber (née en 1936), Miss Paris 1954 et Miss France 1955, épouse de Ted Lapidus ;
- Francis Hallé (né en 1938), botaniste, spécialiste de l'écologie des forêts tropicales humides, a notamment dirigé les missions scientifiques du Radeau des cimes sur les canopées des forêts tropicales.
Mort à Seine-Port
- Louis-Philippe d'Orléans (1725-1785), premier prince du sang, mort au château de Sainte-Assise.
Ayant habité à Seine-Port
- Madame de Montesson (1738-1806) ;
- Modèle:Refnec ;
- Henri Roland Lancelot Turpin de Crissé, (1754 - av. 1800), militaire et peintre amateur français d'architectures et de paysages, y a racheté le Modèle:Date une ancienne maison de famille de son épouse Émilie-Sophie de Montullé, fille du baron de Saint-Port Jean-Baptiste de Monthulé et d'Élisabeth Haudry ;
- Victor Yvart (1764-1831), agronome, successeur d’Antoine Parmentier à l'Académie des sciences, a habité la Baronnie en 1824, en a planté le parc et y a terminé son existence ;
- François-Joseph Bosio (1768-1845), sculpteur ;
- Virginie Déjazet (1798-1875), actrice française ;
- Ernest Legouvé (1807-1903), écrivain, membre de l'Académie française, a loué (de 1834 à 1849) puis possédé (à partir de 1849) plusieurs maisons de campagne à Seine-Port où il reçut de très nombreux écrivains ;
- Hippolyte de Villemessant (1810-1879), journaliste français, fondateur du journal Le Figaro ;
- René Viviani (1862-1925), homme politique français, président du conseil de la Troisième République, fondateur du journal L'Humanité avec Jean Jaurès. Il y est inhumé avec sa femme Isabelle dans une tombe classée aux monuments historiques (voir l'article « Sépulture d'Isabelle et René Viviani ») ;
- Willem van Hasselt (1882-1963), peintre ;
- Antoine Pol (1888-1971), poète ;
- Modèle:AncreMaurice Dorléac (1901-1979), acteur, père des actrices Françoise Dorléac et Catherine Deneuve, inhumé dans la commune aux côtés de sa fille Françoise morte douze ans avant lui, puis de son épouse Renée Simonot morte en 2021 à l'âge de 109 ans ;
- Mayo (1905-1990), peintre ;
- Jacques Vallery-Radot (1910-2001), artiste-peintre ;
- Raymond Lefebvre (1929-2008), musicien et compositeur ;
- Modèle:AncreFrançoise Dorléac (1942-1967), actrice, inhumée à Seine-Port aux côtés de son père Maurice, sœur aînée de Catherine Deneuve<ref>A Nandy et Seine-Port, personne n'oublie les « sœurs jumelles », Le Parisien, 16.07.2010</ref> ;
- Catherine Deneuve (née en 1943), actrice ;
- Michèle Torr (née en 1947), chanteuse ;
- Emily Loizeau (née en 1975), chanteuse.
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes
Références
Modèle:Palette Communauté d'agglomération Melun Val de Seine