Tinchebray

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Modèle:Infobox Ancienne commune de France

Tinchebray est une ancienne commune française, située dans le département de l'Orne en région Normandie, devenue le Modèle:Date une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Tinchebray-Bocage.

Elle est peuplée de Modèle:Dernière population commune de France habitants<ref group="Note">Population municipale Modèle:Dernière population commune de France.</ref>.

Géographie

Située à l'ouest du Bocage flérien, Tinchebray est au cœur d'une plus vaste région, le Bocage normand. L'atlas des paysages de la Basse-Normandie place la commune au cœur de l'unité des hauts pays de l’ouest ornais et du Mortainais située majoritairement au nord-ouest du département de l'Orne et caractérisée par un «  paysage rude, marqué par un relief complexe modelé par les cours d’eau qui en divergent comme d’un château d’eau »<ref>Modèle:Lien web</ref>. Traversée par le Noireau, cette petite ville est sur la route départementale 924 (ancienne RN 24 bis), à Modèle:Unité à l'ouest de Flers et à Modèle:Unité au sud-est de Vire. Elle est également à Modèle:Unité à l'est de Sourdeval et à Modèle:Unité au nord de Domfront<ref>Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr</ref>. Couvrant Modèle:Unité, le territoire de Tinchebray était le plus étendu de son canton, supprimé en 2015.

Outre la Modèle:Nobr, qui parcourt la commune de l'est au nord-ouest, Tinchebray est traversé par la Modèle:Nobr qui mène à Montsecret, Saint-Pierre-d'Entremont et Condé-sur-Noireau au nord-est et Sourdeval à l'ouest. La Modèle:Nobr, qui va vers Bernières-le-Patry au nord, rejoint Lonlay-l'Abbaye et Domfront au sud-ouest. D'autres départementales, plus secondaires, rayonnent du bourg et le relient à Chanu (Modèle:Nobr) au sud-est, Yvrandes (Modèle:Nobr) au sud et Le Fresne-Poret (Modèle:Nobr) au sud-ouest. La Modèle:Nobr, partant de la Modèle:Nobr au sud du territoire, rejoint Saint-Cornier-des-Landes au sud.

Le territoire est entièrement dans le bassin de l'Orne par son affluent le Noireau qui le parcourt de l'ouest au nord-est et borde le bourg au sud. Le nord est drainé par deux affluents de rive gauche de la rivière et aux cours parallèles à celle-ci : le Vautigé et le Troitre. Le sud est traversé par les affluents de rive droite : le ruisseau de Monbayer, la Durance et le ruisseau de la Gaillardière, ces deux derniers ayant des orientations sud-nord plus marquées.

Le point culminant (Modèle:Unité) se situe à l'est, près du lieu-dit la Baronnerie. Le point le plus bas (Modèle:Unité) correspond à la sortie du Noireau du territoire, au nord-est. La commune est bocagère.

Le climat est océanique, comme dans tout l'Ouest de la France. La station météorologique la plus proche est Caen-Carpiquet, à Modèle:Unité, mais Alençon-Valframbert et Granville-Pointe du Roc sont à moins de Modèle:Unité<ref>Distances orthodromiques selon le site Lion 1906</ref>. Le Bocage flérien s'en différencie toutefois pour la pluviométrie annuelle qui, à Tinchebray, avoisine les Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web (archive Wikiwix du site www.basse-normandie.ecologie.gouv.fr).</ref>.

Les lieux-dits sont, du nord-ouest à l'ouest, dans le sens horaire : Larbré, la Cabotière, les Châtaigners, les Rondes Noës, la Harie, Launay Caget, la Plurière, les Forges, les Genetets, Croquet, le Gage, la Huberdière, le Rocher, la Provotière, Monbayerla Bichetière, Beau Soleil, la Méhétière, la Clérotière, la Véronnière (au nord), la Sorlière, Martigny, la Peschardière, la Madeleine, les Communes, la Gauberdière, la Mancellière, Beaudoin, la Degrennerie, la Tassinerie, Champ Fleur, la Griche Denterie, Beaulieu, Fieffe au Curé, Butte Rouge, la Source au Lard, les Landes, Rochefort, l'Épinette, les Quatre Acres, le Gacet, les Carreaux, Blanchelande (à l'est), la Baronnerie, la Gautierrerie, la Fieffe du Rocher, la Gorerie, Cherbion, la Coudrette, la Vallée Bonvoisin, le Désert, le Pont de Fer, la Fieffe de Crêpe, la Paluette, la Guitorière, les Hardouinières, les Marières, la Besnardière, les Archeries, la Hognerie, la Fucherie, Roullon, les Pavements, la Prise, la Bionnière, Lorgerie, les Mares, les Cent Acres, le Dojean, le Meslot, le Gué Gaudin (au sud), les Masures, la Pitoterie, la Petite Broussette, la Tominerie, le Champ de Mars, Bel-Air, la Grande Broussette, le Planitre, le Bourdonnet, les Perrettes, Moque-Souris, la Petite Corbière, la Grande Corbière, la Fieffe aux Marches, la Louvetterie, la Gietterie, la Valette, la Piletière, la Beaujardière, les Buissons, la Chapellière, la Hainerie, la Berterie, la Rogerie, la Corderie, le Tronchet, le Bouillon, la Goulière, le Moulin Noir, les Hauts Champs, Sept Fours et la Pommeraie (à l'ouest)<ref>Modèle:Géoportail</ref>.

Modèle:Communes limitrophes

Toponymie

Le toponyme est attesté sous les formes Tenerchebraium en 1100, Tenerchebraicum en 1107, a Tenechebrai en 1170, Trinchebray en 1417-1422 et Tinchebray au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Albert Dauzat et Charles Rostaing considèrent qu'il s'agit d'une formation médiévale basée sur l'ancien français tenerge « obscur » et sur l'ancien français brai (gaulois bracus) « boue, marais »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Ernest Nègre leur emboite le pas à quelques nuances près : langue d'oïl tenerge « ténébreux, sombre, sale » et brai « boue »<ref>Ernest Nègre, op. cit.</ref>.

René Lepelley parle lui du latin tenebrae « obscurité, ténèbres » et du gaulois braco, évoquant l'humidité<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

L'ancien français tenerge est issu du gallo-roman *TENEBRICU (< latin tenebra + -icus) et le latin tenebra(e) ne peut phonétiquement pas avoir abouti à Tenerche-, qui suppose obligatoirement *TENEBRICU. L'ancien français brai « boue » (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Raoul de Cambrai, 2775 dans T.-L.) est issu du gallo-roman BRACU, lui-même du gaulois *bracu (Französisches Etymologisches Wörterbuch t. 1, Modèle:P.)<ref name="cnrtl.fr">Site du CNRTL : étymologie de brai</ref>, mot qui n'est pas attesté et qui doit donc comporter un astérisque. Brai est encore vivant dans les dialectes au sens de « terrain humide » (Piéron)<ref name="cnrtl.fr"/>. Certains patois conservent également le mot tenerge, variante tienerge, occitan tenerc.

Ce mode de formation toponymique déterminant - déterminé est un indice de l'influence germanique.

Le gentilé est Tinchebrayen.

Histoire

C'est un chef danois, Unfred, qui construisit le premier château de Tinchebray ainsi que celui du Teilleul<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

C'est à l'issue de la bataille de Tinchebray, le Modèle:Date-, qui se déroula sous les murs du château, que Modèle:Noble, roi d'Angleterre vainquit son frère Robert Courteheuse, duc de Normandie, entraînant à nouveau le rattachement du duché de Normandie à l'Angleterre, dix-neuf ans après le partage entre les fils de Guillaume le Conquérant.

La seigneurie de Tinchebray est rattachée au domaine royal en 1259.

Tinchebray est touchée par une épidémie de peste en 1622<ref>Modèle:Article.</ref> et 1623.

Pendant la chouannerie normande, la bataille de Tinchebray le Modèle:Date-, oppose les troupes de Louis de Frotté aux forces patriotiques. L'évènement inspira une chanson<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Les sœurs de l'Éducation chrétienne s'installent en 1856.

Le Modèle:Date-, Tinchebray intègre avec six autres communes la commune de Tinchebray-Bocage<ref>Modèle:Légifrance.</ref> créée sous le régime juridique des communes nouvelles instauré par la loi Modèle:N° du Modèle:Date- de réforme des collectivités territoriales. Les communes de Beauchêne, Frênes, Larchamp, Saint-Cornier-des-Landes, Saint-Jean-des-Bois, Tinchebray et Yvrandes deviennent des communes déléguées et Tinchebray est le chef-lieu de la commune nouvelle.

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe

Candidats ou listes ayant obtenu plus 5 % des suffrages exprimés lors des dernières élections politiquement significatives :

Administration municipale

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La mairie.

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Modèle:ÉluDonnées| |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3"| Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:ÉluFin

Le conseil municipal était composé de vingt-trois membres dont le maire et cinq adjoints<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ces conseillers intègrent au complet le conseil municipal de Tinchebray-Bocage le Modèle:Date- jusqu'en 2020 et Jérôme Nury est élu maire de la commune nouvelle et devient également maire délégué de Tinchebray. À la suite de son élection au mandat de député, il est remplacé à ce dernier poste en Modèle:Date- par Christophe Lecordier<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Démographie

Modèle:Introduction population d'article de commune de France 4 Tinchebray a compté jusqu'à Modèle:Unité en 1896.

Modèle:Tableau population d'article de commune de France

Modèle:Graphique population d'article de commune de France<ref>Sur le site http://perso.orange.fr/emmanuel.hamel/, Emmanuel Hamel a reconstitué la population des paroisses Notre-Dame et Saint-Pierre de Tinchebray des {{#switch: XVIII

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}}, en y intégrant notamment les Modèle:Unité d'avant 1792.</ref>

Économie

Industries

La ville regroupe plusieurs entreprises spécialisées dans la ferronnerie, la quincaillerie et les outils de jardinage. Tinchebray revendique le titre de « capitale de la quincaillerie »<ref>Modèle:Pdf Modèle:Lien web (Modèle:P.).</ref>. C'était aussi le centre de commerce de la zone cloutière de Chanu, capitale du clou normand, qui consommait Modèle:Unité de fer en 1761, c'est-à-dire la production d'une quinzaine de forges<ref>François Dornic, Le fer contre la forêt.</ref>.

Présence d'une chocolaterie Cémoi, située dans l'ancienne abbaye.

Lieux et monuments

Pour mémoire
  • La chapelle des Genestés ou Genêtés, dédiée à sainte Anne et aujourd'hui détruite. Elle avait été fondée par Nicolas Guillouet, prêtre, curé de Fresney-le-Vieux, sur une terre qui appartenait à sa famille. Né vers 1595, il fit son testament le Modèle:Date- au notariat de Tinchebray. Il est mort le Modèle:Date- et fut inhumé dans cette chapelle qu'il avait fondée. Les registres paroissiaux et le notariat de Tinchebray ont conservé les noms de quelques chapelains de cette chapelle : Jean Guillouet en 1702 et 1721, Charles François Le Roy en 1774, Jacques Julien Onfray en 1783. Le Modèle:Date-, Jacques Yver, sieur du Clos, est inhumé dans cette chapelle.

Activité et manifestations

Sports

La Jeunesse sportive de Tinchebray fait évoluer une équipe de football en ligue de Basse-Normandie et une autre en division de district<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Personnalités liées à la commune

Fichier:Tinchebray- Stele docteur coulomb.jpg
Buste du Docteur Coulombe.

Voir aussi

Bibliographie

  • Lucien-Victor Dumaine, Tinchebray et sa région au Bocage normand (3 tomes), Paris, Honoré Champion, 1883-87, Modèle:OCLC.

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets Modèle:Liens

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Portail