Condé-sur-Noireau
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Ancienne commune de France
Condé-sur-Noireau est une ancienne commune française, située dans le département du Calvados en région Normandie, devenue le Modèle:Date- une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Condé-en-Normandie.
En 2018, elle est peuplée de Modèle:Dernière population commune de France habitants.
Géographie
Condé-sur-Noireau est en Bocage normand, aux confins de la Suisse normande et des Bocages flérien et virois. L'atlas des paysages de la Basse-Normandie la place pour sa plus grande partie dans l'unité de la Suisse normande qu'il caractérise par « un relief particulièrement vigoureux » aux paysages « parmi les plus emblématiques de l’image touristique de la région »<ref>Modèle:Pdf Modèle:Lien web</ref>. Le sud-ouest du territoire est classé dans l'unité du bassin de Vire.
L'agglomération se situe à Modèle:Unité au nord de Flers, à Modèle:Unité à l'est de Vire, à Modèle:Unité à l'ouest de Falaise et à Modèle:Unité au sud de Caen<ref>Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr</ref>.
Elle est traversée par la route départementale no 562 (Modèle:Nobr dans l'Orne), ancienne route nationale 162, reliant Caen à Flers. Elle y est rejointe par la Modèle:Nobr (ancienne [[route nationale 812|Modèle:Nobr]]) menant à Vire à l'ouest et la Modèle:Nobr (ancienne [[route nationale 811|Modèle:Nobr]]) permettant de joindre Pont-d'Ouilly à l'est et Saint-Pierre-d'Entremont puis Tinchebray au sud-ouest. La Modèle:Nobr mène à Proussy au nord-ouest.
Condé-sur-Noireau se trouve dans le bassin de l'Orne, par son affluent le Noireau qui délimite le territoire puis le traverse au sud-est. Son affluent, la Druance, arrivant par le nord-ouest, traverse l'agglomération avant de confluer. Elle y reçoit les eaux de l'Odon (homonyme de l'affluent direct de l'Orne) provenant du sud-ouest.
Le point culminant (Modèle:Unité) se situe au nord-est, au lieu-dit la Justice, en surplomb de la chapelle Saint-Jacques. Le point le plus bas (Modèle:Unité) correspond à la sortie du Noireau du territoire, à l'est.
Climat
Comme toute la Basse-Normandie, Condé bénéficie d’un climat océanique avec des étés frais et des hivers doux. La station météorologique la plus proche est celle de Caen-Carpiquet à Modèle:Unité, celle d'Alençon-Valframbert est à Modèle:Unité et celle de Granville-Pointe du Roc à Modèle:Unité. La Suisse normande et surtout le Bocage virois s'en différencient toutefois assez nettement pour la pluviométrie annuelle qui, à Condé, avoisine les Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web (archive Wikiwix du site www.basse-normandie.ecologie.gouv.fr)</ref>.
Situation géographique
En dehors de la partie urbaine, les principaux lieux-dits sont, du nord-ouest à l'ouest, dans le sens horaire, le Poncel, le Perreux, Bouilly (au nord), la Justice, Plaisance, Vaux, les Folies (à l'est), la Manigance, la Conterie, Belle Étoile, Brévaux, la Gestrie, l'Abbaye(au sud), la Milonnière, le Busq, la Rougetière, la Cirouetière, la Rougetière, la Louvetière, la Calaisière, l'Aumondière, la Poissonnière, la Blonnière, la Mérousière, les Folies (deux lieux-dits homonymes), la Belloyère (à l'ouest), la Mottinière, le Bas Mesnil, le Haut Mesnil et le Mesnil<ref>Modèle:Géoportail</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté au Moyen Âge sous les formes latinisées Condatensem, Condetensem vicum vers 1020, puis Condati 1106 - 1135, Conde en 1236<ref>Ernest Nègre, Toponymie générale de la France (lire en ligne)[1]</ref>.
Condé représente l'évolution phonétique régulière du gallo-roman condāte en langue d'oïl. Ce type toponymique est issu du gaulois condate « confluence, réunion ». On le rencontre dans de nombreux noms de communes, dont le déterminant complémentaire est souvent le nom du cours d'eau principal. Il en est ainsi de Condé-sur-Huisne, Condé-sur-Iton, Condé-sur-Sarthe, Condé-sur-Vire, auxquels on peut ajouter Condé-sur-Laizon devenu après fusion Condé-sur-Ifs. Pour Condé-sur-Seulles et Condé-sur-Risle, la rivière ne reçoit pas mais se sépare momentanément en deux cours d'eau<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Condé-sur-Noireau doit donc son nom à la confluence de la Druance et du Noireau.
Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le nom de Noireau<ref name="Cassini"/>.
Le gentilé est Condéen.
Histoire
En 1418, pendant la guerre de Cent Ans, elle tombe sous la domination anglaise et John Fastolf en est le gouverneur. La ville est plus tard employée par François de Surienne pour attaquer la ville de Fougères en Bretagne. Cela mène à la fin de la guerre de Cent Ans, quand Charles VII reprend la ville, et tout le duché de Normandie.
Condé fut l'une des premières villes majoritairement réformée. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, les protestants y tinrent plusieurs assemblées. En 1674, ils y tinrent un synode provincial.
Le Noireau et la Druance ont favorisé les activités de Condé. La ville comptait avant le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle deux importants moulins à farine sur le Noireau, le moulin de Saint-Martin en amont et le moulin Biot en aval, et un autre sur la Druance, le moulin de la Bataille. Il y avait également des moulins à tan et des moulins à foulon<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Condé est l’une des cités les plus actives du département. La fabrication de la toile, des draps et du lin fait vivre environ Modèle:Nombre<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. La coutellerie est également réputée.
Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les petites filatures hydrauliques s’installent à Condé. La première imprimerie date de 1829. Dans les années 1860, la ville est à l’apogée de son développement économique avec une grande industrie textile (on compte alors Modèle:Nobr hydrauliques, 8 000 métiers à tisser) à laquelle s’ajoute un artisanat très actif.
Elle obtient en 1868, pour accompagner ce développement, la création du chemin de fer de la Suisse normande partant de Flers et rejoignant Caen en 1874. Entre-temps, l'activité condéenne aura cependant subi ses premières difficultés : le blocus naval lors de la guerre de Sécession rompt une grande partie de l'approvisionnement en coton et seule une filature reste en activité en 1863. Il y a 650 chômeurs, les actifs voyant leurs horaires très restreints<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Avec la Seconde Guerre mondiale, Condé connaît ses heures les plus tragiques. La ville est détruite à 95 % par les bombardements qui feront au total 252 victimes. La reconstruction de la ville s’achève en 1963 avec l’inauguration de l’hôtel de ville. Condé-sur-Noireau devient alors la « filleule de guerre » de la ville de Vincennes (Val-de-Marne), qui aide à sa reconstruction.
Après Mai 68, de jeunes journalistes du J'accuse (mensuel) viennent en reportage en décembre 1970, dans le sillage du Tribunal populaire de Lens en 1970 et de la vague de séquestrations de cadres qui a suivi, dans des entreprises où les ouvriers sont exposés à un travail dangereux pour leur santé. Le 17 décembre 1970, à l'usine Ferodo de Condé-sur-Noireau, exposée aux maladies professionnelles, de jeunes ouvriers protestant contre le licenciement d'un ancien<ref name="archiaut" /> séquestrent le chef d'atelier puis trois cadres, qui seront libérés grâce aux syndicalistes. La polémique devient nationale. La CGT s'en mêle pour se dire « opposée à certaine campagne visant à identifier les techniciens, cadres et ingénieurs au patronat »<ref name="archiaut">Archives autonomie [2]</ref>, par la voix de son secrétaire général CGT Georges Séguy lors d'une conférence de presse à Brive<ref> Le Monde du 23-12-70</ref>, même si dans un article du 28 décembre, le Nouvel Observateur dénonce « une conception militariste de la hiérarchie » qui « fonctionne comme à l'armée », selon le responsable de l'Union départementale CFDT<ref name="archiaut" />.
Le Modèle:Date-, Condé-sur-Noireau intègre avec cinq autres communes la commune de Condé-en-Normandie<ref>Modèle:Lien web.</ref> créée sous le régime juridique des communes nouvelles instauré par la loi Modèle:N° du Modèle:Nobr de réforme des collectivités territoriales. Les communes de La Chapelle-Engerbold, Condé-sur-Noireau, Lénault, Proussy, Saint-Germain-du-Crioult et Saint-Pierre-la-Vieille deviennent des communes déléguées et Condé-sur-Noireau est le chef-lieu de la commune nouvelle.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Candidats ou listes ayant obtenu plus 5 % des suffrages exprimés lors des dernières élections politiquement significatives :
- Régionales 2015<ref>Modèle:Lien web</ref> :
- Modèle:1er (51,05 % de votants) : Union de la droite (Hervé Morin) 29,25 %, FN (Nicolas Bay) 27,80 %, Union de la gauche (Nicolas Mayer-Rossignol) 19,94 %, EÉLV (Yanic Soubien) 7,04 %, DLF (Nicolas Calbrix) 6,42 %.
- Modèle:2e (59,10 % de votants) : Union de la droite (Hervé Morin) 38,88 %, Union de la gauche (Nicolas Mayer-Rossignol) 31,93 %, FN (Nicolas Bay) 29,20 %.
- Européennes 2014<ref>Modèle:Lien web</ref> (46,23 % de votants) : FN (Marine Le Pen) 32,67 %, UMP (Jérôme Lavrilleux) 21,06 %, PS-PRG (Gilles Pargneaux) 12,98 %, UDI - MoDem (Dominique Riquet) 8,29 %, DLR (Jean-Philippe Tanguy) 7,32 %, EÉLV (Karima Delli) 5,32 %.
- Législatives 2012<ref>Modèle:Lien web</ref> :
- Modèle:1er (59,96 % de votants) : Alain Tourret (PRG) 47,64 %, Jean-Yves Cousin (UMP) 35,28 %, Marie-Françoise Lebœuf (FN) 9,94 %.
- Modèle:2e (62,33 % de votants) : Alain Tourret (PRG) 59,43 %, Jean-Yves Cousin (UMP) 40,57 %.
- Présidentielle 2012<ref>Modèle:Lien web</ref> :
- Modèle:1er (83,74 % de votants) : François Hollande (PS) 32,21 %, Nicolas Sarkozy (UMP) 25,22 %, Marine Le Pen (FN) 18,44 %, François Bayrou (MoDem) 9,08 %, Jean-Luc Mélenchon (FG) 8,74 %.
- Modèle:2e (82,38 % de votants) : François Hollande (PS) 57,34 %, Nicolas Sarkozy (UMP) 42,65 %.
- Européennes 2009<ref>Modèle:Lien web</ref> (40,04 % de votants) : Majorité présidentielle (Dominique Riquet) 24,55 %, PS (Gilles Pargneaux) 18,52 %, LV (Hélène Flautre) 11,49 %, Centre-MoDem (Corinne Lepage) 10,12 %, FN (Marine Le Pen) 9,91 %, Ext-G (Christine Poupin) 5,89 %, DVD (Frédéric Nihous) 5,03 %.
Administration municipale
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Le conseil municipal était composé de vingt-neuf membres dont le maire et huit adjoints<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ces conseillers intègrent au complet le conseil municipal de Condé-en-Normandie le Modèle:Date- jusqu'en 2020 et Pascal Allizard devient maire délégué. Afin d'alléger un cumul des mandats, il démissionne de ce poste en février 2016<ref>Modèle:Lien web</ref> et est remplacé par Nelly Leduc le 7 mars<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Démographie
Modèle:Introduction population d'article de commune de France 4,<ref name=":0" group="Note">Population municipale Modèle:Dernière population commune de France.</ref>
Condé-sur-Noireau a compté jusqu'à Modèle:Nombre en 1876.
Modèle:Tableau population d'article de commune de France
Modèle:Graphique population d'article de commune de France
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (32,5 %) est en effet supérieur au taux national (23,2 %) et au taux départemental (23,9 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (53,15 %) est supérieur au taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2011, la suivante :
- 46,85 % d’hommes (0 à 19 ans = 26,0 %, 20 à 64 ans = 52,9 %, plus de 64 ans = 21,1 %) ;
- 53,15 % de femmes (0 à 19 ans = 20,5 %, 20 à 64 ans = 49,8 %, plus de 64 ans = 29,6 %).
Modèle:Pyramide des âges Modèle:Pyramide des âges
Économie
- Éditions L'Harmattan, entrepôt de stockage de livres.
