Saint-John Perse

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2 Alexis Leger, dit Saint-John Perse, né le Modèle:Date de naissance à Pointe-à-Pitre en Guadeloupe et mort le Modèle:Date de décès à Hyères dans le Var, est un poète, écrivain et diplomate français, lauréat du prix Nobel de littérature en 1960.

En marge des mouvements littéraires de son époque, sa poésie, en versets, est réputée pour son hermétisme, mais aussi pour sa force d’évocation. Il reçoit le prix Nobel de littérature Modèle:Citation.

Biographie

Jeunesse et débuts diplomatiques

Modèle:Article connexe

Fichier:Alexis Léger (1896).jpg
Alexis Leger, enfant, avec sa grand-mère, sa mère et ses sœurs, en 1896.

Fils d'Édouard Pierre Amédée Leger, avocat-avoué en Guadeloupe à partir de 1873<ref>Modèle:Harvsp</ref>, et de Marie Pauline Françoise Renée Dormoy, fille d'une famille de planteurs guadeloupéens<ref>Modèle:Harvsp.</ref>, Alexis Leger naît en mai 1887<ref name="IleEnIle">Modèle:Lien web</ref> au no 54 rue Achille-René-Boisneuf<ref>La maison natale de Saint-John-Perse au no 54, rue Achille-René-Boisneuf – alors dénommée rue d'Arbaud – dans le quartier du port est inscrite depuis 1995 aux Monuments historiques. Modèle:Base Mérimée.</ref> à Pointe-à-Pitre. Il y passe son enfance, ainsi qu'à l'îlet Feuille où il découvre la nature, et surtout dans les deux importantes demeures familiales que sont « La Joséphine »<ref>Classée depuis 1993 aux Monuments historiques. Modèle:Base Mérimée.</ref> — une caféière sur les hauteurs de Saint-Claude au sud de Basse Terre — et « Le Bois-Debout » — une exploitation de canne à sucre à Capesterre — qui marqueront son imaginaire<ref name="MSJP">Biographie d'Alexis Léger au musée Saint-John-Perse de Pointe-à-Pitre.</ref>. Dans la « Biographie » que l'auteur a publiée en 1972 (texte complété par Pierre Guerre), il laisse entendre que sa famille appartiendrait à la noblesse « de souche », ce qu'aucune recherche conduite par ses biographes (et notamment Henriette Levillain) ne permet de confirmer<ref>Modèle:Lien web</ref>. Par contre, il est issu côté maternel une famille aisée de Blancs créoles, installée aux Antilles de longue date, et son père est issu d’une famille de juristes installée elle-aussi en Guadeloupe<ref name="IleEnIle" />.

Il fait son entrée en huitième<ref>Le Journal Officiel de la Guadeloupe n°26 du 31 mars 1896 publie en sa page 145 le tableau d’honneur du Lycée Carnot de Pointe-à-Pitre pour le mois de mars 1896. On y relève le nom d'Alexis Léger en classe de septième A.</ref> en octobre 1894 au lycée de Pointe-à-Pitre récemment créé, mais il suit ses parents partis pour Pau en Modèle:Date-<ref>Modèle:Harvsp. Les raisons du départ définitif de la famille pour la France sont multiples</ref>. Il entre en classe de cinquième au lycée de la ville, l'actuel lycée Louis-Barthou<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Il fait ensuite des études de droit à Bordeaux dès 1904, puis effectue son service militaire dans l'infanterie à Pau dès la fin de ses études.

Il rencontre assez tôt le poète Francis Jammes, en 1902<ref>Modèle:M. Sacotte, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>, qui habite alors à Orthez, lequel le présente notamment à Paul Claudel, avec qui il entretient des relations mouvementées. Grâce à Jammes encore, il entre en relation avec André Gide et le milieu de la NRF. Gide et Jacques Rivière le poussent à publier ses premiers poèmes<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Les poèmes « Images à Crusoé » puis « Éloges » paraissent dans La Nouvelle Revue française en 1909 et 1910, puis en recueil sous le titre Éloges en 1911. Valery Larbaud lui consacre un article très élogieux dans la revue La Phalange.

Carrière diplomatique

Fichier:Locarno 1925 - Alexis Leger, Henri Fromageot, Aristide Briand, Philippe Berthelot.jpg
Alexis Leger à Locarno en 1925. De gauche à droite : Saint-John Perse, Henri Fromageot, Aristide Briand, Philippe Berthelot.

