Île Bouvet
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Île
L'île Bouvet<ref name="CNIG">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Ouvrage</ref> (en norvégien Modèle:Lang) est une île volcanique<ref>Partie émergée d'un volcan de la dorsale médio-atlantique.</ref> norvégienne inhabitée de l'océan Atlantique sud située à la limite nord de la plaque antarctique, à Modèle:Unité au nord du continent antarctique, à Modèle:Unité à l'est de l'île Montagu, dans l'archipel des îles Sandwich du Sud et à Modèle:Unité au sud-sud-ouest du cap de Bonne-Espérance. Nommée d'après son découvreur français Jean-Baptiste Charles Bouvet de Lozier, elle est possession norvégienne depuis 1927.
Géographie
L'île Bouvet, qui appartient à la Norvège, est une île inhabitée dans l'océan Atlantique sud dont le point culminant, appelé Olavtoppen<ref name="manchots">L'île Bouvet sur le site Les manchots. Consulté le Modèle:Date-.</ref>, atteint Modèle:Unité. D'une superficie<ref name="manchots" /> de Modèle:Unité, elle est couverte à 93 % par une épaisse calotte glaciaire qui bloque les côtes au sud et à l'est<ref name="bouvetit">L'île Bouvet sur le site de Lonely Planet. Consulté le Modèle:Date-.</ref>.
Ses Modèle:Unité de littoral<ref>Source : CIA World Factbook. Consulté le Modèle:Date-.</ref> sont souvent entourés par des glaces dérivantes. Chaque été austral, des pans de glaciers tombent des hautes falaises d'origine volcanique dans la mer ou sur les plages de sable noir. L'île ne bénéficiant d'aucun port, il est particulièrement difficile pour les navires de s'en approcher ; l'hélicoptère embarqué s'avère ainsi le moyen le plus aisé pour y accéder<ref name="manchots" />. Sur la côte ouest, un récif de roche de lave, apparu entre 1955 et 1958, est devenu un site de nidification pour les oiseaux<ref name="bouvetit" />.
La température annuelle moyenne est de Modèle:Tmp, et l'île présente une faible amplitude thermique ; en été, les températures s'élèvent rarement à plus de + Modèle:Tmp<ref name="bouvetoya">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} The south atlantic and subantarctic islands : Bouvetoya Lire en ligne. Consulté le Modèle:Date-.</ref>. En raison du climat rigoureux et de la faible superficie libre de glace, il n'existe qu'une maigre végétation de lichens et de mousses<ref name="manchots" />. La faune se compose notamment de phoques, d'éléphants de mer, d'oiseaux de mer et de plusieurs espèces de manchots : manchot Adélie, manchot à jugulaire, gorfou doré<ref name="manchots" />.
L'Île Bouvet fait partie des îles les plus isolées du monde<ref>Modèle:Article</ref>, la terre la plus proche est la terre de la Reine-Maud, elle-même inhabitée, située à Modèle:Unité au sud<ref name="bouvetit" />.
Climat
L'île Bouvet a un climat de type ET (Polaire de Toundra) avec comme record de chaleur Modèle:Unité les 14 et Modèle:Date- et le Modèle:Date-. Comme record de froid : Modèle:Unité les 8 et Modèle:Date-. La température moyenne annuelle est de Modèle:Unité.
Histoire
L'Île Bouvet fut découverte, le Modèle:Date-<ref name="bouvetoya" />, par le français Jean-Baptiste Bouvet de Lozier, commandant de l'expédition australe menée, au nom du roi de France Louis XV, par les frégates L'Aigle et Marie. Ne sachant pas s'il s'agissait d'une île ou de l'extrémité septentrionale d'un hypothétique continent antarctique, Bouvet baptisa cette terre cap de la Circoncision, du nom de la fête religieuse du jour de la découverte.
En 1772, lors de son deuxième voyage autour du monde à bord du Resolution, James Cook<ref>James Cook et l'île Bouvet sur t-extreme.ifrance.com. Consulté le Modèle:Date-.</ref>, équipé du nouveau chronomètre de précision K1, permettant une mesure fiable de la longitude, chercha l'île trois semaines durant et ne trouva rien. Il se mit à douter de l’existence de cette terre, pensant que l'île était une île fantôme et que Bouvet avait dû apercevoir un iceberg géant qui, par mauvais temps, pouvait apparaître comme une terre couverte de glace en raison de sa partie inférieure sombre.
En 1808, un baleinier anglais, James Lindsay<ref name="bouvetoya" />, aperçut une île dans cette région et la nomma Lindsay Island, mais la longitude était différente de celle enregistrée par Bouvet.
Le premier homme ayant foulé le sol de l'île Bouvet fut vraisemblablement, en 1822, le capitaine Benjamin Morrell qui, en compagnie de son équipage, chassait le phoque, mais faute d'avoir communiqué des relevés précis et d'avoir eu la prétention de baptiser cette nouvelle terre, il rata l'occasion d'être le re-découvreur de l'île<ref name="bouvetoya" />.
En 1825, un autre Anglais, George Norris, décrivit une île par 54° Sud semblable à celle décrite par Bouvet. Il l’appela Liverpool, y accosta et prétendit en prendre possession au nom du roi George IV<ref name="bouvetoya" />. Mais il signala également une autre île au nord-est sur laquelle il accosta et qu'il nomma Thompson, ce qui portait la confusion à son comble. L’île Bouvet existait-elle vraiment ? Auquel de ces accostages correspondait-elle ?
Le mystère aurait été éclairci, en 1898, par l’expédition allemande Valdivia qui, après des mois de ratissage systématique de la zone, retrouva l’île Bouvet<ref name="bouvetoya" />. L’exploration des alentours sembla prouver que les îles Lindsay, Liverpool et Thompson n’étaient en fait qu’une seule et même île, l’île Bouvet, les navigateurs ayant été trompés par les conditions météorologiques, l'absence d'un ciel clair permettant, la nuit, de les renseigner sur leur position, et d'une terre proche leur servant de point de repère. Au début des années 1960, une nouvelle étude révèle que l'île Thompson serait en réalité une île fantôme disparue dans une éruption volcanique dans les années 1890<ref>Modèle:Article.</ref>.
En 1927, Bouvet devint une île norvégienne<ref name="bouvetoya" />; en effet, personne n'y avait encore séjourné, ce que fit un équipage norvégien qui y vécut pendant un mois. Les baleiniers norvégiens rebaptisèrent l’île : Bouvetøya. En 1971, la Norvège déclara l'île Bouvet et les eaux environnantes réserve naturelle<ref name="manchots" />. Le pays y installa, en 1977, une station météo automatisée<ref name="bouvetoya" />.
Le Modèle:Date- eut lieu l'incident Vela<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} L'incident Vela sur nuclearweaponarchive.org. Consulté le Modèle:Date-.</ref> : un satellite enregistra un flash de lumière pouvant être interprété comme une explosion nucléaire entre l'île Bouvet et l'archipel du Prince-Édouard.
Les 20 et Modèle:Date-, le navire d'expédition Hanse Explorer s'est rendu jusqu'à l'île Bouvet, dans le cadre de L'Expédition pour le futur. Pilotée par six Québécois<ref>Modèle:Lien web</ref>, l'expédition comptait neuf personnes, de cinq pays différents. Ils ont réussi, sur ces deux jours, l'ascension d'un des derniers territoires inexplorés par les humains<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ils y ont planté le drapeau norvégien (maintenant dans un musée à Oslo) et ont mesuré précisément le sommet à Modèle:Unité pour les archives du Scott Polar Research Institute de l'université de Cambridge.
Quatre premiers grimpeurs, Aaron Halstead, Will Allen, Bruno Rodi et Jason Rodi, ont été les premiers humains à gravir le plus haut sommet de l'île de roches volcaniques et de glace (répertorié à Modèle:Unité). Ils ont laissé une capsule temporelle contenant au sommet des visions de l'avenir pour 2062. Le lendemain matin, l'expert alpiniste néo-zélandais Aaron Halstead a mené à nouveau les cinq autres grimpeurs : Sarto Blouin, Seth Sherman, Chakib Bouayed, Cindy Sampson et Ákos Hivekovics jusqu'au sommet<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Voir aussi
Même si l'île est inhabitée, elle possède son propre code Internet international : .bv (sur la liste TLD de code de pays)<ref>Code Internet de l'île Bouvet sur indexmundi.com. Consulté le 12 juin 2008.</ref>.
En 1964, un canot de sauvetage abandonné fut découvert sur les rivages de l'île, avec des provisions à son bord ; cependant, les passagers de cette embarcation ne furent jamais retrouvés<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name="bouvetit" />. Il est probable que l'embarcation ait été abandonnée sur l'île par l'expédition soviétique Slava en novembre 1958, les occupants ayant dû être évacués de l'île par hélicoptère en raison du mauvais temps<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Notes et références
Modèle:Traduction/Référence Modèle:Références
Annexes
Source
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Philip Edwards, James Cook: The Journals, prepared from the original manuscripts by J. C. Beaglehole 1955-67, Penguin Books, Londres, 2000 Modèle:ISBN
