Bernières-le-Patry

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Modèle:Homonymes Modèle:Infobox Ancienne commune de France

Bernières-le-Patry est une ancienne commune française, située dans le département du Calvados en région Normandie, devenue le Modèle:Date une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Valdallière<ref name="creation">Modèle:Lien web</ref>.

Elle est peuplée de Modèle:Dernière population commune de France habitants<ref group="Note">Population municipale Modèle:Dernière population commune de France.</ref>.

Géographie

La commune se situe au sud du Bocage virois et est limitrophe du département de l'Orne. L'atlas des paysages de la Basse-Normandie partage la commune entre, au sud, l'unité des hauts pays de l’ouest ornais et du Mortainais située majoritairement au nord-ouest du département de l'Orne et caractérisée par un « paysage rude, marqué par un relief complexe modelé par les cours d’eau qui en divergent comme d’un château d’eau »<ref>Modèle:Lien web</ref> et, au nord, l'unité du bassin de Vire caractérisée par « un moutonnement de basses collines schisteuses […] ordonnées en bandes alignées à l’est »<ref>Modèle:Lien web</ref>. Son bourg est à Modèle:Unité au nord de Tinchebray, à Modèle:Unité à l'est de Vire, à Modèle:Unité au nord-ouest de Flers et à Modèle:Unité à l'ouest de Condé-sur-Noireau<ref>Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr</ref>.

Son territoire est traversé d'est en ouest par la ligne Paris-Granville qui y desservait une gare. La route départementale 57 relie le bourg, central, à la départementale 512 reliant Vire à Condé-sur-Noireau (ancienne RN 812) au nord, et Tinchebray, par Saint-Quentin-les-Chardonnets au sud.

Sa principale rivière, la Diane, un affluent du Noireau, traverse la commune de l'ouest au sud-est. Son affluent, la Jouvine, fait fonction de limite départementale sur tout le sud du territoire. Entre ces deux cours d'eau, la Roquette collecte les eaux du centre-sud de la commune, tandis que le nord et le nord-est sont drainés par le ruisseau de Rully, ces deux ruisseaux confluant avec la Diane sur le territoire communal. Contrairement à ses voisines occidentales (Truttemer-le-Grand et Viessoix) qui sont majoritairement dans le bassin de la Vire, Bernières est en totalité dans le bassin de l'Orne.

Le point culminant (Modèle:Unité) se situe en limite de Truttemer-le-Grand, au sud-ouest, près du lieu-dit les Mottes Morin. Le point le plus bas (Modèle:Unité) correspond à la sortie de la Diane du territoire, au sud-est. La commune est bocagère.

Le climat est océanique, comme dans tout l'Ouest de la France. La station météorologique la plus proche est Caen-Carpiquet, à Modèle:Unité, mais Alençon-Valframbert et Granville-Pointe du Roc sont à moins de Modèle:Unité<ref>Distances orthodromiques selon le site Lion 1906</ref>. Le Bocage virois s'en différencie toutefois pour la pluviométrie annuelle qui, à Bernières-le-Patry, avoisine les Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web (archive Wikiwix du site www.basse-normandie.ecologie.gouv.fr)</ref>.

Les lieux-dits sont, du nord-ouest à l'ouest, dans le sens horaire : la Petite Rochelle, la Rochelle, les Landes, la Rousselière, Carcelle, les Vallées, Montfroux (au nord), le Parc, le Buisson, le Bourg, les Carrières, l'Ébaudière, la Brouillerie, la Roche Chauvin, la Pilière, la Bazourdière, la Vallerie, le Bieu, les Planches, Fréval (à l'est), la Barberie, Sur le Mont, la Sallerie, la Poutellière, le Mesnillet, le Quezeril (au sud), Belle Fontaine, la Masure, la Mauberdière, la Rufaudière, la Fresnaye, la Restourdière, les Mottes Morin, Goupillet, la Roquette, la Planche, le Manoir, Carpiquet, le Grésillon (à l'ouest), Noron, les Vaux, la Houellerie, Moulin Noron, et le Hamel Collet<ref>Modèle:Géoportail</ref>.

Modèle:Communes limitrophes

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous la forme Berneriis et Bernières en 1164<ref>Cartulaire du Plessis-Grimoult, t. H, n° 702</ref>, de Berneriis la Paty au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Vraisemblablement en rapport avec l'ancien français berne ou baherne, atelier pour la fabrication du sel par évaporation », d'où bernerie latinisé en bernaria<ref>Jean Adigard des Gautries-Fernand Lechanteur, Les noms des communes de Normandie - V [article] Annales de Normandie Année 1962 - page 11.</ref>.

Selon René Lepelley, le toponyme semblerait être hérité d'une base prélatine Modèle:Abréviation évoquant une terre humide<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, adjoint du suffixe -aria (« présence… »). Patry serait un patronyme<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Le gentilé est Bernièrois<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Histoire

La seigneurie de Bernières-le-Patry a été possédée par plusieurs familles au Moyen Âge.

Au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Alvérède de Vassy, seigneur de Vassy et de la Forêt Auvray en 1165 et 1169, épousa en secondes noces la fille du seigneur de Bernières, qui lui apporta ce fief. Leur fils Guillaume de Vassy possédait au début du siècle suivant Bernières et plusieurs fiefs à Vassy et Rully<ref>Camille Cautru, Histoire de Vassy, la Presse du Bocage Normand, 1961.</ref>.

Guillaume Patry, vivant en 1271 et 1315, seigneur de Culey-le-Patry, Estry, Montilly et Vassy, possédait aussi le fief de Bernières, qui dès lors allait s'appeler Bernières-le-Patry<ref>Croquis généalogiques sur les sires Patry.</ref>.

En 1349, Guillaume Patry le jeune est seigneur de Bernières-le-Patry, Culey-le-Patry, Estry, Montilly et Vassy<ref>Guy du Rosel, Histoire de Saint-Germain-du-Crioult.</ref>.

En 1403, Guillaume du Parc, chevalier, acheta avec son fils Robert la seigneurie de Bernières-le-Patry<ref>Jean Durand de Saint-Front, Filiations bretonnes, 1976, tome VI.</ref>.

En 1472, Jean du Parc, chevalier, seigneur de Bernières-le-Patry, rendit aveu de son fief au roi en ces termes : Modèle:Citation.

En 1508, son fils Bertrand du Parc, chevalier, seigneur de Bernières-le-Patry, Chênedollé, Beaumanoir, la Rochelle, Verdun, baron des Cresnays, épousa Renée des Escottais, baronne d'Ingrandes et Azé, dans l'Anjou et le Maine.

Leur fils Adrien du Parc, chevalier, seigneur de Bernières-le-Patry, baron d'Ingrandes, seigneur d'Azé, Chênedollé, Viessoix, la Basse Rochelle, les Vaux, la Roque, les Landes, la Rousselière, le Port et les Grippes, épousa Guillemette de Pellevé vers 1530.

Leur petit-fils René du Parc, seigneur de Bernières-le-Patry, baron d'Ingrandes, mourut sans postérité au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.

La seigneurie de Bernières-le-Patry revint alors à Jean de la Roque, époux de Bertrande du Parc. Ce fief demeura dans cette famille jusqu'à la Révolution.

Politique et administration

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|- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3"| Pour les données antérieures, dérouler la boîte ci-dessous. Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin

Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Le conseil municipal était composé de quinze membres dont le maire et deux adjoints<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ces conseillers intègrent au complet le conseil municipal de Valdallière le Modèle:Date- jusqu'en 2020 et Frédéric Brogniart devient maire délégué. Élu maire de Valdallière en mai 2020, il cède alors sa place de maire délégué à François Hamel<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Démographie

Modèle:Introduction population d'article de commune de France 4 Bernières-le-Patry a compté jusqu'à 1 568 habitants en 1851.

Modèle:Tableau population d'article de commune de France

Modèle:Graphique population d'article de commune de France

Économie

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Lieux et monuments

Activité et manifestations

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Personnalités liées à la commune

  • Margarin de La Bigne (vers 1546 à Bernières-le-Patry - vers 1595), théologien, spécialiste de patristique.
  • Louis-Philippe Dumont (1765 à Bernières - 1853 à Bernières), fils d'un laboureur, député de la Convention, qui fut l'époux de Marie-Louise O'Murphy en 1798, et dont la tombe est au cimetière de la commune<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
  • Famille Lebaudy, comprenant un ensemble de personnalités françaises ayant construit, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une grande fortune dans le raffinage du sucre, laquelle a eu des répercussions sur le monde de la finance et de la politique entre 1860 et 1950.
  • Thomas A. Hudson Jr (1918-1955), commandant de l'US Air Force. Alors qu'il survolait la commune à bord de son P47 le 10 août 1944, son avion a été abattu et s'est écrasé au lieudit le Bisson. Fait prisonnier par les Allemands, il a été mené à Paris et a été libéré peu après<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Voir aussi

Notes et références

Notes

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Références

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Liens externes

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