Bourron-Marlotte

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Modèle:Infobox Commune de France

Bourron-Marlotte est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France.

En Modèle:Population de France/dernière année, elle compte Modèle:Unité. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Fichier:77048-Bourron-Marlotte - Localisation.png
Localisation de la commune dans le département de Seine-et-Marne.

La commune de Bourron-Marlotte se trouve dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France<ref name="meta"/>. Au sud de la ville de Fontainebleau, elle s'étend entre la forêt de Fontainebleau, au nord, et la rivière le Loing, au sud.

Elle se situe à Modèle:Unité par la route<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.</ref> de Melun<ref> Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département et à Modèle:Unité de Fontainebleau<ref> Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Nemours<ref name="meta">Modèle:Lien web.</ref>.

Communes limitrophes

Fichier:Map commune FR insee code 77048.png
Carte des communes limitrophes de Bourron-Marlotte.

Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Montigny-sur-Loing (Modèle:Unité), Grez-sur-Loing (Modèle:Unité), La Genevraye (Modèle:Unité), Montcourt-Fromonville (Modèle:Unité), Recloses (Modèle:Unité), Villiers-sous-Grez (Modèle:Unité), Épisy (Modèle:Unité), Veneux-les-Sablons (Modèle:Unité).

Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Géologie et relief

L'altitude de la commune varie de Modèle:Unité à Modèle:Unité pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ Modèle:Unité d'altitude (mairie)<ref>Modèle:Géoportail Carte IGN classique.</ref>. Elle est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Géologiquement intégré au bassin parisien, qui est une région géologique sédimentaire, l'ensemble des terrains affleurants de la commune sont issus de l'ère géologique Cénozoïque (des périodes géologiques s'étageant du Paléogène au Quaternaire)<ref name="BRGM-carte"> Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="BRGM-notice"> Modèle:Lien web.</ref>.

Géologie de la commune de Bourron-Marlotte selon l'échelle des temps géologiques<ref name="BRGM-carte" />,<ref name="BRGM-notice" />.
Ères Périodes géologiques Époques géologiques Nature des sols
Cénozoïque Quaternaire Holocène
Modèle:Carré couleur LP : Limon des plateaux de composition argilo-marneuse.
Modèle:Carré couleur Fz : Alluvions récentes : limons, argiles, sables, tourbes localement.
Modèle:Carré couleur Fw : Alluvions anciennes de haute terrasse (terrasse de 20–30 m) : sables et graviers.
Pléistocène
Néogène Pliocène non présent.
Miocène non présent.
Paléogène Oligocène
Modèle:Carré couleur g1CE : Calcaire d'Étampes, meulières, marnes, calcaires du Gâtinais.
Modèle:Carré couleur g1GF : Grès de Fontainebleau en place ou remaniés (grésification quaternaire de sables stampiens dunaires).
Modèle:Carré couleur g1SF : Sables de Fontainebleau, accessoirement grès en place ou peu remanié (versant).
Modèle:Carré couleur g1CB : Calcaire de Brie stampien et meulières plio-quaternaire indifférenciées.
Modèle:Carré couleur g1AR : Argile verte, Glaises à Cyrènes et/ou Marnes vertes et blanches (Argile verte de Romainville).
Éocène
Modèle:Carré couleur e7C : Calcaire de Champigny, Calcaire de Château-Landon, Marnes de Nemours.
Paléocène non présent.

Hydrographie

Réseau hydrographique

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Carte des réseaux hydrographique et routier de Bourron-Marlotte.

Le réseau hydrographique de la commune se compose de deux cours d'eau référencés :

Par ailleurs, son territoire est également traversé par l’aqueduc du Loing<ref>Modèle:Sandre.</ref> et, par un bras secondaire de Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>.

La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de Modèle:Unité<ref name="siges">77048 Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 4 mars 2019</ref>.

Gestion des cours d'eau

Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du Modèle:Date-, plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie<ref name="GestRiv">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune fait partie du SAGE « Nappe de Beauce et milieux aquatiques associés », approuvé le Modèle:Date-. Le territoire de ce SAGE couvre deux régions, six départements et compte Modèle:Unité, pour une superficie de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le Syndicat mixte du pays Beauce Gâtinais en Pithiverais, qualifié de « structure porteuse »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Climat

Modèle:Encadré La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre<ref name=Joly/>. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Unité pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref> à Modèle:Unité pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref name="EspProtégés">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La réserve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais », créée en 1998 et d'une superficie totale de Modèle:Unité, est présente sur la commune. Cette réserve de biosphère, d'une grande biodiversité, comprend trois grands ensembles : une grande moitié ouest à dominante agricole, l’emblématique forêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La structure de coordination est l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Education, unique parmi les Réserves de biosphère françaises<ref name="MAB-Font">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Réseau Natura 2000

Fichier:77048-Bourron-Marlotte-Natura 2000.png
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles<ref name="MEDDE-Natura1">Modèle:Lien web.</ref>.

Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref> :

  • le « Massif de Fontainebleau », d'une superficie de Modèle:UnitéCet espace constitue le plus ancien exemple français de protection de la nature. Les alignements de buttes gréseuses alternent avec les vallées sèches. Les conditions de sols, d'humidité et d'expositions sont très variées. La forêt de Fontainebleau est réputée pour sa remarquable biodiversité animale et végétale. Ainsi, elle abrite la faune d'arthropodes la plus riche d'Europe (Modèle:Unité de coléoptères, 1 200 de lépidoptères) ainsi qu'une soixantaine d'espèces végétales protégées<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
  • les « Rivières du Loing et du Lunain », d'une superficie de Modèle:Unité, deux vallées de qualité remarquable pour la région Île-de-France accueillant des populations piscicoles diversifiées dont le Chabot, la Lamproie de Planer, la Loche de Rivière et la Bouvière<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;

un au titre de la « directive Oiseaux »<ref name=Natura/> :

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal de Bourron-Marlotte comprend deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref>,<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref>, les « Coteau des Evangiles et bois des Clapiers » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; et le « Massif de Fontainebleau » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 17 en Seine-et-Marne et 1 dans l'Essonne<ref>Modèle:Lien web.</ref> et un ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/>, la « vallée du Loing entre Moret et Saint-Pierre-Lès-Nemours » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Bourron-Marlotte est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Bourron-Marlotte, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (44,67 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (45,99 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,67 %), terres arables (25,01 %), zones urbanisées (17,72 %), zones agricoles hétérogènes (4,20 %), mines, décharges et chantiers (3,22 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,91 %), prairies (2,26 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols en 1990 et 2018<ref name="CLC" />.
Type d’occupation 1990 2018 Bilan
Territoires artificialisés
(zones urbanisées, zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication, mines, décharges et chantiers, espaces verts artificialisés ou non agricoles)
Modèle:Unité 22,50 % Modèle:Unité 23,86 % Modèle:Unité Modèle:Augmentation
Territoires agricoles
(terres arables, cultures permanentes, prairies, zones agricoles hétérogènes)
Modèle:Unité 31,51 % Modèle:Unité 31,48 % Modèle:Unité Modèle:Diminution
Forêts et milieux semi-naturels
(forêts, milieux à végétation arbustive et/ou herbacée, espaces ouverts sans ou avec peu de végétation)
Modèle:Unité 45,99 % Modèle:Unité 44,67 % Modèle:Unité Modèle:Diminution

Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Planification

La loi SRU du Modèle:Date- a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de Modèle:Unité et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Fontainebleau et sa région, approuvé le Modèle:Date- et porté par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) de Fontainebleau et sa région<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>.

La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvé<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le géoportail de l'urbanisme<ref group= Carte name="Géoport">Modèle:Lien web.</ref>.

Lieux-dits et écarts

Fichier:77048-Bourron-Marlotte-Cadastre.png
Carte du cadastre de la commune de Bourron-Marlotte.

La commune compte Modèle:Nobr lieux-dits administratifs<ref group="Note">Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...</ref> répertoriés consultables ici<ref>Modèle:Lien web.</ref> dont Pavé du Roy (source : le fichier Fantoir).

Logement

En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de Modèle:Nombre dont 87,3 % de maisons et 12,4 % d’appartements.

Parmi ces logements, 82,6 % étaient des résidences principales, 10,1 % des résidences secondaires et 7,3 % des logements vacants.

La part des ménages propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 74,5 % contre 22,9 % de locataires<ref name="insee">Statistiques officielles de l'Insee.</ref>, dont 5,6 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)<ref group="Note">Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).</ref> et 2,6 % logés gratuitement.

Voies de communication et transports

Voies de communication

La ligne de chemin de fer de Moret - Veneux-les-Sablons à Lyon-Perrache traverse le territoire de la commune de l'est au sud-ouest.

Plusieurs routes départementales relient Bourron-Marlotte aux communes voisines :

Transports

Fichier:Gare Bourron-Marlotte - Grez IMG 8621.jpg
La gare de Bourron-Marlotte.

La commune dispose d'une gare, la gare de Bourron-Marlotte - Grez, desservie par les trains de la ligne R du réseau Transilien qui effectuent les liaisons Paris - Montargis.

Montigny-sur-Loing est desservie par six lignes du réseau d'autocars Transdev Nemours<ref> Modèle:Lien web (Plan 72 : secteur de Nemours).</ref>,<ref> Modèle:Lien web.</ref>,<ref> Modèle:Lien web.</ref> :

  • la ligne 34, qui relie Château-Landon à Melun ;
  • la ligne 7A, qui relie Saint-Pierre-lès-Nemours à Fontainebleau ;
  • la ligne 7B, qui relie Nemours à Avon ;
  • la ligne 7D, qui relie Montigny-sur-Loing à Nemours ;
  • la ligne 17A, qui relie Nemours à Héricy ;
  • la ligne 18B, qui relie Saint-Pierre-lès-Nemours à Montereau-Fault-Yonne.

Toponymie

En 1919, le nom de la commune changea de Bourron en Bourron-Marlotte<ref>Modèle:Article</ref>, afin de symboliser l'union des deux villages, traduisant une situation de fait existant depuis longtemps<ref name="ReferenceA">Henri Froment, Histoire de Bourron-Marlotte des origines à nos jours, édité par les Amis de Bourron-Marlotte.</ref>. Mais Marlotte faisait déjà auparavant partie de la paroisse, puis de la commune de Bourron<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le nom de la localité est mentionné sous les formes Borovilla en 1163<ref>Archives de l'Yonne, G 137.</ref>,<ref name="Ernest Nègre">Ernest Nègre - 1996 - Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 929 - Modèle:ISBN.</ref> ; Berevilla en 1167<ref>Archives de l'Yonne, G 109.</ref>,<ref name="Ernest Nègre"/> ; Busrum au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Archives de l'Yonne, H 377.</ref>,<ref name="H-Stein">Modèle:Ouvrage.</ref> ; Borron en 1228<ref>Cartulaire de N.-D. Paris, II, 211.</ref>,<ref name="Ernest Nègre"/> ; Bourrum au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Obit. des Trinitaires de Fontainebleau.</ref>,<ref name="H-Stein"/> ; Borrum in Bieria en 1299<ref>Bibl. nat., ms. franç. 10365, fol. 30.</ref>,<ref name="H-Stein"/> ; Byrone en 1331<ref>Archives nationales, L 460, n° 34.</ref>,<ref name="H-Stein"/> ; Bourrum au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="H-Stein"/> ; « La forteresse de Bourron en Gastinois close de murs et de fossez à eaues », 1403<ref>Archives nationales, P 131, fol. 131 v°.</ref>,<ref name="H-Stein"/> ; Bourron en Gastinoys en 1469<ref>Archives de la Seine-et-Marne, E 251.</ref>,<ref name="H-Stein"/> ; Bouron près Fontainebleau en 1669<ref>Archives nationales, Q1 1402.</ref>,<ref name="H-Stein"/> ; Bourron-Marlotte en 1919<ref>Décret du 24 octobre 1919.</ref>,<ref name="H-Stein"/>.

Marlotte, signalé pour la première fois en 1308, n'était jadis qu'un hameau, un « écart » de Bourron.
L'origine du nom de Marlotte présente plusieurs hypothèses : « marle » (pour marne, argile) ; « marlot », « merlot » (petit merle) ; la plus vraisemblable serait une déformation du bas-latin materiola (espace boisé)<ref name="ReferenceA"/>Modèle:Source insuffisante, (espace forestier pour l'exploitation du bois de construction).

Histoire

Modèle:Section à sourcer

Fichier:Alfred Sisley - Rue de village à Marlotte, 1866.jpg
Rue de village à Marlotte, près de Fontainebleau, par Alfred Sisley, 1866, Galerie d'art Albright-Knox.
Fichier:Alfred Sisley - Women Going to the Woods - Google Art Project.jpg
Femmes allant au bois, paysage, par Alfred Sisley, 1866, Musée Artizon.

Le site Modèle:Passage évasif depuis la préhistoire. Des traces de présence humaine telles des gravures rupestres d'hommes et de cervidés ont été découvertes à la Vignette, site archéologique situé entre Recloses et Bourron, aujourd'hui délaissé. Un outillage de grès taillé, des débris de poteries néolithiques dont le fameux vase de Bourron, datant d'environ 4000 ans Modèle:Av JC, sont exposés au musée de la Préhistoire de Nemours.

Des fondations de murs en brique, des pièces à l'effigie d'empereurs romains, de petits outils de fer ou de bronze, des débris de poteries sigillées, retrouvés dans le périmètre entre le Pavé du Roy, le château, l’église et les bords du Loing indiquent une implantation romaine. Au Moyen Âge, dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Bourron a son église, sa forteresse féodale bâtie par ses seigneurs, les sires de Bourron (ou de Borron]), fidèles serviteurs des rois capétiens.

En 1234, Berruyer de Bourron accueille en sa demeure le roi Louis IX, futur Saint-Louis, qu'il va escorter jusqu’à Sens où le monarque épousera Marguerite, fille du comte de Provence.

Vers la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, François de Sallard projeta le remplacement de la vétuste forteresse médiévale par un château plus confortable et mieux adapté à l’architecture du temps. Il sera achevé vingt ans plus tard et existe toujours.

Marlotte, signalé pour la première fois en 1308, n'était jadis qu'un hameau, un « écart » de Bourron, à l'égal de Saint-Léger, les Tremblots, le Moulin de la Fosse ou le Coq-Chaintreau.

Politique et administration

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Équipements et services

Eau et assainissement

L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au Modèle:Date-, mais la loi Ferrand-Fesneau du Modèle:Date- a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au Modèle:Date-<ref name="EauAss">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Assainissement des eaux usées

En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Bourron-Marlotte est assurée par la communauté d'agglomération du Pays de Fontainebleau (CAPF) pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le Modèle:Date-. Le SI de traitement des boues du Val-de-Loing assure le traitement des boues<ref name=EaufranceCom>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=EaufranceCol>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel<ref name="ANC-Info">Modèle:Lien web.</ref>. La communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie (CACPB) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations<ref name=EaufranceCom/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Eau potable

En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la communauté d'agglomération du Pays de Fontainebleau (CAPF) qui en a délégué la gestion à la SAUR, dont le contrat expire le Modèle:Date-<ref name=EaufranceCom/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le Modèle:Date-, contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Bière<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Population et société

Démographie

Les habitants sont appelés les Bourronais-Marlottins<ref name="Habitants">http://www.habitants.fr/habitants_bourron-marlotte_77048.html</ref>.

Modèle:Population de France/section

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2018, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de Modèle:Nombre (dont 69 % imposés), représentant Modèle:Nombre et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 27 850 euros<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Revenus et pauvreté des ménages en 2018», consultée le 31 août 2021.</ref>, le Modèle:1er décile<ref group="Note">Salaire annuel au-dessus duquel se situent 90 % des salaires .</ref> étant de 14 470 euros avec un rapport interdécile de 3,9<ref group="Note">Le rapport interdécile met en relation le 1er et le 9e déciles de la distribution des niveaux de vie mensuels et se calcule comme : D9 / D1.</ref>.

Emploi

En 2018 , le nombre total d’emplois dans la zone était de Modèle:Nombre, occupant Modèle:Nombre résidants. Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 69,8 % contre un taux de chômage de 6 %. Les 24,2 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 11,6 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 5,8 % de retraités ou préretraités et 6,8 % pour les autres inactifs<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Population active, emploi et chômage au sens du recensement en 2018», consultée le 1er septembre 2021.</ref>.

Secteurs d'activité

Entreprises et commerces

En 2019, le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture) par secteur d'activité était de Modèle:Nobr dont Modèle:Nobr dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, Modèle:Nobr dans la construction, Modèle:Nobr dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, Modèle:Nobr dans l’Information et communication, Modèle:Nobr dans les activités financières et d'assurance, Modèle:Nobr dans les activités immobilières, Modèle:Nobr dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, Modèle:Nobr dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et Modèle:Nobr étaient relatifs aux autres activités de services<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Démographie des entreprises en 2019», consultée le 1er septembre 2021.</ref>.

  • Exploitation des Sablières Sifraco ;
  • Exploitation des Gazons de Fontainebleau.

En 2020, Modèle:Nobr ont été créées sur le territoire de la commune, dont Modèle:Nobr individuelles.

Au Modèle:Date-, la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Tourisme en 2021», consultée le 1er septembre 2021.</ref>.

Agriculture

Bourron-Marlotte est dans la petite région agricole dénommée le « Pays de Bière et Forêt de Fontainebleau », couvrant le Pays de Bière et la forêt de Fontainebleau<ref group=Carte>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>. En 2010, l'orientation technico-économiqueModèle:Note de l'agriculture sur la commune est la polyculture et le polyélevage<ref name="AgriGéné"/>.

Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de Modèle:Unité par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 8 en 1988 à 4 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2010<ref name="AgriGéné"/>. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Bourron-Marlotte, observées sur une période de Modèle:Unité :

Évolution de l’agriculture à Bourron-Marlotte entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique<ref name="AgriGéné">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.</ref>
Nombre d’exploitations (u) 8 9 4
Travail (UTA) 17 23 16
Surface agricole utilisée (ha) 237 197 166
Cultures<ref name="Expl">Modèle:Lien web.</ref>
Terres labourables (ha) 229 192 s
Céréales (ha) 163 17 s
dont blé tendre (ha) 78 17 s
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 50
Tournesol (ha) s
Colza et navette (ha) s s s
Élevage<ref name="AgriGéné"/>
Cheptel (UGBTA<ref group=Note>L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).</ref>) 56 17 0

Culture locale et patrimoine

Fichier:Château de Bourron - Vue aérienne.jpg
Château de Bourron, vue aérienne.

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

Fichier:Renoir mother anthonys tavern 1866.JPG
Pierre-Auguste Renoir, Le Cabaret de la Mère Antony (1866), Stockholm, Nationalmuseum. Alfred Sisley et Jules Le Cœur sont en arrière-plan, Camille Pissarro de dos, devant un numéro de L'Événement<ref>Victoria Charles et Klaus Carl, L'Impressionnisme, Parkstone International, 2012, Modèle:ISBN, p. 104</ref>,<ref>Note de Julie Delmas, in Courbet et l'impressionnisme, catalogue d'exposition, Ornans, Musée Courbet, 2016, Modèle:P..</ref>.
Fichier:Bourron-marlotte la Chansonnière plaque.jpg
Plaque à Bourron-Marlotte (Seine-et-Marne) indiquant que Jules Boucherit a vécu à cet endroit avec Magda Tagliaferro entre 1922 et 1950.

De nombreux artistes et écrivains ont résidé à Bourron-Marlotte aux Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle :

De nombreux instrumentistes ont également formé une communauté qui se retrouvait régulièrement à Marlotte au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, parmi lesquels : Alfred Cortot, Arthur Grumiaux et Marguerite Long.

Atelier de céramiques d'art

En 1902, Aristide-Calixte Bézard (1876-1916) et Émile Mousseux (1866-1941) ancien potier de Georges Delvaux créèrent dans l'ancien local de l'association L'Union artistique de Marlotte ou La Casserole, un atelier de céramiques, le premier décorant les pièces préparées par le second, production semblable à celle de Montigny-sur-Loing. Après la mort prématurée de son associé, Mousseux continua seul à assurer la fabrication jusqu'en 1933, date à laquelle il retourna à Montigny où il ouvrit avec son fils un magasin de cycles et écoula les derniers produits de l'atelier<ref>Olivier Fanica et Gérard Boué, Céramiques impressionnistes et Grès Art Nouveau - Montigny-sur-Loing et Marlotte, 1872-1958, Ch.Massin, 2005, Modèle:P..</ref>.

Cinéma

Héraldique, devise et logotype

Modèle:Article connexe Modèle:Blason-ville-fr

Voir aussi

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Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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