Ayant réussi le concours des consulats en 1914, Alexis Leger est affecté au service de presse du ministre Théophile Delcassé, puis à la Maison de la presse du ministère des Affaires étrangères avant d'être nommé secrétaire de la légation française de Pékin<ref>M. Sacotte, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref> où il reste de 1916 à 1921<ref>François Pouillon, Dictionnaire des orientalistes de langue française, Éditions Karthala, 2008, Modèle:P.</ref>. Il entretenait probablement une relation secrète avec Madame Dan Pao Tchao (née Nellie Yu Roung Ling), bien que selon cette dernière, il ne l'utilisât que pour obtenir des informations de la haute société pékinoise<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. En Modèle:Date-, il effectue une excursion en Mongolie-Extérieure avec traversée du désert de Gobi, le voyage dit de la « Tête de cheval », pour retrouver la tombe de Gengis Khan en compagnie entre autres du sinologue Gustave-Charles Toussaint, du directeur général des postes chinoises, Henri Picard-Destelan, et du docteur Jean-Augustin Bussière<ref>« Une vie de poète », Fondation Saint-John-Perse</ref>. Il en a parlé comme d’une expédition alors que l’aller-retour de Pékin à Ourga (Oulan-Bator) a duré dix jours et s'est fait en train et en voiture<ref>Le journal qu’a tenu un des compagnons de voyage, Jean-Louis Bussière, a été publié en juin 2019, à l'occasion d'une exposition sur ce voyage organisée à Aix-en-Provence par la Fondation Saint-John Perse.</ref>. À son retour, remarqué par Aristide Briand, il est nommé à l'administration centrale du ministère en 1922 puis devient, en 1925, directeur du cabinet du ministre. En Modèle:Date-, il remplace Philippe Berthelot souffrant, au poste de secrétaire général du ministère des Affaires étrangères<ref name="IleEnIle" />, poste qu'il occupe jusqu'en 1940, avec les rang et dignité d'ambassadeur de France.

Peu de temps après avoir été nommé directeur de cabinet d'Aristide Briand, Alexis Leger, alors germanophile<ref>La question des options politiques d'Alexis Leger est complexe car en grand commis de l’État, il s'est adapté à chaque nouveau ministre (dont Laval et Blum), d'où des évolutions. Était-il vraiment « germanophile » et l'a-t-il toujours été ? Il a été certainement « anglophile » et non « italianophile ». Son « briandisme » en a fait plutôt, avant la guerre, un « pacifiste », mais le mot après guerre a été si vite assimilé à « collaborationniste » que l'intéressé a plutôt souligné, dans son autobiographie, ce qui pouvait le présenter comme un « belliciste » avant guerre et puis un « résistant » à sa façon. L'ouvrage essentiel sur le sujet est celui de Renaud Meltz, Alexis Léger dit Saint-John Perse, 2008, Grandes biographies, éditions Flammarion.</ref>, est l'un des principaux auteurs des accords de Locarno en Modèle:Date-, plaidant pour une Modèle:Citation<ref>Élisabeth Du Réau, L’Idée d'Europe au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle: des mythes aux réalités, Éditions Complexe, 2001, Modèle:Pp..</ref>.

En 1929, il rédige pour Aristide Briand le Mémorandum sur l'organisation d'un régime d'union fédérale européenne sur mandat de l'Assemblée générale de la Société des Nations. Aristide Briand a été son mentor et après sa mort en 1932, son disciple prolonge son influence au quai d'Orsay et ce, tout le temps qu'il y reste. Ce que l'on a appelé la « pactomanie » lui a ensuite été reproché par ses ennemis politiques. Toute sa vie, Alexis Leger a défendu la mémoire de Briand, par exemple, en 1942, dans un discours à sa mémoire à New York<ref name="Sacotte">Modèle:M., Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>.

Fichier:Bundesarchiv Bild 183-R69173, Münchener Abkommen, Staatschefs.jpg
Alexis Leger accompagne Daladier pour la négociation des accords de Munich le Modèle:Date-. Il se trouve en arrière-plan derrière Mussolini, à droite.

En tant que secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, il participe en Modèle:Date- à la conférence de Stresa. À ce poste pendant sept ans, il assure la continuité de la diplomatie française devant la valse des ministres (plus d'un par an en moyenne, dont Pierre Laval).

Ainsi, en Modèle:Date-, au moment de son arrivée au pouvoir, Léon Blum, sur plusieurs sujets, aurait demandé : « Qu'en pense Leger ? » par exemple sur l'attitude à adopter face à la remilitarisation de la rive gauche du Rhin. S'agissant de la guerre d'Espagne et de la politique de non-intervention, le rôle de Leger a peut-être été déterminant<ref>Mireille Sacotte, Modèle:Opcit, Modèle:P.155. Sur le sujet, voir Claude Thiébaut, « Alexis Leger et la non-intervention en Espagne », Les Français et la guerre d'Espagne, Actes du colloque tenu à Perpignan les 28, 29, et Modèle:Date-, Jean Sagnes et Sylvie Caucanas (éd.), Centre de recherche sur les problèmes de la frontière, Université de Perpignan, 1990, Modèle:Pp.. R. Meltz conteste cette idée d'un rôle déterminant qu'aurait joué Leger dans cette affaire (Modèle:Opcit, chapitre Les abstentions, Modèle:P.).</ref>. Lors des accords de Munich, il semble moins complaisant que Daladier et surtout que Georges Bonnet, son ministre, devant l'abandon de la Tchécoslovaquie : Hitler le qualifie à cette occasion de Modèle:Citation<ref>Nicolás Falhun, Cuerpo de Profesores de Enseñanza Secundaria. Francés. Temario Vol. III., Editorial Cep, Modèle:P..</ref>. En Modèle:Date-, Paul Reynaud le démet brutalement de ses fonctions pour marquer une rupture avec la politique de passivité pratiquée vis-à-vis du Reich depuis sept ans et, accessoirement, pour complaire à sa maîtresse<ref>Mireille Sacotte, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>. Leger, remplacé par François Charles-Roux, en est blessé, refuse les affectations qui lui sont proposées en compensation, quitte Bordeaux et la France ; il s'embarque pour l'Angleterre le Modèle:Date-.

Il arrive à Londres, mais tout rapprochement avec de Gaulle est impossible, Leger lui déniant toute légitimité<ref>Mireille Sacotte, Modèle:Opcit, Modèle:Pp..</ref>. Dans la France partiellement occupée, le régime de Vichy le déchoit de sa nationalité française, son appartement parisien (au no 10, avenue de Camoëns) est mis à sac par la Gestapo et perquisitionné ensuite par la police française<ref>Francine de Martinoir, La Littérature occupée. Les années de guerre 1939-1945, Hatier, 1995.</ref>. Leger est également radié de l'ordre de la Légion d'honneur<ref name="Sacotte" />. Il s'exile alors aux États-Unis, comme d'autres intellectuels français<ref>Eugénie Bastié, « Breton / Saint-Exupéry, le manifeste et le sacrifice », Le Figaro Magazine, semaine du 21 juillet 2017, Modèle:Pp..</ref>,<ref>Emmanuelle Loyer, Paris à New York. Intellectuels et artistes français en exil (1940-1947), éditions Grasset, 2005.</ref>.

À Washington, il trouve un emploi à la bibliothèque du Congrès grâce à Archibald MacLeish, poète américain, qui en est le bibliothécaire. Il devient, avec Jean Monnet peut-être, le seul Français qu'accepte d'écouter le président Roosevelt<ref>André Béziat, Franklin Roosevelt et la France (1939-1945) : la diplomatie et l'entêtement, éditions L'Harmattan, 1997, Modèle:P..</ref>, réputé pour avoir été très méfiant à l’égard du général de Gaulle. Le chef de la France libre essaie de rallier Leger à sa cause, qui s'y refuse. De Gaulle ne lui pardonnera pas : ainsi en 1960, à l'occasion de l'attribution de son prix Nobel de littérature<ref>Modèle:Lien web</ref>, il ne lui adresse aucune félicitation<ref>Cahiers Saint-John Perse, Modèle:Numéros, éditions Gallimard, 1993, Modèle:P..</ref>. Pour résumer, de Gaulle dira de lui : « Malgré les apparences, Léger n'est pas un caractère. »

Après la publication de ses Œuvres complètes dans la Bibliothèque de la Pléiade, en 1972, deux anciens diplomates notables du Quai d'Orsay, René Massigli et Léon Noël, le qualifient de Modèle:Citation qui aurait modifié le contenu de certaines de ses correspondances<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Ainsi, dans une lettre à Philippe Berthelot datée du Modèle:Date-, il prétend avoir écrit : « La marche finale de la communauté chinoise vers un collectivisme proche du communisme léniniste le plus orthodoxe »<ref>Pléiade, p. 810.</ref>. Or à l’époque, Lénine vit en Suisse, et la révolution russe n’a pas commencé<ref>Modèle:Article.</ref> .

Exil américain et mort

Aux États-Unis, en Argentine, et en France, il publie successivement, en 1942, Exil, dédié à Archibald MacLeish, en 1943, Pluies, dédié à Katherine et Francis Biddle, et Poème à l'étrangère, inspirée par Rosalia Abreu<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, en 1944, Neiges, dédié à « Françoise-Renée Saint-Leger Leger », sa mère<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. À la Libération, depuis les États-Unis, il publie Vents chez Gallimard en 1946, puis Amers en 1957. À cette date, il revient chaque été faire de longs séjours en France, sur la presqu'île de Giens où des amis américains ont acquis pour lui une propriété, « Les Vigneaux ».

Il se marie avec une Américaine, Dorothy Russel, qu'il appelle « Dot »<ref>Cahiers Saint-John Perse, numéro 15, Gallimard, 2001, Modèle:P..</ref> et surtout « Diane », de vingt ans plus jeune que lui. Il publie son poème Chronique en 1960, année où lui est attribué, grâce à ses amis américains et à Dag Hammarskjöld<ref>Dag Hammarskjöld a contribué à l’attribution du prix Nobel à Saint-John Perse par la traduction qu’il a donnée en suédois de Chronique (cf. Carlo Ossola, Seul en communion, trad. de l’italien par Nadine Le Lirzin, préface à D. Hammarskjöld, Jalons, trad. du suédois de Carl Gustaf Bjurström et Philippe Dumaine, Paris, Éditions du Félin, 2010, Modèle:P.). Sur les conditions d'attribution du prix Nobel de Littérature à Saint-John Perse et le rôle qu'y joua Dag Hammarskjöld, voir la synthèse établie sur le site Sjperse.org, issue du Cinquantenaire du prix Nobel de Saint-John Perse, célébré en décembre 2010 à la Bibliothèque nationale de France.</ref>, secrétaire général des Nations unies, le prix Nobel de littérature. Son allocution au banquet Nobel du Modèle:Date- est consacrée aux rapports entre science et poésie<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Le texte de ce discours a été publié sous le titre Poésie, il figure, comme quelques autres discours et allocutions que Saint-John Perse aura prononcés en sa vie, dans le volume de ses Œuvres complètes ; il a été réédité, avec en fac-similé ses brouillons successifs, dans la revue Souffle de Perse, hors-série no 1, 2010.</ref>. Il publiera encore le recueil Oiseaux, inspiré par Georges Braque en 1962<ref>Jack Corzani, Saint-John Perse : les années de formation, actes du colloque de Bordeaux (17, 18 et 19 mars 1994), éditions L'Harmattan, 1996, Modèle:P..</ref>, et encore quelques poèmes dans la Nouvelle Revue Française : Chanté par Celle qui fut là en 1969, Chant pour un équinoxe en 1971, Nocturne en 1973 et Sécheresse en 1974. Il meurt le Modèle:Date-, sur la presqu'île de Giens, dans le Var, où il repose désormais. Ses quatre derniers poèmes paraissent peu après en recueil sous le titre Chant pour un équinoxe. Peu avant sa mort, il avait légué tous ses manuscrits, papiers et objets personnels, ainsi que les livres de sa bibliothèque, à la ville d'Aix-en-Provence, qui aujourd'hui encore abrite la Fondation Saint-John Perse. Son épouse Dorothy est morte en 1985.

Pseudonyme et noms

Alexis Leger, photo G. L. Manuel Frères
Alexis Leger, en 1936.

Alexis Leger a utilisé d'autres noms de plume comme Saint Leger Leger en trois mots, ou Saintleger Leger en deux, ou St L. Leger, et enfin Saint-John Perse à partir du recueil Anabase paru en 1924 qui a été un temps signé « St-J. Perse ». Il existe de nombreuses interprétations quant à ces pseudonymes, mais, de son aveu même, la nécessité d'un pseudonyme avait pour rôle de séparer sa mission diplomatique de sa fonction plus officieuse de poète. Concernant l'origine du pseudonyme définitif de Saint-John Perse, « il fut librement accueilli tel qu'il s'imposait mystérieusement à l'esprit du poète, pour des raisons inconnues de lui-même »<ref>Chapitre Pseudonymes dans Mireille Sacotte, Saint-John Perse, éditions Belfond, 1991, Modèle:Pp. (réédition en 1998 avec la même pagination chez L'Harmattan). Voir également la rubrique consacrée au pseudonyme, sur le site Sjperse.org.</ref>. La concomitance de publication d'Anabase et le sens du mot « anabase » – qui définit aussi la conquête par Alexandre le Grand (à rapprocher du prénom Alexis et du nom Leger du poète) de l'empire Perse – présente également un symbolisme fort. Quant au choix qui aurait pu être lié à une admiration avouée pour le poète latin Perse, il a toujours affirmé qu'il s'agissait d'une simple coïncidence.

Il n'y a pas d'accent à son nom<ref name="Servissolle">Nicolas Servissolle, Éloges palimpseste, éditions L'Harmattan, 2008, Modèle:P..</ref>, le diplomate y tenait<ref>Carol Rigolot, Saint-John Perse : la culture en dialogues, éditions L'Harmattan, 2007, Modèle:P..</ref>, de même qu'à la prononciation « Leuger ». De son vivant, il a voulu faire croire que Saint-Leger Leger était son vrai nom et Leger seulement une abréviation. D’ailleurs, dans le volume de ses Œuvres complètes (dans la collection Pléiade), il répète cette fiction. Dans sa vie privée, il s'est fait appeler par bien d'autres « petits noms » tels que Allan, Diego, Pierre Fenestre<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Analyse de l'œuvre

Esthétique littéraire

La poésie de Saint-John Perse est couramment réputée pour sa difficulté d'accès<ref>Voir le panorama raisonné de l’œuvre poétique de Saint-John Perse, sur le site Sjperse.org.</ref>. Il écrit en verset. Le vocabulaire est parfois technique bien que son appréhension ne soit pas indispensable pour une première imprégnation de la puissance des images et de la richesse du rythme qui caractérisent le poème persien. De ce qu'on a pu nommer le « cycle antillais » (Éloges) au « cycle provençal » (les derniers poèmes), l’œuvre de Saint-John Perse institue dans la poésie française du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle des accents de conciliation entre les avancées de la modernité rimbaldienne et mallarméenne, avec les sources les plus archaïques de la parole poétique. André Breton voyait en 1924 en Perse un « surréaliste à distance », et c'est dire les volontés diverses d'appropriations de cette esthétique singulière, par les écoles de la modernité littéraire<ref>Voir à ce sujet la page « Saint-John Perse et la modernité » sur le site Sjperse.org.</ref>. Les premiers poèmes d’Éloges (surtout Images à Crusoé) laissent entrevoir une empreinte encore symboliste, mais ce modèle sera dépassé au gré du recueil et dès Anabase, s'impose un style déclamatoire reconnaissable entre tous, qui pousse souvent l'œuvre vers des accents lyriques prononcés (Exil, Vents et Amers notamment). Pour autant, les rythmes parfois saccadés de certains moments d'Exil, l'écriture souvent resserrée des poèmes provençaux et une certaine tension vers l'autotélisme (déjoué néanmoins) n'en apparaissent pas moins çà et là. Même par le prisme de cette variété stylistique, la parole poétique se déploie chez Saint-John Perse comme une rhapsodie accordée à l'intériorité ainsi qu'à un élan fondamental vers le monde. Modèle:Citation bloc

« C'est à partir d'une analyse sémantique et sémiologique que l'évidence d'une unicité fondamentale de l'œuvre nous est apparue » souligne Élisabeth Coss-Humbert. « Les récurrences lexicales et les thèmes qu'elles sous-tendent parcourent l'œuvre entière depuis Écrit sur la porte jusqu’à Sécheresse, sans qu'il y ait la moindre rupture dans leur utilisation sémantique et cratylienne<ref>Modèle:Article</ref>. »

Thématiques

Une « histoire de l'âme » semble dessiner, au gré des poèmes, un recours suprême aux éléments du monde (neiges, pluies, grands vents, souffles océaniques), mobilisés pour atteindre le « renouement » de l'homme vers son élan vital. Du souffle épique d'Anabase au style volontairement dépouillé des textes du Grand âge, les poèmes de Saint-John Perse construisent, en une langue somptueuse, un édifice unique dans la littérature française moderne. L'œuvre entière, en une profonde cohérence, propose au lecteur de parcourir le réel humain comme « Une seule et longue phrase sans césure à jamais inintelligible<ref>Saint-John Perse, Exil, III, verset 6, Gallimard, Bibliothèque de La Pléiade, Modèle:P.126.</ref> ». Le regard porté sur le « monde entier des choses » y demeure de bout en bout, empreint d'une volonté d'intégralité qui s'accorde à la recherche en tout, d'une plénitude existentielle (« Épouse du monde ma présence ! »), d'une quête de l'unité. C'est sans doute en ce tribut d'une restitution à l'homme certes, mais plus intimement, à tout un chacun, du souffle premier d'une présence exaltante au monde, que l'on peut certainement considérer la richesse de cette œuvre exigeante et rare.

Liste des œuvres

Cycle antillais

  • Éloges (1911)
    • Images à Crusoé (1909)
    • Écrit sur la porte (1910)
    • Pour fêter une enfance (1910)
    • Éloges (1911)
  • La Gloire des Rois (1948)
    • Récitation à l'éloge d'une Reine (1910)
    • Histoire du Régent (dans Éloges, 1911)

Cycle asiatique

Cycle américain

Cycle provençal

Poèmes divers

Divers

Textes
Travail inédit
  • Gaïa, ô terre ou Recueil impossible : poème inachevé et détruit par l'auteur<ref>Modèle:Pdf May Chehab (Université de Chypre). Gaia ou le poème (im)possible : Saint-John Perse annotant Jean Bollack in Marc Escola. Théorie des textes impossibles CRIN, n° 57, 2012 Modèle:ISBN : télécharger ici</ref>

Correspondance

  • « Lettres de Saint-John Perse à Pierre Guerre [1, de 1951] et à Yvan Goll [8, de 1942-1943] », Roger Little (éd.), in Les Cahiers Saint-John Perse, no 2 (1979).
  • « Lettres de Saint-John Perse à Roger Caillois », deux lettres, de 1956 et 1971, Henri Colliot (éd.), in Les Cahiers Saint-John Perse, no 3 (1980).
  • « Lettre de Saint-John Perse à André Gide », de 1949, Roger Little (éd.), in Les Cahiers Saint-John Perse, no 5 (1982).
  • « Annotations, Saint-John Perse à Friedhelm Kemp », 1956-1974, Friedhelm Kemp (éd.), in Les Cahiers Saint-John Perse, no 6 (1983).
  • Lettres à l'étrangère, Mauricette Berne (éd.), Gallimard (1987), Modèle:OCLC.
  • Lettres d'Alexis Léger à Philippe Berthelot, in Jean-Luc Barré, Le Seigneur-Chat / Philippe Berthelot, 1866-1934, Plon (1988).
  • Correspondance Saint-John Perse / Jean Paulhan (1925-1966), Joëlle Gardes-Tamine (éd.), Les Cahiers Saint-John Perse, no 10 (1991), Modèle:OCLC.
  • Lettres d'Alexis Léger à Gabriel Frizeau (1906-1912), Albert Henry (éd.), Académie royale de Belgique (1993), Modèle:OCLC.
  • Correspondance avec Jean Ballard ou À ceux des cahiers du sud, (1993), Modèle:OCLC<ref>BNF (Catalogue collectif de France) : Cahiers du Sud. 9 lettres de Saint-John Perse aux Cahiers du Sud</ref>.
  • Correspondance Alexis Leger / Dag Hammarskjöld (1955-1961), Marie-Noëlle Little (éd.), Les Cahiers Saint-John Perse, no 11 (1993), Modèle:OCLC.
  • Correspondance avec André Breton, Europe, Modèle:Numéros (1995)
  • Correspondance Saint-John Perse / Roger Caillois (1942-1975), Joëlle Gardes-Tamine (éd.), Les Cahiers de la NRF, série Saint-John Perse, no 13, Gallimard (1996), Modèle:OCLC.
  • Lettre à Auguste et Yvonne Boppe, Revue d'histoire diplomatique, no 1, (1999)
  • Courrier d'exil / Saint-John Perse et ses amis américains / Archibald MacLeish, Francis et Katherine Biddle (1940-1970), Carol Rigolot (éd.), Les Cahiers de la NRF, série Saint-John Perse, no 15, Gallimard (2001), Modèle:OCLC.
  • Lettres à une dame d'Amérique, Mina Curtiss (1951-1973), Mireille Sacotte (éd.), Les Cahiers de la NRF, série Saint-John Perse, no 16, Gallimard (2003), Modèle:OCLC.
  • Correspondance Saint-John Perse / Alain Bosquet (1942-1975), Michèle Aquien et Roger Little (éd.), Gallimard (2004), Les Cahiers de la NRF.
  • Lettres atlantiques Saint-John Perse / T. S. Eliot, A. Tate (1926-1970), Carol Rigolot (éd.), Les Cahiers de la NRF, série Saint-John Perse, no 17, Gallimard (2006), Modèle:OCLC.
  • Correspondance Saint-John Perse / Henri Hoppenot (1915-1975), Marie-France Mousli (éd.), Les Cahiers de la NRF, série Saint-John Perse, no 19, Gallimard (2009), Modèle:OCLC.
  • Correspondance Saint-John Perse / Calouste Gulbenkian (1946-1954), Vasco Graça Moura (éd.), Les Cahiers de la NRF, série Saint-John Perse, no 21, Gallimard (2013), Modèle:OCLC.
  • Saint-John Perse, Lettres familiales (1944-1957), Claude Thiébaut (éd.), Les Cahiers de la NRF, série Saint-John Perse, no 22, Gallimard (2015), Modèle:ISBN
  • Saint-John Perse, Lettres familiales (1957-1975), Claude Thiébaut (éd.), Souffle de Perse, hors-série Modèle:N° (2017)
  • Correspondance Alexis Leger/Saint-John Perse-André et Yvonne Istel et quelques amis communs (1940-1975), Claude Thiébaut (éd.), Souffle de Perse, hors-série Modèle:N° (2018)

Distinctions

Fichier:Saint-John Perse (remise du prix nobel).jpg
Remise du prix Nobel en 1960 : Saint-John Perse à droite

Hommages

Pour approfondir

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Ouvrages généraux (critique littéraire et biographie)

  • Michèle Aquien, Saint-John Perse, l’être et le nom, Seyssel, Champ Vallon, coll. « Champ poétique », 1985.
  • Daniel Aranjo, Saint-John Perse et la musique, Pau, J. & D., 1988.
  • Alain Bosquet, Saint-John Perse, Paris, Seghers, 1953, Modèle:OCLC.
  • Roger Caillois, Poétique de Saint-John Perse, Paris, Gallimard, 1954.
  • Colette Camelin, Éclat des contraires : la poétique de Saint-John Perse, Paris, Éditions du CNRS, 1998.
  • Colette Camelin, Joëlle Gardes-Tamine, La « rhétorique profonde » de Saint-John Perse, Paris, Honoré Champion, 2002.
  • Colette Camelin, Joëlle Gardes-Tamine, Catherine Mayaux, Renée Ventresque, Saint-John Perse sans masque. Lecture philologique de l'œuvre, Paris, La Licorne, 2003.
  • Colette Camelin et Catherine Mayaux, Bibliographie des écrivains français : Saint-John Perse, Paris, Memini, 2003.
  • Colette Camelin, Saint-John Perse. L'imagination créatrice, Hermann, Champ Vallon, coll. "Savoir Lettres", 2007.
  • Loïc Céry (dir.), Saint-John Perse et la mantique du poème, collectif, La nouvelle anabase, no 2, Paris, L'Harmattan, Modèle:Date-.
  • Loïc Céry (dir.), Saint-John Perse et l'écho des langues, collectif, La nouvelle anabase, no 5, Paris, L'Harmattan, Modèle:Date-.
  • Loïc Céry (dir.), Saint-John Perse, 1960-2010 : les 50 ans d'un Prix Nobel, collectif, La nouvelle anabase, no 6, Paris, L'Harmattan, Modèle:Date-.
  • May Chehab, Saint-John Perse, neveu de Nietzsche, Paris, Honoré Champion, 2009.
  • Étienne de Crouy-Chanel, Alexis Leger, l'autre visage de Saint-John Perse, Paris, Jean Picollec, 1989.
  • Giovanna Devincenzo, L'impossible retour de Saint-John Perse, Paris, Hermann, 2012.
  • Laurent Fels, Quête ésotérique et création poétique dans Anabase de Saint-John Perse, P.I.E. Peter Lang, 2009.
  • Shlomo Elbaz. Lectures d'Anabase de Saint-John Perse, L'Âge d'homme, 1977, Modèle:ISBN.
  • Guy Féquant, Saint-John Perse : qui êtes-vous ?, Paris, La Manufacture, 1986.
  • Joëlle Gardes-Tamine, Saint-John Perse ou la stratégie de la seiche, Aix-en-Provence, Publications de l'Université de Marseille, 1996.
  • Joëlle Gardes-Tamine, Saint-John Perse, les rivages de l'exil, biographie, Paris, Aden, 2006.
  • Pierre Guerre, Portrait de Saint-John Perse, Textes établis, réunis et présentés par Roger Little, Marseille, Sud, 1989, rééd. Paris, L'Harmattan, coll. "Les Publications de La nouvelle anabase, 2011.
  • Esa Hartmann, Les manuscrits de Saint-John Perse. Pour une poétique vivante, Paris, L'Harmattan, 2007.
  • Albert Henry, Amers de Saint-John Perse. Une poésie du mouvement, Édition revue, Paris, Gallimard, Publications de la Fondation Saint-John Perse, 1981.
  • Henriette Levillain, Le rituel poétique de Saint-John Perse, Paris, Gallimard, 1977.
  • Henriette Levillain, Sur deux versants. La création poétique chez Saint-John Perse, Paris, José Corti, 1987.
  • Henriette Levillain et Mireille Sacotte (dir.), Saint-John Perse, collectif, Europe, Modèle:N°, 1995.
  • Henriette Levillain, Saint-John Perse, Paris, Librairie Arthème Fayard, coll. "Biographies littéraires", 2013.
  • Henriette Levillain et Catherine Mayaux (dir.), Dictionnaire Saint-John Perse, Honoré Champion, 2019, 664 pages Modèle:ISBN
  • Roger Little, Études sur Saint-John Perse, Paris, Klincksieck, 1984.
  • Catherine Mayaux, Les Lettres d'Asie de Saint-John Perse / Les récrits d'un poète, Les Cahiers Saint-John Perse, no 12, Paris, Gallimard, 1994.
  • Catherine Mayaux, Saint-John Perse lecteur-poète. Le lettré du monde occidental, Berne, Peter Lang, 2006.
  • Renaud Meltz, Alexis Léger dit Saint-John Perse, Paris, Flammarion, « Grandes biographies », 2008.
  • Pierre Pinalie (dir.), Pour Saint-John Perse : études et essais pour le centenaire de Saint-John Perse, 1887-1987, Presses universitaires créoles - L'Harmattan, 1988, Modèle:OCLC.
  • Daniel Racine (dir.), Saint-John Perse : l'obscure naissance du langage, Revue des lettres modernes, Paris, Minard, 1987, Modèle:OCLC.
  • Carol Rigolot, Forged genealogies : Saint-John Perse’s conversations with culture, Chapel Hill, North Carolina Studies in the Romance languages and literatures, 2001.
  • Carol Rigolot, Saint-John Perse : La culture en dialogues, Paris, L'Harmattan, 2007.
  • Carol Rigolot (éd.), Saint-John Perse intime. Journal inédit d'une amie américaine [Katherine Biddle] (1940-1970), Les Cahiers de la NRF, série Saint-John Perse, Modèle:N°20, Paris, Gallimard, 2011, Modèle:OCLC.
  • Modèle:Ouvrage.
  • Mireille Sacotte, Parcours de Saint-John Perse, Paris, Champion-Slatkine, 1987.
  • Mireille Sacotte, Alexis Leger / Saint-John Perse, Paris, Belfond, 1991 ; rééd. Paris, L'Harmattan, 1997.
  • Renée Ventresque, Les Antilles de Saint-John Perse, Paris, L'Harmattan, 1993.
  • Renée Ventresque, Le Songe antillais de Saint-John Perse, Paris, L'Harmattan, 1995.
  • Renée Ventresque, Saint-John Perse dans sa bibliothèque, Paris, Honoré Champion, 2007.
  • Renée Ventresque, La 'Pléiade' de Saint-John Perse. La Poésie contre l'Histoire, Paris, Classiques Garnier, coll. « Études de littérature {{#switch: e
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}}

}} », 2011.

  • Émile Yoyo, Saint-John Perse ou le conteur, Paris, Bordas, 1971.

Choix d'articles

Actes de colloques

Classement chronologique

  • De l'homme au poète : Portulans pour Saint-John Perse, Pau, Modèle:Date-, Yves-Alain Favre (dir.), 1989 (J&D Éditions).
  • Saint-John Perse : antillanité et universalité, Pointe-à-Pitre, Modèle:Date-, Henriette Levillain et Mireille Sacotte (dir.), 1989 (Éditions caribéennes).
  • Saint-John Perse face aux créateurs, Aix-en-Provence, Modèle:Date-, Joëlle Gardes-Tamine (dir.), Souffle de Perse, Modèle:Numéros, 1995.
  • Saint-John Perse : les années de formation, Bordeaux, Modèle:Date-, Jack Corzani (dir.), 1996 (L'Harmattan).
  • Journée d'étude : Saint-John Perse, Tunis, Modèle:Date-, Souffle de Perse, no 7, 1997.
  • Trois poètes face à la crise de l'histoire : André Breton, Saint-John Perse, René Char, Montpellier, Modèle:Date-, Paule Plouvier, Renée Ventresque et Jean-Claude Blachère (dir.), 1996 (L'Harmattan).
  • Journée d'étude : Saint-John Perse et la Chine, Pékin, Modèle:Date-, Pierre Morel (dir.), 1999 (La Chine au Présent).
  • Modernité de Saint-John Perse ?, Besançon, Modèle:Date-, Catherine Mayaux (dir.), 2001 (Presses universitaires Franc-Comtoises).
  • Postérités de Saint-John Perse, Nice, Modèle:Date-, Éveline Caduc (dir.), 2002 (ILF-CNRS et Association des Amis de la Fondation Saint-John Perse), consultable en ligne.[1].
  • Saint-John Perse : Atlantique et Méditerranée, Tunis, Modèle:Date-, Samia Kassab-Charfi et Loïc Céry (dir.), La nouvelle anabase, no 3, Paris, L'Harmattan, 2007.
  • Saint-John Perse (1945-1960) : une poétique pour l'âge nucléaire, Paris, Modèle:Date-, Henriette Levillain et Mireille Sacotte (dir.), 2005 (Klincksieck).
  • Saint-John Perse : un prix Nobel de littérature entre Giens et Washington, Toulon & Hyères, Modèle:Date-, Daliel Aranjo (dir.), Méthode !, 2006 (Vallongues).
  • Journée d'agrégation, Aix-en-Provence, Modèle:Date-, Claude P. Pérez (dir.), Souffle de Perse, no 12, 2007, consultable en ligne..
  • Journée d'agrégation, Paris, Modèle:Date-, Henriette Levillain et Mireille Sacotte (dir.), Souffle de Perse, no 13, 2008, consultable en ligne.
  • Saint-John Perse en ses dictionnaires. L'idiolecte d'un poète, Cergy-Pontoise, 26 et Modèle:Date-, Catherine Mayaux (dir.), 2013 (Honoré Champion).

Liens externes

Bases de données et dictionnaires

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Notes et références

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