Boissise-le-Roi

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Modèle:Confusion Modèle:Infobox Commune de France Boissise-le-Roi est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France. En Modèle:Population de France/dernière année, elle compte Modèle:Unité. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

La commune de Boissise-le-Roi est située au sud-ouest du département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France<ref name="meta"/>, le long de la Seine en rive gauche, et au nord-est de la région naturelle le Gâtinais.

Elle se situe à Modèle:Unité par la route<ref group=Note>La distance est mesurée entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluée à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.</ref> de Melun<ref> Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Paris<ref name="meta">Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Multiple image

Communes limitrophes

Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Boissise-la-Bertrand (Modèle:Unité), Pringy (Modèle:Unité), Saint-Fargeau-Ponthierry (Modèle:Unité), Boissettes (Modèle:Unité), Saint-Sauveur-sur-École (Modèle:Unité), Seine-Port (Modèle:Unité), Villiers-en-Bière (Modèle:Unité), Le Mée-sur-Seine (Modèle:Unité).

Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Géologie et relief

L'altitude de la commune varie de Modèle:Unité à Modèle:Unité pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ Modèle:Unité d'altitude (mairie)<ref>Modèle:Géoportail Carte IGN classique.</ref>. Elle est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le territoire de la commune se situe dans la partie nord de la plaine de la Bière qui constitue la partie nord-est de la région naturelle du Gâtinais et qui est délimitée au nord et à l'ouest par la rivière École ; à l'est, par la Seine et au sud par la forêt de Fontainebleau.

Géologiquement intégré au bassin parisien, qui est une région géologique sédimentaire, l'ensemble des terrains affleurants de la commune sont issus de l'ère géologique Cénozoïque (des périodes géologiques s'étageant du Paléogène au Quaternaire)<ref name="BRGM-carte"> Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="BRGM-notice"> Modèle:Lien web.</ref>.

Géologie de la commune de Villiers-en-Bière selon l'échelle des temps géologiques<ref name="BRGM-carte" />,<ref name="BRGM-notice" />.
Ères Périodes géologiques Époques géologiques Nature des sols
Cénozoïque Quaternaire Holocène
Modèle:Carré couleur X : Dépôts anthropiques, remblais.
Modèle:Carré couleur LP : Limon des plateaux de composition argilo-marneuse.
Modèle:Carré couleur F : Exploitation de grande gravière zone située hors d'eau en 1969.
Modèle:Carré couleur Fy : Alluvions anciennes (basse terrasse de 0–10 m) : sables et graviers colluvions alluvions et apports éoliens.
Modèle:Carré couleur Fx : Alluvions anciennes (moyenne terrasse de 10–20 m) : sables et graviers .
Modèle:Carré couleur Fw : Alluvions anciennes de haute terrasse (terrasse de 20–30 m) : sables et graviers.
Pléistocène
Néogène Pliocène non présent.
Miocène non présent.
Paléogène Oligocène
Modèle:Carré couleur g1AR : Argile verte, Glaises à Cyrènes et/ou Marnes vertes et blanches (Argile verte de Romainville) .
Modèle:Carré couleur g1CB : Calcaire de Brie stampien et meulières plio-quaternaire indifférenciées.
Éocène
Modèle:Carré couleur e7C : Calcaire de Champigny, Calcaire de Château-Landon, Marnes de Nemours.
Modèle:Carré couleur e7MS : Marnes supragypseuses : Marnes blanches de Pantin Marnes bleues d'Argenteuil
Paléocène non présent.

Hydrographie

Réseau hydrographique

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Carte des réseaux hydrographique et routier de Boissise-le-Roi.

Le réseau hydrographique de la commune se compose de deux cours d'eau référencés :

La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de Modèle:Unité<ref name="siges">Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 6 décembre 2018</ref>.

Gestion des cours d'eau

Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du Modèle:Date-, plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie<ref name="GestRiv">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune fait partie du SAGE « Nappe de Beauce et milieux aquatiques associés », approuvé le Modèle:Date-. Le territoire de ce SAGE couvre deux régions, six départements et compte Modèle:Unité, pour une superficie de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le Syndicat mixte du pays Beauce Gâtinais en Pithiverais, qualifié de « structure porteuse »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Climat

Modèle:Encadré La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre<ref name=Joly/>. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Unité pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref> à Modèle:Unité pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref name="EspProtégés">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La réserve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais », zone centrale et zone de transition, est un espace protégé sur la commune, créé en 1998 et d'une superficie totale de Modèle:Unité (Modèle:Unité pour la zone centrale). Cette réserve de biosphère, d'une grande biodiversité, comprend trois grands ensembles : une grande moitié ouest à dominante agricole, l’emblématique forêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La structure de coordination est l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Education, unique parmi les Réserves de biosphère françaises<ref name="MAB-Font">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

Fichier:77040-Boissise-le-Roi-ZNIEFF1.png
Carte des ZNIEFF de Modèle:Nobr localisées sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal de Boissise-le-Roi comprend une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref>,<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref>, la « prairie Malecot » (Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Urbanisme

Typologie

Boissise-le-Roi est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,11 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (54,71 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,11 %), zones urbanisées (34,71 %), forêts (7,60 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (2,80 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,78 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols en 1990 et 2018<ref name="CLC" />.
Type d’occupation 1990 2018 Bilan
Territoires artificialisés
(zones urbanisées, zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication, mines, décharges et chantiers, espaces verts artificialisés ou non agricoles)
Modèle:Unité 34,27 % Modèle:Unité 35,49 % Modèle:Unité Modèle:Augmentation
Territoires agricoles
(terres arables, cultures permanentes, prairies, zones agricoles hétérogènes)
Modèle:Unité 54,71 % Modèle:Unité 54,11 % Modèle:Unité Modèle:Diminution
Forêts et milieux semi-naturels
(forêts, milieux à végétation arbustive et/ou herbacée, espaces ouverts sans ou avec peu de végétation)
Modèle:Unité 8,22 % Modèle:Unité 7,60 % Modèle:Unité Modèle:Diminution
Surfaces en eau
(Eaux continentales, Eaux maritimes)
Modèle:Unité 2,80 % Modèle:Unité 2,80 % Modèle:Unité Modèle:Stagnation

Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Planification

La loi SRU du Modèle:Date- a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de Modèle:Unité et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Région melunaise, dont l'élaboration a été engagée de 2013 à 2015, puis poursuivie à partir de 2017 sur un périmètre différent et porté par la communauté d'agglomération Melun Val de Seine<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La commune, en 2019, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Lieux-dits et écarts

Fichier:77040-Boissise-le-Roi-Cadastre.png
Carte du cadastre de la commune de Boissise-le-Roi.

La commune compte Modèle:Nobr lieux-dits administratifs<ref group="Note">Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...</ref> répertoriés consultables ici<ref>Modèle:Lien web.</ref> dont Orgenoy (source : le fichier Fantoir).

Logement

En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 1 472 dont 90,5 % de maisons et 9,2 % d'appartements<ref group="Note">En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.</ref>.

Parmi ces logements, 95,2 % étaient des résidences principales, 1,3 % des résidences secondaires et 3,5 % des logements vacants.

La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 82,6 % contre 16,7 % de locataires<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section Logement consulté le 4 juin 2020</ref> dont, 10,6 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)<ref group="Note">Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).</ref> et, 0,7 % logés gratuitement.

Voies de communication et transports

Voies de communication

La ligne de chemin de fer de Corbeil-Essonnes à Montereau traverse le nord du territoire de la commune en longeant la rive gauche de la Seine.

Plusieurs routes départementales relient Boissise-le-Roi aux communes voisines :

  • la Modèle:Nobr (ancienne route nationale 7), à Pringy, au nord-ouest ; et à Villiers-en-Bière, au sud-est ;
  • la Modèle:Nobr, à Saint-Sauveur-sur-École, à l'ouest ; et à Villiers-en-Bière, à l'est ;
  • la Modèle:Nobr, à Pringy, au nord-ouest ; et à Dammarie-les-Lys, au sud-est.

Transports

Fichier:Boissises-le-Roi - 2014-10-31 - IMG 7235.jpg
La gare de Boissise-le-Roi.

La gare de Boissise-le-Roi, située au nord de la commune, est desservie par les trains de la ligne D du RER qui assurent des liaisons cadencées entre les gares de Corbeil-Essonnes et de Melun.

La commune est desservie par plusieurs lignes de bus du réseau d'autobus d'Île-de-France :

Toponymie

Le nom de la localité est mentionné sous les formes Apud Boyssissiam regis en 1293<ref>Archives hosp. Melun, Saint-Jacques, A 6.</ref>,<ref name="H-Stein">Modèle:Ouvrage.</ref> ; Boissisia regis en 1360<ref>Archives hosp. Melun, Saint-Jacques, B 1.</ref>,<ref name="H-Stein"/> ; Boissesia regis en 1369<ref>Pouillés de Sens, p. 84.</ref>,<ref name="H-Stein"/> ; Boissise sur Seine en 1384<ref>Archives nationales, P 131, fol. 38.</ref>,<ref name="H-Stein"/> ; Boissise le Roy en 1398<ref>Archives nationales, P 131, fol. 62.</ref>,<ref name="H-Stein"/> ; Boississe en 1439<ref>Archives nationales, P 8, n° 2701.</ref>,<ref name="H-Stein"/> ; Boicize le Roy en 1489<ref>Archives nationales, P 8, 46n° 2804.</ref>,<ref name="H-Stein"/> ; Boissire le Roy en 1518<ref>Archives nationales, P 9, n° 110.</ref>,<ref name="H-Stein"/> ; Boucize le Roy en 1541<ref>Archives nationales, P 9, n° 168.</ref>,<ref name="H-Stein"/> ; Boississe la Nation en 1792<ref>Archives de Seine-et-Marne, L 38.</ref> et 1793<ref>Archives nationales, F 1004b, n° 643.</ref>,<ref name="H-Stein"/>.

En l'an II, Boissise-le-Roi porte le nom de Boissise-la-Nation.

L'étymologie de Boissise-le-Roi, Boissettes, Boissise-la-Bertrand, localités situées à une faible distance les unes des autres, est évidemment la même pour chacune d'elles. Le mot latin Boscus, en doit être l'origine. Quant au surnom le Roi, que nous rencontrons ici, il indique que ce territoire faisait originairement partie du domaine royal, probablement antérieure à l'avènement des Capétiens.

Histoire

Fichier:Chapelle Orgenoy.jpg
Orgenoy, l'ancienne chapelle du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Histoire d'Orgenoy le Roy

Le roi Louis VI fonde l'abbaye de Saint-Victor à Paris. Par un document en latin donné à Châlons-en-Champagne, il lui donne des biens situés à Puiseaux, Orgenoy, Bucy, Corbeilles, Fontenay, Larchant, etc<ref name=rel1>Relevés des Archives départementales datant de 1870 environ.</ref>,<ref name=rel2>Relevés effectués par M.R. Tissier Conseiller municipal en 1952</ref>. Orgenoy a été donné en 1113 par Louis VI aux religieux de Saint-Victor à Paris. À cette époque, il y avait à Orgenoy une chapelle qui servit ensuite d'écurie et maintenant transformée en maison d'habitation<ref group="Note">La charte de Louis VI pour la fondation de l'abbaye de Saint-Victor de Paris, signée à Châlons en 1113, existe aux Archives nationales (K21, no 8.</ref>).

Le roi voulant que les chanoines qui prieront pour le salut du royaume pour le roi et sa famille fussent débarrassés des soucis de la vie pour se livrer à leurs occupations spirituelles, leur donna de grands biens. Dans une assemblée de prélats convoqués à Chalons, il leur donna notamment : Orgenoy, Burcy, Fontenay et Larchant. Cette charte fut signée des prélats Yves de Chartres et Marrasse, évêque de Meaux. En 1186, Guy {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Noyers, archevêque de Sens, confirme les donations faites à l'abbaye des terres d'Orgenoy et Boissise-le-Roi. Orgenoy était une seigneurie de l'abbaye de Saint-Victor qui avait prévôté et haute justice<ref name=rel1/>,<ref name=rel2/>. Extrait du journal de François Grin, religieux du couvent d'Orgenoy : Modèle:Citation

Histoire de Boissise-le-Roy

Boissise-le-Roi s'appelait Boissiacum Regis et était au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle un château fort avec tourelles et chapelle. Ce château était le fief de la famille de Thumery. Oudart de Thumery, écuyer, seigneur de Boissise-le-Roi, près de Melun, et d'autres terres aux environs de Sens, vivait en 1340. Il était fils de Bertrand de Thumery, écuyer, seigneur d'Escury et de Nicole de la Dehors. Il avait épousé Marguerite de Dixy, fille de Pierre de Dixy, conseiller au Parlement de Paris. En 1269, don par saint Louis aux dames du Lys de deux arpents de vignes situés à Boissise-le-Roi.

En 1400, il appartenait à Gobert de Thumery, chevalier du roi et seigneur de Boissise-le-Roi. En 1429 pendant l'occupation anglaise, le château fut ruiné et la chapelle effondrée après incendie. Après les troubles, Denis de Thumery reconstruisit le château mais abandonna la chapelle pour en faire une église paroissiale dédiée à Saint Denis. En 1441, Enguerrand de Thumery, fils de Gobert de Thumery était seigneur de Dampierre, Senlis et autres lieux. Il servit contre les Anglais et conduisit une compagnie que les Parisiens envoyaient au secours de Pontoise. Par la suite, la famille des Thumery s'est éteinte en 1875.

On note la venue de Henri IV au château de Boissise-le-Roi (pas de date mentionnée). Il était à ce moment l'hôte du seigneur de Thumery. On conserva dans le château, jusqu'à l'incendie de 1834, qui le dévora en partie, un bois de lit sculpté avec des guirlandes de roses et des amours, derniers souvenirs de la chambre à coucher du Roi.

Rapprochement des deux hameaux

La loi du Modèle:Date- réunit Orgenoy à la paroisse de Boissise-le-Roi et les hameaux de La Planche et Faronville à la paroisse de Saint-Sauveur. Faronville, prieuré de Sainte-Marie-Madeleine, était une ferme donnée en 1134 à l'abbaye de Saint-Victor qui y érigea un prieuré au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

En 1545 le prieuré disparut et il n'y eut plus qu'une ferme. Ce lieu est indiqué par Modèle:Qui parmi les lieux où devaient être portés les rouleaux mortuaires des religieux de Saint-Victor, décédés. Le Modèle:Date-, la ferme d'Orgenoy et les terres ont été vendues à Joachim de Château-Villard, seigneur de Villiers et Bréau, moyennant la somme de Modèle:Unité<ref name=notestissier/>. La ferme d'Orgenoy a appartenu également au comte Ludovic de la Tour du Pin et sa femme. Ils la louent en 1841 (Modèle:Unité) à Lamy moyennant Modèle:Unité par an<ref name=notestissier/>. Victor Yvart (agronome, membre de l'Institut) a exploité la ferme d'Orgenoy. Il habitait Seine-Port où il est mort en 1831<ref name=notestissier>Notes recueillies aux archives départementales de Seine-et-Marne par R. Tissier</ref>.

Histoire de l'enseignement

Modèle:Section à sourcer L'école mixte de Boissise-le-Roi est de fondation récente ; elle date de 1867. Antérieurement à cette époque, les enfants fréquentaient les écoles de Saint-Sauveur et Pringy (ceux d'Orgenoy allaient à Saint-Sauveur et ceux de Boissise à Pringy et cela depuis les temps les plus reculés, car la commune de Boissise-le-Roi semble n'avoir jamais eu d'école particulière. Une délibération du conseil municipal du Modèle:Date-, établit ainsi la répartition du budget de l'enseignement primaire :

  • Traitement de l'instituteur, y compris la rétribution pour l'éducation des enfants pauvres 200 F
  • Indemnité de logement à l'instituteur : 75 F.

Cette somme était alors répartie (total de 275 F) de la manière suivante :

  • À l'instituteur de St Sauveur : 120 F.
  • À la commune pour l'indemnité de logement : 50 F.
  • À l'instituteur de Pringy : 80 F.
  • À la commune pour l'indemnité de logement : 25 F.

La somme allouée subissant chaque année une légère modification, atteignit en 1866 le chiffre de 535 F. Toutefois, vers 1854, les enfants d'Orgenoy ne furent plus astreints à fréquenter exclusivement l'école de Saint-Sauveur, et qu'ils purent aller facultativement à celle de Pringy. Dès lors la somme inscrite au budget communal dut être partagée au prorata du nombre d'élèves fréquentant chacune des deux écoles.

Cet état de chose dura jusqu'en 1867, époque à laquelle le conseil municipal émit le vœu d'obtenir un instituteur. Un local fut loué en attendant la construction de la maison d'école Actuelle qui n'était encore qu'à l'état de projet et un instituteur fut nommé.

Fichier:Orgenoy mairie.jpg
Orgenoy, ancienne mairie-école, années 1920.

Extraits d'archives départementales

Commune de Boissise-le-Roi. (Archives de Seine-et-Marne) Édition Blondel à Meaux (1868)

(Boissiacum-Regis) Ecclesia Sancti Dyonisii (Bulle du pape Alexandre III, en faveur de l'abbaye Saint-Père de Melun (janvier 1160). Autrefois diocèse de Sens, conférence de Saint-Port collateur de l'abbaye de Saint-Père, actuellement diocèse de Meaux. On ne peut nier que l'étymologie de Boisettes, Boissise-le-Bertrand, Boissise-le-Roi, localités situées à une faible distance les unes des autres, ne soit évidemment la même pour chacune d'elles. Le mot Boscus, de la basse latinité, en doit être l'origine. Quant au surnom le Roi, que nous rencontrons ici, il indique que ce territoire faisait originairement partie du domaine royal, à une époque très reculée et probablement antérieure à l'avènement des Capétiens. Boissise-le-Roi, canton de Perthes, est un village de mince importance, situé sur la rive gauche de la Seine, à peu de distance du fleuve, et au bas d'un plateau dont les parties supérieures sont douées d'une certaine fertilité. Le territoire comporte environ Modèle:Unité de terres labourables, prairies, bois, broussailles et vergers.

Quelques découvertes en souvenirs archéologiques, témoignent de l'antiquité de ce pays. Deux parties du territoire, appelées Pierre-Fritte (Pierre-Fritte, pierre fichée, menhir) et la fosse au diable situées sur le chemin de Boissise à Orgenoy, rappellent les temps celtiques. Dans le voisinage du château, on trouve des tuiles carrées à rebords qui remontent vers l'époque romaine. L'ancienne voie dite vieille route de Bourgogne, que l'on tient pour chemin romain et qui se dirigeait vers le pont de Samois passe sur les hauteurs de Boissise. En 1862, les dragages du barrage des Vives-Eaux ont fait découvrir dans la Seine, sur le territoire de cette commune, la matrice d'un sceau du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dont le type est un griffon, et qui porte la légende : S. consullatus januensium in Francia (Sceau du consulat des Génois en France)<ref>Relevé par M. Tissier</ref>.

Histoire du pays (production)

Fichier:Jielbeaumadier cheval boissise-le-roi 2008.jpeg
Témoignage du passé agricole du village.
Fichier:Orgenoy café.jpg
Orgenoy, café Berthelot 1921.

Boissise-le-Roi a l'aspect d'un pays essentiellement agricole. Sous le rapport de la fertilité de son sol, elle peut se diviser en deux parties distinctes :

  • au nord en se rapprochant de la Seine, le terrain (silicocalcaire) est de qualité moyenne. Les céréales y sont cependant exclusivement cultivées ;
  • plus au sud dans la partie du plateau constituant l'exploitation de la grande ferme d'Orgenoy ainsi que celle des petites fermes de Faronville et de la Folie, on trouve un terrain argilo-silicocalcaire très fertile. Les céréales de toutes sortes y croissent abondamment.

La pierre meulière qui forme des bans considérables près du village d'Orgenoy est exploitée en assez grande quantité comme pierre à bâtir et pour la construction de meules de moulins. Orgenoy est d'ailleurs une succursale de La Ferté-sous-Jouarre dont les meules sont depuis longtemps recherchées par la minoterie française et étrangère. Elle s'exportent principalement en Amérique. Grâce à cette production naturelle de son sol, on peut dire d'Orgenoy que ses habitants se livrent pour une première moitié de leur temps à l'agriculture et pour l'autre moitié à l'extraction de la pierre par de nombreux émigrés italiens (voir article suivant). Le château, de forme rectangulaire, est flanqué de tourelles sur la façade côté Seine. Quelques parties paraissent être du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle mais la presque totalité a été reconstruite il y a environ 35 ans à la suite d'un incendie. Un acte du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle désigne ainsi le château : Modèle:Citation.

L'ancienne seigneurie appartint pendant une longue suite d'années (quatre siècles) à la famille des marquis De Thumery originaires de Brie-Comte-Robert, dont quelques membres portèrent l'épée et le plus grand nombre la robe. C'étaient des gens de bien, très considérés dans la contrée.

Au temps de Louis XIV, Germain-Christophe De Thumery, seigneur chevalier, baron de Ves-en-Valois était président de la deuxième chambre des enquêtes du Parlement. Il épousa Madeleine Le Tellier de la famille du célèbre ministre de ce nom. Nicolas De Thumery, son fils, était chambellan du duc d'Orléans en 1664. Vers le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la terre de Boissise passa par suite d'une acquisition, entre les mains de messire Charles Jean baron De Beausse, sieur de Clèves, chevalier, vicomte de Fromentel, conseiller du roi, auditeur en sa chambre des comptes, marié à Catherine Louise De Bussy De Montigny. Leur fille Catherine célibataire, difforme, bossue, est morte à Boissise en 1828.

Le médecin Sabatier, de l'Académie des sciences et chirurgien-major de l'hôtel des Invalides, possédait des propriétés foncières à Boissise-le-Roi vers la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Les abbés de Saint-Père, à Melun et de Saint-Victor de Paris, dînaient dans cette paroisse, concurremment avec le curé.

Histoire du hameau d'Orgenoy

Fichier:Italiens d'Orgenoy.jpg
Émigrés italiens d'Orgenoy, années 1930.

Hameau au milieu d'une plaine fertile, ancienne seigneurie qui appartenait à l'abbaye de Saint-Victor de Paris. Les bâtiments de la ferme seigneuriale datent en partie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. On y voit notamment une grange spacieuse, divisée en trois travées par une double rangée de piliers en bois qui supportent la charpente, les deux pignons et les murs latéraux sont garnis de contrefort à l'instar des églises du temps. Les bas-côtés, égaux en largeur, sont compris avec la nef principale, sous un même toit, la chapelle dénuée d'intérêt sert d'écurie. Montplaisir : des vestiges d'ancien four à chaux, cave, maison appelée Montplaisir, qui existait encore en bon état à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle se rencontrent sur les bords de la Seine. L'économie d'Orgenoy était basée sur l'agriculture jusqu'au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Orgenoy voit arriver de nombreuses familles d'émigrés italiens dans les années 1920, venant principalement du village de Posina en Vénétie. Ces hommes travailleront tous très dur dans les rudes carrières de pierres meulières pour un salaire misérable (environ 50 anciens francs par semaine). La plupart participeront à la Seconde Guerre mondiale dans l'armée française.

Après la guerre, les exploitations et carrières Piketty étaient l'activité principale des urluquois et de l'économie locale ; il y avait trois carrières principales avec transbordeurs et un train les reliait aux bords de Seine. Orgenoy voyant sa population italienne augmentée, on surnommait le village « petite Italie ». À cette époque, Orgenoy comptait plusieurs bistros, épiceries, marchands ambulants, cantines et même une petite salle de cinéma à l'étage du café Berthelot, face à la rue de la sellerie. La plupart des foyers n'avaient ni eau courante ni chauffage jusqu'à la fin des années 1950. Certains carriers vivaient dans de petites maisons en bois enduites de goudron à côté des carrières. Malgré cette pauvreté, les habitants étaient soudés grâce à la bonne ambiance et à la cohésion entre carriers et leur famille.

Les carrières fermèrent peu à peu leurs portes avec l'apparition du parpaing dans les années 1960. Une grande page de l'histoire d'Orgenoy se ferme. Par la suite, une entreprise de fonte de déchets d'animaux est créée par Isaac Gonçalves, un homme d'affaires d'origine portugaise. Cette usine insalubre sera remplacée par un lotissement dans les années 1980 et 1990. Isaac Gonçalves sera élu maire de la commune pendant plus de trente ans, fera construire à Orgenoy la salle des fêtes (années 1970), plusieurs lotissements, un quartier HLM, une laverie communale, une station d'épuration, un stade de football, une nouvelle école primaire avec cantine municipale (années 1980) et réaménagera le village. De nombreuses familles portugaises arrivèrent à Orgenoy pour y travailler dans les années 1970 et s'y installèrent. Actuellement, Orgenoy est loin de son passé pauvre et compte environ Modèle:Nb.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

La commune se trouve dans l'arrondissement de Melun du département de Seine-et-Marne. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la première circonscription de Seine-et-Marne.

Elle faisait partie de 1801 à 1975 du canton de Melun-Sud, année où la commune est rattachée au canton de Perthes<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais intégrée au canton de Saint-Fargeau-Ponthierry.

Intercommunalité

La commune est membre de la communauté d'agglomération Melun Val de Seine, qui a succédé au District de l’Agglomération Melunaise (DAM) auquel Vaux-ler-Pénil avait adhéré en 1991.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Jumelages

Politique environnementale

Modèle:…

Équipements et services

Eau et assainissement

L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au Modèle:Date-, mais la loi Ferrand-Fesneau du Modèle:Date- a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au Modèle:Date-<ref name="EauAss">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Assainissement des eaux usées

En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Boissise-le-Roi est assurée par la communauté d'agglomération Melun Val de Seine (CAMVS) pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le Modèle:Date-<ref name=EaufranceCom>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=EaufranceCol>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel<ref name="ANC-Info">Modèle:Lien web.</ref>. La communauté d'agglomération Melun Val de Seine (CAMVS) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations<ref name=EaufranceCom/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Eau potable

En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la commune qui en a délégué la gestion à l'entreprise VeoliaFAUX<ref name=EaufranceCom/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Population et société

Démographie

Modèle:Article connexe

Modèle:Population de France/section

Sports

  • Salle omnisports

Manifestations culturelles et festivités

Le 14 septembre 2002 sur le parvis du château a été représenté Histoires de Châteaux à l'occasion du jumelage avec Caerano di San Marco un spectacle de sons et lumières avec 120 figurants et chevaux avec des moyens techniques de pyrotechnies, lasers et projection d'images monumentales. Ce spectacle a été écrit, mise en scène par Sylvie Dervaux qui a également assuré la direction artistique et la production exécutive<ref>programme du jumelage à Boissise</ref>.

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2018, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de Modèle:Nombre (dont 76 % imposés), représentant Modèle:Nombre et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 28 530 euros<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Revenus et pauvreté des ménages en 2018», consultée le 24 août 2021.</ref>.

Emploi

En 2018 , le nombre total d’emplois dans la zone était de Modèle:Nombre, occupant Modèle:Nombre résidants. Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 69,9 % contre un taux de chômage de 6,2 %. Les 23,9 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 11,1 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 5,9 % de retraités ou préretraités et 6,8 % pour les autres inactifs<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Population active, emploi et chômage au sens du recensement en 2018», consultée le 24 août 2021.</ref>.

Secteurs d'activité

Entreprises et commerces

En 2019, le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture) par secteur d'activité était de Modèle:Nobr dont Modèle:Nobr dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, Modèle:Nobr dans la construction, Modèle:Nobr dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, Modèle:Nobr dans l’Information et communication, Modèle:Nobr dans les activités financières et d'assurance, Modèle:Nobr dans les activités immobilières, Modèle:Nobr dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, Modèle:Nobr dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et Modèle:Nobr étaient relatifs aux autres activités de services<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Démographie des entreprises en 2019», consultée le 24 août 2021.</ref>.

En 2020, Modèle:Nobr ont été créées sur le territoire de la commune, dont Modèle:Nobr individuelles.

Au Modèle:Date-, la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Tourisme en 2021», consultée le 24 août 2021.</ref>.

Agriculture

Boissise-le-Roi est dans la petite région agricole dénommée le « Pays de Bière et Forêt de Fontainebleau », couvrant le Pays de Bière et la forêt de Fontainebleau<ref group=Carte>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>. En 2010, l'orientation technico-économiqueModèle:Note de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)<ref name="AgriGéné"/>.

Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de Modèle:Unité par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 3 en 1988 à 2 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations diminue, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2010<ref name="AgriGéné"/>. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Boissise-le-Roi, observées sur une période de Modèle:Unité :

Évolution de l’agriculture à Boissise-le-Roi entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique<ref name="AgriGéné">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.</ref>
Nombre d’exploitations (u) 3 4 2
Travail (UTA) 5 7 3
Surface agricole utilisée (ha) 440 339 267
Cultures<ref name="Expl">Modèle:Lien web.</ref>
Terres labourables (ha) 437 339 s
Céréales (ha) 367 s s
dont blé tendre (ha) 201 171 s
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 148 s s
Tournesol (ha) s
Colza et navette (ha) s 56 s
Élevage<ref name="AgriGéné"/>
Cheptel (UGBTA<ref group=Note>L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).</ref>) 0 1 260 0

Culture locale et patrimoine

Fichier:Eglise-boissise.jpg
Église Saint-Denis.

Lieux et monuments

Elle a été entièrement restaurée en 1994 grâce au financement de la commune, du conseil général et de l'État. Elle jouxte le château de Boissise siège de la mairie. Elle abrite annuellement des concerts (école de musique, association approche) Les vitraux modernes décorant le fond de l'église sont l'œuvre de l'artiste local J.Delhon<ref name=text1/>.
Elle offre un plan rectangulaire irrégulier, comprenant une nef principale et deux collatéraux de dimension inégales. Sa longueur totale est de Modèle:Unité et sa largeur de Modèle:Unité environ. Au chœur se trouvent des colonnettes et une piscine du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Les voûtes de la chapelle de la Vierge sont ogivales avec nervures cylindriques de la même époque. Le surplus de l'église est voûté en berceaux avec entraits et poinçons du 15. L'église paroissiale, sous le vocable de saint Denis, date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. On voit dans cette église une statuette de sainte Anne pouvant dater de cette dernière époque, des fragments de vitraux peints du même temps et des vestiges de litres funèbres avec les armes de la famille de Thumery qui posséda l'ancienne seigneurie ; D'or à la croix de gueules cantonnées de 4 aigles de sable (De Thumery pendant 4 siècles)<ref name=text1/>.
Dans la chapelle de la Vierge, on a rapporté l'épitaphe suivante ; Icy repose damoiselle Françoise Valentine de Thumery, laquelle par humilité a voulu estre enterrée dans le cimetière. Elle est décédée le Modèle:1er de novembre l'an 1715 âgée de 37 ans et 7 mois. Priez Dieu pour le repos de son âme. Le clocher qui a Modèle:Unité de côté comprend une tour carrée peu élevée, ornée de modillons à la jonction des étages, avec toit à selle, ou en bâtière. La coutume de présenter une quenouille garnie de filasse, à toute nouvelle mariée, qui vient pour la première fois à l'église depuis son union se conserve à Boissise-le-Roi<ref name=text1>Texte relevé par M.R.Tissier. Conseiller municipal en avril 1952)</ref>.

Personnalités liées à la commune

Modèle:...

