Mortcerf
Modèle:Infobox Commune de France Mortcerf est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
Mortcerf est situé à environ Modèle:Unité à l'ouest de Coulommiers<ref group=Carte>Modèle:Géoportail.</ref>.
Communes limitrophes
Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Géologie et relief
La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Hydrographie
Réseau hydrographique
Le réseau hydrographique de la commune se compose de cinq cours d'eau :
- le fossé 01 de la Forêt Domaniale de Crécy, Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>, qui conflue avec la Marsange ;
- le fossé 01 de Mortcerf, Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref> ;
- le fossé 01 du Bois de la Galande, Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>, qui conflue avec le ru de Certeau ;
- le fossé 01 du Clos Brilland, Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>, qui conflue avec le ru de Bréon ;
- le ru de Binel, Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>, affluent du Grand Morin.
La longueur linéaire global de cours d'eau sur la commune est de Modèle:Unité <ref name="siges">Site SIGES - Seine-Normandie consulté le 30 août 2018</ref>.
Gestion des cours d'eau
Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du Modèle:Date-, plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie<ref name="GestRiv">Modèle:Lien web.</ref>. La commune fait partie de deux SAGE : « Yerres » et « Petit et Grand Morin ».
Le SAGE « Yerres » a été approuvé le Modèle:Date-. Il correspond au bassin versant de l’Yerres, d'une superficie de Modèle:Unité, parcouru par un réseau hydrographique de Modèle:Unité de long environ, répartis entre le cours de l’Yerres et ses affluents principaux que sont : le ru de l'Étang de Beuvron, la Visandre, l’Yvron, le Bréon, l’Avon, la Marsange, la Barbançonne, le Réveillon<ref name="SAGE-yerres">Modèle:Lien web.</ref>. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le syndicat mixte pour l'assainissement et la gestion des eaux du bassin versant de l’Yerres (SYAGE), qualifié de « structure porteuse »<ref>site officiel du Syndicat mixte pour l'assainissement et la gestion des eaux du bassin versant de l’Yerres (SYAGE)</ref>.
Le SAGE « Petit et Grand Morin » a été approuvé le Modèle:Date-. Il comprend les bassins du Petit Morin (Modèle:Unité) et du Grand Morin (Modèle:Unité)<ref name="SAGE-petit-et-grand-morin">Modèle:Lien web.</ref>. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le syndicat mixte d'aménagement et de gestion des Eaux (SMAGE) des 2 Morin, qualifié de « structure porteuse »<ref>site officiel du Syndicat Mixte d'aménagement et de gestion des Eaux (SMAGE) des 2 Morin</ref>.
Climat
Modèle:Encadré La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre<ref name=Joly/>. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Unité pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref> à Modèle:Unité pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Mortcerf comprend une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte name=GeoZNIEFF>Modèle:Géoportail.</ref>, la « Forêt de Crécy » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Mortcerf est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Lieux-dits et écarts
La commune compte Modèle:Nobr lieux-dits administratifs<ref group="Note">Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...</ref> répertoriés consultables ici<ref>Modèle:Lien web.</ref> (source : le fichier Fantoir) dont Bécoiseau (ancien château), la Malmaison (ferme).
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (70 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (69,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (67,4% ), terres arables (24% ), zones urbanisées (6% ), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>.
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
-
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
-
Carte orhophotogrammétrique de la commune.
Planification
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme<ref group= Carte name="Géoport">Modèle:Lien web.</ref>.
Logement
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de Modèle:Nombre dont 85,7 % de maisons et 14,3 % d’appartements.
Parmi ces logements, 90 % étaient des résidences principales, 2,9 % des résidences secondaires et 7,1 % des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 75,8 % contre 19,7 % de locataires<ref name="insee">Statistiques officielles de l'Insee.</ref> -<ref group="Note">En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.</ref>, dont 0,2 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)<ref group="Note">Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).</ref> et, 4,5 % logés gratuitement.
Voies de communication et transports
La commune est desservie par la gare de Mortcerf de la ligne Paris - Coulommiers.
Le sentier de grande randonnée GR 1 passe sur le territoire de la commune. Son parcours suit la frontière avec la commune de Dammartin-sur-Tigeaux au nord et oblique direction sud jusqu'à La Houssaye-en-Brie.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme [capelle] morissarti vers 1080, [villa que vocatur] Mauressart vers 1093, Mortcerf en 1382<ref name="dauz">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en [-es]sart, généralement réduit à -sart dans le nord de la France et en Belgique, mais rare ailleurs. Ce type de formation toponymique gallo-romane calque des toponymes germaniques par antéposition d'un autre élément généralement un nom de personne. Il peut s'agit du nom de personne germanique Maur ou Moro<ref name="dauz"/>. Il s'agit là vraisemblablement d'un des nombreux défrichement entrepris au Moyen Âge. La forme actuelle Mortcerf, déjà connue à la fin du Moyen Âge, s'explique par l'étymologie populaire « mort cerf », favorisée par la confusion fréquente entre ar et er<ref name="dauz" />.
Histoire
Antiquité
Devenue province romaine, la Gaule a été organisée par Auguste en régions comprenant plusieurs cités ayant à leur tête un chef-lieu. La zone délimitée par la Seine, la Saône, la Loire et les côtes de l'océan Atlantique et de la Manche, constitue la Gaule lyonnaise et comporte la civitas Melduorum (« Cité des Meldes »), dont le chef-lieu est Meldoi (Strabon, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle) qui deviendra Meaux, dérivé du nom de la tribu. Les environs de Melun dépendent de la civitas Senonenis (« cité des Senones »), dont le chef-lieu est Agedincum, qui deviendra Sens. Les anciens bourgs (oppida) de Meaux et Melun sont structurés en îlots autour de deux axes perpendiculaires et de nouvelles bourgades (vici) se développent autour de sanctuaires ou de carrefours d’itinéraires. On leur doit l’appellation que nous donnons aujourd’hui aux chemins vicinaux qui desservent nos villages. Un marché et des échoppes d’artisans font de ces vici des lieux d’activité et d’échange commercial importants au niveau local.
Époque contemporaine
Le Modèle:Date-, se déroulèrent de brefs combats qui aboutirent à la libération de Mortcerf par les Alliés<ref>www.mortcerf.fr Commémoration de la libération de Mortcerf, 27 août 1944.</ref>. Un odonyme Modèle:Page h' rappelle cet évènement.
Politique et administration
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Politique environnementale
Équipements et services
Eau et assainissement
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au Modèle:Date-, mais la loi Ferrand-Fesneau du Modèle:Date- a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au Modèle:Date-<ref name="EauAss">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Assainissement des eaux usées
En 2020, la commune de Mortcerf gère le service d’assainissement collectif (collecte, transport et dépollution) en régie directe, c’est-à-dire avec ses propres personnels<ref name=EaufranceCom>Modèle:Lien web.</ref>.
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel<ref name="ANC-Info">Modèle:Lien web.</ref>. La commune assure le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations. Cette prestation est déléguée à une entreprise privée<ref name=EaufranceCom/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Eau potable
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la commune qui en a délégué la gestion à l'entreprise Suez, dont le contrat expire le Modèle:Date-<ref name=EaufranceCom/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Police - Gendarmerie
Mortcerf dépend de la brigade territoriale autonome de la gendarmerie nationale de Mortcerf.
Sapeurs-Pompiers
Mortcerf dépend du centre d'intervention et de secours de Faremoutiers.
Enseignement
Économie
- Exploitations agricoles.
Secteurs d'activité
Agriculture
Mortcerf est dans la petite région agricole dénommée la « Brie boisée », une partie de la Brie autour de Tournan-en-Brie<ref group=Carte>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>. En 2010, l'orientation technico-économiqueModèle:Note de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)<ref name="AgriGéné"/>.
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de Modèle:Unité par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 4 en 1988 à 1 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2010<ref name="AgriGéné"/>. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Mortcerf, observées sur une période de Modèle:Unité :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension économique<ref name="AgriGéné">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.</ref> | |||
Nombre d’exploitations (u) | 4 | 5 | 1 |
Travail (UTA) | 6 | 6 | 2 |
Surface agricole utilisée (ha) | 487 | 469 | 312 |
Cultures<ref name="Expl">Modèle:Lien web.</ref> | |||
Terres labourables (ha) | 480 | 459 | s |
Céréales (ha) | 304 | s | s |
dont blé tendre (ha) | 209 | 247 | s |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | 60 | 80 | s |
Tournesol (ha) | 33 | ||
Colza et navette (ha) | s | s | s |
Élevage<ref name="AgriGéné"/> | |||
Cheptel (UGBTA<ref group=Note>L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).</ref>) | 0 | 65 | 3 |
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint-Pierre-Saint-Nicolas
- Construite en partie avec les matériaux d'une chapelle romane démolie, cette église possède de larges fenêtres éclairant le chœur et décorées de boiseries du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. À l'origine, ces boiseries ne sont certainement pas destinées à une église, car elles sont peintes en couleur d'or légèrement éteinte sur fond gris. Les arcades qui séparent la nef des bas-côtés sont en plein cintre, de même que les portes d'entrée et les larges fenêtres qui éclairent le chœur. Le patron de l'église est saint Nicolas, puis saint Pierre pour les besoins des fêtes estivales de la commune.
- L'Obélisque (dit L'Obélisque de Villeneuve-le-Comte)
- L'obélisque dit de Villeneuve-le-Comte est également situé sur les communes de Dammartin-sur-Tigeaux et de Mortcerf. Il a été construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il est classé monument historique depuis le premier octobre 1921. Aujourd'hui, il est surtout célèbre chez les ésotéristes, et ceci grâce à l'alchimiste Fulcanelli qui en parle dans Les Demeures philosophales, parues en 1930. L'auteur voit dans ce monument " la figuration saisissante de l'incendie et de l'inondation immenses" qui se produiront lors du Jugement Dernier.
- Cet obélisque est situé à côté d'un rendez-vous de chasse où Louis XV rencontre le duc de Brandebourg. Pour commémorer l'événement, il décide de construire un monument remplaçant le calvaire de François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} appelé Belle Croix. Un bas-relief court sur chacune de ses quatre faces. L'une représente un sceptre symbolisant la royauté, la deuxième une main de justice, la troisième un carquois et sur la dernière face, celle orientée vers le sud, un chêne. Au-dessous de ce bas-relief quelques phrases en latin évoquent la déesse Diane. Au sommet se trouve une boule avec des flèches symbolisant la foudre qui tombe sur le globe terrestre livré aux forces de l'eau et du feu.
- Château de Becoiseau
- Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Robert Burdin et Hugues de Courcelles firent don des terres qu’ils possédaient à Mortcerf à saint Gaultier, alors abbé de l’église de Saint-Germain de Pontoise. C’est vers cette époque que des moines bâtissent une chapelle : Saint-Nicolas de Moressart qui, par la suite, fut reconstruite à plusieurs reprises jusqu’en 1648. C’est en 1217 que Guillaume, évêque de Meaux, éleva cette chapelle au rang de paroisse.
- De donations en successions, le domaine de Mauressart tomba dans le patrimoine des comtes de Crécy. Entretemps, un peu avant 1219, Gaucher III de Chatillon, comte de Crécy et de Saint-Pol, avait fait construire le château de Becoiseau. Ensuite, ce château devint château royal et reçut la visite d’hôtes célèbres. En effet, Guy III, Gaucher IV et Hugues V furent alternativement les alliés et les ennemis de leur suzerain, Thibaud IV, et de la reine Blanche de Castille. Selon certaines sources, paraissant vraisemblables, des entrevues auraient eu lieu au château de Becoiseau, et selon le chroniqueur de l’époque, Mathieu Pâris, une idylle exista entre Thibaud IV et Blanche de Castille à l’occasion de leurs séjours à Mortcerf.
- Toujours par le jeu des mariages et des successions, Becoiseau devint propriété de Philippe IV le Bel qui ne vint que rarement à Mortcerf, mais ses descendants y habitèrent périodiquement. Les premiers Valois y signèrent des ordonnances dont la plus célèbre devait être en 1350 celle de Jean II le Bon (1319-1364) où, pour la première fois, il est question d’une nouvelle monnaie : Le franc.
- Demeurant château royal, Becoiseau appartint donc à Henri IV et Mortcerf reste un des rares villages de France à posséder un registre d’état-civil réservé aux partisans de l’Église réformée.
- Ceux-ci se réunissaient au sud du village, dans le ‘hameau des Presches’ où existait un temple du culte protestant. En effet, déjà bien avant la signature de l’Édit de Nantes en 1598, la région de Meaux présentait une forte concentration de familles ralliées à la nouvelle religion réformée, et, vers 1600, Mortcerf réunissait les Réformés de Lumigny, Touquin et Rosoy. Ce temple fut détruit en 1685, après la révocation de l’Édit de Nantes.
- Aujourd’hui, il ne reste que quelques ruines du château, situé désormais sur un terrain privé.
- Ancienne gareModèle:Où
- Construite comme les autres gares de la région, cet édifice est flanqué de chaque côté d'un bâtiment contenant d'une part le bureau, le guichet et la salle d'attente, et d'autre part le quai pour les marchandises. Cette petite ligne d'intérêt local est destinée au transport des produits des carrières de la région entre Villeneuve-le-Comte, Neufmoutiers et Lagny. Elle s'étend sur 19 kilomètres.
- Four à chauxModèle:Où
- La forme et les dimensions de cette vaste excavation blanche rappellent les cirques romains. Au fond, une porte basse donne sur des sortes de grottes ou logettes creusées dans la masse. Les ouvriers sont chargés d'agrandir l'excavation à coups de pioche pour récupérer le calcaire qui est ensuite traitée dans les fours. À l'origine, il y a plusieurs fours ainsi que deux immenses cheminées en brique. Le gypse, ou terre de plâtre, semble faire son apparition à l'époque gallo-romaine. Louis XIV préconise le plâtre dans les constructions pour protéger les maisons à pans de bois et éviter les incendies.
- Ferme de la Malmaison
- Ce bâtiment est un ancien monastère transformé en ferme. Pendant la Première Guerre mondiale, le monastère servit d'infirmerie. C'est aujourd'hui une demeure privée.
- Le Viaduc
- Construit pour la ligne SNCF Paris - La Ferté-Gaucher-Coulommiers-Sézanne, ce pont est constitué de trois arcades passant au-dessus de la route de Mortcerf. Il est construit sur place avec la terre de Mortcerf, par 1 000 ouvriers.
Personnalités liées à la commune
- Jean-Baptiste Josseau (1817-1898), avocat et homme politique, naquit et vécut à Mortcerf.
- Paul Fort (1872-1960), poète et dramaturge français vécut à Mortcerf. Il y écrivit une ballade en 1909, qui porte le nom du village. À l'entrée du groupe scolaire qui porte son nom, une plaque de pierre rappelle ce séjour.
- Basile Nikitine (1885-1960), diplomate russe orientaliste et kurdologue y est mort<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Édouard Bled (1899-1996), enseignant, défenseur de la langue française. Il a été instituteur à Mortcerf dans les années 1920<ref>Edouard Bled, Mes écoles, Robert Laffont, Paris, 1977, p.260 et suivantes</ref>.
- Jean-Noël Gurgand (1936-1988), Journaliste et écrivain français, vécut à Mortcerf. Une rue y porte son nom.
- Max Néraud, résistant français fusillé le Modèle:Date-, sur la route de Crèvecœur-en-Brie. Une rue y porte son nom.
Cinéma
Une scène du film Fedora du réalisateur Billy Wilder a été tournée à la gare de Mortcerf. Fedora, star déchue du cinéma voulant garder le visage de sa jeunesse est hospitalisée dans une clinique à Mortcerf. Elle s'en échappe, rejoint la gare, tombe sur la voie et est écrasée par un train (film sorti en 1978).
Héraldique
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes