Charleville-Mézières

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Charleville-Mézières (prononcé Modèle:MSAPI) est une commune française située dans le département des Ardennes, en région Grand Est. Elle est divisée en quatre cantons.

La ville compte Modèle:Nombre habitants intra-muros, son aire urbaine 106 000 habitants, et la communauté d'agglomération Ardenne Métropole, qu'elle forme avec la ville de Sedan, Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Avant la fusion des deux communes principales en 1966, les gentilés respectifs étaient Carolopolitains pour Charleville et Macériens pour Mézières. Ses habitants sont appelés les Carolomacériens ou plus couramment les Carolos<ref>À ne pas confondre avec les Carolorégiens, habitants de Charleroi, eux aussi couramment appelés Carolos.</ref>. Modèle:Sommaire

Géographie

Modèle:Carte communes limitrophes

Localisation

La ville est située au nord de la région Grand Est et du département des Ardennes dont elle est le chef-lieu, à Modèle:Unité à l'ouest de Sedan, à Modèle:Unité au nord-est de Reims, à Modèle:Unité au nord-est de Paris.

La ville est située à Modèle:Unité de la frontière belge, à Modèle:Unité au sud de Charleroi, à Modèle:Unité au sud de Namur et à Modèle:Unité de Bruxelles, ainsi qu'à Modèle:Unité à l'ouest de Luxembourg.

Communes limitrophes

Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Superficie

La commune de Charleville-Mézières s'étend sur Modèle:Unité<ref>Consulter le chiffre dans le splaf des Ardennes dans le volet "Principales villes" Splaf des Ardennes ou encore dans celui de "Cartes France départements" Statistiques sur Charleville-Mézières.</ref> depuis la fusion des communes qui a eu lieu en 1966<ref group="N">Selon l'information communiquée par la mairie de Charleville-Mézières, sa superficie serait de Modèle:Nombre; cependant, le chiffre officiel retenu par les services de l'Insee demeure Modèle:Nombre ; voir Présentation générale de la ville (se reporter dans le document pdf au volet Chiffres).</ref>.

Géologie et relief

Charleville-Mézières est traversée par la Meuse, qui forme une multitude de méandres séparant Charleville de Mézières. La Vence se jette dans la Meuse après avoir longé Mézières par le sud. La vallée dans laquelle s'est développée l'agglomération est sujette aux inondations, comme en décembre 1993 et en janvier 1995.

Charleville-Mézières a aussi la particularité de se situer à la limite entre le Bassin parisien au sud et le massif ardennais au nord, avec le mont Olympe (Modèle:Unité) dominant la ville. La superficie de Charleville-Mézières s'élève à Modèle:Unité et l'altitude de la ville est de Modèle:Unité à la préfecture.

Climat

Le climat y est de type océanique à influence continentale, avec des hivers relativement froids, des étés relativement chauds, et des précipitations bien réparties toute l'année.

Étant située en un point stratégique des Ardennes, la ville acquiert un micro-climat satisfaisantModèle:Quoi.

La ville se situe à la jonction de différents écosystèmes : au sud, une plaine aride de craie donnant un vin de Champagne fort apprécié et surtout des céréales, au nord des vallons boisés. Est et ouest proposent des terres agricoles, les prairies sont fort appréciées pour leurs situations. Charleville-Mézières se situe à une conjoncture propice, elle est de plus à l'embouchure de la vallée de la Meuse, ce qui lui confère une particularité météorologique vis-à-vis des vents nord-sud. La cité propose alors un climat plus neutre du reste du département.

Modèle:Climat Modèle:Météo France

Urbanisme

Typologie

Charleville-Mézières est une commune urbaine<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Charleville-Mézières, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Charleville-Mézières, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (54,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (57,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (43,6 %), forêts (24,7 %), prairies (15,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,3 %), zones agricoles hétérogènes (3,5 %), terres arables (1,4 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (0,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref>Modèle:Lien web. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.

Voies de communication et transports

Transports routiers

Pour se rendre à Charleville-Mézières à partir de Paris, il faut prendre l'autoroute A4 direction Reims / Strasbourg puis l'autoroute A34, ce dernier tronçon de 80 km étant gratuit ; il forme la partie sud du Y ardennais vers Bruxelles / Amsterdam (branche ouest) et Liège / Cologne (branche est). Lille, (puis Arras et Calais) ainsi que Metz (puis Strasbourg) sont à 2 heures de voiture. Une nouvelle autoroute, constituant l'axe nord-ouest du Y relie Charleville-Mézières à la frontière belge, vers Charleroi en Belgique, chainon manquant entre Bruxelles et Dijon qui offrirait un itinéraire plus court que par Metz. Les travaux ont débuté en 2010 et se sont terminés en 2018, record de chantier de près de huit ans pour une portion d'autoroute de 31 km, c'est sans conteste[réf. nécessaire] la portion d'autoroute non concédée la plus chère au kilomètre jamais construite en France.

  • Autoroutes

Charleville-Mézières est reliée à Rethel, puis Reims et Paris (A4 et A26), et à Sedan, avec ensuite une bifurcation vers la Belgique (Bouillon puis Liège et la Ruhr), par l'autoroute A34. Elle est également reliée à la Belgique (Charleroi puis Bruxelles et les Pays-Bas), par Rocroi par l'autoroute A304 (depuis le 31 juillet 2018)<ref>http://www.lasemainedesardennes.fr/Autoroute-A-304--elle-sera-prete-en-2015,1.media?a=2937 Article sur La Semaine des Ardennes.</ref>. L'autoroute (partie centrale de la rocade Nord-Lorraine) devant relier Sedan à Metz est arrêtée à Douzy et la partie en direction du Nord de la France, à partir de l'A304 à l'ouest de Charleville-Mézières, n'est pas programmée.

La ville de Charleville-Mézières est desservie par plusieurs lignes de cars à longues distances (FlixBus, BlaBlaCar Bus).

Transports ferroviaires

Le TGV Est met la gare de Charleville-Mézières à Modèle:Heure de la gare de Paris-Est depuis juin 2007. Trois allers-retours sont proposés avec la capitale. Une ligne existe vers Givet et la Belgique, mais elle n'est plus utilisée après la frontière : la ligne y est simplement entretenue (TER puis bus). Quant aux liaisons vers la Champagne-Ardenne, l'Aisne, le Nord et la Lorraine, elles se font grâce aux TER. Charleville-Mézières compte aussi une ligne RDTA vers Sorendal (Les Hautes-Rivières) par Bogny-sur-Meuse.

Transports en commun

Charleville-Mézières dispose d'un réseau de bus urbains appelé TAC (Transports de l'Agglomération de Charleville-Mézières-Sedan) de 25 lignes desservant l'ensemble de la ville et le versant Est de l'agglomération Ardenne Métropole, exploité par la RATP Dev. Les quatre lignes principales(1, 2, 4 et 5) desservent de 5 h du matin à 20 h du soir<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elles passent par chacune de stations sur leurs lignes toutes le 20 minutes, de 7 h à 20 h.

