Barenton
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Barenton (prononcé Modèle:MSAPI) est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de Modèle:Unité<ref group="Note">Population municipale Modèle:Population de France/dernière année.</ref>.
Géographie
La commune de Barenton est située au sud-est du département de la Manche, non loin des limites ornaise et mayennaise. Située aux confins du Mortainais et du Domfrontais, elle est au cœur du bocage normand.
L'axe routier principal de Barenton est la route départementale 907. Auparavant classée route nationale 807, celle-ci a été déclassée en RD 907 entre Domfront et Mortain, à la suite de la réforme de 1972. Barenton avait, en commun avec Le Teilleul, une station ferroviaire, dénommée Barenton-Le Teilleul, située sur la ligne Domfront - Avranches. La circulation ferroviaire n'ayant plus cours aujourd'hui sur cette ligne, la voie ferrée a été réaménagée en voie verte, et l'ancienne gare existe toujours, dans le canton de Barenton, sur la commune de Saint-Cyr-du-Bailleul. Elle a été réhabilitée en gite depuis l'année 2012.
Barenton est majoritairement dans le bassin de la Sélune, fleuve côtier, qui délimite le territoire au sud. Plusieurs de ses premiers affluents de rive droite parcourent le territoire communal dont le ruisseau de Chenilly qui marque la limite à l'ouest et le ruisseau du Moulin Richard qui contourne le bourg par le nord. Une frange nord, paradoxalement, correspondant à la zone couverte par la forêt de la Lande Pourrie, est dans le bassin de la Loire par son sous-affluent la Sonce qui rejoint l'Égrenne à Rouellé.
Le point culminant (Modèle:Unité) se situe au nord, en forêt de la Lande Pourrie. Le point le plus bas (Modèle:Unité) correspond à la sortie de la Sélune du territoire, à l'ouest. La commune est bocagère.
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Gare de Barenton - Le Teilleul.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Bomer-les-Forges », sur la commune de Saint-Bômer-les-Forges, mise en service en 1997<ref>Modèle:Lien web.</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Laval-Etronnier », sur la commune de Laval, dans le département de la Mayenne, mise en service en 2010 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web.</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Barenton est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (88,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (50,3 %), zones agricoles hétérogènes (26,1 %), terres arables (10,5 %), forêts (10 %), zones urbanisées (2,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Barenton en 1180<ref>Ernest Nègre - 1990 - Toponymie générale de la France - Page 222 - Modèle:ISBN.</ref>, Barentonium (sans date).
L'origine du toponyme n'est pas élucidée. Albert Dauzat et Charles Rostaing conjecturent sur l'anthroponyme latin Barus<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
René Lepelley émet l'hypothèse que ce toponyme, reposant sur un radical prélatin barant, évoquerait l'eau<ref>Cahier des Annales de Normandie - René Lepelley - Les noms de communes de l'arrondissement d'Avranches (Manche) - page 561.</ref>, comme pour Modèle:Page h', d'une origine gauloise qui évoque l'eau<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le gentilé est BarentonnaisModèle:Sfn.
Histoire
Jean de Tréhal, écuyer, seigneur de Laventure, et ses frères, vendirent Barenton aux trois frères Juhé, par contrat passé à Rennes, le Modèle:Date-, moyennant le prix de Modèle:Unité. Jean semble avoir hérité de ses deux frères qui étaient chanoines, et tenu seul la Filolaye, pour laquelle il fut, en 1500, puis 1501, dans la nécessité de contraindre Florentin Girard, seigneur de la deuxième moitié de Barenton, à remettre ses titres pour les soumissions de son fief. L'année suivante, en 1502, il eut un procès avec le même seigneur pour le paiement de huit livres de rente, dues au premier fief de Barenton comme récompense du patronage de l'église, abandonné par lui. Les armoiries de Juhé figuraient encore à la vitre du principal autel de cette même église. Elles étaient d'argent au chevron de gueules, accompagné de trois étoiles de même posées 2 et 1<ref>Jean de Tréhal : Modèle:Ouvrage.</ref>.
Vers la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la famille Parey possédait une bonne partie du bourg et notamment beaucoup de fermes.
Entre le Modèle:Date- et le Modèle:Date-, l'un des quarante camps français d'internement pour Tziganes est implantée sur le territoire de la commune<ref>Travail de mémoire mené par le MRAP pour la communauté rom et conflits avec la municipalité de Barenton.</ref>. Fait oublié, il est remis en lumière par le MRAP qui milite à partir de 1997, pour l'installation d'une stèle commémorative sur une partie du terrain, achetée par l'association en décembre 2002. Soutenu financièrement par le conseil régional de Basse-Normandie et le conseil général de la Manche, le projet s'est heurté au refus de la municipalité. La stèle sera finalement inaugurée le Modèle:Date-<ref>« Une stèle à la mémoire des Tziganes du camp de Barenton », Ouest-France, 19 septembre 2008</ref>, à proximité de la limite avec Saint-Clément-Rancoudray.
En 1953, Barenton est le cadre des débuts de l'autocross<ref>Les débuts de l'autocross, www.autocross-france.net.</ref>. Par la suite, en 1969, un groupe de cascadeurs amateurs s'est formé : les Fermax, à l'initiative de deux pilotes d'auto-cross (Fernand et Maxime).
Légende
Le Centre d'études normand d'anthropologie (CENA), à la suite du professeur Jean-Charles Payen, voit plusieurs éléments de la région qui ont pu contribuer aux légendes arthuriennes, à la suite notamment du passage de Chrétien de Troyes à la cour qu'Aliénor d'Aquitaine tenait à Domfront.
Barenton aurait pu ainsi servir de prototype, entre autres à la fontaine de Barenton. Jean-Charles Payen<ref>Modèle:Article.</ref> le rapproche du site du Clos Jean et de la Cour, sur la Modèle:Nobr, à Saint-Cyr-du-Bailleul.
La forêt de la Lande Pourrie et ses cluses dont celle de la fosse Arthour aurait inspiré à Chrétien de Troyes la Gaste Forêt proche de l'abbaye des Blancs Nonnains qui pourrait être inspirée de l'abbaye Blanche.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et trois adjoints<ref name="of-municipales2014"/>.
Barenton a été jusqu'en 2015 le chef-lieu d'un canton de quatre communes, constitué de Ger, Saint-Cyr-du-Bailleul et Saint-Georges-de-Rouelley. De 1989 à 2012, Barenton a été rattachée à la communauté de communes de la Sélune, qui a été intégrée dans la communauté de communes du Mortainais au Modèle:Date-. À plus grande échelle, la commune est incluse dans le Pays de la Baie du Mont-Saint-Michel.
Démographie
Modèle:Population de France/introduction Barenton a compté jusqu'à Modèle:Unité en 1806.
Modèle:Population de France/tableau
Modèle:Population de France/graphique
Économie
Modèle:… Marché le dimanche.
Lieux et monuments
Grâce à la forêt de la Lande Pourrie, où passe le sentier de grande randonnée GR 22, et à un patrimoine bocager typique (pommiers, poiriers), Barenton fait partie du parc naturel régional Normandie-Maine. C'est dans ce cadre qu'on peut trouver à Barenton le musée du poiré, consacré à la tradition cidricole de la région et verger conservatoire.
- Dolmen de la RocheModèle:Sfn.
- Château de Bonnefontaine, ancienne propriété de la famille Béchet, qui a abrité un temps la gendarmerie avant de devenir « Point Public »Modèle:Sfn.
- Logis de Passais.
- Anciens moulins dont celui du Bois.
- Maison aux linteaux datés dont une de 1769 à Montéglise.
- Monument de Guillaume Postel devant la mairie.
Patrimoine religieux
- Chapelle Notre-Dame-de-Bonté à Montéglise ({{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVII|-| – | XVII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles
}}), chapelle (1669), calvaire (Modèle:S mini-) et portail (1599) du cimetière, inscrits aux monuments historiques<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>. Elle abrite deux statues classées au titre objet aux monuments historiques, une Vierge à l'Enfant (Modèle:S mini-)<ref>Modèle:Base POP Palissy.</ref> et une Vierge à l'Enfant dite Notre-Dame-la-Sereine ou Notre-Dame-de-Bonté (Modèle:S mini-)Modèle:Sfn,<ref>Modèle:Base POP Palissy.</ref>. Une troisième statuette classée aux monuments historiques représentant un priant a été volée en 2006<ref>Modèle:Base POP Palissy.</ref>.
- Chapelle Sainte-Anne-de-la-Siourie (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).
- Chapelle Notre-Dame-de-Pitié (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) dans l'ancien couvent des AugustinesModèle:Sfn.
- Chapelle du lycée Bizet (1694).
- Chapelle près du logis de Passais.
- Église paroissiale néogothique Notre-Dame-de-l'Assomption de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- Nombreuses croix de chemin en granit.
- Pour mémoire
- Couvent des AugustinesModèle:Sfn.
Activité et manifestations
Sports
L'Union sportive de la Sélune fait évoluer une équipe de football en Modèle:Nobr de division de district<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Barenton dispose également d'un club de tennis, le Tennis Club Barenton-Ger créé dans les années 1995.
Culture
Depuis 2004, une médiathèque permet la consultation d'ouvrages et CD parmi Modèle:Unité.
Depuis 2009, un espace public numérique permet d'avoir accès à du matériel informatique et des ateliers spécifiques.
Jumelages
Personnalités liées à la commune
La famille anglaise de lord Barington prétendait tirer son nom de cette villeModèle:Sfn.
- Guillaume Postel (1510 au village de la Dolerie à Barenton - 1581)Modèle:Sfn est un orientaliste, philologue et théosophe français de confession catholique. Esprit universel et cosmopolite, Postel est le représentant français le plus caractéristique de la kabbale chrétienne.
- Catherine Théot (1716 à Barenton - 1794) est une prophétesse auto-proclamée de l'époque de la Révolution française.
- Siméon Bonnesoeur-Bourginière (1754-1844 à Barenton)Modèle:Sfn. Conventionnel, député, commissaire du département de la Manche, avocat, président du tribunal de Mortain. inhumé dans l'église de Montéglise, il était l'oncle du peintre Géricault.
- Arthur Legrand (1833-1916), homme politique, conseiller général du canton de Barenton en 1866.
- Hilaire de Barenton (1864 à Barenton - 1942), de son vrai nom Étienne-Marie Boulé, est un père capucin, historien des langues du Moyen-Orient.
- Georges Lemare (1917 à Barenton - 1948) est un aviateur français qui s'est distingué au cours de la Seconde Guerre mondiale. Avec 13 victoires aériennes homologuées, il est l'un des premiers as français de la Seconde Guerre mondiale.
- Émile Bizet (1920-1983), député de la Manche et maire de Barenton de 1962 à 1983.
- Vladimir Volkoff (1932-2005), écrivain, a vécu à Barenton pendant la Seconde Guerre mondiale.
Notes et références
Notes
Cartes
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du Modèle:1er mars 2015)