Charles Nodier
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Jean-Charles-Emmanuel Nodier est un écrivain, romancier et académicien français (Modèle:Date à Besançon - Modèle:Date à Paris). On lui attribue une grande importance dans la naissance du mouvement romantique.
Biographie
Jeunesse
Fils d'Antoine-Melchior Nodier, ancien oratorien, admis dans la Congrégation de l'Oratoire en qualité de confrère laïc<ref>Correspondance de jeunesse de Charles Nodier ; Tome I, édition établie, présentée et annotée par Jacques-Rémi Dahan, publiée chez Droz en 1995, Modèle:P.).</ref> devenu avocat au Parlement de Besançon, et de Suzanne Paris, qui aurait été sa servante, il fut légitimé lors de leur mariage le Modèle:Date<ref>Né le Modèle:Date à Besançon et mort dans cette ville le Modèle:Date, il était entré dans la Congrégation de l'oratoire le Modèle:Date en qualité de confrère laïc à l'institution de Lyon et avait enseigné les humanités aux collèges de Salins et de Lyon. Revenu dans son pays natal, il fut reçu avocat au Parlement de Besançon en 1768. Voir Charles Nodier, Correspondance de jeunesse, (présentation de Jacques-Rémi Dahan), tome, Champion-Slatkine, 1995, tome II, 667 pages, Modèle:P.25 et 612-613, et Maurice Dayet, Un révolutionnaire franc-comtois : Pierre-Joseph Briot, Les Belles lettres, 1960, 150 pages, Modèle:P.14.</ref>. Désireux de lui voir faire des études classiques, son père lui apprit le latin, et il lisait dès dix ans des auteurs difficiles.
Son père fut élu maire de Besançon pour un an en Modèle:Date, puis président de tribunal criminel départemental le Modèle:Date. Aussi, le 22 décembre suivant, alors qu'il était à peine âgé de 11 ans, Nodier prononça un discours patriotique à la Société des amis de la Constitution (Club des Jacobins) de sa ville natale, dont il devint membre en 1792. Ce premier exploit au service de la Révolution française ne l’empêcha pas de professer tout au long de sa vie des sentiments royalistes qui lui créèrent des ennuis sous l'Empire. Il n'en fréquenta pas moins les cercles politiques libéraux et même républicains. Nodier était surtout fondamentalement opposé au pouvoir despotique.
En 1793, il suivit des leçons de botanique, d'entomologie et de minéralogie auprès d'un ancien officier du génie, le chevalier Justin Girod de Chantrans, et se lia d'amitié avec François Luczot de La Thébaubais<ref>Docteur Antoine Magnin, Charles Nodier naturaliste, ses œuvres d'histoire naturelle publiées et inédites. Lib. scientifique A. Hermann et fils, Paris 1911 Modèle:P. disponible sur Internet Archive.</ref>, qui venait d'être nommé à Besançon pour sa première affectation en sortant de l'École des Ponts-et-Chaussées. À la même époque, sur l'instance de Girod-Chantrans, il obtint la grâce de la petite nièce de l'abbé d'Olivet, que l'on avait arrêtée pour avoir envoyé de l'argent à un parent émigré, en menaçant son père, qui présidait le tribunal révolutionnaire, de se percer le cœur avec la pointe de son poignard<ref>Voir Louis Véron, Revue de Paris, tome XXV, 1844, Modèle:P.36, et Léon Séché: Annales romantiques, tome V, 1908.</ref>.