Ligne Destinations
1 Bellevue du Nord ↔ Centre Commercial Villers
2 Clouet ↔ Val de Vence 2
2C Gare Centrale ↔ Campus Sup Ardenne
3 Gernelle / La Grandville / Aiglemont ↔ Gare Centrale
4 Etion Village ↔ Centre Commercial La Croisette
5 La Havetière / Grande Terre / La Houillère ↔ CRS 23 / Warcq / Les Granges Bertholet
6 Gare de NouzonvilleNeufmanil / Gespunsart
7 Montcy-Notre-DamePrix-lès-Mézières
8 La Francheville ↔ Gare Centrale
9 Gare de Nouzonville ↔ Nevers
10 Lumes Rult ↔ Nevers
11 Fagnon via Prix-les-Mézières ↔ Gare Centrale
12 Arreux ↔ Nevers / Meillier Fontaine
13 Sécheval ↔ Nevers
14 Tournes Mairie / Haudrecy ↔ Gare Centrale
15 Chalandry-Elaire ↔ Gare Centrale
16 Tournes / Cliron ↔ Nevers
17 Ville-sur-Lumes ↔ Gare Centrale / Nevers / Jacques Félix
18 Nevers ↔ Centre Aquatique
A1 Charleville-Mézières ↔ Gare de Sedan via Vrigne-aux-Bois
A2 Charleville-Mézières ↔ Quai de la Régente (Sedan) via Flize
M Gare de Nouzonville / La Houillère ↔ Victor Hugo
Fichier:Gare Charleville 700.jpg
La gare.

Une desserte fluviale tournée vers la plaisance

Si la Meuse est un fleuve navigable permettant une liaison avec la Belgique et les Pays-Bas, le trafic fluvial de marchandises débute réellement à Givet, en limite de la France et de la Belgique, où d'ambitieux projets de modernisation de son port sont envisagés. En effet, les écluses en aval de Givet sont adaptées à des bateaux de 1350 tonnes alors que c'est le gabarit Freycinet (300/350 t) qui est toujours d'application en amont.

À Charleville-Mézières, le trafic fluvial est maintenant à vocation touristique et des bateaux de plaisance dont des péniches aménagées en bar, boîte de nuit ou en restaurant accostent les quais de la ville.

Toponymie

Charleville-Mézières est traditionnellement nommée Charluville en ardennais<ref>Bernard Poplineau, Vieux parlers et chansons de nos grands-pères Ardennais, éditions CPE, Paris, 2011, Modèle:ISBN, p. 131.</ref>.

Histoire

Charleville-Mézières a réuni en plusieurs décennies des communes adjacentes pour devenir la commune qu'elle est actuellement. À l'origine, Charleville (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) fondée par Charles de Gonzague et Mézières (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) sont les villes mères de l'agglomération. Elles fusionnent en 1966 avec Montcy-Saint-Pierre, Étion, et Mohon.

Fichier:Étion (Charleville-Mézières, Ardennes) église.JPG
La nouvelle église d'Étion.

Étion

Aussi appelé Estionum, Eltio, qui apparaît dans une charte de 1136, dépendait au Moyen Âge de la paroisse de Tournes, puis de Warcq. Le village est brûlé par les troupes du comte de Nassau qui se retiraient devant Bayard. Les communautés religieuses de Laval-Dieu, du Mont-Calvaire de Bélair, des sépulcrines de Charleville, des chanoines de Braux ou Mézières ont des biens en la ville. Le travail à domicile des cloutiers sous la houlette de cinq ou six patrons prospère au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le village prospère et la population augmente. Le poète Jean Baptiste Clément vient soutenir les habitants. Le 15 mai 1940, les troupes coloniales subissent dans la ville un intense bombardement qui détruit l'église et force les forces françaises à reculer. Les habitants restent longtemps à vivre dans des baraques de bois. Le village est intégré à Charleville-Mézières en 1966.

Castrice

Originellement, les Romains avaient construit, sur la voie romaine reliant Reims (Durocortorum) à Cologne (Colonia Agrippinensium), sur une colline dans une boucle de la Meuse, la cité de Castrice (Castricum).

Le traité de Verdun de 843, qui consacre la partition de l'Empire de Charlemagne, a fixé la Meuse comme frontière entre la Francie occidentale (qui devient la France) et la Francie médiane. La Francie médiane est rapidement divisée en plusieurs parties, notamment la Lotharingie au nord. Le comté de Castrice est en Lotharingie.

Mézières

Mézières quant à elle aurait été fondée en 899<ref>Aristide Guibert, Histoire des villes de France, avec une introduction générale pour chaque province, 1845, Modèle:P..</ref>. L'étymologie du nom Mézières vient du latin Maceriae dont la signification peut être ruines ou fortifications<ref>Hubert Collin, Les Églises anciennes des Ardennes, 1969, Modèle:P..</ref>.

Castrice fut détruite par le feu au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; Erlebade, comte de Castrice, fit reconstruire à proximité une enceinte autour de la motte castrale sur laquelle s'élevait un château disparu. Ces remparts modernisés au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sont conservés sur presque un tiers de leur longueur d'origine. Il en reste la porte de Bourgogne, la tour du Roy, la porte du Theux , la tour Milard et quelques tronçons d'anciennes murailles. La citadelle qui date des guerres de Religion (1591 et années suivantes) et la ville se trouvent sur la rive droite de la Meuse, ils dépendent cependant des rois de France en raison des méandres parcourus par le fleuve autour du site.

Fichier:Blason ville fr Mézières (Ardennes).svg
Mézières
  • Mézières blasonnait comme le duché de Rethel, mais avait remplacé un râteau par son initiale : "De gueules, à deux râteaux d'or en chef, et à la lettre capitale M du même en pointe."

Une église dédiée à Notre-Dame est construite de 1499 à 1611 et, en novembre 1571, y est célébré le mariage de Charles IX et d'Élisabeth d'Autriche. L'édifice devient basilique en 1946. Des restaurations furent entreprises ensuite avec notamment des vitraux de René Dürrbach, collaborateur de Pablo Picasso. Des restaurations sont effectuées sur le portique Sud courant les années 2010.

En 1521, Bayard défend la ville de Mézières contre les troupes impériales de Charles Quint.

Le siège de 1521 a eu une conséquence importante sur le développement de la ville. Il a, en effet, démontré l'importance de la place de Mézières pour la défense du royaume. La ville devient une citadelle enfermée dans un système de défense important entravant son développement. Lorsque Charles de Gonzague crée en 1606 la ville nouvelle de Charleville sur les terres de sa principauté souveraine d'Arches, cette ville de Mézières voit par contre sa population passer rapidement de Modèle:Unité de famille à 200.

