Iceberg

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Modèle:Voir homonymes

Fichier:Danmark O, Fohn Fjord, Renodde.70°N 26°W (76566707).jpg
Iceberg dans un parc au Groenland.

Un Modèle:Terme défini (Modèle:MSAPI ou Modèle:MSAPI) est une grande masse de glace flottant dans la mer et mesurant plus de 15 mètres de long. Un tel morceau de glace d'eau douce s'est détaché d'un glacier ou d'un inlandsis et dérive librement dans les eaux libres (salées). Les morceaux de glace flottants plus petits provenant de glaciers sont appelés "morceaux de glaciers". Le détachement du glacier s'appelle le vêlage.

En raison de la densité plus faible de la glace par rapport à l'eau, les icebergs dérivent dans la mer sans couler. Une partie importante d'un iceberg reste cachée sous la surface de l'eau, ce qui a donné naissance à l'expression "la pointe de l'iceberg". Les icebergs sont considérés comme une menace sérieuse pour la navigation : après le naufrage du Titanic en 1912 à cause d'un iceberg, la patrouille internationale des glaces a été créée.

La taille et la forme des icebergs varient considérablement. Les icebergs qui se détachent des glaciers du Groenland ont souvent une forme irrégulière, tandis que les plateaux de glace de l'Antarctique produisent souvent de grands icebergs plats (ressemblant à des tables : icebergs tabulaires). Le plus grand iceberg documenté de l'histoire récente, appelé B-15, a été estimé en 2000 à près de 300 kilomètres sur 40. Le plus grand iceberg jamais répertorié était un iceberg tabulaire antarctique de 335 par 97 kilomètres, observé par l'USS Glacier le 12 novembre 1956 à environ 240 kilomètres à l'ouest de l'île Scott dans le Pacifique Sud. Cet iceberg était plus grand que la Belgique.

Les icebergs tabulaires se forment lorsque les glaciers des côtes s'avancent loin dans la mer et que de grandes plaques de glace flottent sur l'eau, toujours reliées au glacier. Ces plaques de glace de plateau peuvent avoir une épaisseur de 200 à 1 000 mètres. Les plus grandes surfaces de glace de plateau se trouvent dans l'Antarctique, le long des côtes du Groenland et de l'Alaska. Lorsque de grandes parties de la calotte glaciaire se détachent, elles dérivent dans l'océan polaire sous forme d'icebergs tabulaires.

Il existe également des glaces qui gèlent à partir de l'eau de mer, comme la banquise : l'eau salée gèle d'abord pour former des blocs de glace, qui sont ensuite poussés ensemble pour former une couche de glace continue.

Le terme provient de l'anglais, où il a été emprunté du néerlandais Modèle:Lang, littéralement « montagne de glace », de Modèle:Lang « glace » et Modèle:Lang « montagne »<ref>Modèle:CNRTL</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Caractéristiques physiques

Environ 92 % du volume d'un iceberg est situé sous la surface de l'eau et il est difficile de déterminer la forme qu'adopte cette partie à partir de celle qui flotte au-dessus de la mer (comme le suggère l'expression « partie émergée de l'iceberg » ou la « pointe de l'iceberg », signifiant qu'un phénomène ou un objet ne sont qu'une partie minime ou superficielle d'un ensemble plus vaste qui se dérobe à la vue). Pour un grand iceberg tabulaire dont la hauteur apparente hors d'eau est de 35 à Modèle:Unité, la partie immergée peut descendre jusqu'à plus de Modèle:Unité sous le niveau de la mer.

Poussée d'Archimède

La flottabilité de l'iceberg s'explique par la poussée d'Archimède. La poussée d'Archimède est la force particulière que subit un corps plongé en tout ou en partie dans un fluide (liquide ou gaz) soumis à un champ de gravité. Cette force provient de l'augmentation de la pression du fluide avec la profondeur (effet de la gravité sur le fluide, voir l'article hydrostatique) : la pression étant plus forte sur la partie inférieure d'un objet immergé que sur sa partie supérieure, il en résulte une poussée globalement verticale orientée vers le haut. C'est à partir de cette poussée qu'on définit la flottabilité d'un corps.

Considérons un solide de volume V et de masse volumique ρS flottant à la surface d'un liquide de masse volumique ρL. Si le solide flotte, c'est que son poids est équilibré par la poussée d'Archimède :

Fa = Fp.

La poussée d'Archimède étant égale (en norme) au poids du volume de liquide déplacé (équivalent au volume V i immergé), on peut écrire :

ρLV ig = ρSV g.

Le volume immergé vaut donc

V i = ( ρS / ρL ) V.

Si le solide flotte, V > V i et il s'ensuit que ρS < ρL.

Dans le cas de l'iceberg, considérons un morceau de glace pure à Modèle:Unité flottant dans de l'eau de mer. Soient Modèle:Nobr (masse volumique ρS de la glace) et Modèle:Nobr (la masse volumique ρL de l'eau salée ; on aurait Modèle:Nobr pour de l'eau pure à Modèle:Unité). Le rapport ρS / ρL (c'est-à-dire la densité relative) est de 0,895, si bien que le volume immergé V i représente près de 90 % du volume total V de l'iceberg.

Classification

Les icebergs sont classés en fonction de leurs taille et forme. La classification suivante est utilisée par l'International Ice Patrol<ref>Modèle:Lien brisé</ref>.

Taille

Fichier:Growler.jpg
Bourguignon (Modèle:Lang).
Fichier:Greenland Ilulissat-36.jpg
Gros icebergs (jusqu'à Modèle:Unité de haut) dérivant vers la mer depuis Isfjord, baie de Disko, à l'ouest du Groenland.
Fichier:CanalLemaireBrash.JPG
Sarrasins (Modèle:Lang) dans le canal Lemaire (Antarctique).
Dénomination Hauteur émergée Surface
de flottaison
Longueur Masse
Bourguignon<ref>Modèle:Lien web</ref> (Modèle:Lang) < Modèle:Unité < Modèle:Unité < Modèle:Unité < Modèle:Unité
Fragment d'iceberg (Modèle:Lang) Modèle:Unité à Modèle:Unité 20 à Modèle:Unité 5 à Modèle:Unité Modèle:Unité à Modèle:Unité
Petit iceberg (Modèle:Lang) Modèle:Unité à Modèle:Unité > Modèle:Unité 15 à Modèle:Unité Modèle:Unité à Modèle:Unité
Iceberg moyen (Modèle:Lang) Modèle:Unité à Modèle:Unité - 60 à Modèle:Unité 180 kt à Modèle:Unité
Gros iceberg (Modèle:Lang) Modèle:Unité à Modèle:Unité - 120 à Modèle:Unité > Modèle:Unité
Très gros iceberg (Modèle:Lang) > Modèle:Unité - > Modèle:Unité Modèle:Unité

Lorsqu'un iceberg se détache d'un ice-shelf ou d'un glacier, il est toujours accompagné d'une multitude de fragments (hauteur émergée < Modèle:Unité) appelés « sarrasins » ou Modèle:Lang en anglais.

Forme

Fichier:114 once an iceberg now a Growler and a scupture V-P.jpg
Forme d'Iceberg, qualifiée non officiellement de sculpture. Janvier 2018.

Cette classification se fonde sur la forme de la partie visible de l'iceberg<ref>Forme d'iceberg, Service canadien des glaces, màj le 19 mars 2003, (page consultée le 5 février 2009).</ref> :

  • iceberg tabulaire (tabular) est un iceberg de forme plate, avec une longueur supérieure à 5 fois sa hauteur. Les tabulaires sont caractéristiques de la zone Antarctique et de ses nombreuses barrières de glace ;
  • iceberg trapu (blocky) : iceberg présentant un dessus plat et des flancs verticaux abrupts, avec une longueur comprise entre 3 et 5 fois sa hauteur ;
  • iceberg biseauté (wedge) : iceberg vertical et abrupt d'un côté, et en faible pente de l'autre ;
  • iceberg érodé (drydock) : pente douce et surface irrégulière due à une forte érosion ;
  • iceberg pointu (pinnacled) : une ou plusieurs pointes de très grande hauteur au-dessus de l'eau en regard de la masse de l'iceberg ;
  • iceberg en dôme (dome) : surface douce et arrondie, typique d'un iceberg qui a récemment basculé.

Couleurs

Fichier:Blue Tabular Iceberg.jpg
Un iceberg tabulaire de couleur aux nuances bleues.
Fichier:Antarctic Ice.jpg
Un iceberg de nuit en Antarctique. Janvier 2011.

Certains icebergs présentent des zébrures de teinte foncée correspondant à une formation géologique : ce sont de très anciens bancs de cendre volcanique ou des inclusions de moraines.

Les différentes nuances de bleu que présente la glace des icebergs sont en relation avec son ancienneté.

Parfois, les icebergs présentent des zones de colorations rouges, orangées ou vertes qui sont dues à la présence de différentes sortes d'algues, les diatomées (Bacillariophyta).