  • Clovis Brunel (1884-1971), philologue romaniste français, mort à Boissise-le-Roi.
  • Marcel Contet (1904-1987), pilote automobile français, mort à Boissise-le-Roi.
  • Élisabeth Prévost (1911-1996), voyageuse et écrivaine française, morte à Boissise-le-Roi.

Liste des instituteurs qui se sont succédé dans la localité<ref>À Boissise-le-Roi, le 4 décembre 1888. L'instituteur, Chapelon. Relevé d'Archives par M.Tissier conseiller municipal, avril 1952.</ref> :

  • M. Denisot avril 1867 à septembre 1870
  • M. Gondard septembre 1870 à juin 1872
  • M. Leroy juin 1872 à avril 1874
  • M. Babin avril 1874 (ne reste que 15 jours)
  • M. Rainart avril 1874 à octobre 1876
  • M. Milleret octobre 1876 à septembre 1883
  • M. Chapelon septembre 1885

Héraldique, devise et logotype

Modèle:Article connexe Modèle:Blason-ville-fr

Le blason de Boissise-le-Roi est inspiré de celui de la famille de Thumery, qui portait au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle : D’or à la croix de gueules cantonné de quatre aigles éployés de sable<ref>Site de la mairie de Boissise</ref>.

Le blason de la commune trouve ses origines dans la guerre de Cent Ans. En 1429 sous l'occupation anglaise, le château fut détruit et la chapelle incendiée. Denis de Thumery, dont la famille posséda pendant quatre siècles la seigneurie de Boissise, le reconstruisit ainsi que la chapelle qui devint une église paroissiale dédiée à saint Denis.

Dans l'église actuelle, à gauche de l'autel, l'on peut voir les vestiges d'une litre funéraire, qu'on peignait en signe de deuil à la mort d'un seigneur de la paroisse, avec les armes de la famille de Thumery : d'or à la croix de gueules cantonné de quatre aigles éployés de sable timbré d'une couronne de marquis. En héraldique, on énonce en premier la couleur de fond. Ici, il s'agit d'or qui correspond au jaune. « La croix de gueules » est une croix centrale rouge. Les « aigles éployés de sable » sont des rapaces noirs qui s'apprêtent à s'envoler.

Depuis, la mairie a repris le blason de la famille Thumery tout en lui apportant certaines modifications. Ainsi il n'y a plus d’ « aigles éployés de sable », mais des roses au naturel, reprenant quasiment les premières armes des Thumery : d'or à la croix engrêlée de sable, accompagnée de quatre tulipes de gueules, tigées et feuillées de sinople (Menestrier, 1698). Les armoiries de Boissise-le-Roi sont visibles sur les communiqués communaux<ref>Article publié dans La République de Seine-et-Marne en août 1993.</ref>. Les litres funèbres ne sont plus visibles depuis la restauration de l'église ainsi que l'écusson des Thumery remplacé par l'écusson de la commune en pierre sculptée.

Vers 1886, le château de Boissise-le-Roi appartenait au sieur Paul Bareiller depuis 1828 (la terre de Boissise appartenait à sa famille) don fait à son père par la baronne Catherine de Beausse, Paul Bareiller par son testament olographe en date du 24 février 1887 instituait pour son légataire universel le Komprinz d'Allemagne (depuis Frederick III) au nom et comme représentant le dit empire. Le château et ses dépendances étaient, d'après le vœu du testateur, destiné à former une colonie allemande. Voici résumé par un journal de l'époque les raisons de ce legs quelque peu ahurissant. Paul Bareiller était un bourgeois méfiant, orgueilleux et brutal. Pourtant il fut maire de la commune pendant cinq ans, mais par son apathie et son mauvais vouloir, les affaires municipales étaient dans un état déplorable ; il a été forcé de démissionner. Ce tyranneau de village jouait au féodal et cherchait des querelles à tout le monde. Quand il était contrarié, sa colère n'avait plus de bornes. Un jour, il fracassa la mâchoire d'un ouvrier d'un coup de revolver. Il fut arrêté et emprisonné à Melun. Il pense à se venger. Quelle vengeance pourrait-il bien exercer contre la loi qui le condamne et contre la société qu'il déteste. Il réfléchit et s'irrite davantage. Une idée machiavélique germe dans son cerveau. Sa vengeance il l'a trouvée, il donnera son château et ses terres à l'ennemi.

Voilà ce qu'il avait trouvé de plus abominable et de plus sanglant. Cette offense à la patrie le soulage et il mourut tranquille<ref>Article du journal La Justice, 19 septembre 1888.</ref>. La pierre tombale de P. Bareiller peut être désormais perçue à droite du porche de l'église portant les dates 1787-1860.

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

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