Arches et Charleville

L'existence de la petite cité d'Arches est bien antérieure à celle de la ville de Charleville, et même celle de Mézières : la localité est peuplée à partir de l'époque gallo-romaine, mais surtout au début de la dynastie carolingienne (avant 800). Les historiens se divisent quant à l'origine du nom Arches : l'existence d'un pont muni de plusieurs arches qui rejoignait la rive de l'actuel Mont-Olympe pourrait l'expliquer<ref>Gérald Dardart, Charleville Mézières; l'ouverture vers le Nord de l'Europe, 2000.</ref>. Arches se situait au nord-ouest de l'actuelle place Ducale, à l'emplacement des rues Jean-Baptiste-Clément, Noël, Condé, Baron-Quinart, Daga, de l'Orme, d'Euskirchen (construite sur l'ancienne cour de Neuville) et la place de Condé.

Fichier:Fontaine de Charles de Gonzague 2.jpg
Fontaine de Charles de Gonzague.

Le Modèle:Date-, le jour même de ses 26 ans, Charles de Gonzague (1580-1637), duc de Nevers et de Rethel, décide la création de Charleville pour en faire la capitale de sa nouvelle principauté souveraine d'Arches, appuyée sur son duché de Rethel et sur l'antique comté de Castrice.

Fichier:Plan mézières et Charleville aquarelle XVIIe 08542.JPG
Plan de Charleville et de Mézières au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, musée de l'Ardenne

Le lieu choisi est situé à environ Modèle:Unité au nord de l'ancienne capitale Rethel, dans un double méandre de la Meuse. La citadelle de Mézières occupe déjà l'accès à la boucle la plus au sud, en rive gauche. La cité de Charleville se trouve un peu plus au nord dans le méandre suivant, à côté du hameau d'Arches ; une forteresse située au nord et en regard de Charleville, à l'emplacement même de l'ancienne Castrice, dans la deuxième boucle, en assure la défense.

L'intérêt de l'emplacement de la nouvelle cité est qu'elle se trouve sur le territoire de l'ancien comté de Castrice, dépendant du Saint-Empire romain germanique, et donc libérée des règles économiques du royaume de France. Or, l'activité de Mézières est asphyxiée par le statut de ville de garnison et par la contrainte de commercer avec le royaume. Les négociants de Mézières qui s'installent à Charleville ont toute latitude pour commercer avec les villes au nord telles que Dinant, Charleroi, Namur et Liège, et surtout ne sont pas soumis à la gabelle. Comme la petite localité d'Arches compte seulement Modèle:Unité, la création de la nouvelle ville ne rencontre pas de réelles contraintes urbanistiques.

Outre son désir d'afficher son rang de prince souverain, Charles de Gonzague, fervent catholique, entend faire de sa nouvelle capitale un bastion de la Contre-Réforme : la nouvelle cité ducale est ainsi destinée à rivaliser avec Sedan, autre capitale princière mais devenue fief protestant. Charles fait appel à l'architecte Clément II Métezeau, frère du célèbre Louis Métezeau, architecte de la place Royale (place des Vosges) à Paris. Les travaux commencent d'ailleurs par la place Ducale, très apparentée à la place des Vosges. Près de 35 ans seront nécessaires pour en faire une ville digne de ce nom.

La cité neuve, élevée selon un plan en damier dit plan hippodamien, construite en ardoises bleues, pierres de taille ocre, briques rouges, devient très vite le nouveau centre économique de l'Ardenne. Ces trois couleurs se retrouvent sur l'étendard de la ville (bleu, jaune, rouge).

Fichier:Blason ville fr Charleville (Ardennes).svg
Charleville
  • Charleville blasonnait : "D'azur au dextrochère de carnation mouvant du flanc senestre d'une nuée d'argent, armé d'une épée haute d'argent à la garde d'or, entre deux rameaux, l'un à dextre de palmier, l'autre à senestre d'olivier, de sinople, la pointe de l'épée surmontée d'un soleil d'or." Ce blason était celui de la Principauté d'Arches.

Modèle:Article détaillé

Charleville et Mézières

Fichier:Charleville passerelle du Mont Olympe.JPG
Passerelle du mont Olympe.

Le développement de Charleville

En 1608, Charles III déclare Charles-ville « capitale » de sa principauté souveraine d'Arches, et cité monacale, ce qui lui permet d'étendre son influence dans le nord de l'Europe.

En 1611, Charles III acquiert, des princes de Conti, le mont Castelet c'est-à-dire la colline qui fait face à Charleville et où se situait la cité gallo-romaine de Castrice. Il la renomme « Mont Olympe » et elle est, dans un premier temps, le symbole de la cité et de la principauté. Elle devient ultérieurement, après la destruction de la citadelle en 1686, en même temps que les fortifications de la cité, le village de Montcy-Saint-Pierre, aujourd'hui intégré à la ville.

Un nombre important d'édifices consacrés et de constructions civiles voient le jour :

  • en 1612, la citadelle du mont Olympe dont les travaux dureront jusqu'en 1635,
Fichier:Vue sur Charleville-Mézières du plateau du Mont-Olympe.jpg
Charleville vue du mont Olympe.
  • en 1616, un collège de jésuites,
  • en 1620, un couvent de carmélites,
  • en 1620 également, l'église des capucins,
  • en 1622, un couvent du Sépulcre,
  • en 1623, le grand prieuré de la Milice chrétienne qui sert d'hôpital,
  • en 1624, un pont qui relie la ville et le mont Olympe,
  • en 1626, un moulin banal,
  • en 1627, la chapelle du collège des Jésuites.

En 1627, à la suite de l'extinction de la branche aînée des Gonzague à Mantoue, Charles part pour l'Italie. Il ne revient jamais à Charleville. À la suite de ce départ, les travaux du palais ducal sont interrompus. Il n'est jamais achevé.

L'existence d'une petite principauté souveraine à sa frontière nord est une épine dans le pied de la monarchie française, qui n'a de cesse d'en réduire l'importance. Louis XIII achète le Mont-Olympe en 1629. L'atelier monétaire est fermé en 1656 et les fortifications bastionnées sont détruites en 1686.

Les successeurs de Charles ne s'intéressent que peu à leur principauté. Charles III n'y fait que de brefs séjours et Ferdinand-Charles n'y vient qu'une seule fois, pour en obtenir un soutien financier. À sa mort, en 1708, la principauté échoit à un prince français, Henri-Jules de Bourbon, prince de Condé.

Tout cela n'empêche pas Charleville de prospérer. En 1667 commence l'activité d'une grande manufacture d'armes qui en 1675 devient manufacture royale.

Le tsar Pierre le Grand, lors de son tour d'Europe, est passé par Charleville.

En 1748, sur proposition de Nicolas de Chastillon, commandant de la citadelle de Charleville, au comte d'Argenson, secrétaire d’État à la Guerre, l’École royale du génie de Mézières est créée : cet établissement, essentiellement destiné aux jeunes gentilshommes, forme l'essentiel des ingénieurs militaires jusqu'au Premier Empire.

Révolution française

Les massacres de Septembre font une victime à Charleville : le commandant de la place est tué le 4 septembre 1792 par les volontaires du [[34e régiment d'infanterie de ligne|Modèle:3e de Seine-et-Oise]], sur l’accusation de trahison<ref>Frédéric Bluche, Septembre 1792. Logiques d'un massacre, Paris, Robert Laffont, 1986, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>.

Modèle:S mini--Modèle:S mini- siècles

La ville s'est surtout développée aux Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle grâce à l'industrie métallurgique (nombreuses petites usines et ateliers) ; les noms les plus connus étant certainement Clément-Bayard, les établissements Deville (Charleville) et plus récemment Citroën. La ville accueillait l'étape du Circuit de l'Est sur le terrain d'aviation de Villers-Semeuse.

Fichier:Dupuis - CHARLEVILLE - Place de Nevers.JPG
La ville fut desservie par le tramway de Charleville-Mézières de 1899 à 1914, puis, sous administration militaire allemande, jusqu'à la fin de la Première Guerre mondiale. On voit ici l'un de ces tramways place de Nevers à Charleville.

La ville a souffert lors de chaque conflit. Lors de la Guerre franco-allemande de 1870, elle a été le théâtre proche de la chute du Second Empire à Sedan. Lors de la Première Guerre mondiale, elle a abrité le quartier général du Kronprinz (prince héritier allemand) et a dû subir des bombardements notamment place de l'Hôtel-de-Ville à Mézières où la mairie et l'hôpital ont été détruits. Le nouvel hôtel de ville a été inauguré en 1933 par le président de la République Albert Lebrun, dont l'épouse était originaire de Mézières, en style Art déco, et le nouvel hôpital s'est appelé Manchester en hommage à la ville britannique qui participa à sa construction, le lord maire de la ville avait d'ailleurs aussi participé à son inauguration la même année.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, la ville étant presque vidée de ses habitants dès le début du conflit (ordre d'évacuation oblige), le quartier de la place de Nevers a brûlé pendant plusieurs jours sans que les pompiers interviennent (il en est de même de la synagogue du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle « bombardée »).

En mai 1944, la ville est victime des bombardements américains. Le dimanche 7, devant la basilique Notre-Dame-d'Espérance, toute une famille a été fauchée, ainsi que deux jeunes communiantes. Les habitations autour de la place de l'église sont touchées. Le jeudi 11, plusieurs immeubles sont anéantis et une famille de six personnes est ensevelie<ref>Mai 1944 : Quand les Alliés bombardaient les Ardennes.</ref>.

À chaque conflit mondial, la ville et sa région étaient déclarées « zone de peuplement » (Modèle:1er), littéralement colonie, ou « zone interdite » (Modèle:2e), ce qui ne facilita pas le ravitaillement et la circulation des biens et des personnes. Les Ardennes ont été, avec le Bas-Rhin, le seul département de France à appliquer l'ordre d'évacuation (chaque commune du département avait un « jumelage » avec une commune des Deux-Sèvres), durant laquelle le train transportant la plupart des archives départementales a été bombardé.

Fichier:Flag of Charleville Mezieres.svg
Le drapeau des villes réunies après 1966.

En 1965, Mézières et Le Theux fusionnent, suivies en 1966 de Charleville, Etion, Montcy-Saint-Pierre et Mohon, pour former Charleville-Mézières. Malgré l'intégration de Mohon à la ville réunie, la commune a conservé sa gare.

Fichier:Inondations1995CharlevilleMezieres.jpg
Les inondations de 1995.

En décembre 1993, la ville de Charleville-Mézières a subi de plein fouet des inondations « du siècle », où l'eau de la Meuse est montée à plus de Modèle:Unité par rapport à sa cote normale. C'était sans compter de nouvelles inondations encore plus fortes un peu plus d'un an après, en janvier 1995, où les eaux ont atteint une cote de Modèle:Unité. Depuis, les communes de Charleville-Mézières et de Warcq, très touchées elles aussi, se sont unies en mettant en œuvre de grands travaux.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Depuis 2008, des travaux de ré-urbanisation sont déployés dans tous les quartiers de la ville. De nombreux changements sont prévus pour rendre la ville plus attrayante et pour augmenter le confort des habitants. De nombreuses maisons seront construites pour créer de nouvelles rues. La ville a annoncé la création d'un campus sur l'actuel site du Moulin-Leblanc au sud de la ville<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce campus qui entrera dans sa première phase de construction en 2017 devrait abriter Modèle:Unité dans un premier temps.

En 2009, le Festival des marionnettes est devenu un festival biennal.

Politique et administration

La commune de Charleville-Mézières a été créée en 1966 par regroupement de cinq communes qui formaient une même agglomération : Charleville, Étion, Mézières (chef-lieu du département), Mohon et Montcy-Saint-Pierre. Une autre commune, Le Theux, avait déjà été rattachée à Mézières en 1965.

Rattachements administratifs et électoraux

Rattachements administratifs

La commune est le chef-lieu de l'arrondissement de Charleville-Mézières et le chef-lieu du département des Ardennes.

Elle était le chef-lieu de 1800 à 1973 du canton de Charleville, année où sont créés les cantons de Charleville-La Houillère, de Charleville-Centre et de Nouzonville<ref>Modèle:Article.</ref>.

Il existait également jusqu'en 1973 le canton de Mézières, supprimé par le même décret qui a créé les cantons de Mézières-Centre-Ouest et de Mézières-Est<ref name="Cassini"/>.

Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur des quatre cantons suivants : Charleville-Mézières-1, Charleville-Mézières-2, Charleville-Mézières-3 et Charleville-Mézières-4 Modèle:Article détaillé Pour l'élection des députés, elle fait partie pour partie de la première circonscription et pour le surplus de la deuxième circonscription des Ardennes. Modèle:Article détaillé

Intercommunalité

Le Modèle:Date-, la communauté d’agglomération de Charleville-Mézières est créée sous le nom de Cœur d'Ardenne, et regroupe le chef-lieu et sept communes voisines pour un ensemble de plus de Modèle:Unité. Disposant de compétences propres et d’une autonomie budgétaire, la communauté d'agglomération a pour but le développement économique du bassin de vie et une plus grande cohérence dans l’aménagement du territoire. Le président de la communauté d’agglomération a été élu le 8 janvier de la même année par le conseil communautaire de cette nouvelle collectivité territoriale.

Le Modèle:1er janvier 2014, Cœur d'Ardenne a fusionné avec la communauté de communes du Pays sedanais, la communauté de communes des Balcons de Meuse et la communauté de communes du pays des Sources au Val de Bar pour former Ardenne Métropole. Cette nouvelle communauté d'agglomération, regroupe désormais Modèle:Unité rassemblant Modèle:Unité au total, ce qui la place au sixième rang des agglomérations de la nouvelle région Grand-Est en nombre d'habitants.

Tendances politiques et résultats

En 2014, la mairie carolo-macérienne sous bastion socialiste depuis sa fusion en 1966 passe à droite. Le jeune maire Les Républicains Boris Ravignon sort alors vainqueur du second tour avec 54,94 % des voix contre ses poursuivants. Ses adversaires, le maire socialiste sortant Philippe Pailla et le candidat frontiste Guillaume Luczka obtiennent respectivement 33,88 % et 11,18 % des suffrages<ref>Modèle:Lien web.</ref>, un département qui avait placé François Fillon (73,06 %) loin devant Alain Juppé au second tour de la primaire de la droite<ref>Modèle:Article.</ref>. Modèle:Article connexe

Au premier tour des élections municipales de 2020 dans les Ardennes, la liste LR-UDI-LREM-MoDem conduite par le maire sortant Boris Ravignon obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec Modèle:Unité (77,61 %, 40 conseillers municipaux élus, dont 29 communautaires), devançant largement les listes conduites respectivement par<ref>Modèle:Article Modèle:Citation.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref> :
- Sylvain Dalla Rosa (PCF-PS-G.s, Modèle:Unité, 12,24 %, 2 conseillers municipaux et communautaires élus) ;
- Christophe Dumont (EÉLV-LFI, 691 voix, 1 conseiller municipal et communautaire élu) ;
- Mink Takawe (LO, 222 voix, 2,46 %, pas d'élus)
lors d'un scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France où 68,26 % des électeurs se sont abstenus. Modèle:Article connexe

Récapitulatif de résultats électoraux récents
Scrutin Modèle:1er tour Modèle:2d tour
Modèle:1er % Modèle:2e % Modèle:3e % Modèle:4e % Modèle:1er % Modèle:2e % Modèle:3e %
Municipales 2014 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UMP Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PS Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | EXG Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UMP Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PS Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN Modèle:Unité
Européennes 2014<ref>Modèle:Lien web</ref> Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 24,88 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UMP 24,31 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PS 16,17 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UDI 9,39 Tour unique
Régionales 2015<ref>Modèle:Lien web</ref> Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 30,05 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LR 28,82 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PS 19,66 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | EELV 5,95 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LR 48,84 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 30,03 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | DVG 21,12
Présidentielle 2017<ref>Modèle:Lien web</ref> Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 24,38 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LFI 22,04 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | EM 21,97 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LR 16,43 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LREM 62,95 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 37,05 Pas de Modèle:3e
Européennes 2019<ref>Modèle:Lien web</ref> Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | RN 28,67 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LREM 19,73 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | EELV 11,22 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LR 7,55 Tour unique
Municipales 2020<ref>Modèle:Lien web</ref> Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LR 77.61 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | DVG 12.24 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | EELV 7.67 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | EXG 2.46 Pas de second tour
Présidentielle 2022<ref>Modèle:Lien web</ref> Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 25,79 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LREM 25,52 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LFI 25,18 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | REC 6,43 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LREM 56,14 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 43,86 Pas de Modèle:3e

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu Modèle:ÉluFin

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu Modèle:ÉluFin

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Jumelages

Charleville est jumelée avec de nombreuses villes comme Nevers dans la Nièvre et Mantoue en Italie, deux villes dont Charles Gonzague était duc.

Dans le cadre des activités culturelles sur le thème de Rimbaud, des liens forts ont été tissés avec Harar en Éthiopie.

Population et société

Classement démographique

Population de l’agglomération de Charleville-Mézières
(Recensements Insee de 1999 et 2008)
Zones Population Surface
(km²)
Densité
(/km²)
croissance
1999-2008
Agglomération de Charleville-Mézières
Charleville-Mézières 50 876 31 1 618 - 8,30 %
Unité urbaine 61 899 75 821 - 7,09 %
Aire urbaine 106 747 962 111 - 2,87 %
Ardennes
Ardennes 284 197 5 229 54 - 2,04 %

Selon les données de l’Insee, la population de la ville de Charleville-Mézières s'établit à Modèle:Unité au recensement de la population du Modèle:Date (population municipale).

Avec une superficie communale de Modèle:Unité, la densité de population s'élève à Modèle:Unité par km², ce qui en fait la ville la plus densément peuplée du département des Ardennes.

En 2008, l’unité urbaine de Charleville-Mézières, qui s'étend sur huit communes<ref group="N">c'est-à-dire (par ordre alphabétique) Les Ayvelles, Charleville-Mézières, La Francheville, Montcy-Notre-Dame, Prix-lès-Mézières, Saint-Laurent, Villers-Semeuse et Warcq selon la nouvelle délimitation définie par l'Insee en 2010.</ref>, regroupe Modèle:Unité et se classe au Modèle:1er départemental<ref>Unité urbaine de Charleville-Mézières.</ref>, et son aire urbaine, incluant les communes périurbaines situées dans la zone d’influence forte de la ville, rassemble Modèle:Unité<ref>Composition de l'aire urbaine de Charleville-Mézières selon le nouveau zonage de 2010.</ref>.

Ces différentes données font de Charleville-Mézières non seulement la ville la plus peuplée du département des Ardennes, où elle devance Sedan, la deuxième ville du département, mais également l'aire urbaine où elle occupe le premier rang, regroupant plus du tiers de la population départementale avec une proportion de 37,6 % en 2008.

Au niveau régional, elle occupe invariablement la troisième place en Champagne-Ardenne aussi bien au niveau de la ville intra-muros où elle se classe après Reims et Troyes mais avant Châlons-en-Champagne, la capitale régionale, qu'au plan de son unité urbaine et de son aire urbaine.

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

L'évolution très forte entre 1962 et 1968 n'est pas anormale et est essentiellement due à la fusion en octobre 1966 de Charleville avec Mézières et différentes communes, pour devenir Charleville-Mézières.

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2020, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 35,5 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (33 %). Le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 28,9 % la même année, alors qu'il est de 28,8 % au niveau départemental.

En 2020, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 52,6 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,21 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Enseignement

La ville dispose de Modèle:Unité primaires, Modèle:Unité scolaires (maternelle et primaire confondues), ainsi que de Modèle:Unité privées (maternelles et primaire confondues).

En ce qui concerne les collèges, ils sont au nombre de 8 pour les collèges publics et de 2 pour les collèges privés.

Charleville-Mézières compte plusieurs lycées :

  • Le lycée Chanzy. Le lycée de Charleville a été aménagé en 1876 dans les anciennes écuries impériales à la suite de l’incendie du collège de la place du Saint-Sépulcre. En 1893, un agrandissement a été nécessaire pour accueillir le premier lycée d'État du département des Ardennes baptisé « lycée Chanzy » par décret du président Sadi Carnot. Pendant la Première Guerre mondiale, les bâtiments ont été utilisés à des fins d’infirmerie et de prison par les troupes d’occupation. Pendant toute la durée de la Seconde Guerre mondiale le lycée a été occupé par les soldats allemands, puis par les prisonniers français<ref>Le quotidien L'Ardennais du 8 octobre 2008.</ref>. La moyenne de réussite au bac en 2006 toutes sections confondues s'élève à 91,6 %<ref>Site internet du lycée.</ref>.
  • Le lycée Sévigné. Il a été créé en 1882 comme lycée de jeunes filles.
  • Le lycée François-Bazin. Il forme de nombreux élèves à différents BTS, de nombreuses séries de génie, les spécialités restent la plasturgie et la fonderie, etc.
  • Le lycée professionnel des métiers du bâtiment Charles de Gonzague, anciennement Armand-Malaise (du nom d'un instituteur, chef de la résistance dans les Ardennes pendant la Seconde Guerre mondiale). Lycée ouvert en septembre 1961 (sous le nom du lycée du Bois-Fortant à l'époque puis sous le nom Armand-Malaise en 1981).
  • Autres lycées : lycée d’enseignement professionnel d’Étion, lycée Monge, lycée privé Saint-Paul (issu de la fusion des lycées privés Notre-Dame et Saint-Remi).

Charleville-Mézières, reconnue capitale mondiale de la marionnette avec son Festival mondial des théâtres de marionnettes, accueille également un centre international important de formation et de recherche dans le domaine de la marionnette : l'Institut international de la marionnette<ref>Institut international de la marionnette - Site officiel.</ref>, situé place Winston-Churchill juste à côté du Musée de l'Ardenne. Il a été créé en 1981. Partie intégrante de l’Institut, l'École nationale supérieure des arts de la marionnette (ESNAM), fondée en 1987, accueille des étudiants du monde entier pour les former au métier de comédien-marionnettiste (DNSPC, diplôme national supérieur professionnel de comédien, spécialité acteur-marionnettiste).

Enseignement supérieur

Campus Sup Ardenne

Panorama du Campus Sup Ardenne
Panorama du Campus Sup Ardenne.

Charleville-Mézières dispose également de plusieurs antennes de l'Université de Reims Champagne-Ardenne (URCA) et d'une École de commerce du Pôle Formation de la CCI des Ardennes regroupées sur le Campus Sup Ardenne :

  • une antenne de l'INSPE (Institut National Supérieur du Professorat et de l'Éducation, anciennement ESPE) ;
  • d'une antenne de l'IUT RCC (Institut Universitaire de Technologie) de Reims-Châlons-Charleville (3 DUT - 4 licences professionnelles - 375 étudiants en 2019 sur le site de l'IUT à Charleville) ;
  • d'une école d’ingénieurs en Sciences Industrielles et Numérique de l'URCA : EiSINe (anciennement IFTS : institut de formation technique supérieure<ref>Site du IFTS.</ref>).

Charleville-Mézières dispose aussi d'un Centre régional pour l'innovation et le transfert de technologie (CRITT : CRITT-MDTS, créé en 1984, est un centre de recherche et d’expertise, spécialisé dans les matériaux, dépôts et traitements de surface.),

Le centre de formation de la CCI Ardennes à Charleville-Mézières dispose également de plusieurs écoles de commerce (EGC, ISCEE, Nogoventis), et d'une formation de Développeur Web et application mobile : Simplon

Autres centres d'enseignement supérieur

Charleville-Mézières dispose aussi d'un IFSI et d'un IFAS (Institut de Formation en soins infirmiers : IFSI et Institut de Formation aide-soignant(e) : IFAS)

En 2009, l'organisme de gestion de l'établissement d'enseignement supérieur privé Institut Supérieur International de Leadership INSIL<ref>Site de l'INSIL.</ref>, vint établir son siège à Charleville-Mézières. L'institut est actif dans le domaine des formations diplômantes en leadership. Les cours sont dispensés principalement en enseignement à distance, à des élèves résidant dans le monde entier. Depuis 2021 l'INSIL assure également l'égide de l'école Jean-Paré qui est une entité d'enseignement supérieur d'artisanat d'art, hautement spécialisée, puisqu'active spécifiquement dans les formations préparant aux métiers de malletier (malletière) en design et fabrication de malles, et de conservation-restauration de malles de voyage antiques. Jean-Paré est jumelée à l'école Nicolas Gilbert de Belgique, formant ainsi la binationale École des Malletiers Paré & Gilbert.

Sports

La commune de Charleville-Mézières dispose de deux équipes de basket dynamiques : l'Étoile de Charleville-Mézières qui évolue en bonne place en Nationale masculine 2. Mais également une équipe féminine : les Flammes Carolo Basket, équipe de Ligue féminine qui est l'une des cinq meilleures de l'hexagone et qui dispute régulièrement la coupe d'Europe. Ces clubs jouent tous les deux dans l'enceinte flambant neuve de l'Aréna (Modèle:Unité) depuis la saison 2015-2016.

Fichier:Charleville 1539857 chalons 2023.jpg
Equipes d'escrime de Charleville.

De même elle dispose d'un club de canoë-kayak : Charleville-Mézières Canoë-Kayak, qui depuis plusieurs années évoluent dans le haut niveau.

En football l'Olympique football club de Charleville eut aussi son heure de gloire: elle atteint en 1936 la finale de la Coupe de France alors qu'elle évoluait en division 2. Elle fut battue par le RC Paris sur le score de 1-0. L'Olympique était encore en division 2 dans les années 1990, avant d'être rétrogradé en National. Après sa liquidation judiciaire, un nouveau club fut fondé, portant le même nom; il évolue en Division d'Honneur lors de la saison 2016-2017.

En gymnastique, le club de la Jeanne d'Arc a été champion de France à Saint-Étienne en 2009, et a terminé en troisième place en 2010 à Limoges.

Avec les Wildboars Charleville Mézières, la ville compte un club permettant la découverte ou la pratique du football américain.

La ville compte plusieurs piscines dont le centre aquatique du Mont-Olympe. Charleville fut élue ville la plus sportive de France par le journal L'Équipe en 2004.

Entre 2001 et 2009, la ville a accueilli le critérium international.

Depuis septembre 2015, le Roller Hockey est de retour dans la ville de Charleville-Mézières, avec une équipe senior engagé en Nationale 4. Ils terminent la saison 2015-2016 à une très honorable Modèle:4e ex-æquo avec le Modèle:3e.

Charleville-Mézières est également la ville du patinage de vitesse (également appelé le Short track). La cité Carolo compte deux prestigieux patineurs de renommée mondiale, Véronique Pierron et Ludovic Mathieu l'actuel sélectionneur de l'équipe de France.

Santé

La commune de Charleville-Mézières dispose d'un centre hospitalier (qui est l'un des établissements les plus importants de la région<ref>Modèle:Lien web.</ref>) ayant en 2018 une capacité de 722 lits et places, dont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

Médias

Presse locale

Radios locales

Télévision

France 3 Champagne-Ardenne est présente à Charleville grâce à un bureau local situé au 34 rue de la Porte-de-Bourgogne. Elle émet grâce aux sites TDF de la Pointe à Sury qui diffuse tous les mutliplexes TNT et du chemin de la République à Montcy-Notre-Dame qui les diffuse tous sauf le multiplex R3 (Canal+, LCI...)<ref>Emetteurs TNT dans les Ardennes.</ref>.

Économie

Charleville-Mézières est le siège de l’Agence nationale des titres sécurisés.

Les principaux employeurs publics de la ville sont le centre hospitalier Manchester et la municipalité. Dans le secteur privé on retrouve les usines Hanons Systems / Visteon et les bailleurs sociaux.

La ville possède une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie des Ardennes qui gère l’aérodrome de la ville situé sur la commune de Belval.

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Euro, ce qui plaçait Charleville-Mézières au 29 461e rang parmi les Modèle:Unité de plus de Modèle:Unité en métropole<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Lieux et patrimoine

Patrimoine civil

Fichier:Winling - CHARLEVILLE - Place Ducale (N°2).JPG
La place Ducale au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Fichier:Charleville-Mézières - Pont d'Arches -1.jpg
Pont d'Arches.
Fichier:MUSEE RIMBAUD LE MOULIN CHARLEVILLE MEZIERES.jpg
Le Vieux Moulin ou musée Rimbaud .
Fichier:Hôtel de ville Mézières rénové.jpg
Hôtel de Ville de Mézières.
Fichier:La Macérienne Face B.jpg
La Macérienne pendant le festival de la Face B.
  • La place Ducale, située au centre de la ville de Charleville, a été créée en 1606 par Clément II Métezeau sur ordre du duc [[Charles Ier de Mantoue|Charles {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Mantoue]]. Tous les bâtiments de cette place sont symétriques, les toits détruits pendant la guerre par des bombardements ont été reconstruits ou sont en reconstruction pour retrouver une symétrie quasi parfaite.
  • L'actuelle préfecture des Ardennes (ancien palais des Tournelles, érigé par la famille Gonzague) occupe les bâtiments de l'École royale du génie de Mézières qui forma presque tous les ingénieurs militaires sous l'Ancien Régime.
  • Le Vieux moulin dont la construction a été décidée en 1626 par le duc Charles de Gonzague. Il a été édifié par le maçon Claude Briau sur les plans de l'architecte Claude II Métezeau. Il a été mis en service en 1627. L'élévation monumentale, exceptionnelle pour un moulin, était due à la volonté de faire de sa façade le pendant de la porte de France. Son élévation importante a été nécessitée par la différence de niveaux entre la place Ducale et la Meuse. En effet l'architecte a voulu que les deux bâtiments se répondent pour un visiteur depuis la place Ducale. À l'origine deux roues hydrauliques étaient placées dans le coursier pour entraîner les meules. Le moulin a brûlé en 1754. Il est vendu comme bien national à la Révolution. Le reprofilage de la Meuse en 1876 a entraîné l'arrêt du moulin en 1887. Il a été transformé en un musée municipal consacré à Arthur Rimbaud par l'architecte Petitfils, en 1969<ref>Base Mérimée : Moulin à farine dit Vieux Moulin, actuellement musée municipal Arthur Rimbaud.</ref>.
  • Hôtel de ville - Mézières est violemment bombardée le 10 et Modèle:Date-. La ville est rasée à 50 %. Après la Grande guerre, la municipalité décide de dégager un îlot pour aménager une place sur laquelle serait construit le nouvel hôtel de ville. La place de l'hôtel de ville (quartier de Mézières) de style néo-gothique (1933) composé de deux corps de bâtiment se faisant face et séparés par une large place, l'un constituant l'hôtel de ville proprement dit et l'autre constituant des habitations pour l'harmonie de l'ensemble. La construction du nouvel hôtel de ville est décidée le 28 décembre 1923. Le projet retenu le 25 février 1925 est celui des architectes Marie-Eugène Chifflot (1872-1956), second Grand prix de Rome d'architecture en 1902, et R. Colle qui avaient auparavant réalisé le nouvel Immeuble communal. Le projet adopte un style néo-gothique avec beffroi, tourelles et pinacles. Le 9 octobre 1927, André Tardieu, ministre des Travaux publics, est à Mézières pour inaugurer le monument aux morts, le pont de la Victoire et poser la première pierre de l'hôtel de ville. La construction est achevée en 1930. Le 16 juillet 1933, le président de la République, Albert Lebrun, est à Mézières où il inaugure l'hôtel de ville, l'hôpital et le groupe scolaire Manchester. Il y est reçu par le préfet Scamaroni, le maire et président des anciens combattants et le lord-maire de Manchester, cité britannique marraine de guerre de Mézières.
  • Usine La Macérienne : une ancienne usine (plan des ateliers (Eiffel), au cœur de la ville, en bas des remparts de Mézières et à proximité de la Meuse. Inscrite aux monuments historiques.
  • La place Jacques-Félix, ancienne place de l'Agriculture. C'est en ce lieu qu'Arthur Rimbaud étudia dans le collège du Saint-Sépulcre où se trouve aujourd'hui la bibliothèque municipale transformée en 2008 en médiathèque. Une statue honore cet élève un peu particulier devant l'entrée du collège portant son nom à deux pas de là. À son époque, un dôme dominait l'ensemble du collège, mais victime d'un effondrement au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il ne fut jamais reconstruit.

Édifices religieux

Catholique

Judaïsme

  • Ancienne synagogue construite en 1630, détruite en 1940 pendant les combats de la percée allemande par une bombe incendiaire, elle se trouvait à Charleville au 10 rue Hippolyte-Taine, elle n'a pas été reconstruite.

Protestant

  • Le temple protestant Charleville avenue Charles-de-Gaulle.
  • L'église évangélique Mission Chrétienne, rue de Warcq.
  • Le Centre évangélique protestant, rue du Faubourg-de-Pierre.
  • L'église Évangélique La Mission, place Marceau.
  • L'église Évangélique baptiste, rue Albert-Poulain.

Témoins de Jéhovah

  • La salle du royaume, ruelle du Pré-du-Sart.

Patrimoine culturel

Fichier:Charleville Musée Rimbaud.jpg
Le Vieux Moulin sur la Meuse à Charleville.
  • Le musée Rimbaud est situé dans le Vieux Moulin, sur la Meuse. On y voit de nombreux originaux tels que le sonnet « Voyelles ».
  • Le musée de l'Ardenne est situé entre la place Ducale et la place Winston-Churchill. Il réunit des collections historiques et de nombreuses œuvres archéologiques, des pièces d'artisanat local. Il accueille également des expositions temporaires, comme celle qui fut consacrée en 2005 à Madeleine Rebérioux, organisée par la Ligue des droits de l'homme. Un jeu de société imaginé et conçu par des élèves du lycée Monge et retraçant un parcours à travers la ville, est présenté à l'accueil.
  • Le Grand Marionnettiste n'est pas à proprement parler un musée mais représente une attraction incontournable de Charleville-Mézières. Situé sur la place Winston-Churchill, cet automate de Modèle:Unité de haut, réalisé par Jacques Monestier<ref>Modèle:Lien web.</ref>, présente chaque jour de Modèle:Heure à Modèle:Heure la vie des Quatre fils Aymon. Tous les samedis à Modèle:Heure, les douze tableaux que composent la légende sont présentés au public. Une visite au musée de l'Ardenne fait entrevoir les coulisses de cet automate et les noms des donateurs sont gravés sur de grandes plaques apposées sur l'automate.
  • La Maison des Ailleurs est située dans la maison où habita Arthur Rimbaud avec sa famille. On peut y suivre les voyages du poète à travers des textes et des images projetés sur les murs et le sol.
  • Le théâtre municipal construit entre 1835 et 1839 est l'œuvre de l'architecte ardennais Louis Clément Labarre de Raillicourt. Six statues de muses antiques ornaient à l'origine la façade de cette ancienne salle à l'italienne.

Espaces verts

  • Mont Olympe : colline faisant historiquement face à Charleville, de l'autre côté de la Meuse, aujourd'hui incluse dans la ville, ancien lieu fortifié devenu un espace vert et un lieu touristique, avec notamment à ses pieds le port fluvial et le camping de Charleville-Mézières. Une petite anecdote locale, le Mont-Olympe est prononcé "Monte Olympe", en faisant la liaison orale, par la grande majorité des habitants de Charleville-Mézières et généralement dans les Ardennes.
  • Parc Pierquin : parc inséré dans la ville, ancienne propriété de Louis Pierquin.
  • La réserve naturelle régionale de la côte de Bois-en-Val.
  • Le parc animalier de Charleville-Mézières, en fait situé au sud-est de la ville, à Saint-Laurent.

Manifestations culturelles et festivités

Les manifestations les plus notoires sont :

  • Le Festival mondial des théâtres de marionnettes : la ville accueille, tous les deux ans, un festival mondialement célèbre, consacré aux marionnettes. La bi-annualisation du festival est décidée en 2009. La vingtième édition de ce festival, devenue une référence mondiale, s'est déroulée en 2019<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.
  • Le Cabaret Vert : créé en 2005, il s'agit d'un festival rock ayant lieu tous les ans sur l'espace du stade Bayard. En 2006, s'y sont produits Dionysos, Babylon Circus, les Wampas, Eths, HF Thiéfaine, parmi une vingtaine d'artistes. En 2007, plus de Modèle:Nombre s'y étaient rendus. Durant l'année 2009, les Deftones ont été présent pour leur unique date en France. Dans les années 2010, le festival prend encore de l'ampleur, comptant Modèle:Unité en 2019, avec une affiche musicale éclectique, un rendez-vous de dessinateurs de BD, des exigences environnementales, et une fidélité à un ancrage local pour les différents stands<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.
  • Les Ailleurs poétiques ou Biennale des Ailleurs : rencontres internationales de poésie dont l'objectif est de promouvoir une authentique transdisciplinarité, en croisant les différentes formes d’art avec la poésie contemporaine et celle d’Arthur Rimbaud comme points de convergence<ref>Modèle:Lien web</ref>.
  • Le Festival des enfants du cinéma : tous les ans, en début d'année, a lieu un festival consacré au cinéma et plus particulièrement aux enfants et adolescents jouant au cinéma. Ouvert à tous, ce festival a pour but de faire découvrir un autre cinéma loin des super-productions hollywoodiennes. L'édition 2020 fêtait les 30 ans du festival <ref>Modèle:Lien web</ref>.

Manifestations sportives

  • Le Critérium international de la route : La ville a accueilli la célèbre course cycliste. La course se déroulait sur un week-end, en trois étapes, dont une dans la vallée de la Meuse, l'étape de côtes. Le dimanche après-midi se déroulait généralement le contre-la-montre dans Charleville. L'Allemand Jens Voigt a remporté les éditions 2007, 2008 et 2009 .
  • Le Sedan-Charleville est une course pédestre réunissant 3000 coureurs dont l'arrivée est située au stade du Petit-Bois. La centième édition s'est déroulée en 2006. La course est la plus ancienne épreuve de « ville à ville » en France.

Personnalités liées à la commune

Fichier:Carjat Arthur Rimbaud 1872 n2.jpg
Arthur Rimbaud.
Fichier:Mezieres bayard.jpg
Statue du chevalier Bayard.

Autres personnalités

Parmi les autres personnalités liées à Charleville-Mézières, on peut citer :

Héraldique

Modèle:Blason commune

Charleville-Mézières dans la culture

Notes et références

Notes

Modèle:Références Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Alain Sartelet, Charleville-Mézières : la place ducale et la ville de Charles de Gonzague, Lyon : Lieux dits, coll. Parcours du patrimoine, 2012
  • Alain Sartelet, Les Fortifications de Mézières, Langres, éd. D. Guéniot, coll. itinéraires du patrimoine, 2003
  • Gérald Dardart, Charleville-Mézières : l'ouverture vers le Nord de l'Europe, Charleville-Mézières, éd. Sopaic, 2000
  • Alain Sartelet, Charleville au temps des Gonzague : portrait d'une cité ducale, Charleville-Mézières : musée de l'Ardenne, 1997
  • Sous la direction de Jean-Marie Pérouse de Montclos, Le Guide du patrimoine : Champagne-Ardenne, Paris, Hachette, 1995, pp. 143–150 Modèle:ISBN
  • Emile Baudson, Histoire de Charleville depuis sa fondation jusqu'à nos jours (1606-1946), Charleville : imprimerie Anciaux, 1947
  • Jean Hubert, Histoire de Charleville: depuis son origine jusqu'en 1854, Charleville, 1854, [1]
  • Maurice-Ernest Audouin de Géronval, Relation du siège de Mézières, par les troupes sous les ordres de Son Excellence M. le Baron de Hake, Lieutenant général au service de S.M. le Roi de Prusse, et Général en chef de l'armée du nord de l'Allemagne, Delaguette, 1824, 18 p. [2].

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Modèle:Palette Modèle:Portail