Formation, évolution, effets environnementaux et climatiques

Vêlage : les icebergs résultent généralement de la fragmentation d'une masse de glace débouchant sur la mer (front de glacier, glace de barrière...). Cette fragmentation, appelée « vêlage », produit une masse de glace flottante pouvant alors dériver vers le large.

Très souvent, en raison de la taille de leur partie immergée, les icebergs s'échouent temporairement sur le fond qu'ils peuvent racler en y laissant leur empreinte ou divers dépôts, puis reprennent leur errance, parfois des années plus tard. Ces traces, bien étudiées dans une partie de l'hémisphère nord<ref>Bond GC & Lotti, R (1995) Iceberg discharges into the North Atlantic on millennial timescales during the last glaciation. Science 267, 1005–1010</ref> sont des informations intéressantes pour la paléoclimatologie.

Collision : dans certains cas, le vêlage peut être provoqué par la collision d'un iceberg avec une langue glaciaire, comme cela a été le cas en Modèle:Date lorsque le glacier dénommé B-9B (de Modèle:Unité x Modèle:Unité, voir Iceberg B-9) a percuté la langue du glacier Mertz (Modèle:Coord) et en a détaché l'iceberg C-28 (de Modèle:Unité x Modèle:Unité), soit une superficie de Modèle:Unité (plus étendu que le grand duché du Luxembourg).

Tsunamis : ce sont d'autres causes possibles ; à titre d'exemple, les vagues du tsunami provoqué par le séisme de magnitude 9 au Japon le Modèle:Date sont arrivées Modèle:Unité plus tard très amorties en Antarctique<ref>Modèle:Lien web.</ref>. De petites vagues de Modèle:Unité et les nombreuses ondes de réfractions causées par les côtes du Pacifique ont libéré deux nouveaux icebergs géants (Modèle:Unité au total) et de nombreux fragments de la plateforme de Sulzberger (Modèle:Coord) en mer de Ross.

Montée de la mer et réchauffement climatique. Dans le passé, avec des cycles de 6000 à 7000 ans correspondant à des hausses du niveau de la mer, une grande quantité de glace a quitté le pôle Nord, dont des icebergs emportant des roches prélevées au socle sous-jacent. Ces roches ont parfois été relâchées beaucoup plus au sud, et sont retrouvées dans les sédiments marins<ref name=HeinrichChapell2002>John Chappell, Sea level changes forced ice breakouts in the Last Glacial cycle: new results from coral terraces ; Quaternary Science Reviews Volume 21, Issue 10, May 2002, Pages 1229-1240 Decadal-to-Millennial-Scale Climate Variability doi:10.1016/S0277-3791(01)00141-X (Résumé)</ref>. Ces événements sont dits « événements de Heinrich », du nom du géologue qui les a expliqués<ref name=HeinrichChapell2002/>.

Le rôle des glaces antarctiques semblait moins important et est resté longtemps mal compris. Il est éclairé depuis 1979 par un suivi satellitaire qui n'a d'abord pas montré de diminution totale de surface (au contraire durant plusieurs décennies), alors que la calotte arctique diminuait régulièrement<ref>voir Modèle:Lien brisé, site de l'équipe de recherche sur l'Arctique de l'université de l'Illinois, et en particulier Modèle:Lien brisé</ref>. Des zones d'amincissement ont ensuite été observées ainsi que des fragmentations (ex : Modèle:Unité de la banquise Larsen B qui se sont brisés en morceaux en Modèle:Date-, après apparition de crevasses en 1987 alors que cette banquise était considérée comme stable depuis 10 000 ans<ref name="RobinBell">Modèle:Article.</ref>. En 2009, c'est la plaque Wilkins, qui couvrait antérieurement Modèle:Unité qui s'est également détachée<ref>futura-sciences : images : La plaque Wilkins s'est séparée de la péninsule antarctique</ref>. La superficie de la banquise entourant le continent antarctique augmente plutôt depuis trente ans<ref>Modèle:Lien brisé, contrepoints.org; 7 août 2013</ref>. Les scientifiques s'interrogent sur les raisons de l'extension de ces glaces antarctiques. Parmi les explications proposées, selon une étude néerlandaise, la fonte des glaces qui recouvrent le continent pourrait être à l'origine de cette extension<ref>En Antarctique, le réchauffement provoque une extension de la banquise, Le Monde.fr, 31 mars 2013</ref> probablement parce que l'eau de fonte provoquerait un refroidissement de l'eau de surface favorisant la formation de glace de mer.

Une étude de la NASA et de l'Université de Californie à Irvine publiée en mai 2014 dans les revues Science et Geophysical Research Letters conclut cependant qu'une partie de l'inlandsis Ouest-Antarctique fond rapidement, et semble être en déclin irréversible, ; 40 ans d'observation du comportement des six plus grands glaciers de cette région de la mer d'Amundsen dans l'Antarctique occidental : Pine Island, Thwaites, Haynes, Smith, Pope et Kohler indiquent que ces glaciers « ont passé le point de non-retour » ; ils contribuent déjà de façon significative à l'élévation du niveau des mers, relâchant annuellement presque autant de glace dans l'océan que l'inlandsis du Groenland entier ; ils contiennent assez de glace pour élever le niveau général des océans de Modèle:Unité (Modèle:Unité) et fondent plus vite qu'attendu par la plupart des scientifiques ; pour l'auteur principal (Eric Rignot), ces découvertes impliquent une révision à la hausse des prévisions actuelles d'élévation du niveau marin<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}West Antarctic Glacier Loss Appears Unstoppable, site du Jet Propulsion Laboratory consulté le 23 mai 2014.</ref>.

Les paléoclimatologues comprennent maintenant mieux ce qui s'est passé lors des déglaciations précédentes, et notamment après le dernier maximum glaciaire (survenu il y a - 26 000 à - 19 000 ans<ref>Clark PUet al. (2009 The Last Glacial Maximum. Science 325, 710–714 (résumé)</ref>) : les premières données provenaient de quelques carottes de glace et d'autre part de carottages de sédiments marins<ref>Heroy DC & Anderson JB (2007) Radiocarbon constraints on Antarctic Peninsula ice sheet retreat following the Last Glacial Maximum. Quat. Sci. Rev. 26, 3286–3297</ref>, temporellement assez peu précises et géographiquement limitées à quelques zones terrestre ou marines peu profondes<ref name="Mackintosh2011">Mackintosh, A. et al. (2011) Retreat of the East Antarctic ice sheet during the last glacial termination. Nature Geosci. 4, 195–202</ref>,<ref>Weber, M. E. et al. (2011) Interhemispheric ice-sheet synchronicity during the Last Glacial Maximum. Science 334, 1265–1269</ref>. Depuis, l'étude de dépôts marins de couches de débris massivement transportés par les icebergs dans le passé (dénommés « BIRD » pour iceberg-rafted debris) a permis de reconstituer la dynamique des glaciers antarctiques dans les millénaires précédents : il y a huit événements documentés de flux accru d'export de grands icebergs à partir de la calotte antarctique (entre 20 000 ans avant nos jours et Modèle:Formatnum ans, ce qui ne correspond pas aux scénarios précédents selon lesquels le principal retrait glaciaire aurait été lancé par une fonte des glaces)<ref name="Mackintosh2011" />,<ref>Peltier WR (2004) Global glacial isostasy and the surface of the ice-age Earth: the ICE-5G (VM2) model and GRACE. Annu. Rev. Earth Planet. Sci. 32, 111–149 (résumé)</ref>,<ref>Bentley MJ et al. (2010) Deglacial history of the West Antarctic Ice Sheet in the Weddell Sea embayment: constraints on past ice volume change. Geology 38, 411–414 (résumé)</ref>,<ref>Conway H, Hall BL, Denton GH, Gades AM& Waddington ED (1999) Past and future grounding-line retreat of the West Antarctic ice sheet. Science 286, 280–283 (résumé)</ref> continue jusqu'à la fin de l'Holocène.

Le flux maximum de grands icebergs largués en Antarctique date d'environ 14 600 ans. C'est la première preuve directe d'une contribution de l'Antarctique à une brutale montée du niveau océanique. Weber & al (2014) en déduisent qu'il existe en Antarctique des rétroactions positives, faisant que de « petites » perturbations de la calotte glaciaire pourraient contribuer à un mécanisme possible d'élévation rapide du niveau marin<ref>Weber, M. E., Clark, P. U., Kuhn, G., Timmermann, A., Sprenk, D., Gladstone, R. M., ... & Friedrich, T. (2013) Millennial-scale variability in Antarctic ice-sheet discharge during the last deglaciation-Figure 4, supplementary material, mis en ligne le 28 mai 2014 (Modèle:Lien brisé)</ref>.

Surveillance

Fichier:Titanic Eisberg.jpg
L'un des icebergs soupçonnés d'être celui qui a été heurté par le Titanic.

Les icebergs sont relativement pérennes et leurs flancs peuvent facilement déchirer les tôles minces qui constituent les coques des navires. En conséquence, ils présentent un réel danger pour la navigation. Le naufrage le plus célèbre dû à une collision avec un iceberg est celui du Titanic, le Modèle:Date-.

Au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, plusieurs organisations furent créées pour l'étude et la surveillance des icebergs. Actuellement, l'International Ice Patrol contrôle et publie leur déplacement dans l'océan Atlantique nord.

Les icebergs provenant de l'Antarctique sont suivis par le National Ice Center (NIC). Ceux qui mesurent plus de 10 milles marins (Modèle:Unité) de longueur (plus grand axe) sont désignés par un nom composé d'une lettre indiquant le quadrant d'origine, suivie par un nombre, incrémenté pour chaque nouvel iceberg<ref>Modèle:Lien web</ref>. La première lettre signifie que l'iceberg est issu :

Exemple : l'iceberg B-15 issu de l'ice-shelf de Ross est le quinzième iceberg suivi par le NIC dans cette zone.

Lorsqu'un iceberg géant se fragmente, chaque fragment fille est affecté du code de l'iceberg mère, suivi d'une lettre (exemple : en 2010, B-15 avait donné naissance à 9 blocs (B-15B, B-15F, B-15G, B-15J, B-15K, B-15N, B-15R, B-15T et B-15V), tous en circulation autour du Modèle:6e.

En Modèle:Date-, le National Ice Center surveillait 37 icebergs géants en Antarctique et 52 en Modèle:Date-, 41 en novembre 2020.

Remorquage d'iceberg

Modèle:Détail

Records

Fichier:B15 landsat.jpg
Photo satellite de l'iceberg B-15.
  • L'iceberg B-15, qui s'est détaché de la barrière de Ross en 2000 et possédait une superficie initiale de Modèle:Unité, était le plus gros jamais détecté. Il mesurait à l'origine Modèle:Unité de long sur Modèle:Unité de large<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Il s'est brisé en deux en Modèle:Date-. À la fin de l'année 2004, la plus grande partie restante, l'iceberg B-15A, mesurait encore Modèle:Unité et était toujours le plus gros objet flottant sur les océans terrestres. Il a percuté le continent Antarctique le Modèle:Date- et continue à circuler le long de ses côtes. Les scientifiques ont déterminé qu'une succession de vagues nées au nord de l'hémisphère Nord lors d'une tempête dans le Golfe d'Alaska en Modèle:Date- a provoqué la fragmentation de l'iceberg B-15A en Antarctique<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les vagues, hautes de dix mètres à l'origine, sont venues 6 jours plus tard parcelliser B-15A après un voyage de Modèle:Unité.
Plus grands icebergs de tous les temps (au 20 mai 2021)<ref>Modèle:Lien web</ref>
Iceberg Superficie (Modèle:Unité) Date de vêlage Origine
B-15 11000 Modèle:Date Barrière de Ross
A-20 7284 Modèle:Date Barrière de Larsen
A-24 6863 Modèle:Date Barrière de Larsen
C-19 6368 Modèle:Date Barrière de Ross
A-23 5883 Modèle:Date Barrière de Filchner-Ronne
A-68 5800 Modèle:Date Barrière de Larsen
B-10 5689 Modèle:Date Glacier Thwaites
A-38 5603 Modèle:Date Barrière de Filchner-Ronne
A-22 5212 Modèle:Date Barrière de Filchner-Ronne
B-09 5096 Modèle:Date Incertaine
A-76 4320 Modèle:Date Barrière de Filchner-Ronne

L'iceberg dans la culture

En héraldique, un iceberg figure sur les armoiries des terres australes et antarctiques françaises<ref>[1]</ref>.

En français il existe plusieurs expressions utilisant ce mot :

  • « chaleureux(euse) comme un iceberg » est un synonyme d'« attitude glaciale » chez des auteurs comme Frédéric Dard ou Gérard de Villiers ;
  • « la partie immergée d'un iceberg » désigne ce qui est caché (non apparent) ; par opposition, « la partie émergée d'un iceberg » désigne ce qui est visible. Ces expressions sont fréquemment utilisées pour attirer l'attention sur le fait que l'être humain, dans un contexte donné, se focalise sur un seul aspect d'un tout plus vaste, sur une portion d'une problématique ou d'une thématique plus ample, sur une seule partie d'une réalité plus large.


Galerie

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

Liens externes

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