Qinghai

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Subdivision administrative

Fichier:RP Chine administrative2.jpg
Divisions administratives et disputes territoriales de la république populaire de Chine.

Le Qinghai (Modèle:Chinois [{{#ifeq:1|0|tɕʰiŋ.xaɪ|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}]) est une province du nord-ouest de la république populaire de Chine. Elle tire son nom du lac Qinghai, le plus grand lac salé du pays. Elle recouvre la plus grande partie de l'ancienne province tibétaine de l'Amdo et, au sud, le nord du Kham.

Le Qinghai est bordé au nord-est par le Gansu, au nord-ouest par le Xinjiang, au sud-est par le Sichuan et au sud-ouest par la région autonome du Tibet. Situé au nord-est du plateau tibétain, sa superficie est de Modèle:Nb. Il compte Modèle:Nombre et a pour capitale Xining (Modèle:Chinois). La province est le creuset d'un grand nombre de groupes ethniques dont les Hans, les Tibétains, les Hui, les Tu, les Mongols et les Salar.

Le Qinghai est également connu sous les noms mongol de Kokonor<ref name="Hüttner">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} File:Map China c1798.jpg Carte de l'allemand Johann Christian Hüttner de 1798, le nommant « Kokonor Choschot Oelöths » (en référence aux Oïrats khoshuts.</ref>,<ref name="Carte_Johnson">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}File:1861 Johnson Map of China - Geographicus - China-johnson-1861.jpg carte de Johnson en 1861 donnant les noms Qinghai ou Kokonor à la région et au lac et précisant également Hoshoits (khoshuts) au nord du Lac et Tourgouths au sud du lac).</ref> et tibétain de Tso-ngön du lac qui a donné son nom à la province.

Certaines cartes occidentales montrent qu'il porte déjà le nom de Qinghai sous la dynastie Qing. La région est devenue officiellement province de la république de Chine (1912-1949) en 1928, statut qui fut confirmé en 1949, à la fondation de la république populaire de Chine<ref>Chine, Modèle:8e, traduit et adapté de l'ouvrage China (11th edition), Lonely Planet Publications, 2009, Modèle:P..</ref>.

Histoire

Les premiers habitants connus sont le peuple tibétain Qiang (羌), aujourd'hui minoritaires au Tibet et au Qinghai, et plutôt présents dans la province du Sichuan.

Tuyuhun et Seize Royaumes

Le royaume Tuyuhun (329 – 663) couvre une grande partie de l'ouest et du sud de l'actuelle région de Qinghai. Les membres de l'ethnie Tu (Modèle:Lang ou Monguor) sont vraisemblablement les descendants de ce royaume<ref>Judy Bonavia & Mathieu Salem, Route de la soie : De Xi'an à Kashgar, Éditions Olizane, 2006, Modèle:P..</ref>. La partie nord-est, pendant la période des Seize Royaumes, est sur le territoire Han du Liang antérieur (320 - 376). À partir de 376, celui-ci se soumet à l'État du Qin antérieur, qui le contrôlera jusqu'à 394.

En 635, la dynastie Tang prend le pouvoir sur Tuyuhun.

Empire du Tibet

En 663, le roi du Tibet et fondateur de l'Empire du Tibet, Songtsen Gampo (663672), envahit Tuyuhun et renverse le pouvoir. Il envahit également la région au nord du lac de Qinghai et prend ainsi le pouvoir sur la majeure partie de l'actuelle province de Qinghai qu'il intègre à son empire.

Empire Tangout et Dynastie Song

Fichier:北宋疆域图(简).png
En 1111
Vert clair, Dynastie Liao (Toungouses)
Vert émeraude, Empire Tangout
orange, expansion de la Dynastie Song (Hans) (Modèle:Lang)

Du Modèle:S mini- au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le nord-est de la province de Qinghai fait partie de l'Empire tangout (ou Dynastie des Xia occidentaux, 1032 – 1227), dont la majeure partie est située sur les actuelles Gansu, Shaanxi et Ningxia. La majeure partie sud-ouest est contrôlée par la dynastie Song, sous le nom de gouvernement de Longyou (Modèle:Chinois<ref>Note : longyou/陇右 peut exprimer la droite du Gansu, plus précisément aux Monts Liupan. Sur les premières boussoles, inventées en Chine, l'aiguille indiquent le Sud, la droite est donc à l'ouest, on le retrouve aujourd'hui dans la langue mongole ou le terme droite et ouest sont le même, gauche et est, devant et sudModèle:Etc</ref>.

Empire mongol

Le prince Mongol Köden contrôle la région que les Mongols appellent Kokonor en 1239<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Alex McKay, The History of Tibet, 2003, Modèle:P.]</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Turrell V. Wylie, The First Mongol Conquest of Tibet Reinterpreted, in Harvard Journal of Asiatic Studies, Vol. 37, No. 1 (June 1977), Modèle:P..</ref>. Elle fait partie de l'empire contrôlé par la dynastie Yuan (1234/1279 – 1368), fondée par Kubilai Khan.

Dynastie Ming

Fichier:Ming-Empire2.jpg
L'empire Ming sans ses États vassalisés sous l'empereur Yongle<ref>source : History and Commercial Atlas of China, Harvard University Press, 1905.</ref>. Selon la carte, Les 2/3 Nord du Qinghai actuel, comprenant le lac Qinghai et la source du fleuve Jaune (Kunlun), est intégrée à l'Empire chinois, tandis qu'une petite partie au Sud est intégrée au Dokham du Tibet.

Du Modèle:S mini au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, une partie de cette région est directement contrôlée par la dynastie Ming, alors qu'une autre partie est incluse dans le Tibet<ref>Modèle:Lien brisé : sur cette carte d'origine occidentale, la partie nord-est de la province actuelle du Qinghai est incluse dans l'empire de Chine.</ref>

En 1371, La dynastie Ming transforme le Xining Zhou en Xining Wei, puis installe quatre Weis (défenses) de plus, connus comme étant les 4 Weis de Saiwai. C'est un territoire délimité au sud par Golmud (Gelimu en pinyin), au nord par les Monts Qilian, l'ouest y compris le Bassin de Chaidamu (équivalent la province Qinghai actuelle). En 1488, les Ming renforcent la garnison à Xining, contrôlent les tribus mongoles et tibétaines, Xining administre les quatre Weis à partir de cette année-là<ref>Les documents officiels historiques de la province du Qinghai 明洪武六年(1371年)改西宁州为卫,下辖6千户所。以后又设“塞外四卫”:安定、阿端、曲先、罕东(地当今海北州刚察西部至柴达木西部,南至格尔木,北达甘肃省祁连山北麓地区)。</ref>.

Khanat qoshot

Modèle:Article détaillé

Fichier:Map China c1798.jpg
Carte représentant le Khanat Qoshot Oïrat (inscrit Kokonor Choschot Oelöths) en 1798, par Johann Christian Hüttner pour l'ambassade britannique.

Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la bannière mongole des Qoshots, exerce sa souveraineté sur la région du Qinghai, sous le Khanat qoshot, pendant 70 ans environ<ref name="Hüttner" />,<ref>les documents historiques officiels de la province du Qinghai 16世纪初,厄鲁特蒙古4部之一的和硕特部移牧青海,一度成为统治青海的民族。Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une tribu mongole, les khoshuts, est souveraine au Qinghai pendant un temps.</ref>,<ref>Le lama et l'empereur, étude réalisée par le département Humanités et Sciences Sociales de l'École polytechnique, Modèle:P. : Les Qoshot, établis entre l'actuelle Urumqi et le Kokonor, ont la mainmise sur le Tibet depuis l'opération de Gushri Khan.</ref>. Güshi Khan, khan de cette tribu, renverse le pouvoir des bonnets rouges et bon et établit Lobsang Gyatso de l'école Sakya, Modèle:5e dalaï-lama et comme chef temporel du Tibet en 1642 sous protectorat Qoshot. En échange les dalaï-lamas reconnait Güshi Khan comme roi du Tibet<ref name="empire_steppes">Modèle:Lien web, page 645 : Modèle:Citation</ref>.

Dynastie Qing

En 1700 en France, la province est décrite, dans une carte de Guillaume Deslile et de l'Académie royale des sciences, comme faisant partie du « Royaume de Tanyu Canpion », séparé du Tibet, mais tous deux intégrés à la Tartarie occidentale, elle-même, partie de la Tartarie chinoise, le lac bleu (ou mer bleue) est alors traduit en « Mer noire »<ref>File:Delisle - L'Asie.jpg Carte de l'Asie de Deslile en 1700</ref>.

En 1723, le chef des Mongols Qoshot Lobjang Danjin (罗布藏丹津) se révolte, le pouvoir des Qing nomme Nian Gengyao, alors gouverneur des provinces du Sichuan et Shaanxi, et Yue Zhongqi, alors commandant d'armée de la province du Sichuan, comme commandants d'une expédition punitive. En 1724, la région de Qinghai est pacifiée. Quatre ans plus tard, en 1726, la dynastie Qing décide d'installer deux ambans en Ü-Tsang (Tibet, Tsang-藏)<ref>[1] 1723年10月,清政府任命陕甘总督年羹尧为抚远大将军、四川提督岳钟琪为奋威将军,调集西宁、固原、宁夏等处满州兵、绿营兵和土默特、鄂尔多斯等处蒙古兵进军平叛。1724年(雍正二年)初,奋威将军岳钟琪亲率五千精骑,兼程西进,于2月22曰在柴达木突袭罗布藏丹津营地,罗布藏丹津投奔到准噶尔部的策旺阿拉布坦那里去了。En 1723, le gouvernement de la dynastie Qing nomme Nian Gengyao et Yue Zhongqi (deux généraux Han) commandants et apporte de nombreuses troupes mandchoues et mongoles, pour réprimer la révolte de Lobjang Danjin (罗布藏丹津). Le 22 février 1724, 5000 cavaliers dirigés par le général Yue Zhongqi, attaquent le camp de Lobjang Danjin. Lobjang Danjin réussit à s'échapper et se rend chez les Djüngars.</ref>,<ref>Dans son Histoire du Tibet, Laurent Deshayes, page 218, présente les limites des provinces chinoises en 1900.</ref>,<ref>Histoire de la création des Ambans 雍正元年(1723年),罗布藏丹津公开叛乱后,清廷一方面令川陕总督年羹尧为抚远大将军驻扎西宁,以四川提督岳钟琪为奋威将军参办军务,进行武装讨伐。雍正二年(1724年)清政府平定罗布藏丹津之乱于青海后,四年(1726年)议准设立驻藏大臣二人,常川驻藏。</ref>.

Pendant la Révolte des Dounganes (1895–1896), née des affrontements entre deux confréries soufis appartenant à la tariqa Naqshbandiyya, différents groupes ethniques musulmans des provinces de Qinghai et Gansu se rebellent contre la dynastie Qing. Les wahhabi ont inspiré l'organisation Yihewani puis l'ont rejointe et organisé la révolte, qui est écrasée par les musulmans loyalistes.

République de Chine

Fichier:Ma Bufang.jpg
Ma Bufang.

En 1913, les Britanniques convoquent une Conférence à Simla, en Inde, pour discuter du statut du Tibet<ref>India's China War, New York, Pantheon, 1970.</ref>. Y assistent les représentants de la Grande-Bretagne, de la Chine, et du Tibet. Elle s'ouvre le Modèle:Date sous l'égide de Henry McMahon dans le contexte de l'empire colonial britannique. Les Tibétains aspiraient à voir leur indépendance et l'intégrité de leur territoire reconnus, tandis que les Chinois voulaient intégrer à leur territoire les zones tibétaines orientales du Kham conquises par les troupes du général Zhao Erfeng en 1908. Henry Mac-Mahon propose, le Modèle:Date, un accord, la Convention de Simla, définissant la frontière entre l'Inde et le Tibet par la ligne McMahon et divisant le Tibet en « Tibet extérieur » sous l'administration du gouvernement du dalaï-lama et « Tibet Intérieur » où Lhassa aura l'autorité spirituelle uniquement. L'Amdo fait partie du « Tibet intérieur »<ref>«Histoire du Tibet» de Laurent Deshayes, page 218.</ref>. Les deux secteurs seraient considérés comme étant sous la « suzeraineté » de la Chine et non plus sa « souveraineté »<ref name="Conven1914">"Convention Between Great Britain, China, and Tibet, Simla (1914)"</ref>,<ref>Un suzerain est un État qui a une certaine autorité sur un État dépendant.</ref>. Les trois représentants paraphent l'accord le Modèle:Date<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Calvin, James Barnard, "The China-India Border War", Marine Corps Command and Staff College, April 1984.</ref> mais le gouvernement du Guomindang rejette immédiatement le paraphe de son délégué, ce qui invalide l'accord<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Melvyn C. Goldstein, A History of Modern Tibet, 1913-1951: The Demise of the Lamaist State, Berkeley, University of California Press, 1989, Modèle:P. : Modèle:Citation étrangère</ref>.

La ligne Mac-Mahon est acceptée par le [[Thubten Gyatso|Modèle:13e dalaï-lama]] comme elle l'est par le [[Tenzin Gyatso|Modèle:14e dalaï-lama]], et présentée sur les cartes publiées par l'actuelle Administration centrale tibétaine en exil à Dharamsala, comme frontière sud du Tibet<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Tawang not China's</ref>.

Malgré la contestation des frontières orientales du Tibet entre Lhassa et la république de Chine ainsi que les autres divergences d'opinions<ref>Claude Arpi, Tibet, le pays sacrifié, Calmann-Lévy, 2000, chap. 11, Modèle:P..</ref>, il n'existe pas de désaccord sur le point de la souveraineté chinoise en Amdo<ref>Laurent Deshayes, Histoire du Tibet, Modèle:P..</ref>.

Entre 1911 et 1949, les seigneurs de la guerre Ma, musulmans Hui originaires de la province du Gansu, auparavant fidèles à la cour Qing pour la direction de cette région, administrent la province de Qinghai, ainsi que le Gansu et le Ningxia pour le compte de la république de Chine<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} 附錄:甘、寧、青三馬家族世系簡表, bibliothèque de l'Université nationale Chenghi de Taïwan.</ref>. Ma Bufang dirige le Qinghai, depuis sa résidence de Xining, devenue aujourd'hui musée (Résidence Qinghai-Xining de Ma Bufang, 青海西宁马步芳公馆). Ma Qi et Ma Bufang répriment les rébellions goloks (1917-1949)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bianca Horlemann, Tibetans and Muslims in Northwest China: Economic and Political Aspects of a Complex Historical Relationship Modèle:Lien archive, Asian Highlands Perspectives, 21, 2012, Modèle:P..</ref>.

En 1928, le seigneur de guerre Ma Bufang se saisit de la partie nord-est de l'Amdo, région où vit une importante population chinoise<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} A-mdo, in Encyclopædia Britannica Online, 2006. Consulté le 7 décembre 2006.</ref>. La région devient officiellement province chinoise en 1933, après la guerre Tibet-Qinghai. À l'époque de la République de Chine, la province de Qinghai n'est pas contrôlée par Lhassa<ref>Heinrich Harrer, 7 ans d'Aventures au Tibet, traduction de Henry Daussy, Éditions Arthaud, Paris, 1983, 1996, 1997, Modèle:P. : Modèle:Citation. Modèle:P. : le Modèle:10e panchen-lama (né en Amdo) est originaire d'une province chinoise.</ref>.

Ce statut sera confirmé en 1949, à la fondation de la république populaire de Chine<ref>Chine, Modèle:8e, traduit et adapté de l'ouvrage China (11th edition), 2009, Modèle:P..</ref>.

République populaire de Chine

Fichier:Qinghai.Duoba great mosquee.jpg
Grande mosquée du bourg de Duoba.

Selon Patrick French, le dernier découpage administratif de Modèle:Date- a vu la totalité de l'Amdo annexée aux provinces voisines du Qinghai et du Gansu, tandis qu'une partie importante du Kham était incorporée au Sichuan et au Yunnan. La partie restante du Tibet, composée de l'Ü-Tsang et d'une petite portion du Kham, a été dénommée par les autorités chinoises Xizang Zizhiqu (西藏自治区) « Région autonome du Tibet ». Ses limites coïncident à peu près avec la région qui était indépendante de facto entre les deux guerres mondiales<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} TIBET, TIBET, A PERSONAL HISTORY OF A LOST LAND By Patrick French : Modèle:Citation étrangère.</ref>, et qui fut historiquement administrée par les dalaï-lamas sous la dynastie Qing<ref>«Histoire du Tibet» de Laurent Deshayes, Modèle:P..</ref>. Aujourd'hui la Chine ne se réfère qu'à cette région lorsqu'elle parle du Tibet, mais le Modèle:14e dalaï-lama considère que le territoire du Tibet doit conserver les frontières sur lesquelles ont historiquement régné ses prédécesseurs, donc celles d'avant 1949<ref>Tibet, Tibet, de Patrick French, traduit de l'anglais par William Oliver Desmond, Éditions Albin Michel, 2005, Modèle:P..</ref>.

Dans l’Encyclopædia Universalis, les universitaires Guy Mennessier, Thierry Sanjuan et Pierre Trolliet indiquent que le Qinghai est une « province détachée du Tibet »<ref>Encyclopédie Universalis, Chine : cadre naturel.</ref>.

Les données officielles sur la période de la Grande famine (1958-1961) rapportées par le journaliste et historien chinois Yang Jisheng font état d'un taux de mortalité supérieur à 40 pour mille dans la province en 1960. Elles estiment le nombre de morts non naturelles à 102 900, pour une population d'environ 2,44 millions d'habitants. De nombreux cas de cannibalisme ont eu lieu. Les efforts de récupération de céréales prétendument cachées ont conduit à l'arrestation de Modèle:Nombre entre 1958 et 1960, soit plus de 2 % de la population de cette époque<ref>Yang Jisheng, Stèles. La Grande famine en Chine, 1958-1961, Seuil, 2012, Modèle:P..</ref>.

Le mercredi Modèle:Date-, la région a subi un violent séisme dont l'épicentre était situé sur la ville-district de Yushu.

En 2010 et 2012, des lycéens ont manifesté pour la défense de la langue tibétaine dans les préfectures autonomes tibétaines du Golok, du Hainan et du Huangnan<ref>Le Monde, Des collégiens tibétains manifestent dans le Qinghai pour la défense de leur langue, Brice Pedroletti, 25 octobre 2010.</ref>,<ref>Brice Pedroletti, Pour l'anniversaire du soulèvement de Lhassa, la crise atteint un nouveau paroxysme au Tibet, 14 mars 2012</ref>.

Alors que des Tibétains s'immolent par le feu depuis mars 2011, 6 d'entre eux se sont immolés dans la province du Qinghai : 1 dans le Golog<ref>Tibet: un moine s'est immolé par le feu à Darlag, le Modèle:15e depuis mars, RTBF, 8 janvier 2012.</ref>, 1 dans le Yushu, 1 dans le Haixi, 3 dans le Hainan<ref>Tsering Woeser, Le moine Jamyang Palden s’immole le 14 mars, devenant le Modèle:28e d’immolation au Tibet!, 18 mars 2012</ref>,<ref>Associated Press, Un moine s'immole dans une région tibétaine du nord-ouest de la Chine Modèle:Lien archive 98.5fm, 16 mars 2014</ref>,<ref> Pierre Guerrini (journaliste de Médiapart) 126, Phagmo Samdrup, un tibétain de 29 ans s'enflamme.</ref>.

Géographie

Fichier:Qinghai hu-Inscriptions géantes.jpg
Paysage aride sur le plateau du lac Qinghai.

La province de Qinghai est une des quatre grandes aires géographiques du plateau du Tibet. Occupant la partie nord-est de celui-ci, elle comprend le Lac Qinghai, lac salé qui lui a donné son nom, de nombreux massifs montagneux et des vallées creusées par les fleuves. Du fait de la haute altitude, l'oxygène est rare et le temps très sec, la végétation y est donc également très rare.

La plus grande partie de la région est recouverte par des prairies où peuvent brouter yaks, consommés et utilisés pour faire des vêtements par les différentes ethnies tibétaines (Zang, Golok) et mongoles (Tu), ainsi que les moutons, élevés et consommés principalement par les populations musulmanes Hui et Salar.

Les principales plantes cultivées sont l'orge du Tibet et le colza. Quelques autres plantes, d'usage principalement médicinal, sont utilisées en médecine traditionnelle. Depuis peu, des serres ont été construites autour de villages situés à l'Est du Mont Riyue, permettant également des cultures maraîchères.

L'ensoleillement annuel a permis de développer l'énergie solaire, que ce soit, par exemple, par des panneaux photovoltaïques ou par des chauffe-eau solaires.

Les facteurs climatiques ne permettent pas à la région un grand développement économique, ni d'éviter des carences alimentaires à la population.

Divisions administratives

La province du Qinghai est subdivisée en 8 sous-ensembles  :

Au niveau inférieur on trouve :

Subdivisions administratives du Qinghai
Fichier:Qinghai prfc map.png

Modèle:Color box Modèle:Small Modèle:Color box Modèle:Small

No. Code
subdivision<ref>Modèle:Lien web</ref>
Préfecture chinois
Hanyu Pinyin
Superficie
en km2<ref name="nj2013"> Modèle:Ouvrage</ref>
Population
2010<ref>Modèle:Ouvrage</ref>
Siège Subdivisions<ref>Modèle:Ouvrage</ref>
Districts Xians Xians
autonomes
Ville-préfecture
3 630100 Xining 西宁市
Xīníng Shì
7 424 km² 2 208 708 District de Chengzhong 5 1 1
4 630200 Haidong 海东市
Hǎidōng Shì
13 044 km² 1 396 846 District de Ledu 2 4
Préfectures autonomes
1 632800 Haixi 海西蒙古族藏族自治州
Hǎixī Měnggǔzú
Zàngzú Zìzhìzhōu
300 854 km² 489 338 ville de Delingha 3
2 632200 Haibei 海北藏族自治州
Hǎiběi Zàngzú
Zìzhìzhōu
33 350 km² 273 304 xian de Haiyan 3 1
5 632500 Hainan 海南藏族自治州
Hǎinán Zàngzú
Zìzhìzhōu
43 377 km² 441 689 xian de Gonghe 5
6 632300 Huangnan 黄南藏族自治州
Huángnán Zàngzú
Zìzhìzhōu
17 909 km² 256 716 xian de Tongren 3 1
7 632700 Yushu 玉树藏族自治州
Yùshù Zàngzú
Zìzhìzhōu
197 954 km² 378 439 ville de Yushu 5
8 632600 Golog 果洛藏族自治州
Guǒluò Zàngzú
Zìzhìzhōu
76 442 km² 181 682 xian de Maqên 6
— Province de Quinghai —
630000 Ensemble de la province de Quinghai 720 000 km² 5 626 723 ville de Xining 7 26 7

Économie

La province affiche en 2012 un PNB de 188,45 milliards de RMB, soit 24.115 RMB par habitant<ref name="eco1"/>.

Fichier:Mine in Tsaidam.jpg
Mine dans le désert du Tsaidam, préfecture autonome mongole et tibétaine de Haixi.

Les pillers principaux de l'économie du Qinghai sont le secteur minier, l'industrie pétro-chimique avec la production de potasse, l'élevage et le tourisme. L'exploitation des richesses minières, qui incluent la kaïnite, l'amiante, le silicium et le bore, s'est considérablement accrue<ref name="eco2">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Economy of Qinghai Mise à jour avril 2014</ref> L'élevage concerne principalement les chevaux destinés à l'armée chinoise, les moutons et les yacks<ref>http://www.drben.net/ChinaReport/Qinghai_Province/Qinghai_Source/Qinghai_Province-Economy_of.html</ref>. L'industrie hydroélectrique contribue également de manière importante à l'économie du Qinghai<ref name="eco1">Qinghai sur thechinaperspective.com, données 2012</ref>

Démographie

Fichier:Qinghai hu-Zang family and Hui couple.jpg
Tibétains et couple Hui au bord du lac Qinghai, image de la diversité des populations de la province.

La préfecture la plus peuplée est Haidong, située dans la partie est de la province.

Le recensement 2010 donne la répartition suivante<ref name="statistiques_officielles" >{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} 青海省2010年第六次人口普查主要数据公报 Statistiques 2010, sur le site de l'office national des statistiques de Chine.</ref> :

Par tranche d'âge<ref name="statistiques_officielles" />
Tranche d'âge Population Pourcentage par rapport à 2000
0-14 1 177 107 20,92 % -5,7 %
15-64 4 094 933 72,78 % +3,73 %
65- 354 682 6,30 % +1,97 %

En 2012, la densité est de 7 habitants par km2<ref name="eco1"/>.

Par peuplade

Il y a 5 626 722 (5,6 millions) d'habitants dans la province, dont 2 983 516 (2,9 millions, 53,02 %) personnes issues de l'ethnie Han et 2 643 206 (2,6 millions, 46,98 %) personnes issues des minorités.

Il est à noter que :

  • parmi les minorités tibétaines, certaines, comme les ngolok, sont comptabilisées dans les Zang (terme généralement traduit par Tibétain); d'autres minorités tibétaines, comme les Qiang, les Lisu, sont comptabilisées comme minorité différente et peuvent donc se retrouver ici dans la catégorie « Autres ».
  • Dans le groupe Mongol sont comptabilisées plus d'une dizaine de minorités différentes d'origine mongole et, de la même façon, la population Yugur du Qinghai ayant des origines mongoles est comptabilisée comme minorité différente et sera donc classée ici dans « Autres ».
Fichier:Decorated tent near lake Qinghai.jpg
Tentes de structure contemporaine au bord du lac Qinghai.
Fichier:Qinghai hu-Yourtes mongoles en dur.jpg
Yourtes mongoles en dur.
Par peuple<ref name="statistiques_officielles" />
Nom du peuple Population Pourcentage
Han 2 983 516 53,02 %
Tibétains 1 375 062 24,44 %
Hui 834 298 14,83 %
Tu 204 413 3,63 %
Salar 107 089 1,90 %
Mongol 99 815 1,77 %
Autres 22 529 0,40 %
Total 5 626 722 100 %

Villes

À part Xining, sa capitale, dont la population urbaine est de 1,2 million d'habitants en 2010<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Données du recensement chinois de 2010, sur le site Geohive.</ref>, le Qinghai est très peu peuplé et peu urbanisé : la population agricole étant importante dans cette province. Au recensement du Modèle:Date- il ne comptait que deux autres villes dont la population urbaine dépassait Modèle:Nombre. Ce recensement donne les populations urbaines pour les villes de Xining, Golmud et Delingha et les populations urbaines de leurs districts pour les autres villes.

Population urbaine<ref>city population.de</ref>
Ville 1/7/1990 1/11/2000
Xining 592 115 854 466
Golmud (Ge'ermu) 38 114 114 330
Delingha 26 993 54 622
District de Ping'an 22 139 37 415
District de Huangzhong 29 418 36 593
District de Gonghe 52 762 34 091
District de Huangyuan 22 280 31 042
District de Ledu 16 788 29 280
District de Yushu 13 091 25 960

Santé

Modèle:Voir aussi

En raison du faible taux d'oxygène (hypoxie), réduit des deux tiers, dans les zones à plus de Modèle:Unité d'altitude, il est généralement conseillé de monter graduellement sur le plateau Tibétain, de ne pas consommer d'alcool avant la montée, et il est déconseillé d'y aller en cas de rhume<ref>Santé et sécurité Tibet, sur le guide du routard.</ref>.

Dans une analyse du profil nutritionnel de la Chine au milieu des années 1990 publiée le Modèle:Date-, l'organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture, plus connue sous le sigle FAO, signalait l'existence de carences nutritionnelles importantes au Qinghai, province comportant des zones de peuplement tibétain. Il était indiqué un lien entre le retard de croissance et l'insuffisance pondérale. Au regard de la classification de l'Organisation mondiale de la santé, la prévalence du retard de croissance des enfants était supérieure à 40 %, faisant de la province du Qinghai l'une des plus affectées en Chine<ref>Profil nutritionnel de la Chine, FAO.</ref>.

La mortalité infantile moyenne en Chine était de Modèle:Unité, et variait de 8,2 à Modèle:Unité dans les différentes provinces, le Qinghai étant l’une des plus affectées. En 1996, le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans était de Modèle:Unité et le Tibet était une des régions les plus affectées<ref>Modèle:Lien brisé, FAO Modèle:Citation</ref>.

Les problèmes cardiaques congénitaux chez les enfants de 4 à 18 ans sont également importants dans cette région et participent à une mortalité infantile plus élevée<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Epidemiological survey of congenital heart disease among people aged from 4 to 18 in Haidong area of Qinghai province.</ref>,<ref>Chine: des enfants souffrant de maladies cardiaques reçoivent des soins médicaux</ref>.

La faible concentration d'oxygène en altitude et la faible végétation due au climat peuvent participer à ces phénomènes.

Une étude publiée en 2004 sur les enfants Han nés au Qinghai suggère que s'ajoute à l'hypoxie de l'altitude, induisant une plus grande cage thoracique et davantage d'hémoglobine, l’existence d’une faiblesse nutritionnelle en rapport avec la situation économique de la région<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Growth of Han Migrants at High Altitude in Central Asia.</ref>,<ref>Résumé.</ref>.

Énergie

Énergies fossiles

Fichier:Oil well in Tsaidam.jpg
Puits pétrolier dans le bassin du Tsaidam.

Le Qinghai possède les plus hauts champs pétrolifères et gaziers du monde, situés sur le plateau tibétain, et comptent parmi les premiers champs pétrolifères présents en Chine. Les réserves dépassent les 4 milliards de tonnes de pétrole et 1000 milliards <ref>1000 milliards font un trillion sur l’échelle courte, un billion sur l'échelle longue</ref>de mètres cubes de gaz<ref>http://www.energyblogs.com/ThyssenKrupp/index.cfm/2015/1/23/Qinghai-natural-gas-production-exceeded-50-billion</ref>,<ref name="china.org.cn">http://www.china.org.cn/e-xibu/2JI/3JI/qinghai/qing-ban.htm</ref>. Les infrastructures d'exploitation y sont toutefois considérées comme étant insuffisantes, et ces ressources ne contribuent plus qu'accessoirement à l'économie<ref name="eco1"/>

Hydro-électricité

La province compte 178 centrales hydroélectriques avec une capacité installée de 21.66 millions de kW et une production annuelle de 77 billions de kWh<ref name="china.org.cn" />. En 2013, les centrales hydroélectriques de grande taille comptent pour 68,9 % de la production électrique<ref name="climatescope">http://global-climatescope.org/en/country/china/qinghai/</ref>

Solaire

Fichier:Qinghai lake.eole and elios village.jpg
Poteau électrique, Panneaux solaires photovoltaïques, éoliennes et chauffe-eau solaires thermiques dans le village de Modèle:Problème, entre le lac Qinghai et Xining.

Entre 2006 et 2013, la province a reçu des investissements de l'ordre de 11 milliards de $ dans les énergies propres, 98 % de ces investissements étant dirigés dans le photovoltaïque<ref name="climatescope" />. À fin 2011, la capacité photovoltaïque connectée au réseau était de 1.01 million de kW, et comptait pour 47,2 % de la capacité photovoltaïque totale installée en Chine<ref>People’s Republic of China: Renewable Energy Development in Qinghai (Co-financed by the Multi–Donor Clean Energy Fund under the Clean Energy Financing Partnership Facility) , octobre 2012</ref>. Le plan quinquennal 2011-2015 prévoit des investissements massifs pour augmenter la capacité installée.

On y trouve les plus grandes centrales solaires photovoltaïques de Chine avec :

Éolien

L'énergie éolienne est également utilisé à l'échelle locale, grâce à des éoliennes d'une dizaine de mètres placées dans certains villages.

Nucléaire militaire

Modèle:Voir aussi

Fichier:Qinghai.Zhongguo yulei fashe shiyan.jpg
中国鱼雷发射实验 – Site de lancement de la torpille du premier essai nucléaire chinois.

le village nucléaire (Modèle:Chinois) était le principal centre de recherche sur les armements nucléaires. C'est là, entre 1958 et 1964, que furent mises au point la première bombe atomique et, deux ans plus tard, la première bombe à hydrogène, lesquelles furent testées sur le site de Lop Nor au Xinjiang<ref>La première base de recherche sur les armes nucléaires de la Chine ouverte au public, sur french.xinhuanet.com, 3 mai 2007 : Modèle:Citation.</ref>. Le centre a été fermé en 1987 et abrite depuis 1993 un musée sur l'arme nucléaire chinoise et son histoire, accessible au public<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} 原子城 青海湖畔的两弹基地</ref>.

Dans le document intitulé Le Tibet, cent questions et réponses publié en 1988 et dans sa version de 2001, la Chine indique qu'elle n'a jamais déployé d'armes nucléaires ni stocké de déchets nucléaires dans la région autonome du Tibet ou Xizang, ce que reconnaît Thierry Dodin, un des auteurs de Authenticating Tibet<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Thierry Dodin, in Anne-Marie Blondeau, Katia Buffetrille, Wei Jing, Authenticating Tibet: Answers to China's 100 Questions, University of California Press, 2008, 364 p., p. 284 : Modèle:Citation étrangère, Modèle:Citation étrangère</ref>.

Selon International Campaign for Tibet, au moins trois bases de missiles nucléaires se trouvaient au Tibet en 1993<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Tibetan Environment, International Campaign for Tibet : Modèle:Citation étrangère</ref>. Faisant état de ce rapport, le New York Times signale qu'il est impossible de confirmer de façon indépendante certaines de ses affirmations<ref name="NYTimes">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Sheryl WuDUNN, Nuclear dump site reported in Tibet, The New York Times, 19 avril 1993 : Modèle:Citation étrangère</ref>.

Des bases de missiles nucléaires stratégiques DF-4 seraient installées depuis les années 1980 près de Delingha, chef-lieu de la préfecture autonome mongole et tibétaine de Haixi, de Da Qaidam et de Xiao Qaidam dans le bassin de Qaidam<ref>The People's Liberation Army as Organization, James C. Mulvenon, Andrew N. D. Yang, chap. 11 : The Chinese Second Artillery Corps: Transition to credible deterrence, pp. 542-543 (voir en ligne Modèle:Pdf)</ref>,<ref>Second Artillery Corps, Nuclear Threat Initiative</ref>,<ref>Chinese Nuclear Forces and U.S. Nuclear War Planning, FAS & NRDC, novembre 2006, pp. 67-70 Modèle:Pdf</ref>,<ref>DF-4 Intermediate-range ballistic missile, sinodefence.com, mai 2006</ref>,<ref>Xiao Qaidam [Hsiao-ch'ai-tan / Smaller Tsaidam 37°31'N 95°25'E]</ref>

Selon le gouvernement tibétain en exil citant Tashi Chutter, à Drotsang à proximité de Kokonor, une usine de missiles navals a été construite en 1986 et largement développée en 1995. Les essais s'effectuaient dans le lac Kokonor<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Environment and Development Desk; Department of Information and International Relations; Central Tibetan Administration, Chapter 7: Nuclear Threats, 26 avril 2000 Modèle:Citation étrangère</ref>.

Culture

Les arts Regong, nés dans la préfecture autonome tibétaine de Huangnan, ont été inscrits en 2009 sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité<ref>UNESCO : Les arts Regong : Inscrit en 2009 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité</ref>.

À voir

Transports

Liaison ferroviaire avec Lhassa

Une liaison ferroviaire entre Lhassa et Golmud a été ouverte en Modèle:Date-. Les voitures sont pressurisées et très résistantes de façon à supporter les vents de sable, la foudre, les rayons ultraviolets, etc.

Métro

Le métro de Xining est en construction, il comprendra 3 lignes et 92,5 km de longueur.

Éducation

Le niveau moyen d'éducation est faible comparé au reste de la Chine. Si des moyens de transport ont été mis en place afin d'acheminer les écoliers habitants des villages dépourvus d'école vers des centres en étant dotés, l'accès à l'enseignement supérieur reste difficile. Depuis 2003, un plan gouvernemental tente d'imposer le chinois comme langue écrite et parlée, et bien que l'éducation soit bilingue en tibétain et chinois, il est fait état de nombreuses réticences à enseigner en langue tibétaine<ref name="eco2"/>.

Tourisme

Modèle:...

Personnalités célèbres

Le [[Tenzin Gyatso|Modèle:14e dalaï-lama]] est né en 1935 dans le Qinghai, au village de Qijiachuan (nom chinois) ou Taktser (nom tibétain), entre Xining et le monastère de Labrang.

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

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