Champagne-sur-Seine
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Champagne-sur-Seine est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
La commune est située dans un coude de la rive droite de la Seine à l'extrémité sud du plateau de la Brie à environ Modèle:Unité par la route<ref>fr.distance.to, consulté le 25 octobre 2021</ref>,<ref group=Note>Les distances sont mesurées par la voie routière à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.</ref>. à l'est de Fontainebleau<ref group=Carte>Modèle:Géoportail.</ref>.
Communes limitrophes
Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Hydrographie
Le réseau hydrographique de la commune se compose de six cours d'eau référencés :
- la Seine, fleuve long de Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>, ainsi que :
- un bras de Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref> ;
- un bras de Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref> ;
- le fossé 01 de Prieuré, Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref> ;
- le fossé 01 du Vieux Graville, canal de Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>, qui conflue avec le fossé 01 de Prieuré ;
- le canal 01 du Bois des Brûlis, cours d'eau naturel de Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>, qui conflue avec le ru dondaine.
Par ailleurs, son territoire est également traversé par l’aqueduc de la Voulzie.
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de Modèle:Unité<ref name="siges">Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 16 avril 2019.</ref>.
Climat
Modèle:Encadré La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre<ref name="Joly" />. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Unité pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref> à Modèle:Unité pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref name="EspProtégés">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La réserve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais », créée en 1998 et d'une superficie totale de Modèle:Unité, est présente sur la commune. Cette réserve de biosphère, d'une grande biodiversité, comprend trois grands ensembles : une grande moitié ouest à dominante agricole, l’emblématique forêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La structure de coordination est l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Education, unique parmi les Réserves de biosphère françaises<ref name="MAB-Font">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Champagne-sur-Seine comprend deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref>,<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref>, la « forêt domaniale de Champagne » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; et les « Les Basses Godernes » (Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web.</ref> et trois ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name="INPN1" /> :
- les « Bois de Valence et de Champagne » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- la « vallée de la Seine entre Melun et Champagne-sur-Seine » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- la « vallée de la Seine entre Vernou et Montereau » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
-
Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
-
Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.
Espace naturel sensible
L'espace naturel sensible des « Basses Godernes » d'une surface de 11 hectares bordant la Seine sur plus d'1 kilomètre a été aménagé par le département en 2007 autour d'un étang .
-
Chemins le long de l’étang et en bord de Seine
Urbanisme
Typologie
Champagne-sur-Seine est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Champagne-sur-Seine, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Lieux-dits et écarts
La commune compte Modèle:Nobr lieux-dits administratifs<ref group="Note">Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...</ref> répertoriés consultables ici<ref>Modèle:Lien web.</ref> (source : le fichier Fantoir).
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (64,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (64,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (64,3%), zones urbanisées (25,6%), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (5,5%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>.
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
-
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
-
Carte orhophotogrammétrique de la commune.
Planification
La loi SRU du Modèle:Date- a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de Modèle:Unité et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Seine et Loing, dont le projet a été arrêté le Modèle:Date-, porté par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) Seine et Loing rassemblant à la fois Modèle:Unité et trois communautés de communes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvé<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme<ref group= Carte name="Géoport">Modèle:Lien web.</ref>.
Logement
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de Modèle:Nobr dont 48,9 % de maisons et 50,9 % d’appartements.
Parmi ces logements, 86,6 % étaient des résidences principales, 1,8 % des résidences secondaires et 11,6 % des logements vacants.
La part des ménages propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 48,7 % contre 50,2 % de locataires<ref name="insee">Statistiques officielles de l'Insee.</ref>, dont 35 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)<ref group="Note">Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).</ref> et 1,1 % logés gratuitement.
Voies de communication et transports
Voies de communication
Transports
La commune est desservie par :
- la gare de Champagne-sur-Seine de la ligne Melun - Héricy - Montereau ainsi que des trains TER direct champagne sur seine a Paris en semaine .
- les lignes d'autocars<ref>Transdev-idf.</ref>. :
- 17A : Nemours - Gare Carnot - Héricy - LEP Fontaineroux ;
- 17B : Souppes-sur-Loing - Gare Souppes Parvis - Héricy - LEP Fontaineroux ;
- 203 : Veneux-les-Sablons - Gare - Champagne-sur-Seine - Gare ;
- 206 : Villecerf - La Roche du Sault - Champagne-sur-Seine - Gare ;
- 209 : Vernou-la-Celle-sur-Seine - Marangis - Avon - Gare Roitière, quai 6 ;
- 210 : Vernou-la-Celle-sur-Seine - Marangis - Fontainebleau - François Modèle:1er ;
- 42 : Le Châtelet-en-Brie - Centre Commercial - Champagne-sur-Seine - Collège F.GREGH ;
- 8B : Saint-Pierre-lès-Nemours - Gare Nemours Parvis - Héricy - LEP Fontaineroux.
Toponymie
- Du latin « campus » (champs) et du fleuve éponyme.
- Villadque Campania dicitur - Champaigne-sur-Seine-lez-Moret-en-Gâtinois - Champaigne-lez-Sainct-Nemer - Champaigne - Champaigne-lez-Fontainebleau<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Par arrêté du Modèle:1er septembre 1899, la commune de Champagne a pris le nom de Champagne-sur-Seine<ref Name=Cassini />.
Histoire
Pendant longtemps, la commune de Champagne-sur-Seine est un village rural sans histoire, occupé, pour l'essentiel, par des maraichers et des vignerons, à l'instar de la commune voisine de Thomery. Cependant, un changement fondamental intervient au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. En 1902, la compagnie Schneider décide d’implanter, non loin de Paris, des ateliers de construction électrique<ref>Tristan de la Broise et Felix Torrès, Schneider, l'histoire en force, Paris, Editions Jean-Pierre de Monza, 1996, 492 p. Modèle:ISBN p.106-107</ref> pour alimenter les équipements du Métropolitain. Le site de Champagne est choisi, entre une boucle de la Seine et la ligne du PLM. La jonction entre le Loing (prolongement du canal du Centre) et la Seine, non loin de là à Saint-Mammès, permet par ailleurs une liaison directe avec Le Creusot, siège d'origine de l'entreprise. Le contexte social et politique a joué en faveur de cette implantation car des grèves très dures se sont déroulées à la fin des années en 1899-1900 au Creusot et ont donné lieu à des licenciements et à une restructuration des usines. Il est décidé d’éloigner les électriciens, principaux initiateurs de ces grèves, mais main-d’œuvre qualifiée indispensable pour le futur développement économique de l'activité de construction électrique de la firme.
256 familles sont ainsi déplacées soit 649 Creusotins recensés en 1906. La population de la commune passe ainsi de 600 habitants en 1903 à Modèle:Nombre en 1911, puis Modèle:Nombre en 1926. Les employés, au sein de l’usine, passent de 560 en 1903 à 1 500 en 1926. À ces Creusotins s'ajoutent des ouvriers venus de Russie, après la Première Guerre mondiale et la prise de pouvoir bolchevik. Ils font d'ailleurs construire une chapelle orthodoxe entre 1937 et 1939. Une telle installation rend indispensable la création d’une véritable cité ouvrière entre le village ancien et l’usine, avec les équipements nécessaires. Modèle:Unité de terrains sont achetés à cette occasion. Une société immobilière anonyme est créée en octobre 1902 pour gérer les logements ouvriers. Celle-ci utilise les services de l’architecte Edmond Delaire (1856-1921) pour réaliser une série de logements collectifs. Seize immeubles de 3 étages sont construits entre 1902 et 1903, abritant 269 logements. Chaque immeuble comprend des appartements de 2 à 4 pièces, avec salle d’eau privative et sanitaire, le tout relié à un réseau d’égouts et de traitement des eaux. À ces logements collectifs s’ajoutent des pavillons destinés à loger les contremaîtres de l’usine, situés à proximité de la Seine. Ces logements se révélant insuffisants, d’autres – individuels, en bandes – sont construits, dans le quartier des Alouettes, rue du Pas-Rond (actuelle rue de la Libération), puis 96 dans le quartier de l’Aubépine, au sud de l’usine, entre 1920 et 1921. Dans les années 1930, l’usine dispose ainsi de 518 logements.
Des commerces sont créés simultanément au sein même des immeubles, soit 44 boutiques (contre les 4 présentes avant l’installation de l’usine). Une coopérative d’usine permet par ailleurs aux ouvriers de s’approvisionner à moindres frais. Trois écoles sont construites en 1904 ainsi qu’un cours spécial professionnel en 1905, pour former les futurs ouvriers de l’usine. Très rapidement, un stade est aménagé ainsi que 260 jardins ouvriers, propriétés de l’usine et loués exclusivement aux travailleurs de Schneider.
Après un déclin au cours des années 1930 et une contribution à l'industrie de guerre allemande sous l'occupation, l'usine connait un regain d'activité après la Seconde Guerre mondiale. Mais la production périclite et l'usine ferme au début des années 1990.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Politique environnementale
Équipements et services
Eau et assainissement
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au Modèle:Date-, mais la loi Ferrand-Fesneau du Modèle:Date- a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au Modèle:Date-<ref name="EauAss">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Assainissement des eaux usées
En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Champagne-sur-Seine est assurée par le SIA de Champagne-sur-Seine Thomery pour le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le Modèle:Date-<ref name="EaufranceCom">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=EaufranceCol>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel<ref name="ANC-Info">Modèle:Lien web.</ref>. La commune assure le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations. Cette prestation est déléguée à une entreprise privée , dont le contrat arrive à échéance le 31 décembre 2019<ref name="EaufranceCom" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Eau potable
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le SIAEP de Champagne-sur-Seine, Vernou-la-Celle-sur-Seine qui en a délégué la gestion à l'entreprise Veolia, dont le contrat expire le Modèle:Date-<ref name="EaufranceCom" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le Modèle:Date-, contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. À cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Bocage<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Enseignement
Il existe à Champagne deux écoles élémentaires : Henri-Maugé et Saint-Gilles, l'une établie vers le haut de la cité, l'autre située en centre-ville. La commune abrite également le collège Fernand-Gregh, du nom d'un poète français, membre de l'Académie française (1873-1960). Cet établissement, réputé pour l'excellence de ses résultatsModèle:Refnec, accueille des élèves provenant principalement de Champagne-sur-Seine, Thomery, Saint-Mammès et Vernou-La-Celle-sur-Seine. Elle accueille aussi le Lycée La Fayette, Lycée des métiers de l’Énergie, du Numérique et des Industries de production.
Événements
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2018, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de Modèle:Nombre (dont 46 % imposés), représentant Modèle:Nombre et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 19 840 euros<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Revenus et pauvreté des ménages en 2018», consultée le 25 octobre 2021.</ref>, le Modèle:1er décile<ref group="Note">Salaire annuel au-dessus duquel se situent 90 % des salaires .</ref> étant de 10 960 euros avec un rapport interdécile de 3<ref group="Note">Le rapport interdécile met en relation le 1er et le 9e déciles de la distribution des niveaux de vie mensuels et se calcule comme : D9 / D1.</ref>.
Emploi
En 2018, le nombre total d’emplois dans la zone était de Modèle:Nombre, occupant Modèle:Nombre résidants (dont 15,2 % dans la commune de résidence et 84,8 % dans une commune autre que la commune de résidence).
Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 60 % contre un taux de chômage de 11,1 %. Les 28,8 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 10,4 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 5,4 % de retraités ou préretraités et 13,1 % pour les autres inactifs<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Population active, emploi et chômage au sens du recensement en 2018», consultée le 25 octobre 2021.</ref>.
Secteurs d'activité
Entreprises et commerces
En 2019, le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture) par secteur d'activité était de Modèle:Nobr dont Modèle:Nobr dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, Modèle:Nobr dans la construction, Modèle:Nobr dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, Modèle:Nobr dans l’Information et communication, Modèle:Nobr dans les activités financières et d'assurance, Modèle:Nobr dans les activités immobilières, Modèle:Nobr dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, Modèle:Nobr dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et Modèle:Nobr étaient relatifs aux autres activités de services<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section « Démographie des entreprises en 2019 », consultée le 25 octobre 2021.</ref>.
En 2020, Modèle:Nobr ont été créées sur le territoire de la commune, dont Modèle:Nobr individuelles.
Au Modèle:Date-, la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Tourisme en 2021», consultée le 25 octobre 2021.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Notre-Dame (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle - Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), Modèle:Inscrit MH<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>.
- L'église orthodoxe Notre-Dame-de-Toutes-les-Protections (1938), Modèle:Label XX<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- L'église Saint-François-d'Assise, construite en 1965 par l'architecte Michel Marot et complétée, avec son autorisation, d'un porche conçu et édifié en 1993 par l'architecte Jean-Patrick Mallet. Modèle:Label XX<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- L'ancienne usine Schneider-Westinghouse (devenue Jeumont-Schneider) : construite à partir de 1903 par l'architecte Paul Friesé (1851-1917).
- La passerelle de l'aqueduc de la Voulzie construite en 1926, reliant la ville à Thomery en traversant la Seine. Elle fut fermée sur délibération du conseil municipal.
-
L'église Notre-Dame.
-
L'église orthodoxe russe.
-
L'ancienne usine Schneider.
-
Passerelle de l'aqueduc.
Héraldique
Modèle:Article connexe Modèle:Blason-ville-fr
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Bibliographie
- Jean-Pierre Frey, Morphogénèse d'un parc immobilier et évolution de la répartition des groupes sociaux, actes de l'atelier D : Mobilités résidentielles et mutations urbaines, Modèle:4e Conférence internationale de recherche sur le logement, Les Enjeux urbains de l'habitat, Paris, 3-6 juillet 1990, Modèle:Lire en ligne Modèle:Commentaire biblio
- Modèle:Ouvrage
- Isabelle Rambaud, Construire la ville. L'urbanisme en Seine-et-Marne au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Archives départementales de Seine-et-Marne, coll. « Mémoire et Documents », 2007.
- Jean Michel Regnault, Champagne-sur-Seine, Histoire d'un bourg rural et vinicole devenu cité industrielle, éd. Amatteis, 1993.
- Tristan de la Broise et Felix Torrès, Schneider, l'histoire en force, Paris, Editions Jean-Pierre de Monza, 1996, 492 p. Modèle:ISBN
- Alain Le Neindre, Le Vélodrome de Champagne-sur-Seine, coll. « Le vélo et ses champions au cœur de Moret Seine & Loing - tome 3 », éd. Amatteis, 2008 Modèle:ISBN
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes