Mortain

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Modèle:Paronyme Modèle:Infobox Ancienne commune de France

Mortain est une ancienne commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, devenue le Modèle:Date une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Mortain-Bocage<ref name="creation">Modèle:Lien web.</ref>.

Elle est peuplée de Modèle:Dernière population commune de France habitants<ref>Population municipale Modèle:Dernière population commune de France.</ref>.

La limite sud de la commune jouxte le parc naturel régional Normandie-Maine, du côté de la forêt d'Andaine au nord-ouest du parc.

Géographie

Fichier:Mortain - la Cance près du lavoir.JPG
Modèle:Centrer

Cœur du « Mortainais », la ville de Mortain se situe dans un paysage de bocage préservé, en bordure de la forêt qui porte son nom, sur un flanc granitique et gréseux du Massif armoricain. La ville surplombe la vallée de la Cance où le grès armoricain affleure dans des encaissements rappelant des paysages des Vosges ou du Massif central où les torrents côtoient la roche et la végétation en formant des cascades.

La limite de commune avec le Neufbourg au nord-ouest est entièrement marquée par la Cance, qui coule du nord au sud, et celle avec Romagny à l'ouest et sud-ouest la suit plus ou moins aussi. Le ruisseau de Brefféland, affluent en rive gauche (à l'est) de la Cance, marque la limite avec Saint-Clément-Rancoudray au nord-est.

Mortain est à peu près à mi-distance à vol d'oiseau de Rennes (Modèle:Unité, Ille-et-Vilaine) au sud-ouest et de Caen (Modèle:Unité, Calvados) au nord-est - Modèle:Unité par la D 977 pour les deux villes (distance variable selon le choix de route, et la route change de code en changeant de département : D 177 pour l'Ille-et-Vilaine et D 577 pour le Calvados). Le département du Calvados et celui de l'Orne sont également proches : seulement Modèle:Unité, à l'est pour l'Orne et au nord pour le Calvados.

Communes limitrophes

Rose des vents Le Neufbourg Le Neufbourg,
Saint-Clément-Rancoudray
Saint-Clément-Rancoudray Rose des vents
Romagny Modèle:Abréviation discrète Saint-Clément-Rancoudray
(comm. ass. de Rancoudray)
Modèle:Abréviation discrète    Mortain<ref name="geoportail">Modèle:Lien web, carte interactive sur géoportail ; couches « Carte IGN » et « Limites Administratives » activées. Vous pouvez faire varier l'intensité des différentes couches par le menu « Ma sélection de données » à gauche de la carte, et en ajouter d'autres dans le menu « catalogue de données ». La carte d'état-major apparaît en vue plus rapprochée (utiliser la molette de la souris).</ref>    Modèle:Abréviation discrète
Modèle:Abréviation discrète
Romagny Bion Bion{{#if:|
Enclave : }}

Toponymie

Le nom de Mortain est mentionné sous les formes Moretoin en 1022-1026 (copie Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Fauroux 124), Moretania en 1049/1066 (copie Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Fauroux 190), Moritonii 1063 (Fauroux 156), Mauritonii vers 1060-1066 (copie Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Fauroux 220), Moreton en 1060/1066 (copie Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Fauroux 219), Moritonium 1082 (Musset, Abbaye caennaise 9), Moretuen en 1241 (A.N. L. 979, 48)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Albert Dauzat et Charles Rostaing expliquent ce nom par un *Mauritanum [Fundum], qui serait le domaine rural fondé par un latin nommé Mauritanus<ref name=":0" />, différent des toponymes du type Modèle:Page h', qui font référence à des établissements de Maures au Bas Empire<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref>. Cependant, cela ne convient pas sur le plan phonétique, puisque les formes anciennes, postulent plutôt pour un *Moritonium (la forme Mauretania de 1049 - 1066 étant isolée et trouvée dans une copie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle semble suspecte), c'est-à-dire qu'elles se terminent par un élément -(t)onium et non pas par le suffixe -anium. Par conséquent l'origine du nom en serait toute différente<ref>François de Beaurepaire, op. cit..</ref>. De plus, aucun document tel la notitia dignitatum ou autre et aucune fouille archéologique n'ont montré la présence d'un poste de soldats ou de colons mauresques à l'époque du Bas Empire romain.

C'est la raison pour laquelle Ernest Nègre suggère un nom de personne germanique pris absolument, à savoir Martoinus<ref>Ernest Nègre, Toponymie générale de la France. 2. Formations non-romanes, volume 2, Droz, Modèle:P..</ref>. Il aurait d'abord évolué de Mar- en More-, peut-être par influence des noms comme Mortagne, puis postérieurement au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle *Moretain par substitution du suffixe -ain à -on. René Lepelley se montre indécis à la suite de François de Beaurepaire, et se contente d'évoquer les hypothèses de ses prédécesseurs<ref>René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Presses Universitaires de Caen, 1996 Modèle:ISBN, p. 182b.</ref>.

L'ancienne paroisse du Rocher a été rattachée à Mortain en 1794 / 1795<ref>François de Beaurepaire, op. cit.</ref>.

Microtoponymie

De nombreux microtoponymes concernent la topographie (rocher, gués, dolmens, rivières, fontaines, Modèle:Etc) :

  • Bellevue, Beaujour, Beau Soleil, Bel-air (et plus loin Bel-air à Rancoudray) font clairement allusion à la position dominante de la crête au regard de la vallée de la Sélune, et marquent la particularité géographique de Mortain intimement liée à son histoire ;
  • moulinet : rochers de moulinet, dominant la vallée de la sélune. Sans doute en référence à un moulin en contrebas. diminutif en -ELLU cf. Moulineaux ou en -ITTU, cf. Molinet, Moulinet, du bas latin molinum « moulin »<ref>Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit., p. 484a.</ref> (comprendre gallo-roman MOLINU), à moins qu'il ne s'agisse de moulinet au sens de « rouleau traversé par deux leviers en croix s'appliquant à différentes machines pour tirer les cordages, lever des fardeaux » ;
  • Bourberouge : irisations rouges de l'eau des ruisseaux et de la bourbe « boue épaisse qui se dépose au fond d'une eau stagnante » (oxydes de fer). La forêt a été le lieu d'une exploitation du fer, mines et fours (voir Saint-Jean-du-Corail) ;
  • Cambremont et sa mine.

D'autres se rapportent à des métiers ou à l'histoire :

  • Fieffes, Prises et Désert rappellent les défrichements sur la forêt de la Lande Pourrie qui s'étendait jusqu'à Tinchebray au Moyen Âge ;
  • La pelterie : activité liée aux fourrures ;
  • Montjoie : attesté sous la forme latinisée de Monte Gaudi en 1369/1370, littéralement « mont de la joie » d'étymologie discutée<ref>Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit., p. 466a - 467b.</ref> ;
  • Bruyère de la justice sur Romagny : sur une éminence, face à la ville, ce nom traduit souvent l'emplacement d'un lieu d'exécution, gibet ou pilori ;
  • Brefféland : ce nom (d'origine germanique ?) serait à rapprocher de la mention des Lètes établis à l'époque romaine (cf ci-dessous).

Histoire

La préhistoire

La région a été occupée dès la préhistoire comme en témoignent mégalithes et outillage lithique découverts sur Mortain et communes environnantes<ref name=":2">Modèle:Article.</ref> : hache polie, dolmen, tumulus de Bourberouge, polissoirs plus loin, et plus tardivement, monnaies gauloises. L'hypothèse d'un faible peuplement au profit des cotes et de la Bretagne a été remis en cause en particulier avec les découvertes qui ont donné lieu à la mise en place du musée de Ranes-61, et qui permettent d'établir une implantation dans la région entre -150 000 et -40 000. Des défrichements ont été établis à Sourdeval il y a 5 500 ans. Contrairement aux côtes, le peuplement se serait fait à Mortain principalement sur les rebords des hauteurs<ref name=":2" />. L'âge du Bronze voit la population déjà peu importante régresser et redescendre dans la vallée, jusqu'à l'arrivée des Romains. Occupé dès le néolithique, comme l'Avranchin, le Mortainais n'arrivera pas à se développer.

L'époque romaine

Après la soumission des Abrincates (Avranches) et des Unelles aux Romains, la région se romanise peu à peu. Comme partout en Gaule on assiste à un syncrétisme religieux entre les dieux locaux et ceux apportés par la culture romaine, parfois eux-mêmes soumis à une interpretatio<ref>Paul-Marie Duval, « Cultes gaulois et gallo-romains. 3. Dieux d'époque gallo-romaine » [article] in Travaux sur la Gaule 1946 - 1986, Publications de l'École Française de Rome, Année 1989, 116, pp. 259-273 (lire en ligne) [1].</ref>. Un culte aurait été par exemple rendu à Jupiter ainsi qu'à Mars. À l'époque du Bas Empire, le pouvoir romain met en place des garnisons près ou dans les principales localités, elles sont composées à 80% d'auxiliaires germaniques (Modèle:Cf Notitia dignitatum). Une garnison de mercenaires Maures se serait établie sur le territoire de Ger (Champ Duval) qui dépendait de Mortain <ref name="ger.50.free.fr">Modèle:Lien web.</ref>, mais la noticia n'en parle pas. Cette explication était censée justifier une étymologie erronée du nom de Mortain, Mauritanius, alors que ce type toponymique n'explique que les Mortagne (voir la rubrique Toponymie ci-dessus). Des travaux plus récents signalent en revanche une colonie de lètes germaniques<ref name=":2" />. La ville ne prendra alors qu'une importance très relative, du fait de l'éloignement des voies commerciales et de la pauvreté des sols.

Une légende circulait au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans la région de Mortain reprenant un épisode de la biographie de Velléda, prêtresse et prophétesse de la tribu germanique des Bructères à l'ouest de Hannovre. Elle a laissé son nom à un dolmen<ref name=sauvage/>. Elle peut être rapprochée de la présence de Lètes lors de la période romaine, ainsi que des toponymes d'origine germanique (Bréffeland) sans pouvoir statuer sur l'âge ni sur la bases de la légende. Elle évoque l'appel au soulèvement contre l'envahisseur et l’échec de la tentative qui mène la prêtresse à la mort.

Le haut Moyen Âge

Saint Évroult christianisa la région de Mortain. Il aurait fait construire une église à l'emplacement d'un temple païen<ref>Mortain à travers les âges, Gilles Buisson</ref>. La collégiale dans le centre-ville porte aujourd'hui son nom. Le Chrismale de la collégiale date de cette époque (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).

Époque ducale (933-1204)

Fichier:Tour des prêtres du château de Mortain.jpg
Modèle:Centrer

En 933, Guillaume Longue-Épée prend possession de Mortain, et est le probable fondateur du château (en bois à l'origine), et c'est sous son règne qu'est mis en place le comté de Mortain. Le premier comte est Mauger de Normandie (fils du duc Modèle:Noble).

Le deuxième comte de Mortain, Guerleng, prit part à la révolte contre le duc Guillaume, futur Guillaume le Conquérant. Ce dernier mit fin à la révolte et destitua Guerleng du comté pour mettre son demi-frère Robert de Conteville à sa place. Le comté avait une situation stratégique importante aux portes de la Bretagne et du Maine qui étaient hostiles au duché de Normandie. Mortain était à cette époque une ville fortifiée de premier plan. La juridiction du comté s'étendait sur la quasi-totalité de l'actuel département de la Manche et sur une partie de l'Orne et du Calvados. Pour exemple, les seigneurs de Barneville, relevaient du comté et devaient, en temps de guerre, le service de garde à l'une des portes de la ville<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Fichier:Stèle de Robert.png
Modèle:Centrer

Robert de Mortain participa à la conquête de l'Angleterre aux côtés de son demi-frère. Une stèle commémorant cet événement est aujourd'hui visible sur la place du château : Modèle:Citation. Selon la légende et à la suite de la victoire des Normands en Angleterre, la cour du comte Robert devint une des plus brillantes d'Europe.

En 1082, le comte Robert, devenu richissime à la suite de la conquête du royaume d'Angleterre, fonde la collégiale Saint-Evroult sur les conseils de Vital de Mortain, ermite et conseiller du comte Robert. Robert fut également à l'origine du collège de Mortain, l'un des plus vieux de France. Un autre ermite important dans le Mortainais vécu sous Robert, il s'agit de saint Guillaume Firmat. Ses reliques sont aujourd'hui conservées dans la collégiale de Mortain.

La bataille de Tinchebray en 1106 permet au roi d'Angleterre Modèle:Noble de s'emparer du comté de Mortain et de son château. Le comte Guillaume, fils de Robert de Mortain, qui soutenait Robert Courteheuse, duc de Normandie, fut fait prisonnier. Le comté de Mortain sera sous domination Plantagenet jusqu'en 1204.

Dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une communauté de femmes vivant dans la forêt de Savigny s'établit à Mortain sur le site de l'abbaye Blanche. L'abbaye prit le nom d'abbaye Blanche d'après la couleur de leurs habits, faits de laine non teinte. La tradition attribue la fondation de l’abbaye à l’abbesse Adeline, sœur de Vital. Il s’agit cependant d’une erreur d’interprétation reprise depuis plusieurs siècles. Dans le rouleau mortuaire de Vital, il est fait mention d’une certaine abbesse « Ameline ». Elle était membre de la famille de Vital, mais n’avait aucun lien avec l’abbaye Blanche. Dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle a été confondue avec une autre femme prénommée « Adeline », enterrée à Savigny, et de laquelle on ne connaît rien.

Vers 1204, le roi de France Philippe Auguste envahit la Normandie et rattache le comté de Mortain au domaine royal.

La guerre de Cent Ans

Pendant la guerre de Cent Ans, la forteresse de Mortain tombe avec la Normandie entre les mains des Anglais. Elle fut reprise en 1449 par les Français.

Époque moderne

Les guerres de Religion ont provoqué quelques événements à Mortain. Les huguenots attaquèrent Mortain le Modèle:Date-. Ils mirent le feu à la ville et notamment à la collégiale.

Le Modèle:Date-, mademoiselle Marie de Montpensier établit un ermitage sous l'invocation de saint Michel sur les hauteurs de la Montjoie d'où on peut apercevoir le mont Saint-Michel. L'ermitage s'effondra pendant la Révolution.

Époque contemporaine

Le Modèle:Date-, la paroisse de Mortain et la paroisse du Rocher<ref>Modèle:Cassini-Ehess.</ref> s'unissent en une seule municipalité. Il ne reste de l'église Notre Dame du Rocher détruite lors des bombardements de 1944 que l'entrée de la chapelle actuelle de l'hôpital. Le premier maire est Modèle:M.. Mortain fut chef-lieu de district de 1790 à 1795 et d'arrondissement de 1800 à 1926.

Le Modèle:Date-, la ville est attaquée par des Chouans. Les combats furent très meurtriers mais les Chouans ne purent s'emparer de Mortain.

La chapelle Saint-Michel appelée aussi « petite chapelle » a remplacé l'ancien ermitage de la Montjoie. La chapelle a été bénie en 1852. Cette construction est une initiative menée par Hippolyte Sauvage et l'abbé Eugène Gervais. Hippolyte Sauvage est à l'origine d'un relevé des légendes locales<ref name=sauvage>Modèle:Harvsp.</ref>.

Le cimetière de Mortain contient les tombes de dix-huit soldats belges morts au cours de la Première Guerre mondiale.

Bataille de Mortain (opération Lüttig)

Fichier:Hôtel de la poste à Mortain (1944).jpg
Mortain en ruines.

Les hauteurs autour du site de la petite chapelle furent au cœur des combats acharnés en Modèle:Date- lors de la contre-attaque de Mortain et la ville fut en grande partie détruite.

Fichier:Jumelage (2).jpg
Jumelage et réconciliation sur la cote 314.

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Ce blason est emprunté aux armoiries de la famille d'Évreux-Navarre (éteinte, branche des Capétiens), anciens comtes de Mortain et d'Évreux et rois de Navarre.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Introduction population d'article de commune de France

Modèle:Tableau population d'article de commune de France

Modèle:Graphique population d'article de commune de France

Lieux et monuments

L'abbaye Blanche

Fondée en 1120, l'abbaye Blanche est ornée de vitraux contemporains de Serge Nouailhat.

La collégiale Saint-Évroult

La salle du Trésor de la collégiale Saint-Évroult abrite le chrismale de Mortain<ref>Un chrismale est un petit coffret qui était suspendu au cou d'un missionnaire itinérant, pour transporter le saint sacrement. Cette coutume existait dans le Northumbrie et en Irlande dans le haut Moyen Âge.</ref>, objet unique au monde.

Selon Jean-Charles Payen, la collégiale, le chrismale et l'abbaye Blanche auraient pu fournir des éléments à Chrétien de Troyes pour l'abbaye des Blancs Nonnains dans son Lancelot Graal<ref>Modèle:Article.</ref>. Le circuit Lancelot du Lac<ref>Modèle:Lien web.</ref> permet de parcourir les lieux de la région en rapport avec les légendes arthuriennes.

La Petite Chapelle

Elle est située à Modèle:Unité d'altitude, en bordure de la forêt de Mortain. On peut y distinguer par jour de beau temps le mont Saint-Michel. Un lieu-dit à proximité de la chapelle porte le nom de « Montjoie ». Dans son Étude sur la signification des noms de lieux du Département de la Mayenne, Hippolyte Sauvage donne Mons Jovis (« mont de Jupiter ») comme origine étymologique de Montjoie mais cela ne concorde pas. L'explication la plus communément admise serait le cri de joie poussé par les pèlerins découvrant au loin le Mont Saint Michel « Montjoie ! » (cf microtoponymie). Les Montjoie sont nombreux dans la région.

La chapelle abrite un antependium en bois sculpté et peint représentant la Cène et une statue de saint Michel terrassant le dragon, tous deux classés au titre objet aux monuments historiques<ref>Modèle:Base POP Palissy.</ref>,<ref>Modèle:Base POP Palissy.</ref>.

Le vitrail de l'oculus représente l'insigne du Supreme Headquarters Allied Expeditionary Force.

La chapelle Saint-Vital

La chapelle Saint-Vital, qui date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, a été construite à l'endroit présumé de la grotte de l'ermite Saint-Vital, ancien chapelain du comte Robert de Mortain, demi-frère de Guillaume le Conquérant. Avant de devenir un ermite, Saint-Vital fut chapelain et chanoine de la collégiale Saint-Évroult pendant une vingtaine d'années.

Patrimoine naturel

Les cascades

Fichier:Grande cascade de mortain 3.jpg
La Grande Cascade.

La Grande Cascade est située sur la Cance, en limite avec le Neufbourg. Elle est attachée à la légende de Tristan et Iseult<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Fichier:La Petite Cascade (26071762890).jpg
La Petite Cascade.

La Petite Cascade sur le Cançon près de sa confluence avec la Cance, est un site dont la ville de Mortain est propriétaire. Elle est située en limite des communes du Neufbourg et de Romagny.

Fichier:Le Rocher de l'Aiguille (26071610090).jpg
Rocher de l'Aiguille.

À proximité, sur la rive droite de la Cance et du Cançon, le site du Rocher de l'Aiguille (site appartenant à la ville de Mortain) est situé sur Romagny. Le site, assez bucolique et très dépaysant, est un lieu prisé de promenade. Il y a une piscine découverte et un petit camping à proximité.

Protections environnementales

Ces deux sites des cascades sont couverts par la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) continentale de type 1 des « Cascades de Mortain »<ref name="znCascades">« Cascades de Mortain » - 250002599. Fiche et cartographie ZNIEFF Natura 2000.</ref>, qui totalise Modèle:Nobr en deux locations. La zone de la Petite Cascade comprend ~2,3 ha sur la commune, le reste étant partagé entre Romagny (~6,6 ha) et Le Neufbourg (~3,9 ha). La zone de la Grande Cascade comprend ~2 ha sur la commune et ~6,8 ha sur Le Neufbourg. Elle vise avant tout la végétation des falaises siliceuses mais inclut aussi des habitats d'eaux courantes (la Cance et le Cançon), des forêts, des grottes et des carrières. Elles sont situées en très proche périphérie de la ville et sont partiellement bordées de tissu urbain<ref name="geoportailZNIEFF">Modèle:Lien web, carte interactive sur géoportail ; couches « Photographies aériennes », « Limites Administratives », « Hydrologie » et « ZNIEFF » activées. Vous pouvez faire varier l'intensité des différentes couches par le menu « Ma sélection de données » à gauche de la carte, et en ajouter d'autres dans le menu « Catalogue de données » (carte IGN dans la section « Données de base » du menu « Catalogue de données »).</ref>.

La commune est aussi concernée par la ZNIEFF continentale de type 2 des « Forêts de la Lande Pourrie et de Mortain »<ref name="znFrtPourrie">« Forêts de la Lande Pourrie et de Mortain » - 250002592. Fiche et cartographie ZNIEFF Natura 2000.</ref>. Très morcelée sur Mortain, cette zone totalisant Modèle:Unité touche onze communes au total dont deux de l'Orne<ref group=note name="11communesZNIEFF">Les 11 communes de la ZNIEFF des « Forêts de la Lande Pourrie et de Mortain » sont, dans la Manche :

Barenton, Bion, Ger, Mortain, Le Neufbourg, Romagny, Saint-Clément-Rancoudray, Saint-Georges-de-Rouelley, Saint-Jean-du-Corail ;

et dans l'Orne :

Lonlay-l'Abbaye et Rouellé.</ref>. Elle inclut des milieux très variés dont des bois tourbeux, des landes mésophiles et d'autres tourbeuses, barres rocheuses, prairies hygrophiles, ruisseaux... Sur la commune les différentes zones concernées sont essentiellement le bois de ~Modèle:Unité incluant le versant escarpé au sud du hameau La Roche Plate ; le bois incluant l'éperon aux flancs eux aussi très escarpés, dominant le côté est du cimetière le nord-est de La Petite Chapelle, cette zone se prolongeant vers le nord en suivant les escarpements rocheux jusqu'à Modèle:Unité au nord de Beausoleil ; et les mêmes zones des cascades que pour la ZNIEFF précédente. S'y ajoute Modèle:Unité de bocage en rive gauche (au sud) du ruisseau de Brefféland, affluent en rive gauche (à l'est) de la Cance.

Cette ZNIEFF inclut seize espèces protégées au niveau national ou régional (dont cinq espèces de bryophytes et lichens), surtout dans les zones tourbeuses ; et de nombreuses espèces rares à très rares.

Sentiers de randonnée

Le GRP des Granitiers (Modèle:Unité)<ref>GRP® 1 « Le pays des Granitiers » sur rando50.fr.</ref> et celui des crêtes du Mortainais (Modèle:Unité)<ref>GRP® 1 « les Crêtes du Mortainais » sur rando50.fr.</ref> passent tous deux par Mortain<ref>Les GRP de la Manche sur rando50.fr.</ref>, ainsi que le GR 22 qui relie l’Île-de-France au Mont-Saint-Michel.

Escalade

Modèle:Section à déplacer Le site au pied de la petite cascade est nationalement connu sous le nom de Mortain<ref>Modèle:Lien web.</ref>, parfois sous celui de la petite cascade (de Mortain) mais situé sur le territoire de Romagny, la rivière au pied des voies faisant limite, l'accès se faisant par Mortain et les centaines de mètres carrés de l'aire de loisir étant situés sur les trois communes (le Neufbourg).

Il est pratiqué depuis la guerre quand des chamoniards ont trouvé dans la Gobbi un équivalent de la fissure Allain des Drus. Lionel Terray et René Desmaisons ont grimpé ici<ref name="S._Bidard_et_D._Laisné" />. La superbe « aiguille de Mortain » fait partie du mythe.

Il a très tôt été équipé pour faire de l'escalade. Il a fait l'objet d'un topo édité par le Parc Normandie Maine en 1987, épuisé et repris en partie sur le web<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> qui a depuis été remanié et réédité par l'association Grimpe Mortain (édition 2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>). La roche est du même grès armoricain que l'on trouve comme pierre de construction dans la quasi totalité du bâti de la région, mais aussi sur les sites d'escalade de la Lande Pourrie et de la forêt d'Andaine (Fosse Arthour, Domfront, blocs de la "roche aux loups", Bagnole, Vallée de la Cour). Le site présente une grande variété, avec dalles à gratton, dévers, surplombs, fissures et même des trous, globalement vertical avec de petites prises, du 2 au 7bc<ref name="S._Bidard_et_D._Laisné" />.

Personnalités liées à la commune

Jean-Baptiste-Jacques-Alexandre, chevalier Le Boursier (Mortain (auj. dans la Manche), Modèle:Date- – Mortain le Modèle:Date-), est un militaire français des {{#switch: XIX
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Soldat le Modèle:Date- au Modèle:5e bataillon de volontaires de la Manche (Modèle:109e demi-brigade), il obtint le grade de sergent le Modèle:Date- du même mois, et servit jusqu'à la fin de l'an V aux armées du Nord, de l'Ouest, de la Moselle et du Rhin.
Sergent-major en Helvétie le Modèle:Date républicaine, il reçut deux blessures à la jambe et au poignet droits à la prise du fort de Mayenthal le Modèle:Date républicaine, et fut nommé sous-lieutenant à l'armée du Rhin le Modèle:Date républicaine<ref name="Fastes577"/>.
Admis en cette qualité aux chasseurs à pied de la Garde consulaire, il y obtint le grade de lieutenant en second le Modèle:Date républicaine, et reçut la décoration de membre de la Légion d'honneur, au camp de Boulogne, le 25 prairial suivant<ref name="Fastes577"/>.
Employé en Autriche (1805), en Prusse (1806) et en Pologne (1807), il devint lieutenant en Modèle:1er, après Eylau, le Modèle:Date-, servit en Espagne en 1808, et entra comme capitaine, le Modèle:Date-, au [[4e régiment de voltigeurs de la Garde impériale|Modèle:4e de voltigeurs]], avec lequel il fit la campagne de Wagram.
Chevalier de l'Empire le Modèle:Date-, il prit part à l'expédition de Russie en 1812, fut nommé chef de bataillon au [[10e régiment de voltigeurs de la Garde impériale|Modèle:10e de voltigeurs]] le Modèle:Date-, chevalier de l'ordre de la Réunion le Modèle:Date-, et se trouva à tous les combats livrés par la Jeune Garde en Saxe (1813) et en France (1814) jusqu'à la paix de Paris.
Major Modèle:Citation du [[41e régiment d'infanterie de ligne|Modèle:41e]], à la réorganisation du [[1er octobre|Modèle:Abréviation discrète octobre]], il reçut la croix de Saint-Louis le Modèle:Date-, rentra dans ses foyers au licenciement de l'armée le Modèle:Date-, et obtint la pension de retraite le Modèle:Date-<ref name="Fastes577"/>.
Il est mort à Mortain le Modèle:Date-<ref name="Fastes577"/>. Modèle:Boîte déroulante/début

Titres
Décorations
Officier de la Légion d'Honneur Chevalier de l'ordre de la Réunion Chevalier de Saint-Louis
Armoiries
Image Blasonnement et livrée
Modèle:Armoiries avec ornements communs

D'azur, au chevron cousu de gueules du tiers de l'écu, au signe des chevaliers accompagné en chef de deux croissants d'or, surmonté de trois étoiles en fasce d'argent, et en pointe d'un lion d'or, armé d'une épée haute d'argent<ref name="PLEADE"/>,<ref name="Révérend1E3"/>.

Modèle:Légende plume

Modèle:Boîte déroulante/fin

Jumelages

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets Modèle:Liens

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Notes sur la démographie

Modèle:Références

Références

Altitudes, coordonnées, superficie : IGN<ref>Modèle:Lien web (archive Wikiwix).</ref>.

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail