Lavardin (Loir-et-Cher)

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Lavardin est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher en région Centre-Val de Loire. Ses habitants s'appellent les Lavardinoises et les Lavardinois.

Localisée au nord-ouest du département, la commune fait partie de la petite région agricole « les Vallée et Coteaux du Loir », bordée au nord par un coteau raide et au sud par les coteaux en pente douce.

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Plusieurs espaces naturels d'intérêt sont présents sur la commune : et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 15 en 1988, à 5 en 2000, puis à 0 en 2010.

Avec Modèle:Nobr en 2017, la commune fait partie des Modèle:Nobr les plus faiblement peuplées de Loir-et-Cher.

Le patrimoine architectural de la commune comprend six bâtiments portés à l'inventaire des monuments historiques : l'église Saint-Genest, classée en 1862, la maison Florent Tissart, classée en 1930, la maison Perrault, inscrite en 2006, le château de Lavardin, classé en 1945, le pont sur le Loir, inscrit en 1926, et le prieuré Saint-Genest de Lavardin, inscrit en 1926. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation et communes limitrophes

<mapframe zoom=12 latitude= 47.7425 longitude = 0.886944444444 height=300 width=300 align=left > {

 "type": "ExternalData",
 "service": "geoline",
 "ids": "Q258911",
 "properties": {
   "fill": "#fc3",
   "stroke": "#ac6600"
 }

} </mapframe>

La commune de Lavardin se trouve au nord-ouest du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole des Vallée et Coteaux du Loir<ref name="RegAgri">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="PRA-carte">Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>. À vol d'oiseau, elle se situe à Modèle:Unité de Blois<ref> Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, à Modèle:Unité de Vendôme<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture, et à Modèle:Unité de Montoire-sur-le-Loir, chef-lieu du canton de Montoire-sur-le-Loir dont dépend la commune depuis 2015<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Montoire-sur-le-Loir<ref name="meta">Modèle:Lien web.</ref>.

Les communes les plus proches sont<ref> Modèle:Lien web.</ref> : Montoire-sur-le-Loir (Modèle:Unité), Villavard (Modèle:Unité), Saint-Arnoult (Modèle:Unité), Saint-Rimay (Modèle:Unité), Les Roches-l'Évêque (Modèle:Unité), Houssay (Modèle:Unité), Saint-Martin-des-Bois (Modèle:Unité), Sasnières (Modèle:Unité) et Prunay-Cassereau (Modèle:Unité).

Lieux-dits et écarts

  • Les caves blanches ;
  • La Grande Métairie ;
  • Les Caves des Vierges ;
  • Les vignes du Château ;
  • La Chalopinière.

Hydrographie

Fichier:Le Loir.jpg
Le Loir

La commune est drainée par le Loir (Modèle:Unité), le Langeron (Modèle:Unité) et par un petit cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale.

Le Loir traverse la commune du nord-est vers le sud-ouest. D'une longueur totale de Modèle:Unité, il prend sa source dans la commune de Champrond-en-Gâtine (Eure-et-Loir) et se jette dans la Sarthe à Briollay (Maine-et-Loire), après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>. Sur le plan piscicole, ce cours d'eau est classé en deuxième catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)<ref name="Décret1958">Modèle:Lien web.</ref>.

Climat

Modèle:Encadré La commune bénéficie d'un climat « océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France définie en 2010. Ce type affecte l'ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, et en particulier la plus grande partie du département de Loir-et-Cher. Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires et les précipitations sont faibles (moins de Modèle:Unité de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur Modèle:Unité en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l'ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d'établir cette typologie comportent Modèle:Nb pour les températures et 8 pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000<ref group=Note>Les normales climatiques sont des produits statistiques calculés sur des périodes de 30 ans, permettant de caractériser le climat sur cette période et servant de référence.</ref>. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre<ref name=Joly/>. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer.

Milieux naturels et biodiversité

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire. Le territoire communal de Lavardin comprend deux ZNIEFF<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

Urbanisme

Typologie

Lavardin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montoire-sur-le-Loir, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (96,8 %). La répartition détaillée ressortant de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2012 est la suivante :

  • forêts (65,2 %) ;
  • zones agricoles hétérogènes (15,4 %) ;
  • terres arables (11,6 %) ;
  • prairies (3,5 %) ;
  • zones urbanisées (1 %) ; zones industrielles et commerciales et réseaux de communication (1,7 %) ;
  • milieux à végétation arbustive ou herbacée (0,7 %), cultures permanentes (0,6 %), espaces verts artificialisés non agricoles (0,5 %), eaux continentales (0,5 %)<ref name="sigescen.brgm.fr__page_ficheMaCommune_codeCommune_41113"/>.

Planification

La loi SRU du Modèle:Date- a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les partis d'aménagement de l'espace au sein d'un SCoT, un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCOT des Territoires du Grand Vendômois, approuvé en 2006 et dont la révision a été prescrite en 2017, pour tenir compte de l'élargissement de périmètre<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En matière de planification, la commune ne disposait pas en 2017 de document d'urbanisme opérationnel et le règlement national d'urbanisme s'appliquait donc pour la délivrance des permis de construire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Habitat et logement

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Lavardin en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (25,2 %) supérieure à celle du département (18 %) et à celle de la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 83,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (86,0 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.

Le logement à Lavardin en 2016.
Lavardin<ref name="logement">Modèle:Lien web.</ref> Loir-et-Cher<ref name="logement41">Modèle:Lien web.</ref> France entière<ref name="logementFr">Modèle:Lien web.</ref>
Résidences principales (en %) 62,2 74,5 82,3
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 25,2 18 9,6
Logements vacants (en %) 12,6 7,5 8,1

Risques majeurs

Le territoire communal de Lavardin est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement du Loir ou par ruissellement), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique : le transport de matières dangereuses<ref name="DDRM-liste">Modèle:PdfModèle:Lien web, Modèle:P..</ref>,<ref name="Obs">Modèle:Lien web.</ref>.

Risques naturels

Fichier:41113-Lavardin-Zone inondable.png
Zones inondables de la commune de Lavardin.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit liés au retrait-gonflement des argiles, soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines<ref name="DDRM-liste"/>. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques<ref name="RG">Modèle:Lien web.</ref>. Une autre carte permet de prendre connaissance des cavités souterraines localisées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web.</ref>.

Les crues du Loir sont moins importantes que celles de la Loire, mais elles peuvent générer des dégâts importants. Les crues historiques sont celles de 1665 (4 m à l'échelle de Vendôme), 1784 (Modèle:Unité), 1961 (Modèle:Unité) et 2004 (Modèle:Unité). Le débit maximal historique est de Modèle:Unité et caractérise une crue de retour cinquantennal<ref name="DDRM-18">Modèle:PdfModèle:Lien web, Modèle:P..</ref>. Le risque d'inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) du Loir<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Risques technologiques

Le risque de transport de marchandises dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d'avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu'à Modèle:Unité, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d'urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref name="DDRM-58">Modèle:PdfModèle:Lien web, Modèle:P..</ref>.

Histoire

L'occupation du site de Lavardin remonte à la Préhistoire car les fouilles montrent la présence de haches, flèches, et outils du Néolithique<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Habité par des Gaulois, le site fortifié de Labricinum, est devenu un village gallo-romain, comme l'attestent les traces d'un temple de Mercure<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>.

Vers la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la région se christianise sous l'impulsion de Richemer, un moine de Tours. Celui s'installe d'abord à proximité du château primitif, Turris dominica<ref name=":0" />, la Tour du Seigneur avant de fonder un ermitage plus loin, donnant ainsi son nom à la commune de Saint-Rimay. Cependant, c'est saint Julien, que les chroniques citent comme le premier fondateur d'une église.

Lavardin se fortifie à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans le cadre d'une ligne de fortification édifiée dans la vallée du Loir pour lutter contre les Normands selon la volonté de Charles le chauve. Le comte de Vendôme, Bouchard cède alors cette place forte au comte d'Anjou Foulques Nerra. Un des vassaux du comte d'Anjou, Hugues d'Amboise, filleul d'Hugues Capet<ref>Modèle:Lien web.</ref>, entre en possession de cette forteresse et de cette seigneurie à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en épousant l'héritière.

Son neveu Salomon fonde en 1030 le prieuré Saint-Gildéric. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, son successeur Hervé de Beaugency (appelé par la suite de Lavardin) ou Modèle:Noble- son petit-fils fait construire dans cette forteresse le premier donjon de pierre permettant de protéger les paysans de la seigneurie. Ceux-ci vivaient hors temps de guerre dans les grottes creusées à même la roche. En effet, pendant plusieurs décennies la Seigneurie de Lavardin est en guerre avec celle de Montoire. C'est pendant une bataille entre Hamelin de Montoire et Aimeric de Lavardin dans la plaine de Villavard que se fonde la légende à l'origine du pèlerinage de la Vierge Noire de Villavard<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Durant la guerre que se livraient Modèle:Noble et Philippe Auguste, Richard Cœur de Lion vint mettre, en 1188, le siège du château de Lavardin. Le roi de France vint prêter main-forte aux milices de Montoire et de Lavardin qui se sont alliés, obligent les troupes anglaises à lever le siège, Ceci est d'autant plus bizarre, car Philippe et Richard étaient des alliés contre Modèle:Henri II depuis 1187, ce dernier faisant hommage au roi de France en Modèle:Date-, (en partageant même son lit)<ref>Modèle:Lien web.</ref> avant de partir en croisade.

Vers 1380, Modèle:Jean VII, comte de Vendôme lance la reconstruction du château. Son petit-fils le comte Modèle:Jean VIII accueille en 1448 le roi Modèle:Charles VII et Agnès Sorel. Ce comte a terminé la restauration du château. Depuis Lavardin, le roi gère la reconquête du Mans - qui tombe le Modèle:Date- - et y signe une trêve « la trêve de Lavardin » avec les Anglais. S'ensuivent des fêtes dans tout le château et dans toute la ville (la population de Lavardin était à l'époque bien plus importante qu'aujourd’hui).

Une légende raconte que se serait à Lavardin que le roi Modèle:Charles VII aurait offert à Agnès Sorel les premiers diamants de France.

Le comte de Vendôme disgracié par Modèle:Louis XI fait du château de Lavardin sa dernière demeure, y mourant en 1477. Une histoire raconte que ce dernier serait mort d’une lettre empoisonnée envoyée par Modèle:Louis XI. Mais ceci ne relève que de « on dit ».

En 1516 la peste ravage Vendôme par conséquent les moines de la collégiale Saint-Georges se retirent au village de Rocé qui à son tour sera touché par la maladie. À la suite de cela ils se retireront à Lavardin, protégés par le château ; la peste ne les atteignit pas en cet endroit.

En 1581, plus de Modèle:Nobr seraient victimes d'une épidémie de peste (le nombre de victimes permet de supposer la population à 900/1000 habitants environ, puisque la peste anéantissait un tiers de la population d’une ville environ) avant de se retrouver dans les conflits entre protestants et ligueurs. En 1590 le prince de Conti, au nom de Modèle:Henri IV, fait le siège de la garnison catholique de Lavardin . Ce siège durera trois semaines. Les assiégés durent se rendre a cause d’un brèche faite à l'arrière du château (derrière le donjon). C'est à la suite de cette prise que le château est démantelé (1591) et que les pierres servirent aux habitants pour leurs constructions. Le domaine fut vendu et oublié pendant des siècles.

Fichier:LES COURANTS DU LOIR, LAVARDIN, LOIR-ET-CHER.PNG
Les Courants du Loir, Lavardin
Maxime Maufra, 1917
Collection privée, vente 2017.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Modèle:Napoléon III envisage de faire reconstruire le château par Eugène Viollet-le-Duc, mais il lui préfère celui de Pierrefonds. Lors de la guerre de 1870, le génie militaire fit sauter trois arches du pont pour bloquer les ennemis et les Allemands pillèrent le village<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le pont est rétabli par les troupes de Von Moltke<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Politique et administration

Liste des maires

Découpage territorial

La commune de Lavardin est membre de la Communauté d'agglomération Territoires Vendômois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Vendôme, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire<ref name="meta"/>, en tant que circonscriptions administratives<ref name="meta"/>. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de Montoire-sur-le-Loir depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux<ref name="Décret 2014">Modèle:Lien web.</ref> et à la troisième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>.

Politique et administration municipale

Conseil municipal et maire

Le conseil municipal de Lavardin, commune de moins de Modèle:Unité, est élu au scrutin majoritaire plurinominal<ref>Article Modèle:Légifrance du Code électoral</ref> avec listes ouvertes et panachage<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 11. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Politique environnementale

Dans son palmarès 2016, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune au Concours des villes et villages fleuris<ref>Site des villes et villages fleuris, consulté le 22 décembre 2016.</ref>.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 17,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 42,8 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 50,56 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,45 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Lavardin est classée parmi les plus beaux villages de France, grâce aux ruines de son château médiéval, à son église à fresques, à ses maisons (la maison Perrault – une maison gothique –, l'ancien prieuré Saint-Genest, devenu mairie, la maison Florent Tissart, de style Renaissance) et à son pont ancien. Le village a été fréquenté par des peintres connus autour de 1900, notamment le montoirien Busson, le Blésois Sauvage et le peintre parisien Henri Vergnolet (qui signait aussi sous le nom de Tony Vergnolet), par Micheline Masse (1932-2017) vers 1970.

Château

Fichier:France Loir-et-Cher Lavardin chateau 01.JPG
Le château.

Les vestiges du château de Lavardin s'étagent sur un promontoire rocheux, au-dessus du village et du Loir. Construit à partir du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par les premiers seigneurs de Lavardin, le château sera vendu au comte de Vendôme vers 1130, dont il devint la principale forteresse à partir de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Complètement remanié aux {{#switch: XV

 | e | er | = 
   {{#switch: XV
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XV|-| – | XV }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}

}}

 | 
   {{#switch: et
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XV|-| – | XV }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}}, il fut enlevé aux Ligueurs en 1589, puis démantelé l'année suivante sur ordre d'Modèle:Henri IV, duc de Vendôme et roi de France.

Motte de Lavardin

La motte féodale est située à Modèle:Nobr à l'ouest du château du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle mesure Modèle:Nobr de diamètre à la base pour une hauteur de de Modèle:Nobr, et surplombe plusieurs demeures troglodytiques aux lieux-dits Les Caves des Vierges et Les vignes du Château<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Église romane à fresques

Fichier:France Loir-et-Cher Lavardin Eglise 01.JPG
L'église Saint-Genest.
Fichier:Lavardin christ.jpg
Christ roman dans l'église Saint Genest.

L'église Saint-Genest renferme de superbes fresques et peintures murales<ref>Davy (Christian), Juhel (Vincent), Paoletti (Gilbert), Les peintures murales romanes de la vallée du Loir, Vendôme, Éd. du Cherche-Lune, 1997</ref>,<ref>Gamard (Modèle:Dr Paul), « Lavardin, Montoire, Saint-Jacques », Zodiaque, 34ter, 1957.</ref>,<ref>Congrès archéologique de France, Modèle:139e, Blésois-Vendômois, Blois, 1981, Paris, Société française d'archéologie, 1986.</ref>, bien connues des spécialistes de l'art roman. Malgré l'archaïsme de son architecture et de ses sculptures, il s'agirait d'un édifice homogène de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle C'était à l'origine l'église d'un prieuré.

À l'extérieur, deux bas-reliefs : le Christ en gloire sur le clocher-porche, sans doute l'Ascension du Christ au-dessus de la porte nord. Des pierres sculptées et des graffitis mystérieux sont répartis sur le pourtour de l'église. Les fenêtres du bas-côté nord et de l'abside sont richement ornées.

À l'intérieur, les piliers de la nef sont également décorés ; les piliers du chœur sont les plus intéressants par leur archaïsme. On remarque sur le chapiteau sud des quadrupèdes affrontés, sur le chapiteau nord peut-être saint Benoît et une Vierge Mère. Les fenêtres du bas-côté nord sont ornées. Les fresques et les peintures murales mises au jour au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par l'abbé Pilté sont remarquables. Elles ont été réalisées entre la fin du {{#switch: et le début du

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVI|-| – | XVI }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et le début du|-| – | et le début du }}Modèle:S mini- siècle

}}, avant d'être badigeonnées à la chaux au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, lorsque l'art médiéval cessa de plaire. Certaines sont reproduites au musée des Monuments français, à Paris. Les plus anciennes, vraisemblablement de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, subsistent au nord du chœur ; elles figurent le baptême du Christ et l'Arbre de Jessé. Dans l'abside on remarque un Christ en majesté accosté de quatre symboles évangéliques, dans le chœur, au sud, les scènes de la Passion, au nord le Lavement des pieds, sur la voûte des anges musiciens. Ces fresques datent, pour l'essentiel, des {{#switch: XIV

 | e | er | = 
   {{#switch: XIV
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XIV|-| – | XIV }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}

}}

 | 
   {{#switch: et
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XIV|-| – | XIV }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}}. Dans l'absidiole sud, des peintures plus récentes, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, représentent notamment le Paradis, l'Enfer, le Purgatoire, saint Christophe. Sur les piliers de la nef, différents saints, dont saint Jacques le Mineur vêtu en pèlerin, du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Les motifs végétaux des chapiteaux situés à l'entrée du chœur sont de rares exemples des peintures qui complétaient la sculpture romane, ou la remplaçaient comme ici.

La Cave des Vierges

La cave des Vierges est une « cave-demeurante » troglodytes creusée sur deux étages, et non pas une « grotte druidique » comme l'avait affirmé Jules de Pétigny en 1849. Elle est notamment pourvue d'une cheminée à hotte conique, d'un silo à grains et d'un oratoire qui permettent de la dater du Moyen Âge. Elle pourrait être datée plus précisément par sa cheminée à hotte conique d'un type connu localement aux {{#switch: XII

 | e | er | = 
   {{#switch: XII
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XII|-| – | XII }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}

}}

 | 
   {{#switch: et
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XII|-| – | XII }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}}. Deux interprétations sérieuses ont été avancées concernant son utilisation : « reclusage » (ermitage) des moines du prieuré voisin de Saint-Gildéric ; « cave-forte » avec autel en relation avec la tour médiévale élevée au-dessus.

Bibliographie :

  • Schweitz (Daniel), « Entre hypothèses celtomanes et interprétations archéologiques : L’invention de la Grotte des Vierges de Lavardin ({{#switch: -
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XX|-| – | XX }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles

}}), Bulletin de la Société archéologique du Vendômois, 2020, 119-136.

  • Schweitz (Daniel),« La Grotte des Vierges de Lavardin : éléments de datation et d’interprétation d’une cavité aménagée du Moyen Âge », Bulletin de la Société archéologique du Vendômois, 2020, p. 107-118.

La rotte aux Biques

Ce chemin ou « rotte » aux chèvres passe devant des caves à vin et des « caves-demeurantes » aménagées dans le coteau qui fait face aux ruines du château. Elle offre une belle vue sur le village et le château.

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Personnalités liées à la commune

  • Alexandre de Salies, auteur de la première étude sur Lavardin en 1865, complétée pour le volume du Congrès archéologique de Vendôme en 1872. Il fut l'un des principaux érudits de la Société archéologique du Vendômois, avant d'être le rédacteur en chef de La France illustrée, journal publié par les Orphelins d'Auteuil<ref>Schweitz (Daniel), « Alexandre de Salies (1815-1883) », Bulletin de la Société archéologique du Vendômois, 2006, Modèle:P. ; id., « Un exemple de rédemption sociale par l'archéologie : Alexandre Danouilh de Salies (1815-1883) », Revue de Comminges, CXXIII, 2007, 3-4, Modèle:P..</ref>.
  • Hildebert de Lavardin.
  • Hugues de Lavardin, père de Lisois d'Amboise, évêque du Mans puis de Tours, notamment connu pour ses Lettres Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail