Victor Segalen
Modèle:Homonymes Modèle:Infobox Biographie2
Victor Segalen, né le Modèle:Date de naissance à Brest et mort le Modèle:Date de décès à Huelgoat, est un médecin de la marine, romancier, poète, ethnographe, sinologue et archéologue français.
Biographie
Jeunesse
Victor Joseph Ambroise Désiré Segalen naît le Modèle:Date de naissance au 17 rue Massillon dans le quartier de Saint-Martin à Brest<ref>Modèle:Lien web</ref>, fils de Victor-Joseph Segalen (écrivain du commissariat de la marine) et d'Ambroisine Lalance<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Il effectue sa scolarité en grande partie au collège des Jésuites de Brest de Notre-Dame-de-Bon-Secours<ref name="Manceron">Modèle:Ouvrage.</ref>. À 15 ans, il échoue au baccalauréat<ref name="quelques dates">Modèle:Lien web</ref> mais entre l'année suivante en classe de philosophie au lycée de Brest et y obtient le prix d'excellence<ref name="Courtot">Modèle:Ouvrage.</ref>. En 1895, il s'inscrit à la faculté des sciences de Rennes<ref name="Courtot" /> sous la houlette de sa mère<ref name= "lrdb">Modèle:Article.</ref> et débute rapidement ses études à l'école préparatoire de médecine de Brest en 1896<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Suivant les traces de son grand-oncle Pierre-Charles Cras et de son oncle Émile Lossouarn, il étudie de 1897 à 1902 à l'École Principale du Service de Santé de la Marine appelée dans le milieu La Principale<ref name= "geneanet">Modèle:Lien web.</ref> à Bordeaux<ref group="Note">Victor Segalen fut étudiant et obtint son titre de docteur en médecine à la faculté de médecine de Bordeaux, mais comme nombre de Brestois et Bretons du littoral, il était également élève-médecin à l'École principale du Service de santé de la Marine et des Colonies (147 cours de la Marne, à Bordeaux), ensuite appelée, d'abord par les Bordelais, École de santé navale, puis École principale du service de santé de la Marine (EPSSM), dite, en milieu maritime, la Principale). Jusqu'en 2011, elle a été, à Bordeaux et sur le même site, une des deux Écoles du service de santé des Armées.</ref>. La discipline militaire ne lui laisse que peu de loisirs mais il s'adonne à la musique et à la bicyclette<ref name="quelques dates" />. Victor aurait souhaité devenir officier de marine, mais cela lui est impossible car il est myope<ref name="inha">Modèle:Lien web.</ref>.
Débuts littéraires
Après une première dépression nerveuse à cause d'une liaison amoureuse contrariée en 1899, il s'intéresse aux maladies nerveuses et mentales, et découvre Friedrich Nietzsche<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette même année, lors de ses vacances en Bretagne, il écrit pendant l'été son premier récit : A Dreuz an Arvor<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. En Modèle:Date-, il passe à Paris et fait la connaissance de personnalités de la revue française Le Mercure de France<ref name="inha" /> qui l'encouragent dans ses travaux<ref name="Mabin">Modèle:Lien web ; Dominique Mabin, "Les cliniciens ès-lettres, naissance d'un écrivain", in Colloque de Cerisy, Victor Segalen, Hermann, 2019, Modèle:P.</ref> et où il publiera ses premiers articles : Rémy de Gourmont et Catulle Mendès, ainsi que Joris-Karl Huysmans qu'il a déjà rencontré une première fois en 1899<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Il soutient sa thèse de médecine le Modèle:Date dont le titre universitaire est « L´observation médicale chez les écrivains naturalistes »<ref name="inha" /> qui traite des névroses dans la littérature contemporaine<ref name="steles">Modèle:Lien web.</ref>. Elle est publiée par un éditeur bordelais, Y. Cadoret, qui édite la version universitaire mais aussi une version à faible tirage ayant pour titre Cliniciens ès lettres<ref name="Mabin" />. De février à Modèle:Date-<ref name="Dollé">Modèle:Ouvrage.</ref>, il effectue un stage au Centre d'instruction naval de Saint-Mandrier près de Toulon<ref name="inha" /> et son affectation en Polynésie sort dans le Journal Officiel le Modèle:Date-<ref name="Dollé" />. Il part du Havre le Modèle:Date- sur le paquebot La Touraine pour aller à Tahiti via New York où il rejoint San Francisco par le train ; mais la fièvre typhoïde le retient deux mois aux États-Unis. Il en profite pour prendre contact avec le quartier de Chinatown et sa population chinoise<ref name= "lrdb" />. Le Modèle:Date, il embarque sur le paquebot SS Mariposa de la Oceanic Steamship Company (ultérieurement incorporée dans Matson Navigation) pour rejoindre Tahiti.
