Henri Ier (roi des Francs)
Modèle:Titre noble Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique
Modèle:Henri Ier<ref>Modèle:Lien web.</ref> (né le Modèle:Date de naissance à Reims et mort le Modèle:Date de décès à Vitry-aux-Loges) est roi des Francs de 1031 à 1060.
Biographie
Règne
Troisième roi de la dynastie des Capétiens, il est le deuxième fils de Robert le Pieux et de Constance d'Arles. Il devient héritier de la couronne à la mort de son frère aîné Hugues, en 1025.
Il obtient en 1016 le titre de duc de Bourgogne, à la suite d'un combat mené par son père pendant plus de Modèle:Nobr pour le contrôle du duché.
Sacré roi du vivant de son père le Modèle:Date à Reims, il lui succède en 1031 mais doit faire face à l'hostilité de sa mère et des grands vassaux qui veulent élire au trône son frère cadet Robert. Modèle:Henri Ier obtient l'appui de l'empereur romain germanique Modèle:Noble et surtout celui du duc de Normandie Robert le Magnifique, mais pour obtenir la paix, il doit céder à son frère le duché de Bourgogne en apanage. Le comte Modèle:Noble ne se soumet pas pour autant, et soutient Eudes (Modèle:V.1013-Modèle:V.1057/1059), autre frère d'Modèle:Henri Ier ; vaincu, il est assigné à résidence à Orléans.
À la suite du départ en 1035 pour la Terre sainte du duc de Normandie Robert le Magnifique, Modèle:Henri Ier devient le tuteur de son fils, Guillaume. Quand la nouvelle de la mort de Robert lui parvient, il soutient le jeune duc contre les seigneurs de Normandie qui lui sont hostiles – bien que, vers 1040, Henri s'empare de la place frontière de Tillières-sur-Avre et l'incendie<ref>Modèle:Article.</ref>. Ensemble, ils les combattent et les défont à la bataille du Val-ès-Dunes en 1047. En 1050 ou 1051, Guillaume épouse Mathilde de Flandre, une nièce d'Henri<ref>Modèle:Chapitre.</ref>. La montée en puissance du duc inquiète le roi de France, qui se brouille avec Modèle:Guillaume II de Normandie. Ce dernier le vainc à la bataille de Mortemer en 1054, puis, trois ans plus tard, à la bataille de Varaville<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le règne de ce roi batailleur et querelleur est une longue suite de luttes féodales, dont le but était d'accroître l'autorité royale. Il perd la Bourgogne, donnée en apanage, et ne gagne que le Sénonais, dont la petite ville de Saint-Julien-du-Sault, où les rois de France possédaient droit de gîte.
C'est durant cette période difficile que les évêques français proclament la paix de Dieu, puis la trêve de Dieu.
En 1045, il avait restitué au chapître de Notre-Dame (toute proche mais dans une forme antérieure à Maurice de Sully plus tard) la chapelle en ruines préalable à l'actuelle église Saint-Julien-le-Pauvre sur la rive gauche de la Seine près du "petit Châtelet" fermant par le sud-est la troisième enceinte de Paris au dit [[Enceinte carolingienne|Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle]] et point d'intersection des voies d'Italie et d'Espagne (photo du panneau ci-dessous).
En 1052, il confirme de même par une nouvelle charte royale la donation faite par Modèle:Noble (mort vers 1060) à son ami Albert, un ancien moine de Chartres, également abbé de l'abbaye de Marmoutier (1032-1063) d'un monastère lui appartenant et connu sous le nom de monastère de la Trinité de Seincourt depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, dont il avait hérité de son père Guillaume de Hainault<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Situé sur les bords de la GuesleModèle:Note et dépendant de la paroisse de Hanches, il devient le prieuré Saint-Thomas d'Épernon<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>.
En 1059-1060, en réaction à la prééminence croissante du pape Modèle:Noble, il fonde près de Paris (et aujourd'hui dedans) une collégiale dédiée à saint Martin, à l'emplacement de l'ancienne basilique mérovingienne sur lequel se trouve actuellement le musée des arts et métiers (et un autre panneau d'Histoire de Paris correspondant, rue Saint-Martin à quelques pas de la porte Saint-Martin et du faubourg éponyme, cette fois rive droite jouxtant l'ancienne enceinte dudit prieuré Saint-Martin-des-Champs jadis aux champs hors les murs nord du Paris d'alors).
Mariages et descendance
La fille en bas âge de l'empereur Modèle:Noble, Mahaut (Mathilda, Modèle:V.1027-1034), à laquelle il est fiancé en 1033, trouve la mort à l'âge de sept ans.
En 1034, il épouse en premières noces Mathilde de Frise (Modèle:V.1025/1026-1044), fille de Luidolf de Frise.
Devenu veuf en 1044, et sans enfant légitime, Henri épouse Anne de Kiev le Modèle:Date<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Cette dernière présente l'avantage d'appartenir à une famille prestigieuse<ref>Françoise Guérard, Dictionnaire des Rois et Reines de France, Vuibert Modèle:ISBN.</ref> et de ne pas risquer de tomber sous le coup de l'interdiction pontificale des mariages entre parents jusqu'au septième degré<ref>Modèle:Article.</ref>. Après une première ambassade en 1049, Iaroslav le Sage accepte de donner sa fille en mariage dans le cadre de sa « politique d’élargissement de ses alliances »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Une seconde ambassade ramène donc la princesse pour le mariage, qui a lieu en grande pompe à Reims<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
De cette union, naissent :
- Modèle:Noble (1052-1108) ;
- Robert (1054<ref name=genealogy>Modèle:Lien web.</ref>-1063)<ref>Dans la biographie qu'il a consacrée à Modèle:Philippe Ier : "Histoire des rois de France" - Pygmalion, année 2003 - Modèle:ISBN, Ivan Gobry écrit, à la page 15 : "Emma, née en 1054 et morte quelques mois plus tard ; Robert, né l'année suivante et enlevé à cinq ans par la maladie". Il serait donc né en 1055.</ref> ;
- Modèle:Refnec
- Hugues (1057-1102), comte de Vermandois, époux d'Adélaïde de Vermandois. Il est la souche des comtes de Vermandois capétiens.
Leur fils aîné, Philippe, est associé au trône en 1059, et succède à son père l'année suivante sous le nom de Modèle:Noble.
Ascendance
Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
Bibliographie
Sources
- Adémar de Chabannes, Chronique, traduction Yves Chauvin, Brepols, 2003.
- Helgaud de Fleury, Vie de Robert le Pieux, traduction Robert-Henri Bautier, CNRS, Paris, 1993.
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Ouvrages
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- Dominique Barthélemy, La Mutation de l'an Mil a-t-elle eu lieu ? Servage et chevalerie dans la France des {{#switch: XI
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