- Cotral Lab, conception et fabrication de protections auditives sur-mesure, 250 emplois<ref>Voir sur latribune.fr.</ref>.
- Imprimerie Corlet, livres et revues, notamment pour les marchés publics, 360 emplois<ref name="SiteCondéIndus" />.
- Masoneilan, matériel de régulation, 350 emplois<ref name="SiteCondéIndus" />.
- Filix Lastex, fil élastique recouvert, 275 emplois<ref name="SiteCondéIndus" />.
- MGI Coutier, équipement automobile, 250 emplois<ref name="SiteCondéIndus" />.
- Tonnellier Imprimeur<ref name="SiteCondéIndus" />, 170 emplois.
- Trelleborg Sealing Solutions (groupe Trelleborg), transformation d'élastomère pour l'aéronautique, 110 emplois<ref>Site du groupe.</ref>.
Ancienne implantation
- Honeywell (ancienne usine Ferodo, Valeo, Allied Signal), étude, fabrication, commercialisation de plaquettes et garnitures de frein, 300 emplois<ref name="SiteCondéIndus">Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Commentaire
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Établissement fortifié dit camp romain<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
- Église Saint-Martin en partie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- Église Saint-Sauveur du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- Temple protestant (reconstruction).
- Chapelle Saint-Jacques, ou Notre-Dame-de-Bon-Secours (1830).
- Calvaire anti-pesteux, érigé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en l'honneur des victimes de l'épidémie de peste en 1626 et 1627.
- Hospice (1873).
- La gare (1870).
- Musée Charles Léandre présentant non seulement des œuvres du peintre et caricaturiste Charles Léandre, mais aussi d'autres artistes normands comme Eduardo Leon Garrido, son fils Louis-Édouard Garrido et Jack Mutel (1935-2016).
- Musée de l'imprimerie.
- Parc municipal, avec son étang.
- Statue de Jules Dumont d'Urville, située sur le rond-point à l'intersection de la rue du 6-Juin et de la rue Dumont-d'Urville. L'originale en bronze de Dominique Molknecht est inaugurée le Modèle:Date- par Philippe François Lasnon de La Renaudière. Elle représente Dumont d'Urville debout, en uniforme, épée au côté gauche, appuyé de sa main droite sur une pile de livres, plume à la main, la main gauche ramenée sur la poitrine et tenant un rouleau. Quatre bas-reliefs en bronze ornent chacun des côtés du piédestal. L'un représente Dumont d'Urville découvrant la terre Adélie. Le deuxième le représente assis, accompagné de géomètres debout derrière lui, discutant avec des indigènes. Le troisième le représente découvrant la Vénus de Milo. Le quatrième représente la catastrophe ferroviaire de Meudon dans laquelle il est mort brûlé. La statue était entourée d'une grille. Elle était située au Modèle:N° rue Dumont-d'Urville. Le Modèle:Date-, sous le régime de Vichy, la statue est déboulonnée et fondue dans le cadre de la mobilisation des métaux non ferreux. Les bas-reliefs sont retirés et cachés par Modèle:Qui. En 1948, une statue de remplacement, légèrement différente (son bras gauche est plus relevé), réalisée en pierre par Robert Delandre, est installée à l'initiative de la municipalité. Les quatre bas reliefs sont refixés dans un ordre différent par rapport aux positions d'origine. Une plaque commémorative et des pierres de terre Adélie sont placées devant le piédestal. Sur la plaque est inscrit le texte : « L'amiral Dumont d'Urville en 1840, découvrait la terre Adélie et lui donnait le nom de sa femme. Don de Paul-Émile Victor, directeur des expéditions polaires françaises, 1969 ».
- Les 4 bas-reliefs sur le piédestal de la statue de Dumont d'Urville
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Dumont d'Urville découvrant la Vénus de Milo.
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Dumont d'Urville assis, accompagné de géomètres debout derrière lui, discutant avec des indigènes.
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Dumont d'Urville découvrant la terre Adélie.
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La catastrophe ferroviaire de Meudon dans laquelle Dumont d'Urville est mort brûlé.
- Monument Charles Tellier, situé à l'intersection de l'avenue de Verdun et rue du Vieux-Château. Sous le régime de Vichy, l'original en bronze de 1921 est déboulonné et fondu, dans le cadre de la mobilisation des métaux non ferreux. En 1944, un monument de remplacement, réalisé en pierre par Robert Delandre est installé à l'initiative de la municipalité.
- Monument dédié aux victimes de l'amiante, situé sur le rond-point sur la rue Saint-Jacques (RD 562). Il est inauguré en Modèle:Date-. Le nombre de victimes est estimé à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Monument aux victimes des bombardements de 1944, situé sur une façade de l'hôtel de ville, réalisé par Anny Florin Hauseux et inauguré en 1963.
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L'église Saint-Martin.
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L'église Saint-Sauveur.
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La chapelle Saint-Jacques.
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L'hospice.
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L'étang et la plage du parc municipal.
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Monument dédié aux victimes de l'amiante.
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L'hôtel de ville.
Activités, labels et manifestations
Culture
Les Condéens disposent d'une médiathèque et d'un cinéma (Le Royal), remis complètement à neuf et rouvert en 2003, à la suite des terribles dégâts causés par la tempête de décembre 1999. La ville dispose en outre d'un centre aquatique de loisirs et d'un vaste parc municipal au cœur de la ville.
Côté musical, Condé-sur-Noireau abrite l'orchestre d'harmonie de l'école de musique de la ville, ainsi que la Manécanterie des Petits Chanteurs de Notre-Dame de la Joie qui donnent plusieurs concerts et animations chaque année.
En 1999, la ville de Condé-sur-Noireau, avec l'aide financière de la Région et du Département, a pu acquérir l'importante collection Léandre créée par Henri Buron et exposée à Montreuil-Bellay (Maine-et-Loire) ; Modèle:Nobr sur un fonds de près de 300 sont exposées en permanence à l'Espace-musée Charles Léandre.
Labels
La commune est une ville fleurie (une fleur) au concours des villes et villages fleuris<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sports
Les amateurs de sports aquatiques peuvent s'adonner à leur activité sous le toit ouvrant du centre aquatique, qui possède trois bassins et un toboggan géant.
Après avoir défendu les couleurs de Condé à haut niveau (D1 et D2), le Football Club féminin condéen fait évoluer depuis 2016 une équipe féminine de football en ligue de Basse-Normandie. Une deuxième équipe (à huit) évolue en divisions de district<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'Entente sportive municipale condéenne fait quant à elle évoluer une équipe masculine de football en division de district<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Jumelages
Manifestations
Personnalités liées à la commune
- Aimé-Charles-Julien Delarue de la Gréardière (1769 à Condé-sur-Noireau - 1816), marin d'Empire ;
- Louis Boutry du Manoir (1745-1801), personnalité politique ;
- Pierre Gauthier (1758-1829), personnalité politique ;
- Jules Dumont d'Urville (1790 à Condé - 1842), explorateur, dont la statue a été inaugurée à Condé-sur-Noireau en 1845 par Philippe Lasnon de la Renaudière, délégué de la Société de géographie ;
- Henri Lecouturier (1819-1860), journaliste politique et scientifique ;
- Charles Tellier (1828-1913), ingénieur, fils d'une famille de Condé-sur-Noireau ;
- Raoul Urbain (1837 à Condé - 1902), instituteur, membre du Conseil de la Commune de Paris ;
- Charles Longuet (1839-1903), journaliste, militant socialiste et communard caennais, a créé en 1865 une section socialiste de l'Association internationale des travailleurs à Condé-sur-Noireau<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> ;
- Edmond Debon (1846 à Condé-sur-Noireau - 1922), peintre ;
- Henri Duret (1849 à Condé-sur-Noireau - 1921), chirurgien, neurologue et neuranatomiste ;
- Théodore Garnier (1850-1920), prédicateur et militant catholique ;
- Julien François René Martin (1881-1973) général de corps d'armée ;
- Maximilien Vox (1894 à Condé-sur-Noireau - 1974), graveur, dessinateur, illustrateur, éditeur, journaliste, critique d'art, esthéticien et historien de la lettre et de la typographie française ;
- Pierre Bellégo (1913 à Condé-sur-Noireau - 1995), prêtre catholique et écrivain.
Héraldique
Notes et références
Notes
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
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- Stephen Cooper, The Real Falstaff, Sir John Fastolf and the Hundred Years War, (Pen & Sword 2010)