Samois-sur-Seine

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Samois-sur-Seine est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France. En Modèle:Population de France/dernière année, elle compte Modèle:Unité. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

La commune de Samois-sur-Seine se trouve dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France<ref name="meta"/>. Son territoire s'étend sur environ Modèle:Unité le long de la Seine (rive gauche), en bordure de la forêt de Fontainebleau.

Elle se situe à Modèle:Unité par la route<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.</ref> de Melun<ref> Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département et à Modèle:Unité de Fontainebleau<ref> Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Fontainebleau<ref name="meta">Modèle:Lien web.</ref>.

Communes limitrophes

Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
Héricy (Modèle:Unité), Vulaines-sur-Seine (Modèle:Unité), Samoreau (Modèle:Unité), Féricy (Modèle:Unité), Fontaine-le-Port (Modèle:Unité), Bois-le-Roi (Modèle:Unité), Avon (Modèle:Unité), Chartrettes (Modèle:Unité). Modèle:Saut

Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Géologie et relief

L'altitude varie de Modèle:Unité à Modèle:Unité pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ Modèle:Unité d'altitude (mairie)<ref group="Carte">Modèle:Géoportail Carte IGN classique.</ref>.

Géologiquement intégré au bassin parisien, qui est une région géologique sédimentaire, l'ensemble des terrains affleurants de la commune sont issus de l'ère géologique Cénozoïque (des périodes géologiques s'étageant du Paléogène au Quaternaire)<ref name="BRGM-carte"> Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="BRGM-notice"> Modèle:Lien web.</ref>.

Géologie de la commune de Samois-sur-Seine selon l'échelle des temps géologiques<ref name="BRGM-carte" />,<ref name="BRGM-notice" />.
Ères Périodes géologiques Époques géologiques Nature des sols
Cénozoïque Quaternaire Holocène
Modèle:Carré couleur CF : Colluvions de versant et de fond de vallon.
Modèle:Carré couleur Fz : Alluvions récentes : limons, argiles, sables, tourbes localement.
Modèle:Carré couleur Fy : Alluvions anciennes (basse terrasse de 0–10 m) : sables et graviers colluvions alluvions et apports éoliens.
Modèle:Carré couleur Fx : Alluvions anciennes (moyenne terrasse de 10–20 m) : sables et graviers .
Modèle:Carré couleur Fw : Alluvions anciennes de haute terrasse (terrasse de 20–30 m) : sables et graviers.
Pléistocène
Néogène Pliocène non présent.
Miocène non présent.
Paléogène Oligocène
Modèle:Carré couleur g1AR : Argile verte, Glaises à Cyrènes et/ou Marnes vertes et blanches (Argile verte de Romainville) .
Modèle:Carré couleur g1CB : Calcaire de Brie stampien et meulières plio-quaternaire indifférenciées.
Modèle:Carré couleur g1GF : Grès de Fontainebleau en place ou remaniés (grésification quaternaire de sables stampiens dunaires).
Modèle:Carré couleur g1SF : Sables de Fontainebleau, accessoirement grès en place ou peu remanié (versant).
Éocène
Modèle:Carré couleur e6-7CH-SO : Calcaire de Champigny et Calcaire de Saint-Ouen indifférenciés.
Modèle:Carré couleur e7MS : Marnes supragypseuses : Marnes blanches de Pantin Marnes bleues d'Argenteuil
Paléocène non présent.

La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Hydrographie

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Carte des réseaux hydrographique et routier de Samois-sur-Seine.

Le système hydrographique de la commune se compose de trois<ref group="Note">Les points de confluence donnés par Sandre sur la commune de Samois-sur-Seine sont contestables car situés sur la Seine : Les points terrestres où le ru de la Vallée Javot et le fossé 01 des Fontaines de Saint-Martin rejoignent la Seine sont sur la commune de Fontaine-le- Port, le point terrestre où le ru de Froideur rejoint la Seine est sur la commune de Héricy, ainsi que le bras de la Seine F4404001, le point terrestre où le ru de Dondaine rejoint la Seine est sur la commune de Vulaines-sur-Seine.</ref> cours d'eau référencés :

La longueur linéaire globale des cours d'eau sur la commune est de Modèle:Unité<ref name="siges">Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 26 avril 2019</ref>.

Les deux bras de la Seine sont séparés par deux îles : l'île aux Barbiers et l'île du Berceau.

Climat

Samois-sur-Seine, comme tout le département, connaît un régime climatique tempéré, de type atlantique.

Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref name="EspProtégés">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La réserve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais », créée en 1998 et d'une superficie totale de Modèle:Unité, est un espace protégé sur la commune. Cette réserve de biosphère, d'une grande biodiversité, comprend trois grands ensembles : une grande moitié ouest à dominante agricole, l’emblématique forêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La structure de coordination est l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Éducation, unique parmi les Réserves de biosphère françaises<ref name="MAB-Font">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Réseau Natura 2000

Fichier:77441-Samois-sur-Seine-Natura 2000.png
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles<ref name="MEDDE-Natura1">Modèle:Lien web.</ref>.

Un site Natura 2000 a été défini sur la commune, tant au titre de la « directive Habitats » que de la « directive Oiseaux » : le « Massif de Fontainebleau »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref>. Cet espace constitue le plus ancien exemple français de protection de la nature. Les alignements de buttes gréseuses alternent avec les vallées sèches. Les conditions de sols, d'humidité et d'expositions sont très variées. La forêt de Fontainebleau est réputée pour sa remarquable biodiversité animale et végétale. Ainsi, elle abrite la faune d'arthropodes la plus riche d'Europe (Modèle:Unité de coléoptères, 1 200 de lépidoptères) ainsi qu'une soixantaine d'espèces végétales protégées<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal de Samois-sur-Seine comprend une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref>,<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte name=GeoZNIEFF>Modèle:Géoportail.</ref>, le « Massif de Fontainebleau » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 17 en Seine-et-Marne et 1 dans l'Essonne<ref>Modèle:Lien web.</ref>. , et une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/>, la « vallée de la Seine entre Melun et Champagne-sur-Seine » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Samois-sur-Seine est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Samois-sur-Seine, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (49,79 % en 2018), une proportion sensiblement inférieure à celle de 1990 (51,16 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,79 %), zones urbanisées (25,15 %), terres arables (13,62 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (11,43 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols en 1990 et 2018<ref name="CLC" />.
Type d’occupation 1990 2018 Bilan
Territoires artificialisés
(zones urbanisées, zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication, mines, décharges et chantiers, espaces verts artificialisés ou non agricoles)
Modèle:Unité 23,05 % Modèle:Unité 25,15 % Modèle:Unité Modèle:Augmentation
Territoires agricoles
(terres arables, cultures permanentes, prairies, zones agricoles hétérogènes)
Modèle:Unité 14,35 % Modèle:Unité 13,62 % Modèle:Unité Modèle:Diminution
Forêts et milieux semi-naturels
(forêts, milieux à végétation arbustive et/ou herbacée, espaces ouverts sans ou avec peu de végétation)
Modèle:Unité 51,16 % Modèle:Unité 49,79 % Modèle:Unité Modèle:Diminution
Surfaces en eau
(eaux continentales, eaux maritimes)
Modèle:Unité 11,43 % Modèle:Unité 11,43 % Modèle:Unité Modèle:Stagnation

Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Lieux-dits et écarts

Fichier:77441-Samois-sur-Seine-Cadastre.png
Carte du cadastre de la commune de Samois-sur-Seine.

La commune compte Modèle:Nobr lieux-dits administratifs<ref group="Note">Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...</ref> répertoriés consultables ici<ref>Modèle:Lien web.</ref> dont la Queue-de-Fontaine (en bordure de Bois-le-Roi), Courbuisson, le Petit-Barbeau, Bellefontaine (château) et Valvins (partagé avec Avon) (source : le fichier Fantoir).

Logement

En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 1 086 dont 89,8 % de maisons et 9,9 % d'appartements.

Parmi ces logements, 79 % étaient des résidences principales, 12,1 % des résidences secondaires et 8,9 % des logements vacants<ref group="Note">En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.</ref>.

La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 73,7 % contre 22,9 % de locataires<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section Logement consulté le 28 mai 2020</ref>, dont 2,6 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)<ref group="Note">Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).</ref> et 3,4 % logés gratuitement.

Voies de communication et transports

Fichier:Samois-sur-Seine rue.JPG
Une rue de Samois descendant vers la Seine (Rue du Bas samois) .

Voies de communication

Trois routes départementales relient Samois-sur-Seine aux communes voisines :

  • la Modèle:Nobr, à Fontainebleau, au nord-ouest et au sud-ouest ;
  • la Modèle:Nobr, à Fontainebleau, à l'ouest ; à Avon, au sud ;
  • la Modèle:Nobr, à Avon, au sud ; à Vulaines-sur-Seine et à Samoreau, à l'est.

Transports

Les gares de Fontainebleau-Avon et Bois-le-Roi, situées à proximité de Samois-sur-Seine, sont desservies par les trains de la ligne R du Transilien effectuant les liaisons : Paris - Montereau et Paris - Montargis.

La commune est desservie par sept lignes du réseau d'autocars Transdev Vulaines<ref> Modèle:Lien web.</ref>,<ref> Modèle:Lien web.</ref> :

  • ligne no 5, qui relie Vulaines-sur-Seine à Avon ;
  • ligne no 6, qui relie Samoreau à Avon ;
  • ligne no 7, qui relie Samois-sur-seine à Fontainebleau ;
  • ligne no 9, qui relie Samoreau à Avon ;
  • ligne no 43, qui relie Sivry-Courtry à Fontainebleau ;
  • ligne no 45, qui relie Chartrettes à Fontainebleau ;
  • ligne no 112, qui relie Héricy à Fontainebleau.

Toponymie

Le nom de la localité est mentionné sous les formes Samesium en 986<ref>Halphen-Lot, Lothaire, p. 132.</ref> ; Samois en 1169<ref>Gallia chr., XII, instr., col. 39.</ref> ; Larricium Samesii en 1184<ref>Delaborde, Philippe-Auguste, I, p. 142.</ref> ; Pons de Sameis en 1189<ref>Archives nationales, LL 1158, p. 336.</ref> ; Samesiae en 1209<ref>Archives nationales, S 1344, n° 11.</ref> ; Samesium en 1211<ref>Archives nationales, K 27, n° 32.</ref> ; Sames en 1215<ref>Archives nationales, S 2155, n° 11.</ref> ; Samessium en 1220<ref>Histor. France, XXIII, 682.</ref> ; Septmois en 1308<ref>Henri Stein, Curiosités locales, III, p. 11.</ref> ; Samoys en 1331<ref>Longnon, II, 417.</ref> ; Villa de Sameio, Senonensis diocesis en 1358<ref>Annales Gâtinais, XXXIII, 1915, p. 139.</ref> ; Sammoys en 1566<ref>Archives nationales, S 3764.</ref> ; Samoy en 1656<ref>Archives nationales, Y 194, fol. 125.</ref> ; Chamois au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (Carte Boisseau)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Une forme Salamoyen, rencontrée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, peut laisser penser que Samoy serait une variante du nom Salomon, souvent porté dans le Nord au Moyen Âge.

Le nom de Samois-sur-Seine a été substitué à celui de Samois par décret du Modèle:Date-.

Histoire

Fondation de la léproserie de Courbuisson : Ayant apprécié en Palestine, dès son retour de Croisade, des services des chevaliers de Saint-Lazare, le roi Louis VII le Jeune créa au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, une maladrerie ou léproserie à Samois-sur-Seine. La plus ancienne mention de cette léproserie date de décembre 1260 ; charte de Louis IX, qui dispense le maître de cet établissement de lui payer le cens.

Les bâtiments de Saint-Lazare de Courbuisson furent démolis en 1739.

Construction de Courbuisson en fief : Après la suppression de la maladrerie, le domaine de Courbuisson fut érigé en fief. Deux seigneurs, les sieurs Mesnager et un comte de Saint-Julien en furent propriétaires. Ce lieu devint à partir de 1858 une maison forestière avec pépinière. Les bois du voisinage portent le nom de « Ventes de Courbuisson ».

Située au bord de la Seine et à la lisière de la forêt de Fontainebleau, de nombreux écrivains, artistes et autres personnalités y séjournèrent.

Les premiers hommes recherchaient des situations insulaires, afin de se protéger et de se défendre plus facilement. Les marécages et les nombreuses îles se trouvant sur le bas-Samois, plus nombreuses autrefois, offraient une situation privilégiée. Aujourd'hui, on peut en reconnaître trois :

  • « l'Île aux Barbiers », la plus grande, au milieu du fleuve où s'adossait jadis un barrage (« l'Île de la Jonchère » jointe à celle au Barbier par le service des Ponts et Chaussées au siècle dernier) ;
  • « l'Île du Berceau », accessible par le quai Franklin Roosevelt en empruntant les ponts qui surplombent l’Avau Terre, le bras de la Seine situé entre Samois et l’île. Cette dernière est particulièrement connue pour avoir vu se dérouler de 1983 à 2015 le Festival Django Reinhardt, aujourd'hui déplacé au château de Fontainebleau à la suite d'une crue de la Seine et de la nouvelle législation concernant la sécurité des rassemblements publics<ref>Pourquoi nous devons quitter l'île du Berceau sur le site du festival, consulté le 7 septembre 2018</ref> ;
  • « l'Île de Thérouenne » (ou Thiérouante), plus rapprochée de la rive droite de la commune d'Héricy, se devine encore (face au stade de La Touffe et en aval) mais commence à se combler par l'amas de vases, de roseaux et parfois de déchets ménagers, donc à fusionner, avec la terre ferme.

Le pont de bois gaulois

Les relations commerciales entre les deux rives de la Seine nécessitaient la création d'un « grand pont ». Un pont en bois fut construit entre le Bas-Samois (face à la rue du Bas-Samois) et Héricy, s'appuyant en son milieu sur l'île de la Jonchère. Ainsi fut constitué, l'un des ponts le plus long qui ait existé sur la Seine (il avait plus de Modèle:Unité), entre Montereau-Fault-Yonne et Évry.

Le pont de pierre romain

Les Romains, maîtres du pays, ayant besoin d'un passage stratégique et colonisateur, utilisèrent et remplacèrent le pont de bois destructible, par un pont de pierre. Ce serait à l'empereur Julien que l'on voudrait en attribuer la construction, mais le long règne de Constance Chlore, de 293 à 306, paraît bien plus propice à l'exécution d'une œuvre aussi importante. Le « pont de pierre de Samois » d'une longueur de Modèle:Unité, fut reconstruit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, pour créer un grand chemin royal de Melun, Moret-sur-Loing et Montereau-Fault-Yonne. À l'époque, Samois se nommait Samosius ou Samusius.

Il a été trouvé à Héricy dans des sépultures, des monnaies aux effigies de Néron, de Marc Aurèle, de [[Constantin Ier (empereur romain)|Constantin {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] et autres ; ce qui confirme que les Romains étaient installés sur les deux rives de la Seine.

Un lieu de passage et de commerce

Fichier:Samois (FP).jpg
Port fluvial de Samois-sur-Seine.

La présence de ce pont explique que Jeanne d'Arc soit passée par Samois lorsqu'elle a voulu traverser la Seine pour se rendre de Vaucouleurs à Chinon.

En 1779, les voyageurs se rendant de Paris à Fontainebleau prennent le coche d'eau jusqu'à Valvin, pour un prix de 2 livres 10 sous. Le voyage dure douze heures<ref>Pierre Thomas Nicolas Hurtaut, « Dictionnaire historique de la ville de Paris et de ses environs », 1779, tome II, Modèle:P..</ref>.

Pont de Valvins

Modèle:Article détaillé L'ancien pont romain entre Samois-sur-Seine et Héricy n'existant plus, Louis XVIII décide d'en reconstruire un, entre ces deux communes. De construction de bois fourni par les forêts environnantes, son emplacement plus en amont du village, à hauteur de Samoreau, est plus favorable grâce à un rétrécissement de la Seine. En 1811 les travaux débutent, mais c'est seulement en 1825 que le premier pont de Valvins sera inauguré. Pour être plus solide et adapté à la vie moderne, en 1866 le pont est reconstruit en structure métallique. Après la Seconde Guerre mondiale, le pont entièrement détruit par l'armée allemande, sera entièrement reconstruit en béton armé, plus large et bitumé, pour faciliter la circulation toujours plus nombreuse<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Politique et administration

Liste des maires

Fichier:Samois-sur-Seine mairie.jpg
La mairie.

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu

Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin

Politique environnementale

Modèle:...

Jumelages

Modèle:Jumelages

Harbury est un village et une paroisse civile perché sur le passage de l'antique voie romaine, la Fosse Way à l'ombre du château de Warwick, en Angleterre. Il se trouve à environ 5 kilomètres à l'ouest-sud-ouest de Southam et à environ 8 kilomètres au sud-est de Royal Leamington Spa.

Population et société

Démographie

Dans un ouvrage de l'abbé Jean-Joseph Expilly, en 1766, un dénombrement sur la circonscription de Melun indique 122 feux (foyers) sur la commune de Samois<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Samois-sur-Seine depuis 1793 :

Modèle:Population de France/section

Enseignement

Samois-sur-Seine est située dans l'académie de Créteil. La ville administre une école maternelle et une école élémentaire communales<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Manifestations culturelles et festivités

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2017, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de Modèle:Nobr (dont 74 % imposés), représentant Modèle:Nombre et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 31 070 euros<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section « Revenus et pauvreté des ménages », consulté le 11 novembre 2020</ref>.

Emploi

En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de Modèle:Nobr, occupant Modèle:Nobr résidants.

Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 69,2 % contre un taux de chômage de 8,4 %.

Les 22,4 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 10,8 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 6,2 % de retraités ou préretraités et 5,4 % pour les autres inactifs<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section « Population active, emploi et chômage au sens du recensement en 2017 », consulté le 11 novembre 2020</ref>.

Entreprises et commerces

En 2015, le nombre d'établissements actifs était de Modèle:Nobr dont Modèle:Nobr dans l'agriculture-sylviculture-pêche, Modèle:Nobr dans l’industrie, Modèle:Nobr dans la construction, Modèle:Nobr dans le commerce-transports-services divers et Modèle:Nobr étaient relatifs au secteur administratif<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section « Caractéristiques des établissements en 2015 », consulté le 11 novembre 2020</ref>.

Ces établissements ont pourvu Modèle:Nobr postes salariés.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Fichier:Samois-sur-seine-Lavoir.JPG
Lavoir de Samois-sur-Seine (dans la rue du bas samois).
Fichier:La Seine à Samois (Guillaumin).jpg
La Seine à Samois, vers 1898
Armand Guillaumin
Musée d'art moderne André Malraux, Le Havre
Monuments et sites, inventaire au Modèle:Date-
Intitulé Monument classé Monument inscrit
Les Caves, 25 rue Auguste-Joly x
Église x
Villa Les Fontaines Dieu - 1, quai Franklin-Roosevelt x
Intitulé Site classé Site inscrit
Forêt domaniale de Fontainebleau x
Iles aux Barbiers, de la Jonchère et du Berceau x
Site des abords du ru de la Gaudinel x
Source : Iaurif<ref>Fiche communale « Monuments historiques » sur le site de l'Iaurif. Consulté le 22 septembre 2009</ref>

Les Caves, 25 rue Auguste-Joly

Cette ancienne chapelle a été inscrite à l'inventaire des monuments historiques le Modèle:Date<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Le couvent - le prieuré - l'église - l'ancien presbytère.

Le château et l'ermitage de La Madeleine

Fondé par le gentilhomme breton Jacques Godemel avec l'assentiment du roi Louis XIII, cet ermitage devient rapidement un lieu de pèlerinage. Louis XIV y fit construire un pavillon et un bassin pour accueillir les eaux des sources afin d'alimenter un moulin en contrebas. Les carmes du prieuré des Basses-Loges à Avon s'y installent, puis cèdent l'ermitage, en 1750, à Louis François Thouron de Morangel. Le nouveau propriétaire construit, en avant du pavillon édifié par Louis XIV, deux bâtiments, auxquels est ajouté un autre édifice en 1752. Vendu comme bien national durant la Révolution, l'ensemble réintègre le domaine royal sous Charles X. La monarchie de Juillet l'inscrivit sur la « liste civile » du roi Louis-Philippe. C'est de ce dernier que madame Hamelin, ancienne Merveilleuse du Directoire, espionne durant l'Empire, devenue légitimiste sous le règne de Louis-Philippe, reçoit à bail en 1830, les Modèle:Unité, Modèle:Unité et Modèle:Unité de l'Ermitage de la Madeleine, avec la maison, ses dépendances, son jardin et son parc, le tout pour la somme de Modèle:Unité l'an. Madame Hamelin y fréquentera de nombreuses années le couple Victor Hugo ses voisins et y attirera d'éminentes personnalités artistiques et politiques de l'époque dont Chateaubriand, Berryer ou encore Laure Regnaud de Saint-Jean d'Angély. Par ailleurs, elle se prit de tendresse pour la petite Antonia surnommée Tony, la fille du boulanger de Samois, dont elle s’occupa telle une réelle grand-mère de substitution jusqu'à sa mort<ref name=":0" />. À la mort de madame Hamelin, en 1851, la Deuxième République renverra le domaine au privé, en le cédant à l'agent de change, Alfred de Tattet, enterré au cimetière de Samois-sur-Seine, ami de George Sand et d'Alfred de Musset, qui y feront là maints séjours et y composeront certaines de leur œuvres. Démoli, le château est rebâti en 1912. Après la Deuxième Guerre mondiale, le château, aujourd'hui propriété privée, est le siège du SHAPE (en anglais Supreme Headquarters Allied Powers Europe, SHAPE) signifiant « Centre de commandement militaire des forces alliées en Europe » pour l'OTAN. L'ensemble sera restauré en 1991 par l'institution qui l'occupe.

Le couvent - Le prieuré - L'église - L'ancien presbytère

Un couvent, de l'ordre de saint Augustin existait autrefois à Samois. L'église d'alors faisait partie de cet ordre et pour cela, la tour du clocher qui remonte au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, avec le chœur du douzième, sont les seuls restes de cet édifice.

Église Saint-Hilaire

Modèle:Article détaillé

Cette église a été inscrite à l'inventaire des monuments historiques le Modèle:Date<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

L'une des cloches<ref>Inventaire Base Mérimée : PM77001641]</ref>, datée de 1789, a été classée à l'inventaire des monuments historiques le Modèle:Date<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

De même, la châsse-reliquaire<ref>Inventaire Base Mérimée : PM77002173]</ref>, en bois peint avec six statuettes en bois doré, surmontée de pots à feu et d'un temple au sommet, a été classée à l'inventaire des monuments historiques le Modèle:Date<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

À l'intérieur de cette église, on peut admirer une statue de la Vierge à l'Enfant<ref>Inventaire Base Mérimée : PM77001640]</ref>, datée du Modèle:S mini, classée à l'inventaire des monuments historiques le Modèle:Date<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Dans le cimetière, la croix<ref>Inventaire Base Mérimée : PM77001639]</ref> supportant une statuette de saint Hilaire, patron de la paroisse, en costume épiscopal, datée du {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIVe{{#if:s| s }} }}, a également été classée à l'inventaire des monuments historiques le Modèle:Date<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Villa Les Fontaines-Dieu

Cette maison, construite en 1896 a été transformée en luxueuse résidence par l'architecte Eugène Cottin. Elle a été inscrite à l'inventaire des monuments historiques le Modèle:Date<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Jardins remarquables

De nombreux jardins ont été inventoriés au pré-inventaire des jardins remarquables de France :

La tour de Samois

Modèle:Article détaillé

La tour de Samois, située sur le sommet du rocher de Samois est une tour d'observation élévée dans un but touristique en 1880 par Hebert Isidor. La tour est aujourd'hui abandonnée et interdite d'accès.

Le quai Franklin-Roosevelt - port fluvial

Belles promenades le long des quais jonchés de péniches, et bordés de restaurants jusqu'au chemin de halage. Autrefois existait une écluse avec double barrage et passerelles de halage.

Le château de Bellefontaine

Modèle:Article détaillé Propriété du prince Nicolas Troubetskoï, puis de Catherine Troubetskoï (1840-1875) et du Prince Nicolas Orloff, (1827-1885), ambassadeur de Russie à Bruxelles, Vienne, Londres et Paris. Il participe à la constitution de l'Alliance franco-russe. Il meurt au château de Bellefontaine le Modèle:Date et bénéficie de funérailles imposantes. Le service funèbre est célébré dans le château selon le rite orthodoxe, en présence du nouvel ambassadeur russe, le baron Mohrenheim. Le prince Vladimir Nicolaievitch Orloff, fils de Nicolas Orloff, meurt à Bellefontaine, où il s'était retiré au lendemain de la révolution russe<ref>{{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5409964%7C{{ #if: bpt6k5409964 |{{ #if: Le Gaulois, du 3 septembre 1927 | Le Gaulois, du 3 septembre 1927 | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref>.

Le domaine du château de Bellefontaine occupe près de Modèle:Unité sur les communes de Samois et d'Avon, sur un site classé Natura 2000. En Modèle:Date-, la ville de Paris, propriétaire du domaine depuis 1944, s'est résolue à le mettre en vente. Lancé en 2006, un projet d'aménagement pour de l'action sociale n'a pas abouti et le château se retrouve dans un état très dégradé<ref>« Le château de Samois va être vendu », Le Parisien, 11 mai 2011. Consulté le 20 mai 2011.</ref>. Le projet de vente, prévu pour deux millions d'euros, a été présenté au conseil municipal du Modèle:Date-<ref>Projet de délibération pour la cession du château de Bellefontaine situé à Samois-sur-Seine et à Avon (77), ordre du jour du conseil municipal du 13 mai 2011, sur le site de la Ville de Paris. Consulté le 20 mai 2011.</ref>.

Personnalités liées à la commune

Fichier:Andrea Appiani - Madame Hamelin, 1798.JPG
Madame Hamelin.
Fichier:Django Reinhardt Plaque Samois.JPG
Plaque à la mémoire de Django Reinhardt.

Héraldique, logotype et devise

Modèle:Blason-ville-fr

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

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  • Cartes

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Références

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