Dammarie-les-Lys
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France Dammarie-les-Lys est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France. En Modèle:Population de France/dernière année, elle compte Modèle:Unité. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
La commune de Dammarie-les-Lys se trouve dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France<ref name="meta"/>.
Elle se situe à Modèle:Unité par la route<ref group=Note>La distance est mesurée entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluée à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.</ref> de Melun<ref> Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Paris<ref name="meta">Modèle:Lien web.</ref>.
Communes limitrophes
Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Boissettes (Modèle:Unité), La Rochette (Modèle:Unité), Le Mée-sur-Seine (Modèle:Unité), Melun (Modèle:Unité), Villiers-en-Bière (Modèle:Unité), Boissise-la-Bertrand (Modèle:Unité), Vaux-le-Pénil (Modèle:Unité), Livry-sur-Seine (Modèle:Unité).
Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Géologie et relief
L'altitude varie de Modèle:Unité à Modèle:Unité pour le point le plus haut , le centre du bourg se situant à environ Modèle:Unité d'altitude (hôtel de ville)<ref group=Carte>Modèle:Géoportail Carte IGN classique.</ref>.
Géologiquement intégré au bassin parisien, qui est une région géologique sédimentaire, l'ensemble des terrains affleurants de la commune sont issus de l'ère géologique Cénozoïque (des périodes géologiques s'étageant du Paléogène au Quaternaire)<ref name="BRGM-carte"> Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="BRGM-notice"> Modèle:Lien web.</ref>.
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Carte du relief de Dammarie-les-Lys. -
Carte géologique vectorisée et harmonisée de Dammarie-les-Lys.
Ères | Périodes géologiques | Époques géologiques | Nature des sols | ||||||||||||||||||
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Cénozoïque | Quaternaire | Holocène |
| ||||||||||||||||||
Pléistocène | |||||||||||||||||||||
Néogène | Pliocène | non présent. | |||||||||||||||||||
Miocène | non présent. | ||||||||||||||||||||
Paléogène | Oligocène |
| |||||||||||||||||||
Éocène |
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Paléocène | non présent. |
La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Hydrographie
Réseau hydrographique
Le réseau hydrographique de la commune se compose d'un seul cours d'eau référencé : la Seine, fleuve long de Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>, en bordure nord-ouest de la commune.
Sa longueur totale sur la commune est de Modèle:Unité<ref name="siges">Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 28 décembre 2018</ref>.
Gestion des cours d'eau
Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du Modèle:Date-, plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie<ref name="GestRiv">Modèle:Lien web.</ref>.
La commune fait partie du SAGE « Nappe de Beauce et milieux aquatiques associés », approuvé le Modèle:Date-. Le territoire de ce SAGE couvre deux régions, six départements et compte Modèle:Unité, pour une superficie de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le Syndicat mixte du pays Beauce Gâtinais en Pithiverais, qualifié de « structure porteuse »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Climat
Modèle:Encadré La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre<ref name=Joly/>. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Unité pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref> à Modèle:Unité pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref name="EspProtégés">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La réserve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais », créée en 1998 et d'une superficie totale de Modèle:Unité, est un espace protégé présent sur la commune. Cette réserve de biosphère, d'une grande biodiversité, comprend trois grands ensembles : une grande moitié ouest à dominante agricole, l’emblématique forêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La structure de coordination est l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Education, unique parmi les Réserves de biosphère françaises<ref name="MAB-Font">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles<ref name="MEDDE-Natura1">Modèle:Lien web.</ref>.
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune, tant au titre de la « directive Habitats » que de la « directive Oiseaux » : le « Massif de Fontainebleau »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref>. Cet espace constitue le plus ancien exemple français de protection de la nature. Les alignements de buttes gréseuses alternent avec les vallées sèches. Les conditions de sols, d'humidité et d'expositions sont très variées. La forêt de Fontainebleau est réputée pour sa remarquable biodiversité animale et végétale. Ainsi, elle abrite la faune d'arthropodes la plus riche d'Europe (Modèle:Unité de coléoptères, 1 200 de lépidoptères) ainsi qu'une soixantaine d'espèces végétales protégées<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Dammarie-les-Lys comprend une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref>,<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte name=GeoZNIEFF>Modèle:Géoportail.</ref>, le « Massif de Fontainebleau » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 17 en Seine-et-Marne et 1 dans l'Essonne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Dammarie-les-Lys est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune d'un pôle secondaire<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (63,58 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (62,99 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (43,31 %), forêts (31,16 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (17,68 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (3,95 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,59 %), terres arables (1,31 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>.
Type d’occupation | 1990 | 2018 | Bilan | ||
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Territoires artificialisés (zones urbanisées, zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication, mines, décharges et chantiers, espaces verts artificialisés ou non agricoles) |
Modèle:Unité | 62,99 % | Modèle:Unité | 63,58 % | Modèle:Unité Modèle:Augmentation |
Territoires agricoles (terres arables, cultures permanentes, prairies, zones agricoles hétérogènes) |
Modèle:Unité | 1,25 % | Modèle:Unité | 1,31 % | Modèle:Unité Modèle:Augmentation |
Forêts et milieux semi-naturels (forêts, milieux à végétation arbustive et/ou herbacée, espaces ouverts sans ou avec peu de végétation) |
Modèle:Unité | 31,81 % | Modèle:Unité | 31,16 % | Modèle:Unité Modèle:Diminution |
Surfaces en eau (eaux continentales, eaux maritimes) |
Modèle:Unité | 3,95 % | Modèle:Unité | 3,95 % | Modèle:Unité Modèle:Stagnation |
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
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Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune. -
Carte orhophotogrammétrique de la commune.
Planification
La loi SRU du Modèle:Date- a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de Modèle:Unité et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Région melunaise, dont l'élaboration a été engagée de 2013 à 2015, puis poursuivie à partir de 2017 sur un périmètre différent et porté par la communauté d'agglomération Melun Val de Seine<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La commune ne disposait pas en 2019 de document d'urbanisme opérationnel et le règlement national d'urbanisme s'appliquait donc pour la délivrance des permis de construire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Lieux-dits et écarts
La commune compte Modèle:Nobr lieux-dits administratifs<ref group="Note">Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...</ref> répertoriés consultables ici<ref>Modèle:Lien web.</ref> dont Vosves.
Quartiers
La Justice, Farcy, la Plaine-du-Lys, la Croix-Saint-Jacques.
Logement
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de Modèle:Nombre dont 36,8 % de maisons et 59,8 % d’appartements.
Parmi ces logements, 93,3 % étaient des résidences principales, 0,8 % des résidences secondaires et 5,8 % des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 44,9 % contre 53,7 % de locataires<ref name="insee">Statistiques officielles de l'Insee.</ref> -<ref group="Note">En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.</ref>, dont 35,8 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)<ref group="Note">Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).</ref> et 1,4 % logés gratuitement.
Voies de communication et transports
Voies de communication
La ligne de chemin de fer de Corbeil-Essonnes à Montereau traverse le nord du territoire de la commune en longeant la rive gauche de la Seine.
Plusieurs routes départementales relient Dammarie-les-Lys aux communes voisines :
- la Modèle:Nobr, à Melun, au nord-est ; et à Villiers-en-Bière et à Fontainebleau, au sud ;
- la Modèle:Nobr, à Boissise-le-Roi, au nord-ouest ; et à Fontainebleau et à La Rochette, au sud-est ;
- la Modèle:Nobr, à Melun, au nord-est; et à Villiers-en-Bière, au sud-ouest.
Transports
La gare de Vosves, située à l'ouest de la commune, est desservie par les trains de la ligne D du RER qui assurent des liaisons entre les gares de Corbeil-Essonnes et de Melun. La gare de Melun, située à quelques centaines de mètres au nord-est de Dammarie-les-Lys, est desservie par les trains de la Modèle:Nobr qui relient Melun à Paris, ainsi que par les trains de la ligne R du Transilien qui relient Melun à Paris, à Montereau-Fault-Yonne et à Montargis.
La commune est desservie par plusieurs lignes de bus du réseau d'autobus d'Île-de-France :
- trois lignes du réseau de bus Fontainebleau - Moret :
- la ligne Modèle:N°14, qui relie Saint-Martin-en-Bière à Melun (gare de Melun) ;
- la ligne Modèle:N°19, qui relie Arbonne-la-Forêt à Melun (gare de Melun) ;
- la ligne Modèle:N°111, qui relie Boissise-le-Roi à Perthes (collège) ;
- onze lignes du réseau de bus Grand Melun :
- la ligne A, qui relie Melun à Saint-Fargeau-Ponthierry ;
- la ligne C, qui relie Melun (gare de Melun) à Vaux-le-Pénil ;
- la ligne D, qui relie Melun (gare de Melun) au centre commercial du Champ-de-Foire de Melun ;
- la ligne E, qui relie Villiers-en-Bière à Melun ;
- la ligne K, qui relie Melun (gare de Melun) à Dammarie-les-Lys ;
- la ligne N, qui relie Vaux-le-Pénil à Dammarie-les-Lys ;
- la ligne O, qui relie Cesson à Dammarie-les-Lys ;
- la ligne V, qui relie Saint-Fargeau-Ponthierry (gare de Ponthierry - Pringy) à Melun (gare de Melun) ;
- la ligne S4, qui relie Boissise-le-Roi à Melun ;
- la ligne S11, qui relie Saint-Fargeau-Ponthierry à Dammarie-les-Lys ;
- la ligne S12, qui relie Saint-Fargeau-Ponthierry à Melun.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Danemarie en 1253<ref name="Danemarie">l'origine de Dammarie-lès-Lys d'après E. Nègre, 1990</ref>,<ref>Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil, Modèle:P..</ref> ; Domna Maria subtus Lilium vers 1350 (Pouillé) ; Dannemarie lez le Lys en 1379<ref>Archives nationales, P 141, fol. 44.</ref> ; Dannemarie en 1385<ref>Archives nationales, P 131, fol. 30.</ref> ; Dannemarie lez Meleun en 1454<ref>Archives nationales, P 131, fol. 89 v°.</ref> ; Dammarie sur le Lis en 1695<ref>Archives de la Seine-et-Marne, E 902.</ref>; Dammarie les Fontaines en 1793<ref>Archives nationales, F17 10043, Modèle:N°.</ref> pendant la Révolution française<ref name="Cassini" />,<ref group="Note">Pendant la révolution, on s'est attaché à supprimer « les-Lys », symbole royal, sans voir que Dammarie signifie « sainte Marie ».</ref> ; Dammarie en l'an IX<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
L'hagiotoponyme caché de la commune provient d'un oratoire dédié à la Vierge Marie. Le préfixe dam, similaire au titre dom, marque la sainteté, comme dans les nombreux lieux-dits Modèle:Page h' par exemple. Dammarie est donc un hagiotoponyme caché, qui peut être mis en évidence par la graphie « Dame Marie (mère de Jésus) ».
À Dammarie est accolé, à l'aide de la préposition lès, le nom de l'abbaye du Lys, qui est située sur le territoire de la paroisse. Historiquement, on a donc Dammarie-lès-Lys, qui signifie l'oratoire de la Vierge situé à côté de l'abbaye du Lys.
De nos jours, on écrit Dammarie-les-Lys (sans accent). Cette orthographe est reprise par le Code géographique français et est donc la seule orthographe officielle.
Histoire
De l'Antiquité à la Résistance
Dammarie-les-Lys existait déjà (sous une forme différente) dans l'Antiquité<ref>Modèle:Lien web.</ref> mais est mentionnée dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Le village était formé de plusieurs hameaux : Dammarie-lès-Lys, Vosves et Farcy-lès-Lys.
La ville comporte les ruines de l'abbaye royale du Lys, abbaye cistercienne pour femmes, fondée en 1251 par Blanche de Castille et Saint Louis.
Sa construction débuta en 1244 et se termina vers 1253 sur une ancienne parcelle de vigne. En 1252, Blanche de Castille y fit sa dernière aumône. L'abbaye fut saccagée par les révolutionnaires vers 1793. Vendue en 1797, elle continua à se délabrer malgré les différentes restaurations entreprises.
Dammarie-lès-Lys entrera définitivement dans le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec l'apparition de l'industrie sur ses terres.
La fonderie Delatre & Frouard fut édifiée en 1911 par Pierre Courtier et inaugurée en 1917. Elle se situait à l'emplacement de l'ancienne fonderie Frébault. En 1949, elle se changea en laminoir. Sa fermeture définitive intervint en 1965. De cette société naîtra un ensemble de maisons individuelles construites après la Première Guerre mondiale en 1919.
La confiserie-chocolaterie Jacquin fut inaugurée en 1872. Elle se situait sur l'avenue de Chailly. L'entreprise fut cédée au groupe Perrier en 1962, puis une fusion d'entreprise s'opéra 1968 avec un déménagement sur Le Mée-sur-Seine en 1971. Sa fermeture définitive intervînt en 1980.
L'usine Everitube fut édifiée en 1927. Sa fermeture définitive intervint en 1996.
En 1959, un arrêté ministériel met en place la zone à urbaniser en priorité (ZUP) de la Plaine du Lys : Modèle:Nombre logements sont construits de 1965 à 1973. Louis Arretche, architecte ayant déjà officié dans les quartiers nord de Melun, en est l'urbaniste en chef. Elle regroupe de nos jours près de la moitié des habitants de la ville.
Les premières constructions se cantonnèrent aux alentours de l'abbaye puis sur le site des anciennes cités de l'usine Delattre et Frouard à partir de 1972. Plutôt que de réhabiliter le quartier le maire de l'époque a préféré y édifier un ensemble d'immeubles à l'image des villes voisines alors que le tissu industriel était déjà sur le déclin avec la fermeture définitive des fonderies Delattre et Frouard (+/- 800 pers.) en 1965, Ideal Standard (environ Modèle:Nombre pers.) en 1975 et le déménagement de la confiserie Jacquin en 1971.
En 1997, le quartier de la Plaine du Lys connaît de violentes émeutes à la suite du décès d'un jeune de la cité (Abdelkader Bouziane) lors d'une intervention de police. En 2002, deux autres jeunes de la ville, Xavier Dem et Mohamed Berrichi, décédèrent à deux jours d'intervalle, toujours dans le cadre d'opérations de police. S'ensuivit alors une longue bataille judiciaire et médiatique entre la municipalité et l'association Bouge qui bouge notamment, qui a fait l'objet d'un reportage sur Canal+, dans l'émission 90 minutes. Tour à tour l'OPHLM, puis la mairie et son maire Jean-Claude Mignon, furent condamnés à l'issue des actions en justice intentées par l'association Bouge qui bougeModèle:Référence nécessaire.
De 2011 à février 2014, la ville accueillait un parc d'attractions situé sur le terrain de la Cartonnerie, « Ty' Bamboo », dont les attractions étaient conçues pour des enfants entre 0 et 12 ans et dont Marcel Campion était le créateurModèle:Refnec.
Dans la Résistance
Un groupe de Résistants était formé dans la ville durant la Seconde Guerre mondiale (1939-1945)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Melun du département de Seine-et-Marne. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de Seine-et-Marne.
Elle faisait partie de 1801 à 1975 du canton de Melun-Sud, année où elle intègre le canton de Perthes<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais rattachée au canton de Saint-Fargeau-Ponthierry.
La commune est rattachée au tribunal de Melun.
Intercommunalité
La commune a adhéré en 1997 au DAM - District de l'Agglomération Melunaise (ancien District Melun – Le-Mée-sur-Seine), qui s'est transformé en 2002 en communauté d'agglomération sous le nom de la communauté d'agglomération Melun Val de Seine.
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe La ville, gérée depuis 1959 par le parti communiste, est passée à droite en 1983.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Jumelages
Équipements et services
Eau et assainissement
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au Modèle:Date-, mais la loi Ferrand-Fesneau du Modèle:Date- a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au Modèle:Date-<ref name="EauAss">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Assainissement des eaux usées
En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Dammarie-les-Lys est assurée par la communauté d'agglomération Melun Val de Seine (CAMVS) pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le Modèle:Date-<ref name=EaufranceCom>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=EaufranceCol>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel<ref name="ANC-Info">Modèle:Lien web.</ref>. La communauté d'agglomération Melun Val de Seine (CAMVS) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations<ref name=EaufranceCom/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Eau potable
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la commune qui en a délégué la gestion à une entreprise privée, dont le contrat expire le Modèle:Date-<ref name=EaufranceCom/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Population et société
Démographie
Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section
Le graphique montre bien l'industrialisation de la commune à partir du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle qui a entraîné l'arrivée d'une population importante. La construction des grands ensembles de l'Abbaye (années 1950) et de la Plaine du Lys (années 1970) font également progresser la population de plusieurs milliers d'habitants à ces périodes.
Enseignement
Dammarie-les-Lys est située dans l'académie de Créteil.
La ville administre six écoles maternelles et six écoles élémentaires communales<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le département de Seine-&-Marne gère 2 collèges.
La région d'Île-de-France gère 1 lycée.
Enseignement public
- Écoles primairesModèle:Quand
- Les 6 primaires sont François-de-Tessan, René-Coty, Paul-Doumer, Vosves, Maurice-de-Seynes, Henri-Wallon.
- CollègesModèle:Quand
- Les deux collèges sont Georges-Politzer, Robert-Doisneau.
- LycéeModèle:Quand
- Un lycée polyvalent Fréderic-Joliot-Curie.
Enseignement privé
- Les deux écoles privées sont Sainte-Marie, École adventiste du LysModèle:Quand.
Santé
La commune possédait autrefois la Clinique de l'Ermitage située au centre-ville, qui s'est ralliée aujourd'hui avec l'hôpital de Melun.Modèle:Référence nécessaire.
Sports
Modèle:Section à sourcer Hockey sur glace : les Caribous de Seine-et-Marne sont le seul club de hockey à évoluer dans le département, ils jouent à « La Cartonnerie ». Ils sont les héritiers du « Lys Hockey Club ».
Patinage artistique : le Club des sports de glace est le seul club de patinage artistique de Seine-et-Marne. Parmi ses licenciés figurent les champions de France Yrétha Silete en « Dames » et Morgan Ciprès en « Couple » avec sa partenaire Vanessa James.
Taekwondo : ESD taekwondo est un club de taekwondo se localisant à Dammarie-lès-Lys.
Natation : Jean Boiteux est une piscine semi olympique. C'est aussi la piscine municipale, un club y est présent et des cours y sont enseignés. Dans cette piscine, il y a aussi possibilité de nager sans s'inscrire dans le club.
Un club de football, de voile (FFV), de basket-ball, de cyclisme, de karaté notamment, y sont implantés.
Équipements culturels et sportifs
La Cartonnerie
- Modèle:Unité entièrement consacrés au Modèle:7e : 10 salles de cinéma dont 3 salles numériques permettant la diffusion de films en 3D, de 128 à 442 places pour accueillir Modèle:Nombre au total. Le complexe possède aussi une partie consacrée aux jeux vidéo et d’arcades.
- Un des plus grands kartings in door d’Europe
- Surface de près de Modèle:Unité - un circuit de Modèle:Unité de développé - des karts de toute dernière génération - un espace détente avec écrans géants - à l’étage, un espace réunion destiné aux séminaires des entreprises.
- Sur Modèle:Unité - 24 pistes de bowling - 10 billards anglais - espace jeux d’arcades
- Une patinoire
- Sur Modèle:Unité - une piste sportive (Modèle:Dunité) - une seconde piste plus ludique.
- Des restaurants
- Dans cet ensemble, on trouve de nombreux restaurants de diverses cultures culinaires, comme chinoise, japonaise, italienne ou française.
- L'Espace Pierre-Bachelet [EPB]
- Dans le complexe de la Cartonnerie, une salle de spectacles de Modèle:Nombre et de nombreux espaces sportifs ont été construits pour les associations dammariennes, entre autres. Il s'agit de la plus grande salle de spectacle de Seine-et-Marne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Deux autres structures s’installent également à la Cartonnerie : la Caisse Primaire d’Assurance Maladie et l’Institut RISE qui propose des formations.
Manifestations culturelles et festivités
Dans la ville est organisée « L'estival du Lys » depuis 2018<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le 14 juillet a lieu un feu d'artifice, comme dans de nombreuses villes de France.
Médias
Le quotidien régional Le Parisien, dans son édition locale Seine-et-Marne, ainsi que l’hebdomadaire La République de Seine-et-Marne, relatent les informations locales.
La commune est en outre dans le bassin d’émission des chaînes de télévision France 3 Paris Île-de-France et d'IDF1.
L’information institutionnelle est assurée par plusieurs publications périodiques : le « Lys mag », journal municipal d’information diffusé par la ville ; le magazine d’information de la communauté d'agglomération Melun Val de Seine ; Seine-et-Marne Magazine, mensuel diffusé par le conseil départemental de Seine-et-Marne et le Journal du Conseil régional, bimensuel diffusé par le conseil régional d'Île-de-France73.
Cultes
Dans la ville sont bâtis une église catholique dans le centre-ville, une chapelle polonaise et une mosquéeModèle:Référence nécessaire.
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2017, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 8 701 (dont 50 % imposés), représentant 21 659 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 18 800 euros<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section « Revenus et pauvreté des ménages », consulté le 18 novembre 2020</ref>.
Emploi
Il y a une antenne du Pôle emploi<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 6 357, occupant 8 393 actifs résidants.
Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 60,6 % contre un taux de chômage de 11,8 %.
Les 27,7 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 10,4 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 5,1 % de retraités ou préretraités et 12,1 % pour les autres inactifs<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section « Population active, emploi et chômage au sens du recensement en 2017 », consulté le 18 novembre 2020</ref>.
Entreprises et commerces
En 2015, le nombre d'établissements actifs était de 1 346 dont Modèle:Nobr dans l'agriculture-sylviculture-pêche, Modèle:Nobr dans l’industrie, Modèle:Nobr dans la construction, Modèle:Nobr dans le commerce-transports-services divers et Modèle:Nobr étaient relatifs au secteur administratif<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section « Caractéristiques des établissements en 2015 », consulté le 18 novembre 2020</ref>.
Ces établissements ont pourvu 5 298 postes salariés.
Supermarchés
La commune compte un Aldi, un Lidl, un E.Leclerc, un Coccinelle express ainsi qu'Ines market, un Exo-mama et marka maket.
Magasins non-alimentaires
Secteurs d'activité
Agriculture
Dammarie-les-Lys est dans la petite région agricole dénommée le « Pays de Bière et Forêt de Fontainebleau », couvrant le Pays de Bière et la forêt de Fontainebleau<ref group=Carte>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>. En 2010, aucune orientation technico-économiqueModèle:Note de l'agriculture ne se dégage sur la commune<ref name="AgriGéné"/>.
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de Modèle:Unité par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 2 en 1988 à 0 en 2010<ref name="AgriGéné"/>. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Dammarie-les-Lys, observées sur une période de Modèle:Unité :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension économique<ref name="AgriGéné">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.</ref> | |||
Nombre d’exploitations (u) | 2 | 0 | 0 |
Travail (UTA) | 5 | 0 | 0 |
Surface agricole utilisée (ha) | 0 | 0 | 0 |
Cultures<ref name="Expl">Modèle:Lien web.</ref> | |||
Terres labourables (ha) | 0 | 0 | 0 |
Céréales (ha) | 0 | ||
dont blé tendre (ha) | 0 | ||
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | 0 | ||
Tournesol (ha) | 0 | ||
Colza et navette (ha) | 0 | ||
Élevage<ref name="AgriGéné"/> | |||
Cheptel (UGBTA<ref group=Note>L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).</ref>) | 33 | 0 |
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- De l'abbaye cistercienne fondée par la reine de France Blanche de Castille (mère du roi Louis IX) subsistent les ruines de l'église abbatiale valorisées par leur classement aux monuments historiques en 1934 et les jardins et parc qui les entourent (parc de l'abbaye)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Le ru du Lys a été recreusé en 2011.
- Le château du Lys
- Ancien « pavillon des Hôtes » de l'abbaye, il fut le château de Victor de Fay de Latour-Maubourg. Après avoir été un centre aéré et une école maternelle sous le nom d'Arthur-Chaussy, il abrite aujourd'hui le centre des musiques Didier Lockwood.
- Le château des Bouillants Modèle:Coord
- Le château des Bouillants est une ancienne maison de maître, comme on en construisait beaucoup à Dammarie-lès-Lys au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, pour ces familles fortunées qui venaient s’y détendre non loin de Paris. Le général Julien Loizillon y a vécu et y est décédé<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Nommé également château des Hauts-Bouillants et villa Kéranic, le château fut acheté par la ville en 1986. Restauré, il est devenu, depuis 1993, l’espace municipal d’expositions. C’est ainsi qu’il accueille, chaque saison, des expositions touchant des domaines aussi divers que la peinture, la sculpture, la photographie, mais aussi la gravure, les sciences et l’histoire.
- Le château de Soubiran Modèle:Coord
- Le château Soubiran<ref>Modèle:Lien web.</ref>, proche de la forêt de Fontainebleau, date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et est entouré d’un parc d’environ 7 hectares. Le château, doté d’une source alimentant un plan d’eau, accueille une ferme enfantine, où l’on peut observer de nombreux animaux. On peut aussi y pique-niquer, et y pratiquer un parcours de santé.
- Le château des Vives Eaux : célèbre notamment pour avoir accueilli les participants de l'émission de télévision française de télé-réalité Star Academy du Modèle:Date- au Modèle:Date-. Il accueille à nouveau l'émission à l'occasion de sa [[Saison 10 de Star Academy|Modèle:10e saison]] à partir du 15 octobre 2022.
- Le château de Mun<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Le château Saint-Ange, rue du Caporal-Poussineau.
- Le manoir de la Croix Saint-Jacques, avenue du Général-Leclerc.
- Le pavillon de l'Horloge, avenue Anatole-France.
- L'église Notre-Dame-de-la-Visitation, place Paul-Bert, reconstruite en 1859<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Un oratoire consacré à la Vierge fut élevé à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; l'église fut recons truite en 1535 et en 1859 ; elle possède un orgue<ref name="1.">http://www.mairie-dammarie-les-lys.fr/la-ville/patrimoine/patrimoine-historique/notre-patrimoine-historique</ref>.
- L'église en plan allongé est orientée et dispose d'une nef avec une voûte en berceau et de collatéraux. Elle est terminée par un chevet polygonal. Elle a un clocher-porche couvert d'une toiture en pavillon.
- L'intérieur de l'église est voûté d'ogives pour la nef et voûte d'arêtes pour les bas-côtés<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- L’éducation publique devient la seule activité du bâtiment lors du déménagement de la municipalité, en 1934, dans l’actuel Hôtel de Ville ; puis la bâtisse est réaménagée en salle des fêtes en 1937. Dans les années 1960, elle porte le nom du comédien Raymond Bussières. La ville y organise ses festivités et expositions et accueille les spectacles et concerts<ref name="1." />. :En 2004, d’importants travaux sont engagés et c’est l’Espace Nino-Ferrer : une salle de spectacles de Modèle:Nobr numérotées.
