Ger (Manche)
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Ger est une commune française située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de Modèle:Unité<ref group="Note">Population municipale Modèle:Population de France/dernière année.</ref>. Modèle:Sommaire
Géographie
Couvrant Modèle:Unité, Ger était, avant la création des communes nouvelles issues de la réforme des collectivités territoriales, la troisième commune la plus étendue du département après les communes d'Isigny-le-Buat et Pontorson dont les territoires étaient issus des fusions de communes des années 1970. Ger est la commune la plus orientale du département de la Manche. Limitrophe du département de l'Orne, elle se situe entre Mortainais, Domfrontais et Bocage flérien. Son bourg est à Modèle:Unité à l'est de Mortain, à Modèle:Unité au nord-ouest de Domfront et à Modèle:Unité à l'ouest de Flers<ref>Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr.</ref>.
Le territoire est traversé par la route départementale no 157 reliant Mortain à l'ouest à Beauchêne à l'est et Flers au nord-est. Elle croise dans le bourg la Modèle:Nobr qui conduit à Yvrandes au nord-est et à Barenton au sud, et la Modèle:Nobr qui permet de rejoindre Lonlay-l'Abbaye au sud-est et Sourdeval au nord-ouest. Partant également du bourg, la Modèle:Nobr mène au Fresne-Poret au nord-ouest. L'ouest du territoire est traversé par la Modèle:Nobr qui relie Le Fresne-Poret à Barenton.
Ger est une des rares communes du département majoritairement dans le bassin de la Loire, par son sous-affluent l'Égrenne qui délimite le territoire au nord-est, grossie à cet endroit de nombreux courts affluents. Son propre affluent, la Sonce, collecte les eaux de la majeure partie du territoire, notamment par l'intermédiaire du ruisseau de la Rouérie. Une petite partie à l'ouest du territoire communal est parcourue par la Cance (ruisseau des Vieux Gués) et son premier affluent, le ruisseau de Boutron, et se trouve donc dans le bassin de la Sélune.
Le point culminant (341/Modèle:Unité) se situe au nord, au lieu-dit les Herbreux. Le point le plus bas (Modèle:Unité) correspond à la sortie de l'Égrenne du territoire, à l'est. La commune est bocagère, pour partie forestière (forêt de la Lande Pourrie).
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Cornier-des-Landes », sur la commune de Tinchebray-Bocage, mise en service en 1951<ref>Modèle:Lien web.</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Granville – pointe du Roc », sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web.</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Ger est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (87,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (62 %), zones agricoles hétérogènes (23,2 %), forêts (12,2 %), zones urbanisées (1,3 %), terres arables (1,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes in Gerno et Gerium en 1082 (A. M. Fonds coll. de l'abbaye Blanche de Mortain) et mota Gerni en 1170 (Léopold Delisle, Notes)<ref name="Beaurepaire">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="negre">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Albert Dauzat propose sans conviction le thème pré-indo-européen gar- « pierre, rocher »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> (comprendre *gar-, non attesté), solution incompatible avec les formes anciennes qu'il ne connaissait pas (il n'en cite aucune contrairement à son habitude). C'est pourquoi François de Beaurepaire ne se range pas derrière cette opinion et préfère une « origine indéterminée »<ref name="Beaurepaire"/>.
Rejointe par René Lepelley et Ernest Nègre, Marie-Thérèse Morlet émet l'hypothèse d'une fixation de l'anthroponyme germanique Gerinus<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="negre"/>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, employé de manière absolue.
Le gentilé est Gérois<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Microtoponymie
Cette section répertorie les toponymes des lieux-dits de la commune et leur étymologie.
- Maupas, Maupertus : de mau (mauvais) et pas, pertus, pertuis (passage). C'est l'un des deux hameaux qui a gardé la forme ancienne.
- La prise, la brousse, lessard (l'essart) : traduisent les défrichements qui ont conduit à la séparation de la forêt de la Lande pourrie en deux morceaux.
- Le plessis, la plesse, la vente, la fieffe : se rapportent aussi à cette période, la fieffe étant une vente avec rente, le plessis un enclos de haies.
- L'ëtre (aux lièvres, au franc, au chevalier) : déformation du mot âtre, au de sens foyer, maison.
- L'être aux francs : proche du lieu d'établissement probable d'une colonie de Lètes francs, auxiliaires des légions romaines<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref>. Les Francs sont attestés plus tardivement comme étant à la source de la poterie à Ger.
- Le petit ruet : de ruet (ruisseau).
- Le gué de la motte : anciennement un gué situé sur un accès important à la motte (le château) situé plus haut. L'actuelle route prend un chemin plus adapté aux véhicules et moins direct. Il ne subsiste qu'un sentier sur les cartes anciennes.
- La bouverie : ferme d'élevage de bœufs.
- la rouerie : rouage du lin ou du chanvre pour exploiter les fibres en tissage.
- La bouchardiere : boucharder une pierre avec un marteau à boucharder pour aplanir une face.
- le breil (breuil et breuillets) : petit bois enclos.
- Rouge butte : à rapprocher de la présence importante de fer.
- La clouterie, la verrerie : autres activités à Ger. Les cloutiers sont nombreux.
- Le placitre : terrain vague où se tiennent des assemblées. En Bretagne, c'est le terrain enclos autour d'une chapelle, d'une église.
Histoire
Le village faisait partie du comté de MortainModèle:Sfn.
La poterie de Ger
Si l’activité potière et « l’invention » du grès naissent, au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, au contact du gisement d’argile de la Goulande dans la vallée de l’Égrenne (La Haute-Chapelle, Saint-Gilles-des Marais et Saint-Georges-de-Rouelley<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>), la paroisse de Ger voit cependant s’établir rapidement, dès la fin du Moyen Âge, la grande majorité des ateliers potiers de grès produisant de la poterie essentiellement utilitaire connue sous l'appellation poteries de Ger.
La nature de l'argile utilisée permet naturellement l'obtention d'une céramique grésée, c'est-à-dire présentant naturellement une surface vitrifiée imperméable. Elle est facilement reconnaissable à sa teinte foncée et à son aspect légèrement brillant. On la trouve encore de nos jours souvent dans les vieux buffets, rarement sous forme de bouteille mais plus souvent de tasses à calvados par 6, parfois encore accrochées à un tonnelet décoratif traduisant les gouts de l'époque (autres gisements et provenances ayant gardé la tradition plus tardivement, proches des villes et des grands axes).
Ger, paroisse d’accueil des ateliers potiers
Bien que ces ateliers se situent à quinze kilomètres du gisement d’argile grésante dont il faut transporter jusqu’à deux cent cinquante tonnes certaines années, ce territoire rural développe rapidement une « proto-industrie » très active et organisée, permettant à une population importante d’y vivre<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Les conditions de vie expliquent cette implantation : Ger se situe sur les hautes terres bocagères des collines de Normandie. Le climat s’apparente ici plus à celui d’une moyenne montagne qu’au climat océanique présent aux alentours. À 300 mètres d’altitude, l’hiver, rigoureux, se prolonge assez tard et l’été bref reste frais.
Les terres hétérogènes et peu profondes ne suffisent pas à nourrir toute la population qui possède alors comme solution soit de migrer vers des lieux plus cléments, soit de rechercher d’autres activités que l’agriculture, en exploitant les ressources naturelles locales.
Mais la présence de la grande forêt de la Lande Pourrie, entourant le bourg et les villages de la paroisse de Ger, constitue probablement la raison principale de l’établissement des potiers sur ce territoire. La proximité de cette source d’énergie indispensable, facilement exploitable, économiquement rentable mais très volumineuse est privilégiée puisque les comtes de Mortain autorisent l’exploitation de la forêt et de son bois pour en tirer des redevances en argent mais aussi la surveillance de la forêt.
En 1636, on dénombre sur Ger, dix-neuf maîtres-potiers faisant travailler près de trois cents ouvriers. La période la plus faste est incontestablement la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, où l’on aurait compté près de sept cents ouvriers travaillant dans vingt-et-une ateliers, en 1840. La renommée et la qualité de la poterie grésée de Ger la font adopter pour le commerce du beurre d'Isigny : elle est naturellement imperméable. Elle voyage ainsi en France et même outre-atlantique<ref name=":0" /> pour atteindre les épiceries fines. Le déclin se manifeste dès le milieu de ce siècle : quinze fabriques en 1870, sept en 1905, deux en 1908. Le dernier feu s’éteint en 1928.
Une confrérie et un règlement
Les potiers de la paroisse de Ger se structurent en confrérie dès le Moyen Âge, vraisemblablement au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Cette communauté, désignée aussi sous le terme de flarie ou de frairie, constitue un groupe d’artisans dont le rôle est de gérer l’organisation et le fonctionnement de la profession.
Les majeurs, artisans élus qui la dirigent, coordonnent les activités professionnelles et les pratiques religieuses. Maîtres-potiers, épouses, compagnons, enfants représentant plusieurs centaines de personnes dépendent de cette communauté.
Un règlement professionnel, original car élaboré dans un contexte rural, structure la confrérie des potiers sur le plan technique, commercial, social et religieux : il traite des normes de fabrication, des règles commerciales, du fonctionnement de la confrérie et du recrutement de ses membres. Les considérations religieuses, réelles, (devoirs de charité, services funèbres) sont de moindre importance.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel
|- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3"| Pour les données antérieures, dérouler la boîte ci-dessous. Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et deux adjoints<ref name=ʺof-municipales-2020ʺ />.
Démographie
Modèle:Population de France/introduction Ger a compté jusqu'à Modèle:Unité en 1836.
Modèle:Population de France/tableau
Modèle:Population de France/graphique
Économie
Un parc éolien s'est élevé à la fin de l'année 2010. Exploité par la SNC Éoliennes Ger et d’une capacité de production de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, il est constitué de quatre éoliennes Enercon E82-E2 de Modèle:Unité de puissance nominale chacune, d'une hauteur de moyeu de 98 mètres et d'un diamètre de rotor de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, soit une hauteur totale de Modèle:Unité. Les quatre éoliennes sont érigées au lieu-dit le Télégraphe<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Les fours mixtes de Ger
Si la production des potiers de Ger<ref>Modèle:Article.</ref> est principalement tournée vers les pots de grès, les ateliers fabriquent également de la poterie commune non grésée.
Les potiers de Ger inventent alors un four mixte, probablement mis au point au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : ces constructions massives (trente m3 de laboratoire) combinent le tunnel à tirage horizontal, pour la cuisson des grès à plus de Modèle:Tmp et deux chambres de cuisson superposées, à tirage vertical, pour celle des autres terres cuites non grésées cuites à 900 °C, tuiles, briques et pavés. À feu égal, chaque fournée permet ainsi de cuire cinq mètres cubes de pièces en plus !
Le four est mis en chauffe très progressivement afin d’éviter que n’éclate l’argile encore humide des pots. C’est le « petit feu ». Pour assurer cette maîtrise, les potiers n’ont que la possibilité de varier l’alimentation du foyer en bois et de réguler le tirage. Puis le potier effectue le « grand feu » pour atteindre dans le tunnel la très haute température de Modèle:Tmp.
C’est l’expérience du potier qui permet cette maîtrise très empirique, durant les quatre jours et quatre nuits de chauffe pendant lesquels sont consommés, à chaque fournée, plus de 50 stères de bois.
Dans le village du Placître Modèle:Incise la fouille archéologique des trois fours-tunnels implantés sur le site, réalisée par Philippe Bernouis, Bruno Fajal et François Fichet de Clairefontaine, puis la reconstitution du dernier four ayant fonctionné constituent le dernier témoignage de ces fours mixtes qui ne semblent pas avoir d’équivalent dans les autres centre potiers.
Le musée de la céramique - centre de création
Après dix années de recherches archéologiques, de constitution de collections de poteries et de restauration des bâtiments d’un village potier, un musée ouvre en 1997 à l’initiative du Conseil général de la Manche avec l’appui de l’association des amis de la poterie de Ger. Aujourd’hui le musée de la céramique, implanté dans le village du Placître, témoigne de six siècles de poteries de Ger du Mortainais et du Domfrontais.
Le musée constitue également un lieu de rencontre, de recherche et de formation pour les céramistes d’aujourd’hui. Tous les derniers week-ends d’août : soirée du feu et marché des potiers.
L'église Saint-Mathieu
L'église Saint-Mathieu a été conçue au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (1923) par l'architecte gérois Lucien Vaugeois. Elle abrite des fonts baptismaux (Modèle:S mini-), seize vitraux (Modèle:S mini-) de BarilletModèle:Sfn. Le patronage de l'église était au prieuré du Plessis-Grimoult du droit de Philippe (Modèle:Noble ?), roi de FranceModèle:Sfn.
Le manoir de la Croix de Terre
Bâti au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il est la possession de la famille Jourdain de ThieulloyModèle:Sfn.
La forêt de la Lande Pourrie
Modèle:Section à déplacer Poussant sur des sols ingrat (d’où son nom), la forêt de la Lande Pourrie recouvrait une grande partie du Mortainais et du Domfrontais. Surexploité par les potiers pour le combustible, elle était constituée de taillis, de landes et de bruyères. Elle était traversée par les fournisseurs des potiers pour aller chercher la matière première dans les marais au sud du massif. Estimée à Modèle:Unité au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, atteignant la ville de Tinchebray, elle ne couvre plus que Modèle:Unité en 1730 et Modèle:Unité à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Aujourd’hui, replantée et gérée, elle se cantonne sur les hauteurs et les crêtes gréseuses qui dominent le bas pays, en deux massifs distincts dont le principal au sud de Ger, en bande est-ouest depuis Domfront jusque Mortain, et le deuxième, nettement plus petit au nord de la commune.
Earthship
En 2008, il a été construit une maison earthship en pneus et verre recyclés comportant quatre pièces pour Modèle:Unité habitable sur un terrain de Modèle:Unité. La construction de cette maison a nécessité Modèle:Nobr usagés, Modèle:Unité de verre et Modèle:Unité en aluminium. L'énergie fournie était de Modèle:Unité et Modèle:Nobr. En Modèle:Date-, la maison était en vente pour le prix de Modèle:Unité<ref>À vendre à Ger en Normandie une maison écologique en pneus recyclés sur Batiactu.</ref>.
Autres lieux et monuments
- Croix de l'ancien cimetière (1698).
- Presbytère (1933).
- Moulins du Gué-Thibault et des Fanières.
Activité et manifestations
Sports
L'Association sportive géroise fait évoluer une équipe de football en division de district<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Personnalités liées à la commune
- Guillaume Dumaine, potier de Ger (1751-1821), est employé à Quimper vers 1780 par Antoine de La Hubaudière, afin d'y développer la technique de cuisson du grès. Il y dirige la construction de deux fours couchés. Puis, avec un associé, il s'établit à Quimperlé en 1783, mais y fait faillite, à la suite du naufrage d'un navire plein de marchandises. De retour à Quimper, il s'embauche chez Éloury comme tourneur puis, à la faveur de la Révolution, crée une poterie de grès dans la maison de sa femme. À sa mort, son fils Guillaume (1789-1858) développe la poterie en y adjoignant un four à faïence. Ses descendants sont à l’origine de la création de la fabrique Henriot, un des grands noms de la faïence de Quimper<ref name=":0" />.
- La famille Brulay, « fontainiers et maître potiers » réalisent, au cours de la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le réseau d’adduction d’eau potable de nombreuses villes bretonnes : Dol, Saint-Malo, Rennes, Belle-Île, Vannes.
Héraldique
Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
Cartes
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2012 (site de l'IGN, téléchargement du 24 octobre 2013)