Samoreau

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Modèle:Infobox Commune de France

Samoreau est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France, en bord de Seine. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Modèle:Encadré texte La commune est située à environ Modèle:Unité au nord-est de Fontainebleau<ref group=Carte>Modèle:Géoportail.</ref>.

Communes limitrophes

Géologie et relief

La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'altitude varie de Modèle:Unité à Modèle:Unité pour le point le plus haut , le centre du bourg se situant à environ Modèle:Unité d'altitude (mairie) <ref>Modèle:Géoportail Carte IGN classique.</ref>.

Hydrographie

Le système hydrographique de la commune se compose de trois cours d'eau référencés :

La longueur linéaire globale des cours d'eau sur la commune est de Modèle:Unité<ref name="siges">Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 13 avril 2019</ref>.

Climat

Samoreau, comme tout le département, connaît un régime climatique tempéré, de type atlantique.

Voies de communication et transports

La commune est desservie par le chemin de fer (Transilien) ; la gare est située sur la commune de Vulaines-sur-Seine. Samoreau est également reliée à la gare de Fontainebleau - Avon (ligne vers la gare de Paris - Gare de Lyon) par le réseau de bus.

Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref name="EspProtégés">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Des espaces protégés sont présents dans la commune :

  • la zone de transition de la réserve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais », créée en 1998 et d'une superficie totale de Modèle:Unité (Modèle:Unité pour la zone de transition). Cette réserve de biosphère, d'une grande biodiversité, comprend trois grands ensembles : une grande moitié ouest à dominante agricole, l’emblématique forêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La structure de coordination est l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Education, unique parmi les Réserves de biosphère françaises<ref name="MAB-Font">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • la zone tampon de la réserve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais », créée en 1998 et d'une superficie totale de Modèle:Unité (Modèle:Unité pour la zone tampon). Cette réserve de biosphère, d'une grande biodiversité, comprend trois grands ensembles : une grande moitié ouest à dominante agricole, l’emblématique forêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La structure de coordination est l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Education, unique parmi les Réserves de biosphère françaises<ref name="MAB-Font"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal de Samoreau comprend une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref>,<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte name=GeoZNIEFF>Modèle:Géoportail.</ref>, la « forêt domaniale de Champagne » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>. , et deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> :

Urbanisme

Typologie

Samoreau est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Fontainebleau, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Lieux-dits et écarts

La commune compte Modèle:Nobr lieux-dits administratifs<ref group="Note">Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...</ref> répertoriés consultables ici<ref>Modèle:Lien web</ref> (source : le fichier Fantoir).

Occupation des sols

En 2018<ref>Site Corine Land Cover Mises à jour.</ref>, le territoire de la commune se répartit<ref group="Note">Statistiques de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols “Corine Land Cover”.</ref> en 55,9 % de forêts, 29,5 % de zones urbanisées, 9,1 % d’eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> et 5,4 % de terres arables<ref name="siges2">Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 13 avril 2019</ref>,<ref name="iau-idf">Modèle:PdfFiche communale d'occupation des sols en 2017 (comparaison avec 2012) sur le site cartoviz.iau-idf.fr</ref>.

Logement

En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 1 010 dont 87 % de maisons et 12,8 % d'appartements<ref group="Note">En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.</ref>.

Parmi ces logements, 93,5 % étaient des résidences principales, 4,2 % des résidences secondaires et 2,3 % des logements vacants.

La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 80 % contre 18,6 % de locataires<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section Logement consulté le 12 juin 2020</ref> dont, 5,5 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)<ref group="Note">Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).</ref> et, 1,4 % logés gratuitement.

Toponymie

Le nom de la localité est mentionné sous les formes Semesiolum au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Obit. prov. Sens, I, p. 284.</ref> ; Samesiolum en 1211<ref>Archives nationales, K 27, n° 32.</ref> ; Samesellum en 1233<ref>Cartulaire Saint-Spire de Corbeil, p. 73.</ref> ; Samoessel en 1244<ref>Cartulaire Saint-Spire de Corbeil, p. 91.</ref> ; Samoisellum vers 1250 (Pouillé)<ref name="Henri Stein-Jean Hubert">Modèle:Ouvrage.</ref> ; Samoisolum en 1289<ref>D. Plancher, II, p. 119.</ref> ; Samoissel en 1291<ref>Boutaric, I, p. 441.</ref> ; A. de Samoiseau en 1357<ref>Archives nationales, S 2143.</ref> ; Samoeseau en 1384<ref>Archives nationales, P 131, fol. 40 v°.</ref> ; Samoisiau emprès Samoys en 1384<ref>Mém. Soc. hist. Paris, 1900, t. 27, p. 128.</ref> ; Samoireau en 1459<ref name="Archives">Archives nationales,, S 2959.</ref> ; Samoisseau en Brie en 1500<ref name="Henri Stein-Jean Hubert"/> ; Sangmoreau en 1535<ref>Laborde, Comptes des bâtiments, I, p. 87.</ref> ; Samoizeau en 1549<ref>Archives nationales, S 3764.</ref> ; Samoyreau en 1614<ref name="Archives"/>. Dans un acte daté du Modèle:Date-, on retrouve par ailleurs la mention de Champmoreau<ref name="ASMP 1889">Modèle:Ouvrage</ref>.

L'étymologie du toponyme Samoreau est liée aux racines celtiques « sam » (tranquille) et « arau » (eau) pour désigner une zone du fleuve plus calme. Cette construction apparaît dans le nom d'autres communes comme Sambrie, Samarie ou Sammeron<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Selon Littré, le samoreau est également le nom d'un cépage de l'arrondissement de Sens<ref>Modèle:Lien web.</ref>, or le village a été longtemps couvert de vergers et de vignes.

Histoire

Samoreau est déjà occupé au temps du néolithique: de nombreux silex taillés (burins, grattoirs, perçoirs, scies…) trouvés par le Dr Lénez témoignent que des peuplades y étaient Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>

Dans l'antiquité, on parle d'un oppidum des Meldes dominant une boucle de la Seine<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 1177 l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés acquiert une partie du territoire du village.

En 1316 le roi Philippe V intervient dans le conflit qui oppose les moines aux habitants.

Fichier:Château des Pressoirs du Roy.jpg
Château des Pressoirs du Roy, carte postale vers 1900.

En 1520 [[François Ier de France|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] achète les coteaux où il fait construire le château des Pressoirs du Roy. De 1592 à 1597, Henri IV fait des séjours aux Pressoirs du Roy en compagnie de la belle Gabrielle d’Estrées.

En 1679 est créé le coche d’eau royal entre Paris et Valvins (village le plus proche de Samoreau, au bord de la Seine).

De 1790 à 1796, tous les biens appartenant à l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés et à la cure sont réquisitionnés et vendus.

Le premier instituteur arrive à Samoreau en 1813.

En Modèle:Date-, une tempête ravage la région et abat la flèche de l’église. Il faut attendre 1986 pour que l’église soit restaurée et qu'elle retrouve sa flèche d'origine<ref>Clément-Bayer, René ; Nicol, Alain ; Thibieroz, Cécile et Jean-Pierre: La Mémoire d’un Village 1177–1987, catalogue, exposition sur l'histoire de Samoreau, Samoreau 1987. Inventaire-sommaire des Archives départementales antérieures à 1790, Seine-et-Marne, No. 3, Melun 1875, p. 16, 119, 133. Blazek, Matthias: « Vor 70 Jahren komponierte Ravel in Avon den Boléro », dans: Kameradschaftliches aus Fontainebleau – Mitteilungsblatt des Freundeskreises Deutscher Militärischer Bevollmächtigter in Frankreich, No. 11, février 1998, Fontainebleau 1998, p. 20.</ref>.

La ligne de chemin de fer relie Paris à Samoreau à partir de 1898
La ligne de chemin de fer relie Paris à Samoreau à partir de 1898. Ici, la gare de Vulaines–Samoreau

De 1895 à 1897, la voie ferrée qui traverse Samoreau est construite.

En 1898, Stéphane Mallarmé meurt dans sa maison de Valvins ; il est enterré au cimetière de Samoreau. La maison de villégiature où il vécut est aujourd'hui le Musée départemental Stéphane-Mallarmé.

En 1898 est fondé le corps de sapeurs-pompiers.

En 1908 la ligne de tramway Fontainebleau-Valvins est prolongée jusqu’à la gare de Vulaines-Samoreau.

En 1908, Maurice Ravel compose « Ma Mère l’Oye » à la Grangette, maison appartenant à Cipa Godebski, fils du sculpteur Cyprien Godebski et demi-frère de Misia Natanson, près de la maison de Mallarmé.

En 1956, la mairie achète la Grange aux Dîmes pour en assurer la sauvegarde.

L'histoire du Pont de Valvins

Modèle:Article détaillé Entre Samois et Samoreau, Modèle:Citation<ref>Didier Maus, 23 août 2014. Allocution à l'occasion du Modèle:70e anniversaire de la libération du pays de Fontainebleau</ref>

À Valvins, un bac fait le service du passage de la Seine<ref name="www.samoreau.fr" />. D'après H. Stein, ce bac appartenait encore au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle à l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés. Le gouvernement révolutionnaire s'attribue la propriété des bacs et bateaux établis à poste fixe et le droit de passage est vendu aux enchères. Au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ce bac est établi juste en face de la rue du Bac actuelle.

Entre 1811 et 1825 est construit un pont de cinq piles reliées par des arches en bois, qui supplante le bac. Jusqu'en 1849, il faut payer pour traverser le pont<ref name="www.samoreau.fr" />: 1 sou par personne, âne, vache ou cochon; 2 sous par cheval ou mulet non chargés; et 3 sous s'ils sont chargés. Le dernier passeur vit jusqu'en 1833, ruiné, ne subsistant que grâce aux besognes courantes du port de Valvins<ref name="www.samoreau.fr" />.

Pont de Valvins en 1910 (construit en 1811, remanié en 1866, détruit en 1940)
Pont de Valvins en 1910 (construit en 1811, remanié en 1866, détruit en 1940). Le tramway (ici visible) l'emprunte depuis 1908.

En 1866, d'élégantes arches métalliques viennent remplacer la structure de bois.

Une ligne du tramway de Fontainebleau reliant le château de Fontainebleau à Samoreau par la gare de Fontainebleau-Avon passe sur le pont de 1909 à 1937.

Après la destruction de l'ancien pont en 1944 et l'établissement d'un pont provisoire, le pont actuel est construit en 1977 en béton précontraint pour le tablier et en béton armé pour les deux piles et les culées<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Une étude rapportée par le Parisien (Modèle:Date-) fait état en 2001 d'un trafic sur le pont de plus de 22 000 véhicules par jour.

Une voie verte est construite en 2020 en bordure aval (sud) de la chaussée sur le parcours de l'Eurovéloroute 3 Scandibérique. Une voie verte passant sous le pont sur la rive gauche est également réalisée reliant la route en provenance de Samois à la gare de Fontainebleau-Avon.

Politique et administration

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut

Modèle:Élu actuel

Modèle:Élu

Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu

Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Jumelages

Modèle:Jumelages

Un arbre de mai est installé à Samoreau à l'occasion de ce jumelage<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Festivités et événements

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2017, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de Modèle:Nombre (dont 74 % imposés), représentant Modèle:Nombre et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 27 620 euros<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Revenus et pauvreté des ménages en 2017», consulté le 6 janvier 2021</ref>.

Emploi

En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de Modèle:Nombre, occupant Modèle:Nombre résidants.

Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 70,1 % contre un taux de chômage de 6,1 %.

Les 23,8 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 11,9 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 7,6 % de retraités ou préretraités et 4,3 % pour les autres inactifs<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Population active, emploi et chômage au sens du recensement en 2017», consulté le 6 janvier 2021</ref>.

Entreprises et commerces

En 2018, le nombre d'établissements actifs était de Modèle:Nobr dont Modèle:Nobr dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autresModèle:Nobr dans la construction, Modèle:Nobr dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, Modèle:Nobr dans l’information et communication, Modèle:Nobr dans les activités financières et d'assurance, Modèle:Nobr dans les activités immobilières, Modèle:Nobr dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, Modèle:Nobr dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et Modèle:Nobr étaient relatifs aux autres activités de services<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Démographie des entreprises en 2019», consulté le 6 janvier 2021</ref>.

En 2019, Modèle:Nobr ont été créées sur le territoire de la commune, dont Modèle:Nobr individuelles.

Au Modèle:Date-, la commune ne possédait aucun hôtel mais un terrain de camping disposant de Modèle:Nobr<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Tourisme en 2020», consulté le 6 janvier 2021</ref>.

Deux entreprises majeures sont situées à Samoreau:

  • le fabricant de céramiques et spécialiste en équipement de salle de bains, Allia (Modèle:Unité pour Geberit Services en 2017)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • la société spécialisée dans la fabrication et la production d'étiquettes auto-adhésives, Les Étiquettes Haas (CA : Modèle:Unité en 2018).

Culture locale et patrimoine

Fichier:Samoreau - Église Saint-Pierre.jpg
Église Saint-Pierre.
Fichier:Samoreau - Grange aux Dîmes.jpg
Grange aux Dimes.
Fichier:Samoreau Château et Parc de Montmélian.jpg
Château et parc de Montmélian, carte postale vers 1900.

Patrimoine religieux

L'église Saint-Pierre date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et est Modèle:Inscrit MH à l'inventaire des Monuments historiques<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Sa nef a été très probablement construite par les moines originaires de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés. Dans le transept se trouve un petit panneau peint représentant la Sainte Famille, classé lui-aussi monument historique. La cloche de l'église, la plus petite des deux qui existaient avant la destruction du clocher par la foudre en 1870, porte l'inscription suivante : « L'an 1500 fut faicte à Samoisseau en Brie et fut nommée Marie ». C'est l'une des plus anciennes du département<ref>Comp. Blazek, Matthias: « Die Eglise von Samoreau » (en allemand), dans: Kameradschaftliches aus Fontainebleau – Mitteilungsblatt des Freundeskreises Deutscher Militärischer Bevollmächtigter in Frankreich, No. 12, septembre 1998, Fontainebleau 1998, p. 14 suiv.</ref>.

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

Légendes et folklore

Un roman de Jules Claretie, Mademoiselle Cachemire, se passe à Samoreau<ref name=":4">Modèle:Ouvrage.</ref>. On y trouve le début d'une chanson qui s'y réfère<ref name=":4" /> :

Modèle:Vers

Plusieurs faits légendaires prennent Samoreau pour lieu : la roche d'Arquebise, la Dame blanche de la mare du Bois Gasseau, le trésor de la Mare au sel.

  • La Roche d'Arquebise est un rocher immergé dans le fleuve qui n'était visible qu'au moment des basses eaux. On pouvait lire alors une inscription prophétique : « Ceux qui m’ont vu ont pleuré ; ceux qui me voient pleureront »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Elle était le point culminant d’une barre rocheuse immergée nommée le Gué de Saint-Aubin et sur laquelle il était possible de traverser pour rejoindre la rive opposée et l’île du même nom. On raconte qu’un drakkar remontant la Seine se serait fracassé sur la roche menaçante et que, dans les années 1970, une péniche se serait échouée au même endroit<ref name=":3">Modèle:Lien web.</ref>. Les travaux de domestication de la Seine, à partir du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, ont eu raison de la barre rocheuse et de la roche d'Arquebise<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
  • La mare du Bois-Gasseau est une vaste dépression asséchée qui se remplit au cours des intempéries dans le Bois-Gasseau, près du chemin de la Vieille-route. La mare est fréquentée, dit-on, par une Dame blanche qui y lave quotidiennement ses vêtements : « À l’époque où l’on croyait aux revenants, on prétendait qu’une dame blanche revenait la nuit laver son linge à la mare du Bois Gasseau » (Georges Guillory<ref name=":3" />). À moins de Modèle:Unité de là, comme par hasard, une auto-stoppeuse fantôme s’est manifestée en 1984<ref name=":3" />.
  • La mare au sel est un point d’eau en forme de cône renversé de plus de Modèle:Unité de profondeur et aujourd’hui complètement asséché. Elle se trouve dans le bois des Saints-Pères, à Modèle:Unité à l’est du carrefour formé par le chemin rural d’Héricy à Champagne-sur-Seine et la Départementale 210. Elle tient peut-être sa dénomination du sel qu'on lançait pour conjurer le mauvais sort car le Diable lui-même a ici maille à partir. L'histoire dit que, pendant la Révolution, le curé aurait jeté dans la mare tous les objets précieux qui venaient de l’église Saint-Pierre de Samoreau, en particulier un grand crucifix en or pur et des statuettes des douze apôtres en argent massif ! Peu après, un habitant du village voulut récupérer le trésor. Il se mit à sonder le fond de la mare à l’aide d’une perche. Modèle:Citation<ref name=":3" />

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • René Clément-Bayer, Alain Nicol, Cécile et Jean-Pierre Thibieroz : Samoreau, Samoreau, 1978
  • Pierre Grassat : La Libération de Samoreau 23-Modèle:Date- – Récit d'un témoin, Samoreau 1996
  • Pierre Grassat et Matthias Blazek : Pompes à bras et pompiers à Samoreau : L'Historique des Sapeurs-Pompiers de Samoreau 1898–1982, intr. par Patrice Havard, Samoreau, 1997
  • Georges Guillory : Vulaines – Samoreau – Héricy, éditions Amatteis, Le Mée-sur-Seine 1993 Modèle:ISBN
  • Les Amis de Samois-sur-Seine : Valvins, Les Cahiers Samoisiens, No. 14/1993, Samois sur Seine 1993. Modèle:ISSN
  • Alain Nicol et Matthias Blazek : L'Histoire de la Grange aux Dîmes, Samoreau 1998
  • Étienne Pivert de Senancour et George Sand : Obermann, Paris, 1863, Modèle:P.
  • Marie-Anne Sarda : Stéphane Mallarmé à Valvins, Livre du visiteur, Musée départemental Stéphane Mallarmé, Vulaines-sur-Seine 1995. Modèle:ISBN
  • René Clément-Bayer, Alain Nicol, Cécile et Jean-Pierre Thibieroz : La Mémoire d'un village 1177–1987, catalogue, exposition sur l'histoire de Samoreau, Samoreau, 1987
  • Comité de jumelage Samoreau-Bernried : Bulletins Modèle:Numéros1-4, Samoreau 1996–1999
  • Prussia : La guerre franco-prussienne de 1870–1871: Rédigée par la section « des großen Generalstabes », Berlin 1878, Modèle:P.

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Modèle:Portail