- Le Monument aux Morts<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Châteaux disparus
- Le château de Bel-Ombre (ou de Bellombre) a été démoli par son dernier propriétaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Le château Gaillard bâti au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, démoli en 1971 dont il ne subsiste que le parc et une statue d'Alfred Lenoir<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Patrimoine culturel
- Dans la ville sont implantées les archives départementales de Seine-et-Marne.
- Les bâtiments de l'usine de la Compagnie Nationale des Radiateurs (CNR), construite en 1926-1928 au lieu-dit le Champ de Manœuvre sur Modèle:Unité par Eugène Freyssinet. L'usine fut opérationnelle en 1929 et fermée en 1975<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Patrimoine naturel
- Une partie de la commune (lieu-dit Vosves) est incluse dans le parc naturel régional du Gâtinais français.
- Le Bois d'Étrangle-Veau inclus dans la forêt de la Rochette est classé espace naturel sensible.
- Nombreux parcs urbains publics ou privés.
Personnalités liées à la commune
Militaires et nobles
- Vincent-Marie Viénot de Vaublanc (1756-1845), maire de Dammarie-lès-Lys en 1790, ministre de l’Intérieur sous la Restauration.
- Victor de Fay de La Tour-Maubourg (1768-1850), qui mourut en son château du Lys.
- Julien Loizillon (1829-1899), général, ministre de la Guerre, mourut au château des Bouillants.
Personnalités de la Monarchie française
- La reine Blanche de Castille, femme de Louis VIII le Lion, mère de Louis IX, a fondé l'abbaye en 1244<ref>Modèle:Lien web.</ref>
- Saint Louis, fils de la précédente, autorisa celle-ci à fonder l'abbaye.
- Marie Mancini, nièce du cardinal Mazarin, a été enfermée à l'Abbaye<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
- Louis XVI et Marie-Antoinette furent le dernier couple royal à venir en pèlerinage à l'abbaye royale du Lys<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>
À noter que<ref name=":0" /> la plupart des rois de France sont venus à l'Abbaye.
Artistes & sportifs
- Michel Schneider (1944-2022), écrivain, critique musical et littéraire, spécialiste de la psychanalyse, né à Dammarie-lès-Lys
- Delphine Racinet-Réau (1973), double médaillée olympique, conseillère municipale de Dammarie-lès-LysModèle:Quand.
- Stéphane Da Costa (1989), hockeyeur aux Senators d'Ottawa et en équipe nationale française, a passé son enfance à Dammarie-lès-Lys et y a été formé au hockey sur glace.
- Didier Lockwood (1956-2018), violoniste, maire-adjoint à la culture (2014-2016)<ref>Modèle:Article.</ref>, créateur du Centre des musiques Didier Lockwood à Dammarie, où il avait une maison<ref>Modèle:Article.</ref>.
Héraldique, logotype et devise
D'après le site de la ville, le logo traduit la volonté de la commune d'afficher le visage vivant et coloré d'une ville de Modèle:Nombre, fière de son passé et résolument tournée vers l'avenir. On y retrouve des éléments caractéristiques de Dammarie-lès-Lys : la silhouette de l'abbaye en gris, et la fleur de lys d'une couleur chaude et lumineuse, qui témoignent de l'histoire de la commune : la Seine évoquée par le fil bleu, la forêt symbolisée par la couleur verte qui évoque, également, le dynamisme de la ville". (voir image ci-contre)
La commune est dépourvue de devise mais a pour slogan Être proche, voir loin !Modèle:Référence nécessaire.
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
- Abbaye du Lys
- Gâtinais français
- Communauté d'agglomération Melun-Val de Seine
- Liste des communes de Seine-et-Marne
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes