Louis Ier d'Orléans

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Sources à lier Modèle:Titre noble Modèle:Infobox Politicien

Modèle:Noble-, né le Modèle:Date à Paris et mort assassiné le Modèle:Date dans la même ville, fils du roi Modèle:Noble (1338-1380) et frère cadet de Modèle:Noble (1368-1422), est un prince de la maison capétienne de Valois, duc d'Orléans de 1392 à 1407.

Fondateur de la deuxième maison d'Orléans, Louis d'Orléans est le père du duc et poète Charles d'Orléans, le grand-père de Modèle:Noble et l'arrière-grand-père de Modèle:Noble.

Membre du conseil de régence institué en 1392 pour suppléer son frère atteint de démence, Louis se trouve en conflit avec les ducs de Bourgogne Philippe le Hardi (1342-1404), puis Jean sans Peur (1371-1419), ses oncle et cousin. Il est assassiné en 1407 sur l'ordre de ce dernier, ce qui provoque la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons, qui interfère avec la reprise de la guerre franco-anglaise dans les années 1410.

Des rumeurs lancées par le parti anglo-bourguignon affirment alors que Louis d'Orléans est le père biologique du dauphin Charles (1403-1461), justifiant ainsi son éviction de la succession par le traité de Troyes en 1420 et l'avènement de Modèle:Noble à la mort de Modèle:Noble-.

Biographie

Famille

Second fils survivant du roi de France Modèle:Noble et de Jeanne de Bourbon, il est le frère cadet unique de Modèle:Noble.

Il épouse en 1389 Valentine Visconti (1368-1408), fille de Jean-Galéas Visconti, seigneur de Milan, et d'Isabelle de France. La procuration de Modèle:Noble- pour la négociation de ce mariage date du Modèle:Date<ref>Conservée aux Archives nationales à Paris, référence K 532 A, Modèle:N°6.</ref>. Ce mariage sera à l'origine des prétentions des rois de France Modèle:Noble et Modèle:Noble sur le duché de Milan.

Prince royal

Comte de Beaumont et duc de Valois, puis duc de Touraine (1386), comte de Château-Thierry, de Vertus, de Luxembourg, de Porcien, de Courtenay, d'Angoulême, du Périgord, de Blois, de Dunois, de Soissons, et de Dreux, baron de Coucy et de Châtillon-sur-Marne, seigneur de Luzarches, de Sablé de Grandelin, de Châlons-en-Champagne, de Châteaudun, de Sedenne, de Crécy, d'Épernay, de Montargis, de Fère-en-Tardenois et d'Oisy, il reçoit en 1392 le duché d'Orléans en apanage.

Il montre son goût pour la fête et les plaisirs en faisant édifier à Paris de coûteux hôtels. C'est un séducteur dont les ennemis diront qu'il « hennissait comme un étalon après presque toutes les belles femmes ».

Très proche de son frère durant la brève période de gouvernement personnel de Modèle:Noble- et de la politique des marmousets (1388-1392), il devient le rival des ducs de Bourgogne, Philippe le Hardi (mort en 1404) puis Jean sans Peur.

Il est soutenu par la reine Isabeau de Bavière tandis que la folie du roi se confirme<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le conflit avec Philippe le Hardi

Fichier:Traité d’alliance entre la Reine Isabeau de Bavière, Jean duc de Berry et Louis duc d’Orléans - Archives Nationales - AE-II-426.jpg
Traité d’alliance entre la reine Isabeau de Bavière, le duc Modèle:Noble et le duc Modèle:Noble- d’Orléans, Paris, Modèle:Date-. Archives nationales AE/II/426.
Fichier:Assassinat louis orleans.jpg
Assassinat du duc Louis d'Orléans.
Enluminure du Maître de la Chronique d'Angleterre, vers 1470 ?-1480 ?, Paris, BnF, département des Manuscrits.

En 1392, le roi sombre dans une folie intermittente. Pendant ses crises, la reine Isabeau est chargée de la régence, conseillée par les grands du royaume, parmi lesquels Philippe le Hardi, duc de Bourgogne et oncle du roi, dont il a été régent pendant sa minorité (1380-1388) a le plus d'influence. La reine qui est piètre politique s'appuie sur Philippe à qui elle doit son mariage royal. Louis d’Orléans cherchant à reprendre de l'influence au sein du conseil, apparaît comme le seul véritable rival du duc de Bourgogne.

En 1402, il acquiert le duché de Luxembourg en gagère, afin d'empêcher Philippe le Hardi de réaliser une continuité territoriale entre ses possessions de Bourgogne (duché et comté de Bourgogne) et celles des Pays-Bas (comté de Flandre et comté d'Artois). Le duché de Luxembourg devient une possession bourguignonne seulement sous le règne de Philippe le Bon (1419-1467).

La même année 1402, à la mort du connétable Louis de Sancerre, il fait partie de ses exécuteurs testamentaires, au nombre de vingt-deux<ref group=alpha>Ils sont énumérés sur la page Louis de Sancerre, qui n'explique pas quel a été leur rôle.</ref>.

Le conflit avec Jean sans Peur

À la mort de Philippe le Hardi, en 1404, Louis d'Orléans voudrait profiter de l'inexpérience de Jean sans Peur pour accroître son influence.

Modèle:Pas clair

Louis d'Orléans parvient cependant à conforter sa position en faisant évincer les partisans du duc de Bourgogne du conseil du roi : grâce au soutien de la reine, l'ordonnance du Modèle:Date fait passer le nombre de Bourguignons de vingt-six à deux.

L'assassinat

Modèle:Article détaillé

Fichier:Vigiles du roi Charles VII 61.jpg
Les funérailles de Louis d'Orléans (miniature extraite des Vigiles du roi Modèle:Noble- de Martial d'Auvergne, fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Paris, BnF, département des Manuscrits).

Voyant le pouvoir lui échapper, le duc de Bourgogne réagit de façon violente.

Le Modèle:Date, un groupe d'hommes de mains sous la conduite de Raoul d’Anquetonville, s'embusque dans une hôtellerie et assassine Louis d'Orléans en chemin vers l'hôtel Saint-Pol, où il a été appelé pour un faux motif par le valet du roi Thomas de Courteheuse, alors que Louis venait de rendre visite à la reine Isabeau de Bavière dans l'hôtel Barbette. Sa dépouille est déposée, avant les funérailles, dans l'église Notre-Dame-des-Blancs-Manteaux<ref>, cf. Pierre Kjellberg, Le Nouveau Guide du Marais, La Bibliothèque des Arts, 1986, p. 49.</ref>

Ce meurtre provoque la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons. Jean sans Peur est discrédité par cet acte et les Orléans sont soutenus par les ducs de Berry, de Bretagne et de Bourbon qui forment le parti dit des Armagnacs (la ligue de Gien), du nom du comte d'Armagnac Modèle:Noble, beau-père de Charles d'Orléans.

Les rumeurs d'adultère royal

Modèle:...

Les possessions de Louis d'Orléans

Il a reçu en apanage à sa naissance le duché de Touraine ainsi que le comté de Valois, mais il n'a pu en avoir la jouissance qu'après la mort de la duchesse douairière. Avec son mariage avec Valentine Visconti, fille du duc de Milan, il reçoit le comté d'Asti.

À vingt ans, en 1392, il devient duc d'Orléans et de Valois ainsi que comte de Beaumont. En 1394, il devient comte d'Angoulême et, en 1395, il acquiert le vidamé de Châlons pour Modèle:Nb. En 1400, il entre en possession de la baronnie de Coucy, du comté de Portien, du comté du Périgord, en 1401, du comté de Dreux, en 1402, du comté de Chiny et du duché de Luxembourg, du comté de Vertus. Son domaine s'agrandit dans la même période d'un grand nombre de châtellenies, comme Brie-Comte-Robert, Château-Thierry, Luzarches, Fère-en-Tardenois, Pinon, Provins

Louis d'Orléans est à l'origine de la construction de deux châteaux prestigieux, celui de Pierrefonds et celui de la Ferté-Milon, dont seule la façade de l'entrée a été terminée<ref>Jean Mesqui et Claude Ribéra-Pervillé : Les châteaux de Louis d'Orléans et leurs architectes (1391-1407).</ref>.

Descendance

Fichier:Louis Orleansky.jpg
Louis de France, duc d'Orléans, d'après son gisant des Célestins de Paris, dessin de Louis Boudan, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Paris, BnF, département des estampes et de la photographie, fonds François Roger de Gaignières, Modèle:Folio11.

Louis et Valentine Visconti eurent pour enfants :

Généalogie de l'histoire de France (consulté le 5 décembre 2006).</ref>, comte de Vertus

Louis eut également avec Mariette d'Enghien :

Conçue au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une thèse sans fondement historique prétend que le Modèle:12e d'Isabeau de Bavière serait illégitime et qu'il s'agirait en fait de Jeanne d'Arc, fille d'Isabeau de Bavière et de Modèle:Noble-, duc d'Orléans<ref>Pierre Marot, « La genèse d'un roman : Pierre Caze inventeur de la « bâtardise » de Jeanne d'Arc » dans Jeanne d'Arc, une époque, un rayonnement, Paris, Éditions du CNRS, 1982, Modèle:P.276.</ref>. Cette thèse a été régulièrement démentie par tous les historiens spécialistes de Jeanne d'Arc depuis deux siècles<ref>Olivier Bouzy, Jeanne d'Arc, l'Histoire à l'endroit, éditions CLD 2008.</ref>.

Ascendance

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Voir aussi

Bibliographie

Fichier:La Mort menaçant Louis d'Orléans à genoux.jpg
La Mort menaçant Louis d'Orléans à genoux, d'après une fresque disparue de la chapelle des Célestins à Paris, Paris, BnF, département des estampes, fonds François Roger de Gaignières, planche 58, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Fichier:Louis Ier d'Orléans.jpg
Louis d'Orléans,
gravure du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

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Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

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Notes

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Références

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