Vivier-au-Court

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Modèle:Infobox Commune de France

Fichier:Eglise fortifiée de Vivier-au-Court Ardennes 1.JPG
Église.
Fichier:Café de la gare 07477.JPG
Café de la gare.

Vivier-au-Court est une commune française, située dans le département des Ardennes en région Grand Est. Les habitants sont les Vivaroises et les Vivarois. Comme la commune voisine de Vrigne-aux-Bois, c'est un lieu important de l'histoire de la métallurgie ardennaise. Malgré un cadre au caractère rural, c'est une commune ouvrière, la «ville de la fonte».

Géographie

Modèle:Carte communes limitrophes

Localisation

Située à mi-chemin entre Charleville-Mézières et Sedan, Vivier-au-Court est à moins de Modèle:Unité de la frontière belge. Le village est desservi par l'autoroute A34.

Vivier-au-Court est située dans ce que l'on appelle les crêtes pré-ardennaises, succession de collines pentues (>7 %) et de vallées boisées.

L'altitude est comprise entre 50 et Modèle:Unité, Modèle:Unité étant l'altitude de l'église et 200 celle du lieu-dit la Vallée Chausson.

Hameaux et écarts

La commune regroupe plusieurs hameaux : Vivier, Piermé, Aucourt et Tumécourt.

Communes limitrophes

Urbanisme

Typologie

Vivier-au-Court est une commune urbaine<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Vrigne aux Bois, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Charleville-Mézières, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (61,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (32,1 %), forêts (24,1 %), terres arables (23 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (11,4 %), zones urbanisées (9,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Vivier provient du mot désignant l’endroit où on élevait des poissons<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Au court ou Aucourt est un hameau à proximité, qui dérive peut-être du bas-latin curtis (enclos, tenure, exploitation agricole).

Histoire

Sur le territoire de cette commune, des vestiges d'habitats ou de sépultures d'époques anciennes sont constatés à plusieurs reprises : ainsi, des sépultures mérovingiennes sont mises au jour en 1914 au lieu-dit les Tumains, des vestiges datant du premier âge de fer sont identifiés en 2007 au lieu-dit la Couturelle, ainsi qu'en 1999 au lieu-dit la Boutillette avec également des céramiques datées de l'âge de bronze<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.

La situation frontalière de ce territoire se traduit ensuite au fil des siècles suivants par le passage de bandes armées rentrant sur le royaume de France, et la nécessité de sécuriser les hameaux en fortifiant les églises. La fortification des églises est chose courante dans les environs comme en Thiérache. L'église de Vivier est apparue au {{#switch: XVI

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}}

}}). Des postes militaires et des tourelles sont également mis en place, comme pour de nombreuses locatilitns situées entre la ligne de défense établie sur la Semoy et celle mise en place sur la Meuse<ref name="defense">Modèle:Ouvrage</ref>.

Vivier-au-court est un regroupement de plusieurs hameaux : Vivier, Piermé, Aucourt, Tumécourt, pour les principaux (les noms des anciens hameaux sont annotés aux noms des rues).

Le territoire de Vivier-au-court, après avoir été envahi et occupé à la fin du Premier Empire est également un lieu de passage de troupes, proche de sites de batailles décisives durant les guerres franco-allemandes successives de 1870, 1914-1918, et 1939-1945. Lors de la guerre franco-allemande de 1870, ce territoire est tenu par les forces prussiennes qui encerclent les Français durant le siège de Sedan<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Lors de la Première Guerre mondiale, la commune est, au début de la guerre, un point d'appui pour l'offensive française du Modèle:Date-, avant le reflux de ces troupes françaises à la suite de l'échec particulièrement meurtrier de la bataille des Ardennes<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. La commune est ensuite occupée et ce jusqu'en 1918, comme une grande partie du département des Ardennes.

Lors de la percée allemande en 1940 à Sedan, une grande partie des villageois partent sur les routes. Une partie d'entre eux se réfugie en Vendée, en la ville de Mareuil-sur-Lay, ce qui traduira après-guerre par le jumelage des deux villes. Les Ardennes étant en zone interdite, les Vivarois et Vivaroises ne reviennent souvent dans le village qu'après la libération du département, en Modèle:Date-.

Histoire de l'industrie métallurgique à Vivier-au-Court

Fichier:Logement patronal 07454.JPG
Château Camion.
Fichier:Fonte Ardennaise gare 07479.JPG
Vue des installations de la Fonte Ardennaise.

La vallée de la Vrigne, et les affluents de cette rivière qui se déverse dans la Meuse, ont favorisé l'émergence d'activités préindustrielles travaillant le fer. Les environs réunissent trois éléments, le minerai de fer, l'eau et le bois. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la première dynastie de patrons d'industrie de Vivier-au-Court est la famille Camion. Louis Camion et son père Jean-Barthélémy font en effet l'acquisition, en 1820, d'un moulin (de farine), utilisant l'énergie d'une petite chute d'eau, et installé sur le ruisseau de Twywé (un affluent de la Vrigne), au lieu-dit Moraimont (inclus ensuite dans le bourg de Vivier-au-Court). Ils y installent une polierie pour polir et émoudre (aiguiser) des objets de ferronnerie. Les Camions sont des cousins d'un entrepreneur particulièrement actif à l'époque, Jean-Nicolas Gendarme. Ils ont quitté Vrigne-aux-bois, lorsque leur cousin a commencé à accaparer par ses installations l'énergie motrice de la Vrigne, mettant en place des retenues d'eau en amont de leurs installations<ref name=TA85>Modèle:Article</ref>,<ref name=TA98>Modèle:Article</ref>.

L'usine est repris en Modèle:Date- par François Moranvillé. Un cubilot (appareil de fusion de la fonte) est installé en 1855.L'ouverture d'un tronçon ferroviaire désenclave la localité. À la mort de François Moranvillé, en 1893, l'activité est dirigée par son fils Léon Moranvillé, et son neveu Jules Huet. Jules Huet se retrouve seul aux commandes de l'entreprise familiale en 1903. D'autres industriels (des entreprises de ferronnerie et de fonderie) s'installent aussi à proximité, provoquant l'essor démographique de la commune dans la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La finesse du sable, extrait de carrières à proximité, donne à la production des fonderies une qualité recherchée sur le marché. Politiquement, la commune bascule à gauche<ref name=TA98 />. Jules Huet meurt en 1911, laissant l'entreprise à son gendre, Gaston Bernard. En 1914, le territoire est occupé par l'armée allemande qui saisit le matériel et l'envoie outre-Rhin. Gaston Bernard est interné comme otage, à partir de mi-1915, dans différents camps en Allemagne. À la fin de la guerre, de Modèle:Date- à Modèle:Date-, les ateliers sont remis en état et rééquipés. L'usine redémarre en décembre 1919 sous la direction de Gaston Bernard<ref name=TA99>Modèle:Article</ref>.

Dans l'entre-deux-guerres, et les années 1920, d'autres personnalités issues des familles d'ouvriers locales, lancent leur propre activité métallurgique, sur place, comme Émile Grosdidier. À partir de 1939, avec l'entrée de la France dans la Seconde Guerre mondiale et la mobilisation d'une bonne partie des effectifs, les activités tournent au ralenti. Gaston Bernard meurt en 1941, et laisse l'entreprise Bernard-Huet à son gendre Paul Meunier. Les grèves d'après-guerre dans les années 1948-1950 sont assez dures<ref name=TA99 />. Mais les Trente Glorieuses qui commencent s'avèrent une période propice aux industriels, favorisant les investissements et la croissance économique jusqu'au milieu des années 1970. L'entreprise Bernard-Huet dépose son bilan en 1975, après le premier choc pétrolier. Par contre, une autre entreprise locale, Manil, est reprise en 1972 par une société américaine, Eaton, qui la faisait bénéficier, dès les années 1960, de l'exclusivité d'un procédé de fabrication de pièces en fonte. Chez Eaton-Manil, les conflits sociaux se succèdent aussi, le rapport de force étant longtemps favorables aux syndicats : les dirigeants voulent absolument éviter les ruptures d'activités pour être en mesure de répondre à une demande soutenue, notamment de l'industrie automobile. Mais l'exclusivité technique du procédé Eaton tombe dans le domaine public, permettant à la concurrence d'y recourir, dans la même période où l'activité en Europe subit les chocs pétroliers successifs. L'entreprise Manil est en difficulté. C'est le début d'un nouveau conflit social qui s'éternise, sans que les gouvernements successifs y puissent quelque chose, en particulier les Modèle:Page h', puis Modèle:Page h'. L'activité de Manil s'arrête en effet en 1980, mais l'arrivée de la gauche au pouvoir en Modèle:Date- crée momentanément un espoir de relance. D'autres entreprises sont contraintes de stopper leur activité, mais une des sociétés locales, celle créée par Émile Grosdidier en 1927, devient le noyau de départ d'un nouveau groupe, La Fonte Ardennaise<ref name=TA85 />,<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

La commune se trouve dans l'arrondissement de Charleville-Mézières du département des Ardennes. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1982 de la première circonscription des Ardennes.

Historiquement, elle fait partie du canton de Villers-Semeuse <ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est toujours membre, est modifié, passant de 8 communes entières et une fraction de commune, à 11 communes.

Intercommunalité

La commune était membre de la communauté de communes du Pays sedanais, créée fin 2000.

Celle-ci a fusionné avec ses voisines pour former, le Modèle:Date-, la communauté d'agglomération dénommée Ardenne Métropole, dont la commune est désormais membre.

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Jumelages

Population et société

Démographie

Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section

Sécurité publique

Modèle:Quand du territoire de compétence de la gendarmerie de Vrigne-aux-Bois.

Économie

Vivier au Court possède deux sites de production de l'entreprise La Fonte Ardennaise, spécialisée dans la fonderie de métaux ferreux (6 sites de production dans les Ardennes).

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

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}}. Les fortifications sont constituées de deux tours rondes flanquant le chœur. L'épaisseur des murs est d'environ 70 cm. Lors d'un violent orage au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le clocher perdit son toit et ne fut jamais remplacé, ce qui lui donne cette apparence actuelle. À l'extérieur de l'église, sur le flanc gauche près de la tour, on peut encore apercevoir une inscription datant du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Blason commune

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

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Références

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail