Gespunsart
Modèle:Infobox Commune de France
Gespunsart Modèle:API-fr est une commune française, située dans le département des Ardennes en région Grand Est. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
Gespunsart est un village implanté dans une clairière de la forêt des Ardennes, dans un ancien nid de rivière datant de millions d'années. Cette rivière empruntait l'actuel parcours de la Goutelle.
Ce village, limitrophe de la Belgique est situé à 15 kilomètres à l’est de Charleville-Mézières.
Communes limitrophes
Hydrographie
Le territoire est traversé d'est en ouest par la Goutelle, petit ruisseau de 12 km qui prend sa source à Bagimont, en Belgique, traverse la frontière à Pussemange et se jette dans la Meuse à Nouzonville.
Un autre ruisseau prend sa source à Gespunsart, la Vrigne, qui se dirige vers le sud pour aller rejoindre la Meuse à Vrigne-Meuse.
L'ensemble de ces deux vallées correspond à l'ancien passage de la Meuse, venant de Vrigne et se jetant à Nouzonville dans son lit actuel. La transformation et la ligne de partage actuelle des eaux datent de la fin de l'ère quaternaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Gespunsart est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Charleville-Mézières, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (84,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (85,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (83,3 %), zones agricoles hétérogènes (9,4 %), prairies (3,3 %), zones urbanisées (2,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
La dénomination la plus ancienne, que l’on retrouve est celle de Gébuinsart (Gebuinisartum) c’est-à-dire le sart de Gébuin. Le nom de Gébuin est fort commun au Moyen Âge. On le trouve entre autres dans la chanson de Roland, parmi ceux des compagnons de Charlemagne. Gebunisardum (1081), Gesprunsart (1264)<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name=RHA1979>Modèle:Article</ref>.
Histoire
Le territoire de Gespunsart a fait partie du comté de Castrice. Un acte de Foulques le Vénérable, archevêque de Reims, cite une chapelle en ce lieu au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il existe de cet acte une copie de 1584 d'un vidimus (ou copie certifiée) de 1249, (mais certains historiens, dont Patrick Demouy, considère ces documents avec réserve : il est possible qu'ils soient faussement datés pour appuyer les délimitations du diocèse de Reims. Ce territoire est à la limite septentrionale du diocèse, dans une zone forestière qui n'est au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle que partiellement christianisée<ref name=RHA1979 />,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Cette chapelle est rattachée à la collégiale Saint-Vivent de Braux, mais le territoire du village, anciennement inclus dans le comté de Castrice, revient ensuite aux seigneurs d'Orchimont. En 870, par le traité de Meerssen, il est rattaché à la Francie occidentale, puis placé sous l'autorité des comtes de Rethel<ref name=RHA1979 />. En 1081, le territoire passe au chapitre de Braux, avec, pour avoué, le comte de Rethel<ref name=RHA1979 />. En 1572, la seigneurie de Gespunsart est cédé au duc de Guise, et est intégré à la principauté de Château-Regnault<ref name=RHA1979 />. Finalement en 1629, cette principauté de Château-Regnault est cédé à Louis XIII : le village s'ancre définitivement au sein du Royaume de France<ref name=RHA1979 />. Pendant la guerre de Succession d'Espagne, et notamment de 1705 à 1710, ce village, proche des terres appartenant au duché de Luxembourg est la cible d'incursions de troupes germaniques. Il est notamment pillé et brûlé en 1705<ref name=RHA1979 />,<ref name="defense">Modèle:Ouvrage</ref>.
Il connaît une période de forte activité grâce à ses clouteries entre la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. En 1789, année de la Révolution française, le village compte 250 feux et 1 059 habitants<ref name=RHA1979 />, dont 300 maîtres cloutiers et 325 compagnons. Il compte également une dizaine artisans fabriquant des armes, et autant de voituriers. Il y a aussi un curé, un vicaire, un maître d’école, un notaire, un arpenteur royal, un chirurgien, une sage-femme, un receveur des traites foraines, un poste de douaniers et plusieurs gardes-forestiers<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le village se trouve sur la ligne de chemin de fer d'intérêt local de Nouzonville (Ardennes) à Pussemange (Belgique) du réseau des Chemins de fer départementaux des Ardennes, ouverte, par sections, de 1896 à 1925, et dont la dernière section a fermé en 1950.
La commune est occupée pendant la quasi-totalité de la Première Guerre mondiale, de Modèle:Date- à Modèle:Date-. Les ressources sont pillées par l'occupant, et l'activité industrielle cesse<ref name=RHA1979 />. En 1920, les préfectures relaient l’initiative de l’Union des grandes associations françaises pour l’essor national présidée par le président de la République Raymond Poincaré pour parrainer ces villages occupés pendant quatre ans,et les aider à se relancer<ref>Modèle:Chapitre</ref>. Dans l'Isère, les cantons de La Mure et Valbonnais se voient proposer Gespunsart. Entre 1920 et 1923, les villages de La Mure, Mayres-Savel et La Motte-Saint-Martin recueillent des fonds pour cette commune. Lors de la Seconde Guerre mondiale, la population de Gespunsart reçoit l'ordre d'évacuer le Modèle:Date- : c'est le début d'un exode vers l'ouest de la France. Le retour de la population se fait les années suivantes, petit à petit, le village se trouvant en zone interdite. Il est libéré en Modèle:Date-<ref name=RHA1979 />.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Charleville-Mézières du département des Ardennes. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la deuxième circonscription des Ardennes.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Mézières. Celui-ci est scindé en 1973 et la commune rattachée au canton de Nouzonville<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune intègre le canton de Villers-Semeuse.
Intercommunalité
La commune était membre de la communauté d'agglomération Cœur d'Ardenne, créée le Modèle:Date-.
Celle-ci fusionne avec la :
- communauté de communes des Balcons de Meuse, dont le siège était à Lumes (5 communes) ;
- la communauté de communes du Pays sedanais, dont le siège était situé à Sedan (23 communes) ;
- la communauté de communes du pays des Sources au Val de Bar, où le chef-lieu était localisé à Élan (16 communes).
pour former, le Modèle:Date-<ref name="Arrêté-création">Modèle:Article</ref>, la « communauté d’agglomération de Charleville-Mézières-Sedan ». Celle-ci, dont la commune est désormais membre, prend la dénomination d’« Ardenne Métropole<ref group=Note>Dans la nouvelle dénomination, le terme « métropole » ne suggère pas la transformation de la nature juridique de la communauté d’agglomération en métropole, autre forme d’établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre davantage intégrée.</ref> »<ref>Modèle:Article.</ref>.
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Environnement
Gespunsart a adhéré à la charte du parc naturel régional des Ardennes, à sa création en Modèle:Date-<ref name="Pnr">Création du PNR des Ardennes</ref>.
Démographie
Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section
Culture locale et patrimoine
Traditions
Selon la tradition, le paquis des poules, à un carrefour de six voies était un lieu de sabbat : Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage (Modèle:Coord)</ref>.
Lieux et monuments
- La fontaine Malbrought, on ne connait pas son origine.
- Splendide église Saint-Rémy du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle à deux clochers. L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques en 1984<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>.
- Nombreux lavoirs.
- Anciens moulins.
- Ancienne gendarmerie.
- La chapelle du Saint-Lieu et les trois croix.
- Les brasseries Hellé.
-
Lavoir Durozier.
-
Chapelle.
-
Fontaine, mairie église.
-
Brasserie.
-
Monument aux morts.
-
Ancien atelier de cloutier.
Personnalités liées à la commune
- Pierre-Louis Péchenard (1842-1920), né à Gespunsart, évêque de Soissons, ancien recteur de l'Université catholique de Paris.
- Sérafin Many (1847-1922), ancien recteur de l'Université catholique de Paris, membre de la Curie romaine.
- Jules Leroux (1880-1915), écrivain et poète, il a son premier poste d'instituteur à Gespunsart, qu'il nomme Bourimont dans son ouvrage Léon Chatry, instituteur.
- Bernard Marcotte (1887-1927), écrivain, a vécu un temps à Gespunsart.
- Camille Titeux (1910-1978), né à Gespunsart, député (1951-1958), président du conseil général des Ardennes (1967-1973).
- Yanny Hureaux (1939-), écrivain, réside dans la commune.
- On dit que Arthur Rimbaud aurait été gardé en nourrice à Gespunsart.
Héraldique
Voir aussi
Bibliographie
- Abbé Pierre-Louis Péchenard, Histoire de Gespunsart, A. Pouillard, 1877 - 350 p. & G. Lenoir, 1906, 354 p. Modèle:Lire en ligne
- Charles Bruneau, Notes sur le patois de Gespunsart, dans Revue d'Ardenne & d'Argonne : scientifique, historique, littéraire et artistique, Sedan : Société d'études ardennaises « La Bruyère », janv-fèv. 1911, p. 437 [1]
Liens externes
- Site de la Mairie de Gespunsart - www.gespunsart.fr
- Gespunsart sur le site de l'Institut géographique national
- Modèle:Lien web.