Polynésie
À son arrivée, le Modèle:Date, il est affecté en tant que médecin de la marine de deuxième classe sur l'aviso La Durance. Comme il n'aime pas la mer pour naviguer, il profite des escales pour découvrir de nouveaux paysages et d'autres cultures et civilisations. À la suite d'un cyclone, il participe à deux expéditions de secours dans l'archipel des Tuamotou<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Lors d'une mission de La Durance à Atuona (Île Hiva-Oa) aux îles Marquises qui devait ramener à Tahiti les bagages de Paul Gauguin décédé trois mois auparavant et inhumé au cimetière du Calvaire, il a l'occasion d'acheter aux enchères le Modèle:Date- des bois sculptés, la palette du peintre<ref>Modèle:Article.</ref> et ses derniers croquis qui seraient, sans lui, partis au rebut, à l'image du tableau intitulé « Village breton sous la neige<ref name="orsay">Modèle:Lien web</ref> » qu'il rapporte en métropole. Il dira plus tard « Je n'aurais pas pu comprendre cette terre sans être confronté aux croquis de Gauguin »<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il confie ce tableau au peintre George-Daniel de Monfreid, ami de Gauguin, pour terminer les coins laissés inachevés<ref name="orsay" />.
En 1904, il passe un court séjour à Nouméa, où il travaille beaucoup aux Immémoriaux<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> qui raconte l'agonie de la civilisation maorie décimée par la présence européenne<ref name="steles" />, roman qui sera publié en 1907 sous le pseudonyme de Max-Anély. Puis il repart vers la France, toujours sur La Durance avec un journal et des essais sur Gauguin et Rimbaud, qui ne seront publiés qu'en 1978. Lors d'une escale à Djibouti, Segalen interroge les témoins du passage de Rimbaud<ref>Modèle:Lien web</ref>, mort à Marseille treize ans plus tôt. De retour en France, il épouse dans l'église St-Louis à Brest le Modèle:Date la fille d'un médecin brestois, Yvonne Hebert<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> (décédée en 1968), qu'il avait rencontrée au mariage de son ami Émile Mignard en février<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. C'est le Modèle:Date à Brest que naît son fils Yvon Segalen. En avril, il rencontre Claude Debussy pour lui soumettre un livret en cinq actes, Siddhârta, qu'il est en train d'écrire. Mais l'aspect métaphysique du sujet et la difficulté à le mettre en musique obligent le compositeur à refuser<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il lui propose alors de travailler sur un drame lyrique dont celui-ci composerait la musique : Orphée-Roi. Le livret de l’œuvre sera finalement publié seul en 1921<ref>Modèle:Article.</ref>.
Chine
Première expédition
En tant qu'officier de la marine, il peut prétendre à se présenter comme interprète de la marine et être affecté en Chine pour deux ans afin d'y apprendre la langue et la culture, comme certains de ses camarades de l'école navale<ref name="Blanchon">Modèle:Ouvrage</ref>. En Modèle:Date-, il suit les cours de chinois à l'école des langues orientales à Paris et au Collège de France sous la houlette du professeur Édouard Chavannes. Puis sur les conseils du sinologue Arnold Vissière<ref>Modèle:Lien web</ref>, il continue son cursus à Brest auprès d'un chinois de Hankou. Il devient médecin de Modèle:1re le Modèle:Date<ref name= "geneanet" />. L'année suivante, il est reçu à son examen vers la mi-mars et obtient son détachement en Chine. Il embarque à Marseille le Modèle:Date<ref name="Blanchon" /> sur le paquebot SS Sydney des Messageries Maritimes et rejoint Pékin par le train en mai.
Le voyage est l'occasion pour Segalen de rencontrer Paul Claudel, alors consul à Tientsin ; le premier voue en effet une admiration certaine au second, partageant avec lui sa passion orientaliste, et appréciant ses textes. On trouve ainsi pour la première fois mention de Claudel dans la correspondance de Segalen à sa femme et l'auteur lui dédiera ses Stèles<ref>Modèle:Ouvrage</ref> :
« Claudel me prend...je me laisse faire. Il a vu Ceylan d'une vision impérissable. Quelle n'est pas la force des mots puiqu'en face même de la réalité splendide, ils persistent et triomphent ! »
Segalen entreprend en août une expédition de dix mois en Chine centrale en compagnie de l'écrivain Gilbert de Voisins. Après le mois de février au Japon, il retourne à Pékin où il s'installera en Modèle:Date- avec sa femme et son fils Yvon.
En 1911, il participe à l'organisation de la quarantaine du grand port de Shanhaiguan à une douzaine d'heures de Pékin pour combattre la peste venant de Mandchourie<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il est le secondant de Joseph Chabaneix, avec qui il se lie d'amitié, car Joseph est le frère de Paul, autre médecin ayant fait sa thèse intitulée « Essai sur le subconscient dans les œuvres de l'esprit » (1897) et citée par Segalen dans sa thèse de 1902.
Après sa nomination en mai au poste de médecin-major de deuxième classe à l'Modèle:Lang de Tianjin, il enseigne la physiologie<ref name="inha" />. En 1912, pour donner plus d'intensité à un texte en prose, il consomme de l'opium dans des fumeries afin de rédiger son poème Odes. Le Modèle:Date-, sa fille Annie (décédée le Modèle:Date, à l’âge de 87 ans), diminutif de son premier nom d'auteur<ref name="Manceron" />, voit le jour à Tientsin<ref name= "geneanet" />. La même année, la première édition de Stèles, recueil de 48 poèmes inspirés par sa première expédition, a lieu à Pékin. En Modèle:Date-, il laisse sa femme et ses deux enfants à Tientsin, pour soigner le fils du président de la République, Yuan-che-kai, victime d'une chute de cheval dans sa résidence d'été de la province du Hunan<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Vers le Modèle:Date-, Joseph Chabaneix est atteint du typhus, il meurt en quinze jours, après une agonie de cinq jours. Segalen est à ses côtés, nuit et jour, il écrit :
« J'ai déjà vu mourir trois fois ce qui est notre camarade et dont on ne peut plus dire s'il est lui, s'il a été, s'il existe ou est ailleurs, ou nulle part. Jamais je n'ai suivi d'agonie comme celle-là »
Selon Jacqueline Brossollet, cette expérience pèsera sur le reste de sa vie<ref>Modèle:Article</ref>.
Seconde expédition
L'écrivain se rend à Paris en Modèle:Date-, sa femme Yvonne enceinte restant à Tientsin, pour préparer une mission arché ologique officielle avec Gilbert de Voisins<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Il en repart le Modèle:Date avec Gilbert et Suzanne Hébert en passant par Moscou pour prendre le transsibérien<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Ce sera l'expédition "Segalen-Lartigue-de Voisins", consacrée aux monuments funéraires de la dynastie des Han qui doit parcourir la Chine suivant une grande diagonale du Nord-Est au Sud-Ouest soit Modèle:Unité<ref name="quelques dates" />. Son troisième enfant, Ronan Segalen, nait le Modèle:Date à T'ien-Tsin (décédé en 2006)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Il découvre le Modèle:Date la statue la plus ancienne de la statuaire chinoise (un cheval dominant un barbare)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Cette étude sur la sculpture chinoise ne sera publiée qu'en 1972 (Grande Statuaire chinoise).
Première guerre mondiale
Sa mission en Chine achevée, il souhaite se rendre en Birmanie avant la fin de 1914 ; mais il reçoit, en tant que militaire le Modèle:Date, alors qu'il se trouve à Kiang-fou (Lijiang) dans le Yunnan, une missive l'informant du début de la guerre entre la France et l'Allemagne<ref name="Manceron" />. L'écrivain embarque à Saïgon avec sa femme en laissant ses deux plus jeunes enfants aux soins de sa sœur, pour rejoindre son affectation à l'hôpital de Rochefort<ref name="terresdecrivains">Modèle:Lien web</ref> puis, en novembre, à l'hôpital militaire maritime de Brest<ref name= "lrdb" />.
À sa demande, Segalen se retrouve en mai sur la ligne de front, près de Dunkerque à Dixmude, en tant que médecin de la brigade de fusiliers marins. Mais victime d'une gastrite aiguë, il retourne à l'arrière en Modèle:Date-<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Après sa convalescence à l'Hôtel-Dieu de Rouen, il retourne à Brest comme directeur-adjoint de l’hôpital militaire, poste qui lui laisse le temps de publier en Modèle:Date-, Peintures<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le ministère lui propose une autre mission en Chine pour recruter des travailleurs destinés à remplacer les ouvriers combattants sur le front. Il arrive en Chine le Modèle:Date où il reste 15 mois. Il examine jusqu'à deux cents travailleurs chinois par jour tout en poursuivant ses recherches archéologiques. Segalen profite d'un congé sur place pour étudier et prendre en photo les sépultures de la région de Nankin et comble ainsi une lacune de six siècles entre le style de Han et celui des Tang<ref name= "lrdb" />. Il y croise Saint-John Perse<ref name="terresdecrivains" />.
Il rentre en France en Modèle:Date- et reprend son poste à l’hôpital militaire maritime de Brest où il travaille au poème Thibet, inspiré par la lecture du Padma Than Yig<ref>Le Padma than yig - Gustave-Charles Toussaint.</ref> que lui fit le tibétologue Gustave-Charles Toussaint, rencontré à Shanghai en avril-Modèle:Date-<ref>Voyages au pays du réel: œuvres littéraires, Modèle:P.</ref>,<ref>Dominique Gournay, Pour une poétique de Thibet de Victor Segalen, Modèle:P.</ref>. De mai à Modèle:Date-, il suit un stage de spécialiste en dermatologie et vénérologie à l'hôpital du Val-de-Grâce<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Mobilisé à l'hôpital maritime de Brest comme chef du service de dermatologie et de vénérologie afin de lutter contre l'épidémie de grippe espagnole, il se surmène, devient dépressif et est hospitalisé à Brest<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Dès l’armistice, le Modèle:Date, il entame des démarches pour son projet d’Institut de sinologie à Pékin mais son état de santé se dégrade avec des crises de dépression qui n'étaient pas sans rapport avec son utilisation de l'opium<ref name="Manceron" />.
Fin de vie
En Modèle:Date-, il tombe gravement malade et est hospitalisé temporairement pour une « neurasthénie aiguë » dans le service de psychiatrie de l'hôpital maritime de Brest, puis à celui du Val-de-Grâce<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. On lui accorde un congé de convalescence de deux mois qu’il passe avec Yvonne en Algérie jusqu’au Modèle:Date- chez Charles de Polignac (l'explorateur du Haut Yangzi, grand fleuve chinois)<ref name="steles" />. Il rentre épuisé, luttant en vain contre un état dépressif. Il rejoint Huelgoat pour sa convalescence.
Le matin du mercredi Modèle:Date de décès quittant l'hôtel d'Angleterre, il part en forêt pour une promenade. Son corps inanimé est découvert quarante-huit heures plus tard par Hélène Hilpert, une amie d'enfance, et Yvonne, sa femme qui connaissait l'endroit où il avait l'habitude de se réfugier<ref name="Manceron" />, un exemplaire de Hamlet à portée de main et son manteau plié. Une blessure au talon et un garrot suggèrent que Segalen s’est entaillé le pied sur une tige taillée en biseau, il tenta d'arrêter l'hémorragie mais décède après être tombé en syncope<ref>Modèle:Lien web</ref>. Plusieurs études suggèrent au contraire un suicide maquillé en accident<ref>Dominique Mabin, « La mort de Victor Segalen. Un point de vue médical », Cahier de l'Herne Victor Segalen, 1998, Modèle:P. ; réed., 2019, p. 90-105. D. Mabin est professeur de neurologie et chef de service au CHU de Brest. Marie Dollé, op. cit., p. 13-19.</ref>,<ref name="Guéguen">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Une stèle à son nom se trouve au niveau du gouffre à Huelgoat. Yvonne, souhaitant des obsèques rapides, demande au médecin de retarder la date de la mort de Victor de deux jours correspondant à la date de découverte du corps pour éviter une autopsie<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. C'est donc le Modèle:Date- à cinq heures du soir que le décès de Victor Segalen est mentionné sur sa fiche militaire<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les obsèques ont lieu le samedi Modèle:Date- à l'église de Huelgoat. Selon ses volontés, il est inhumé au vieux cimetière de la commune où un petit chêne vert ombrage sa tombe<ref>Modèle:Lien brisé</ref> recouverte d'une épaisse dalle de granit à peine équarrie<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Vie privée
Victor Segalen a épousé le Modèle:Date- à Brest Yvonne Hébert (1884-1963)<ref>https://gw.geneanet.org/segalens?lang=fr&p=victor+joseph+ambroise+desire&n=segalen</ref>, dont il a eu trois enfants : Yvon (1906-2000), Annie (1912-1999) et Ronan (1913-2006)<ref>https://gw.geneanet.org/garric?n=segalen&oc=0&p=ronan</ref>.
Hommages et postérité
Après coup, en 1934, l'État français a inscrit son nom sur les murs du Panthéon en tant qu'Modèle:Citation<ref>Voir la Fiche officielle sur le site memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr.</ref>.
Sa correspondance, qui regroupe plus de Modèle:Nombre, a été publiée dans son intégralité aux éditions Fayard en 2004. Expurgées par sa femme Yvonne, ces lettres donnent l'image d'un homme défenseur des cultures menacées mais la biographie rédigée par l'universitaire Marie Dollé écorne cette légende : Modèle:Citation<ref name="Guéguen" />. Marie Dollé considère comme un contresens total de voir en lui un défenseur des peuples opprimés par le colonialisme, système dont il profite<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. À l’occasion du centenaire de sa mort en 1919, l’école des filles de Huelgoat dans le Finistère a organisé plusieurs évènements en mai et Modèle:Date-. Un hommage au poète, au médecin et au sinologue afin de mieux faire connaître ses idées et sa quête d’une compréhension plus aboutie entre l’orient et l’occident<ref>Modèle:Lien web</ref>. Au cours de l'été 2019, la ville de Landivisiau rend hommage au poète, à travers une exposition « Photos en poésie » avec une trentaine de photos qui retrace son parcours<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le nom de Victor Segalen a été adopté :
- par une des universités de Bordeaux (université Victor-Segalen Bordeaux 2), où il fut élève à l'École de Santé Navale de Bordeaux en 1898 ;
- par la faculté de Lettres et Sciences sociales de Brest, sa ville natale, faculté inaugurée en 1994 par François Mitterrand ;
- par le lycée français international de Hong Kong (le lycée français international Victor-Segalen) ;
- par le collège public de Châteaugiron (Ille-et-Vilaine).
-
Huelgoat : stèle à la mémoire de Victor Segalen au-dessus du gouffre.
-
Université Victor-Segalen à Bordeaux.
-
Faculté Victor-Segalen à Brest.
-
Lycée français international Victor-Segalen, Hong Kong.
-
Stèle commémorative, inaugurée en 1963 sur le cours Dajot à Brest.
-
Plaque commémorative sur la maison de Victor Segalen, quartier Saint-Martin (17, rue Massillon) à Brest.
Œuvres
Même s'il a relativement peu publié de son vivant, l’œuvre de Victor Segalen est foisonnante. Les anthologies ci-dessous la découpent en « cycles » en fonction de la thématique dominante et de la période à laquelle elles ont été rédigées, ce qui permet d'éviter une séparation artificielle entre livres et articles, ou entre œuvres anthumes et posthumes. Chaque œuvre est présentée en fonction de sa première édition.
Anthologies
Cycle des apprentissages
Cycle polynésien
- Le Maître-du-Jouir suivi de Gauguin dans son dernier décor, Paris, éditions 2, 3 choses..., 2022, 152 p. Modèle:ISBN
- Modèle:Article
Cycle musical et orphique
Cycle des ailleurs et du bord du chemin
- Modèle:Ouvrage<ref>https://lexote.wordpress.com/essai-sur-lexotisme-une-esthetique-du-divers/</ref>,<ref>https://la-plume-francophone.com/2008/08/01/victor-segalen-essai-sur-lexotisme/</ref>
Cycle chinois
Cycle archéologique et sinologique
Divers
Les manuscrits autographes, lettres, photographies et documentation de Segalen sont déposées à la Bibliothèque nationale de France.
Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
Bibliographie
Livres
- Modèle:Ouvrage
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- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Christian Doumet, Passages des oiseaux pihis, Le Temps qu'il fait, Cognac, 1995.
- Danielle Tréguer-Déniel, Victor Segalen, retour à l'origine, Thèse de doctorat en littérature française, Université de Bretagne Occidentale (Brest), Modèle:Nb vol., 1997, Modèle:Nb p.
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Jean-Luc Coatalem, Mes pas vont ailleurs, Stock, 2017 & Livre de Poche, 2019, un essai voyageur consacré à Victor Segalen, ouvrage récompensé par le Prix Femina essai 2017 et le Prix de la Langue française 2017.
- Modèle:Ouvrage
- David Collin, La Grande Diagonale, avec Victor Segalen, Collection les Singuliers, Hippocampe Editions, Lyon, 2019.
- Modèle:Ouvrage
Articles
- Modèle:Article.
- Modèle:Article.
- Également publié dans : Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Article.
- Reproduit dans : Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Article.
- Thierry Dussard, "Segalen, Poète, médecin et voyageur", Le Télégramme, Modèle:N°, Modèle:Date-, Modèle:P..
- Salazar Roberto, « Les Immémoriaux de Victor Segalen ou la pensée sauvage », dans « Regards sur le roman polynésien contemporain », Hopala Modèle:N°, Modèle:Date-, Modèle:P..
- Pascal Rannou, Victor Segalen, dans La Littérature bretonne de langue française, coll. dir. P. Rannou, Yoran Embanner, 2020, Modèle:P..
- Dossier Segalen l'Orient fantôme par Richard Blin et Emmanuel Laugier avec Christian Doumet et Alexis Pelletier dans Le Matricule des Anges, Modèle:Date-, Modèle:P..
Filmographie
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Maria Zinfert, Victor Segalen. Modèle:Lang / Regard sur la Chine, film documentaire, Modèle:Heure, Chine, 2010, coproduction ZDF/Arte/Modèle:Lien Modèle:Présentation en ligne.
Articles connexes
- Michael Taylor
- Exotisme
- Édouard Glissant et le Tout-Monde
Liens externes
Modèle:Autres projets Modèle:Liens
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Site de la Fondation Victor Segalen (association de préfiguration)
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Blog de l'Association Victor Segalen
- « Sur les pas de Victor Segalen », Le Temps d'un bivouac, France Inter, Modèle:Date-.