Puis, au début de 1794, son père l'envoya étudier le grec sous la direction d’Euloge Schneider, éditeur d'un Anacréon allemand alors passé de l'état de grand-vicaire de l'évêque constitutionnel de Strasbourg à celui de rapporteur de la commission révolutionnaire extraordinaire du Bas-Rhin, auprès duquel il demeura jusqu'à son exécution le [[1er avril|Modèle:Abréviation discrète avril]]<ref>Charles Nodier, Souvenirs de la Révolution et de l'Empire, Charpentier, 1864, tome I, chapitre I, Modèle:P.7-24.</ref>. De retour à Besançon, il prononça en l'église Sainte-Madeleine, lors des célébrations du Modèle:Date, un éloge de Joseph Bara et de Joseph Agricol Viala sur l'invitation de la société populaire, club jacobin de la ville<ref>Charles Nodier, Correspondance de jeunesse, Modèle:Opcit, Modèle:P.26.</ref>. Puis il partit pour Novillars chez Girod de Chantrans, où il séjourna plus d'un an<ref name="berthier">Voir la « chronologie » de Charles Nodier, La Fée aux Miettes. Smarra. Trilby (présentation de Patrick Berthier), Gallimard, coll. Folio, 1982, Modèle:P.327-331</ref>.
Destitué de ses fonctions de juge le Modèle:Date, Antoine-Melchior Nodier les retrouva le [[1er août|Modèle:Abréviation discrète août]] suivant par un arrêté, puis fut nommé commissaire du Directoire près les tribunaux civil et criminel du Doubs le 2 décembre, avant de devenir professeur de législation à l’école centrale de Besançon, organisée et ouverte le Modèle:Date<ref>Charles Nodier, Correspondance de jeunesse, Modèle:Opcit, Modèle:P.612.</ref>. À la même époque, il y fit inscrire son fils comme étudiant<ref>Léonce Pingaud, La jeunesse de Charles Nodier: les Philadelphes, Slatkine Reprints, 1977, 279 pages, Modèle:P.38.</ref>. Là, Nodier eut le futur académicien Joseph Droz pour professeur<ref>Marie Mennessier-Nodier, Charles Nodier. Épisodes et souvenirs de sa vie, Didier et Cie, 1867, Modèle:P.33.</ref> et participa à la création d’une société secrète appelée les Philadelphes en 1797.
Débuts littéraires
Il fut nommé bibliothécaire adjoint de l’école centrale du Doubs le Modèle:Date. Le Modèle:Date, après la présentation, par les Philadelphes, d'une parodie des réunions des Jacobins, il s'enfuit et perdit son poste de bibliothécaire. La même année, il publia quelques brochures et trois poèmes dans un recueil édité par les Philadelphes, Essais littéraires par une société de jeunes gens, avant de collaborer, entre octobre et décembre, à l'éphémère Bulletin politique et littéraire de Doubs<ref name="berthier"/>.
Après un séjour à Paris entre Modèle:Date et mars ou Modèle:Date, il reprit son poste de bibliothécaire. Après la publication des Pensées de Shakespeare, tirées à 12 exemplaires, il repartit en octobre pour Paris, où il écrivit son premier roman, Stella ou les proscrits, paru en 1802. Rentré à Besançon en Modèle:Date, il revint à Paris en 1803, où il collabora à la Décade philosophique et publia, sans succès, Le Dernier Chapitre de mon roman et Le Peintre de Salzbourg. Le 23 décembre suivant, dans une lettre au Premier Consul, il se dénonça comme l'auteur de La Napoléone, une ode écrite l'année précédente et dans laquelle il le critiquait, parue anonymement à Londres puis à Paris, ce qui lui valut d'être incarcéré 36 jours<ref name="berthier"/>.
Libéré le Modèle:Date, il retourna en résidence surveillée à Besançon, où il écrivit les Essais d'un jeune barde puis publia, en 1806, Les Tristes ou Mélanges tirés des tablettes d'un suicidé, qui contenaient son premier conte fantastique, Une heure ou la Vision<ref name="berthier"/>.
Le Modèle:Date, grâce à la protection du préfet Jean de Bry, il ouvrit un cours de littérature à Dole, où il épousa, le 31 août suivant, Désirée Charve<ref>Née à Lons-le-Saunier le Modèle:Date, baptisée le Modèle:Date, Liberté-Constitution-Désirée Charve était la fille de Charles Antoine Charve, homme de loi et secrétaire du district, et de Françoise Clerc. Voir Jules Janin, 735 lettres à sa femme, C. Klincksieck, 1973, tome III, Modèle:P.53 Modèle:ISBN.</ref>,<ref>Désirée Charve est la demi-sœur du peintre Lucile Messageot que Nodier a connue et adulée à Paris et dont il dira dans "Le peintre de Salzbourg" qu'elle est "le Michel-Ange de la poésie et l’Ossian de la peinture ".</ref>.
Sa carrière littéraire se poursuivit en 1808 avec la publication d’un Dictionnaire raisonné des onomatopées françaises. En Modèle:Date, il entra en relations avec l'écrivain anglais Herbert Croft et Lady Mary Hamilton, installés à Amiens. Devenu leur secrétaire le 3 septembre, il réalisa pour eux de fastidieux travaux de copie littéraire et de correction d'épreuves, jusqu'à leur ruine, en Modèle:Date. Le ménage Nodier quitta alors Amiens pour Quintigny, où habitaient les parents Charve et où naquit leur fille, Marie-Antoinette-Élisabeth, le Modèle:Date<ref name="berthier"/>.
Après la parution des Questions de littérature légale, il fut nommé le Modèle:Date, bibliothécaire municipal à Laibach (Ljubljana), où il fut également directeur du Télégraphe officiel, journal officiel des provinces, et partit en décembre. De nos jours, l’Institut français de Ljubljana porte son nom. C'est là qu'il esquissa son roman basé sur des faits relatés dans la presse Jean Sbogar (Janez (Ivan) Žbogar) qui ne sera publié qu'en 1818. L'histoire se passe dans la région de Trieste, du château de Duino (Devin) et de Venise et met en scène des brigands qui à l'époque intimidaient les Français ainsi que les habitants locaux. Charles Nodier était fasciné par ces brigands auxquels il a consacré divers articles ainsi que ce roman qui sera lu plus tard par Napoléon à Sainte-Hélène.
Installé à Trieste, capitale des provinces illyriennes du 6 janvier au début de Modèle:Date, il s'intéressait aux conditions des provinces Illyriennes, surtout à l'histoire de l'Illyrie. Il retourna à Quintigny au moment de l'évacuation des troupes françaises<ref name="berthier"/>. Rentré à Paris en 1814 avec sa femme et sa fille Marie, il s'installa 17 rue des Trois-Frères, où naquit son fils Térence (mort en 1816), et devint rédacteur du Journal des Débats. Le 25 septembre, il fut décoré de l'ordre du Lys par Louis XVIII<ref name="berthier"/>, qui lui conféra également la Légion d'honneur en 1822.
Pendant les Cent-Jours, il fut l'hôte du duc de Caylus en son château de Buhy, près de Magny-en-Vexin. Rentré à Paris sous la Seconde Restauration, il reprit ses collaborations au Journal des Débats, auquel il donna plus de 200 articles jusqu'en Modèle:Date, et publia l'Histoire des sociétés secrètes de l'armée en 1815, Jean Sbogar et une nouvelle édition des Fables de La Fontaine avec un commentaire littéraire et grammatical chez Alexis Eymery en 1818, et Thérèse Aubert en 1819. En juin de la même année, installé au 1, rue de Choiseul, il commença à collaborer au journal légitimiste Le Drapeau blanc, auquel il donna 26 articles jusqu'en Modèle:Date<ref name="berthier"/>, avant de rejoindre, en 1820, les royalistes Archives (puis Annales) de la littérature et des arts, auxquelles il donna 28 articles jusqu'en 1822.
Après l'édition en 1820 d'Adèle, Mélanges de littérature et de critique et de Lord Ruthwen ou les Vampires (une œuvre de Cyprien Bérard, directeur du théâtre de Vaudeville) et la création, le 13 juin, au théâtre de la Porte-Saint-Martin d'un mélodrame intitulé Le Vampire (en collaboration avec Carmouche et Jouffroy), il publia en Modèle:Date Smarra ou les Démons de la nuit. À partir du Modèle:Date, il collabora au journal La Quotidienne, auquel il donna 70 articles jusqu'au Modèle:Date et dans lequel il présenta aux lecteurs les œuvres de Walter Scott, Rabelais, Marot, et aussi Lamartine, Byron et Victor Hugo. Puis, le 10 mai, il entra à La Foudre, où il fit paraître 15 articles jusqu'au Modèle:Date. La même année naquit un second fils, Amédée, qui mourut peu après<ref name="berthier"/>.
Le Modèle:Date, il partit pour l'Écosse, où il passa l'été et dont il fit le récit dans Promenade de Dieppe aux montagnes d’Écosse, paru en novembre<ref name="berthier"/>.
En 1822, installé au 4, rue de Provence, il publia un recueil d'Infernalia puis, en juillet, Trilby ou le lutin d’Argail<ref name="berthier"/>, un conte fantastique situé en Écosse et qui inspira Adolphe Nourrit pour le livret du ballet La Sylphide.
L'Arsenal
Le Modèle:Date, il fut nommé bibliothécaire du comte d’Artois, futur Charles X, au sacre duquel il assista, à Reims, le Modèle:Date, en compagnie de Victor Hugo, à l'Arsenal, où les Nodier s'installèrent le 14 avril<ref name="berthier"/>. Ce poste lui permit de tenir un salon littéraire, le « Cénacle », et de promouvoir le romantisme. Alexandre Dumas a donné dans ses mémoires une description de ce salon où se croisèrent tous les futurs grands noms de la littérature romantique française. Après s'être exprimé sur le charme avec lequel Nodier savait conter quelque récit, l'auteur des Trois Mousquetaires poursuit ainsi : Modèle:Citation C'est au cours d'une de ces réunions que fut récité pour la première fois le fameux Sonnet d'Arvers.
Après la parution d'un recueil de Poésies diverses en 1827, de son important Examen critique des dictionnaires de la langue française en 1828 de l'ensemble de ses Poésies et des Mélanges tirés d'une petite bibliothèque en 1829, il commença à écrire en Modèle:Date dans la Revue de Paris, où il prépublia presque toute son œuvre jusqu'à sa mort. Le 26 février, il fit paraître un article hostile sur Le Dernier jour d'un condamné dans le Journal des débats, puis, brouillé avec Hugo, peut-être parce que le poète était en train de le supplanter à la tête du Cénacle romantique, fit une allusion venimeuse aux Orientales dans un article sur Byron donné à La Quotidienne, le [[1er novembre|Modèle:Abréviation discrète novembre]]<ref name="berthier"/>.
En Modèle:Date, il publia une curieuse fantaisie inspirée par Laurence Sterne, Histoire du roi de Bohême et de ses sept châteaux, puis De quelques phénomènes du sommeil. Le Modèle:Date, sa fille Marie se maria avec Jules Mennessier, secrétaire-rédacteur au ministère de la Justice né à Nancy le Modèle:Date qui devint secrétaire du garde des Sceaux en 1832<ref>Marie Nodier mourut le Modèle:Date à Fontenay-aux-Roses. Voir la Correspondance d'Alfred de Vigny (éditée par Madeleine Ambrière-Fargeaud et Thierry Bodin), Université de Paris IV, Centre de recherches, d'études et d'éditions de correspondances du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Presses universitaires de France, 1989, tome II, Modèle:P.541 Modèle:ISBN.</ref>; le couple s'installa à l'Arsenal.
Révoqué le Modèle:Date par Polignac, il fut rétabli dans ses fonctions par Louis-Philippe quand la bibliothèque passa à l'État, le 9 août<ref name="berthier"/>.
1832 vit la publication de La Fée aux miettes, de Jean-François les Bas-bleus et le début de l'édition de ses Œuvres complètes qui comprend 14 volumes.
Le Modèle:Date, après deux échecs, il fut élu à l’Académie française au siège 25 en remplacement de Jean-Louis Laya. L’année suivante, il fonda avec le libraire Techener le Bulletin du bibliophile, auquel il donna régulièrement des notices jusqu'en 1843.
Pour la première fois de sa vie, il menait une existence loin des tumultes, reconnu par ses pairs et apprécié du gouvernement. Son poste de bibliothécaire de l’Arsenal lui donnait accès à de nombreux livres rares et le temps de se consacrer à l’étude des multiples sujets qui l’intéressaient.
Le Modèle:Date naquit sa petite-fille Berthe Mennessier, suivie le Modèle:Date d'Emmanuel Mennessier, fondateur de la branche actuelle des Mennessier Nodier, puis de Marie-Thècle le Modèle:Date et de Marie-Victoire le Modèle:Date<ref name="berthier"/>.
Il mourut à l'Arsenal, à Paris, le Modèle:Date à 63 ans. Il était à l'époque membre de la quatrième société du Caveau<ref>Notice sur les Membres du Caveau moderne, Décédés depuis 1834, Époque de sa réédification, par F. De Calonne, Président du Caveau, Le Caveau, Modèle:11e, 1845, page 418.</ref>. Il fut enterré au cimetière du Père-Lachaise dans une tombe toute proche de celle que vint occuper quelque temps plus tard Honoré de Balzac. Son épouse mourut à son tour à l'Arsenal le Modèle:Date<ref name="berthier"/>.
Victor Hugo, Alfred de Musset et Sainte-Beuve reconnurent son influence. Il a grandement participé à l'entreprise de redécouverte de la poésie française du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, remettant au goût du jour Ronsard. Il a également collaboré avec ses amis Taylor, Cailleux et Blanchard à la grande œuvre, unanimement admirée à son époque, des Voyages pittoresques et romantiques dans l'ancienne France, véritable monument du pré-romantisme, qui attacha définitivement le sentiment romantique au spectacle émouvant de l'architecture ancienne<ref>Toujours selon Léon Séché, cette passion de Nodier mûrit quand il se trouva bouleversé et révolté devant la décapitation des têtes du porche de la cathédrale de Strasbourg, lors de son séjour de 1794 chez Euloge Schneider.</ref>.
Son poème Le Vieux Marinier<ref>dont on trouvera ici le texte.</ref>, publié en 1832 dans la revue Le Talisman, sans écarter l'idée qu'il ait pu directement l'inspirer, peut être vu comme « une anticipation troublante du Bateau ivre qui [projette le lecteur] dans une hallucination mystérieuse dérivant au gré du flux de ses vers magnifiques<ref>Pierre Dauzier et Paul Lombard, Anthologie des poètes délaissés, Paris, 1994, Modèle:P.273, qui reproduisent le poème de Nodier Modèle:P.274-278. Ce poème a été exhumé par J.-R. Dahan et J.-L. Steinmetz dans leur édition de La Fièvre et autres contes, 1986.</ref> ».
Membre de sociétés savantes
- Académie des sciences, belles-lettres et arts de Besançon et de Franche-Comté<ref name="Cths">« NODIER Jean-Charles-Emmanuel » sur le site du Cths</ref>
- Académie française (1833)
- Société des antiquaires de France (1810)<ref name="Cths"/>
Œuvre
Charles Nodier fut l’un des auteurs les plus prolifiques de la langue française. La liste ci-dessous ne reprend qu’une petite partie de ses publications.
- 1798 : Dissertation sur l'usage des antennes dans les insectes, et sur l'organe de l'ouïe dans les mêmes animaux<ref>Jean Larat, La Tradition et l'Exotisme dans l'œuvre de Charles Nodier, Genève 1973, Slatkine Reprints</ref>, en collaboration avec François Luczot de La Thébaudais<ref>Dissertation sur l'usage des antennes dans les insectes et sur l'organe de l'ouie dans les mêmes animaux par F.-M.-J. Luczot et Ch. Nodier , An VI disponible sur la bibliothèque de la ville de Besançon</ref>
- 1800 : Pensées de Shakespeare extraites de ses ouvrages<ref>Pensées de Shakespeare, extraites de ses ouvrages par Charles Nodier : de l'impr. de Métoyer , 1801 disponible sur la bibliothèque de la ville de Besançon</ref>
- 1801 : Bibliographie entomologique<ref>Bibliographie entomologique, ou Catalogue raisonné des ouvrages relatifs à l'entomologie et aux insectes , avec des notes critiques et l'exposition des méthodes, par Charles Nodier, 1800 {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/{{{n}}}%7C{{ #if: |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5783282c |lire en ligne|lire en ligne}} }} sur Gallica}}</ref>
- 1802 :
- La Napoléone, pamphlet<ref>La Napoléone, par Charles Nodier. Février 1802 {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/{{{n}}}%7C{{ #if: |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55307206 |lire en ligne|lire en ligne}} }} sur Gallica}}</ref>
- Stella ou les proscrits<ref>Stella, ou les proscrits par Charles Nodier, seconde édition 1820disponible sur Google Livres</ref>, roman
- 1803 :
- Le peintre de Salzbourg, journal des émotions d’un cœur souffrant, roman {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1525429b%7C{{ #if: bpt6k1525429b |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}
- Prophétie contre Albion
- Essais d’un jeune barde, recueil de poésie
- 1806 : Les Tristes, ou mélanges tirés des tablettes d'un suicidé
- 1808 : Dictionnaire des onomatopées françaises<ref>Voir à ce propos l'édition de 1985 des éditions Trans-Europ-Repress avec l'introduction d'Henri Meschonnic « La nature dans la voix ».</ref>
- 1808 : Apothéoses et imprécations de Pythagore
- 1810 : Archéologue ou système universel des langues
- 1812 : Questions de littérature légale
- 1815 :
- Histoire des sociétés secrètes de l'armée et des conspirations militaires qui ont eu pour objet la destruction du gouvernement de Bonaparte (publié anonymement)
- Napoléon et ses constitutions
- 1816 : Le vingt et un janvier
- 1818 : Jean Sbogar, histoire d’un bandit illyrien mystérieux Modèle:Lire en ligne, sur gallica
- 1819 : Thérèse Aubert, roman d’amour pendant les guerres vendéennes
- 1820 :
- Le Vampire, mélodrame
- Mélanges de littérature et de critique, 2 volumes
- Adèle, roman
- Voyages pittoresques et romantiques dans l'ancienne France, avec le baron Taylor,
- Romans, nouvelles et mélanges, 4 volumes
- 1821 :
- Smarra, ou les démons de la nuit, conte fantastique
- Promenade de Dieppe aux montagnes d’Écosse
- Le Délateur, drame
- Bertram, ou le château de Saint-Aldobrand, tragédie
- 1822 :
- Trilby ou le lutin d’Argail, conte fantastique
- Infernaliana
- 1823 :
- Essai sur le gaz hydrogène et les divers modes d'éclairage artificiel
- Dictionnaire universel de la langue française
- 1826 : Bibliothèque sacrée grecque-latine de Moïse à saint Thomas d'Aquin
- 1827 et 1829 : Poésies diverses
- 1828 : Faust, drame
- 1829 : Mélanges tirés d’une petite bibliothèque
- 1830 :
- Histoire du roi de Bohême et de ses sept châteaux, illustré par Tony Johannot et Henri-Désiré Porret
- De quelques phénomènes du sommeil
- 1831 :
- Souvenirs, épisodes et portraits pour servir à l'histoire de la Révolution et de l'Empire, 2 volumes
- Les Sociétés populaires
- 1832 :
- La Fée aux miettes, conte fantastique
- Mademoiselle de Marsan, conte fantastique
- Jean-François les Bas-bleus
- Rêveries littéraires, morales et fantastiques
- Souvenirs de la jeunesse
- 1833 :
- Le dernier banquet des Girondins
- Trésors des fèves et fleurs des pois
- 1834 :
- Notions élémentaires de linguistique
- Du langage factice appelé macaronique
- M. Cazotte
- 1835 :
- Bibliographie des fous : De quelques livres excentriques
- La Péninsule, tableau pittoresque, contes en prose et en vers
- 1835-1836 : La Saône et ses bords
- 1836-1837 : Modèle:Ouvrage
- 1837-1840 : Paris historique, 3 volumes, lithographies de Jean-Jacques Champin
- 1837 : Inès de Las Sierras
- 1838 :
- Les quatre talismans et la légende de sœur Béatrix
- Bonaventure Desperiers
- 1839 : La neuvaine de la chandeleur, et Lydie
- 1840 : Souvenirs et portraits de la Révolution
- 1842 :
- Description raisonnée d'une jolie collection de livres
- Stances à M. Alfred de Musset
- 1844 :
- Journal de l'expédition des Portes de Fer
- Franciscus Columna [nouvelle].
- 1853 : Modèle:Ouvrage
- Baptiste de Montauban
Éditions
- Nodier, Contes, éd. Pierre-Georges Castex, Garnier, coll. « Classiques Garnier », 1961.
- Charles Nodier, L'Amateur de livres, Le Castor Astral, 1993, édition présentée par Jean-Luc Steinmetz.
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
Modèle:Intérêt d'un article bibliographique spécifique
Études générales
- Modèle:Article.
- Modèle:Article.
- Modèle:Ouvrage. — Extrait du Bulletin de la Société des naturalistes et archéologues de l’Ain, n° 50, 1936, p. 271-285 Modèle:Lire en ligne.
- Modèle:Ouvrage. — Contient notamment : Albert Béguin, Charles Nodier ou l’Enfance restaurée Modèle:Lire en ligne, p. 353-357 ; Yanette Delétang-Tardif, « Je visite les soleils... » Modèle:Lire en ligne, p. 358-363 ; Jean Richer, Nodier et Nerval Modèle:Lire en ligne, p. 364-371 ; Textes de Charles Nodier Modèle:Lire en ligne, p. 372-386.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage. — Constitue le numéro double 614-615 de la revue Europe, juin-juillet 1980.
- Modèle:Ouvrage. — Bibliogr.
- Modèle:Chapitre.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage. — Bibliogr.
- Modèle:Ouvrage. — Extrait du Bulletin du bibliophile.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage. — Tapuscrit.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage. — Discours prononcé le 29 janvier 1844.
- Modèle:Article.
- Modèle:Ouvrage. — Bibliogr.
- Modèle:Ouvrage. — Extrait des Mémoires de la Société d’émulation du Doubs, Modèle:7e série, t. VIII, 1903-1904, p. 271-279 Modèle:Lire en ligne.
- Modèle:Chapitre.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage. — Court extrait disponible sur Gallica : Modèle:Lire en ligne.
- Modèle:Article.
- Modèle:Ouvrage. — Avec un choix de textes de Charles Nodier.
- Modèle:Ouvrage. — Extrait du Moniteur universel, 2 mars 1844 Modèle:Lire en ligne, p. 473-474.
- Modèle:Ouvrage. — Réédité dans : Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage. — Extrait des Mémoires de l’Académie des sciences, inscriptions et belles-lettres de Toulouse, Modèle:10e série, t. XII, Modèle:P. Modèle:Lire en ligne.
- Modèle:Ouvrage. — Par la fille de Charles Nodier.
- Modèle:Chapitre.
- Modèle:Chapitre.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Chapitre. — Chapitre intégral disponible sur Gallica avec un court extrait du chapitre suivant : Le Salon de l'Arsenal Modèle:Lire en ligne.
- Modèle:Ouvrage. — Catalogue de l’Exposition Charles Nodier (Bibliothèque municipale de Besançon, décembre 1980-janvier 1981).
- Modèle:Ouvrage. — Extrait de la Revue de l’Anjou, vol. 5, décembre 1882, p. 269-297 Modèle:Lire en ligne.
- Modèle:Article.
- Modèle:Article.
- Modèle:Ouvrage. — Extrait des Mémoires de la Société d'émulation du Jura, vol. 4, 1888, p. 89-115 Modèle:Lire en ligne.
- Modèle:Article.
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- Modèle:Ouvrage. — Extrait de : Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage. — Bibliogr., choix de témoignages.
Études thématiques
- Modèle:Chapitre.
- Modèle:Chapitre.
- Modèle:Article.
- Didier Barrière, « Mais que faisait donc le bibliothécaire Charles Nodier à l’Arsenal ? », Bulletin du bibliophile, 2000, 2, p. 286‑318.
- Modèle:Ouvrage. — Catalogue de l’Exposition Charles Nodier (Paris, Bibliothèque de l'Arsenal, 6 mai 1927). Contient aussi : Réponse à M. Charles Nodier, par Alfred de Musset Modèle:Lire en ligne, et Les Soirées de l’Arsenal, par Alexandre Dumas Modèle:Lire en ligne.
- Modèle:Ouvrage. — Extrait des Mémoires de l’Académie de Besançon, 1902, p. 206-233 Modèle:Lire en ligne.
- Modèle:Article. — Article signé « G. B. ».
- Modèle:Ouvrage. — Extrait du Bulletin de la Fédération des sociétés savantes de Franche-Comté, n° 2, 1955, p. 116-165. Concerne Antoine-Melchior Nodier.
- Modèle:Article.
- Modèle:Article.
- Modèle:Article.
- Modèle:Article. — Anonyme.
- Modèle:Chapitre.
- Modèle:Article.
- Modèle:Article.
- Modèle:Article.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage. — Précédente édition sous un titre différent : Modèle:Chapitre.
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Article.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Article. — « Fantaisie poétique. »
- Modèle:Article.
- Bernard Hautecloque , "Charles Nodier, portraitiste de Fouché" Modèle:P. dans Dictionnaire Fouché, Sutton Editions, 2019
- Modèle:Article. * Modèle:Article.
- Modèle:Ouvrage. — Extrait du Bulletin de la Société historique et archéologique de l’Orne, octobre 1936, p. 177-182 Modèle:Lire en ligne.
- Modèle:Article.
- Modèle:Article.
- Modèle:Article.
- Modèle:Article.
- Modèle:Article.
- Modèle:Article.
- Modèle:Article.
- Modèle:Article.
- Modèle:Article.
- Modèle:Article.
- Modèle:Article.
- Modèle:Ouvrage. — Bibliogr., index. — D’après la thèse de doctorat en littérature française soutenue par l’auteur à Paris 3 (sous la direction de Philippe Bertier), en 1999. Le texte édité en 2002 a été remanié.
- Modèle:Article.
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- Modèle:Ouvrage. — Extraits disponibles : Modèle:Lire en ligne.
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- Modèle:Ouvrage. — Extrait des Mémoires de la Société d’émulation du Doubs (vol. IV, 1909, Modèle:P., et vol. V, 1910, Modèle:P. et Modèle:P.) et du Bulletin de la Société d’histoire naturelle du Doubs (Modèle:N°, 1911). — L’auteur a publié un supplément : Modèle:Article. — Peut être complété par : Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage. — Court extrait sur Gallica : Modèle:Lire en ligne.
- Modèle:Ouvrage. — Rééd. dans : Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage. * Modèle:Article.
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- Modèle:Ouvrage. — Court extrait disponible sur Gallica : Modèle:Lire en ligne.
- Modèle:Ouvrage. — Extrait des Mémoires de la Société d’émulation du Doubs, 9 mai 1886 Modèle:Lire en ligne.
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- Modèle:Ouvrage. — Extrait de : l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Besançon : procès-verbaux et mémoires, Modèle:N°, 1915-1918. Concerne Antoine-Melchior Nodier.
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- Modèle:Article. — Anonyme.
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- Modèle:Ouvrage. — Extrait du Correspondant, vol. 185, 1896 Modèle:Lire en ligne, p. 283-303.
- Modèle:Ouvrage. — Bibliogr., index.
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- Modèle:Ouvrage. — Précédemment paru dans le Bulletin de l’Académie de Besançon, 1887.