Dignonville
Modèle:Infobox Commune de France Dignonville est une commune française située dans le département des Vosges, en région Grand Est.
Ses habitants sont appelés les Dignonvillois<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Géographie
Localisation
Dignonville est une petite commune rurale située, à vol d'oiseau, à Modèle:Unité au nord-est d'Épinal<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Communes limitrophes
Géologie et relief
La superficie de la commune est de Modèle:Unité ; l'altitude varie entre 322 et Modèle:Unité<ref>Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, Modèle:Lire en ligne.</ref>.
Hydrographie
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau de St-Adrien et le ruisseau des Bouxis<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Climat
Modèle:… La station météo la plus proche est située à Épinal.
Voies de communication et transports
La commune est desservie par la route départementale 66 qui vient de Longchamp : il faut noter que cette unique départementale ne traverse pas le village, mais y aboutit, juste en desserte, ce qui en fait un village calme, sans aucun transit. Les autres voies sont communales.
À l'exception de la rue Saint-Vincent (patron de la paroisse), de la ruelle des Seigneurs (ancien chemin des Seigneurs) et de la place Gaston-Litaize (en souvenir de ses passages), les noms de rues ou de voies sont empruntés au cadastre : rue de la Praye, Villancôte, rue de la Côte, rue de Loriquette, rue du Pâquis, Michelvaut, chemin des Cherrières, etc. Jusqu'en 1993, les rues de la commune ne portaient pas de nom, ni les maisons de numéro pour le service des postes...
L'unique service de transport est le bus scolaire.
Urbanisme
Typologie
Dignonville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Épinal, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (63,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (41,2 %), forêts (36 %), prairies (17,4 %), zones urbanisées (5,1 %), zones agricoles hétérogènes (0,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Morphologie urbaine
La population se répartit depuis le centre historique près de l'église, à travers un village-rue en fer à cheval, et un lotissement récent qui s'étire le long du Grand Bois, le Pâquis.
Les communes limitrophes sont Sercœur, Villoncourt, Longchamp, Bayecourt et Dogneville.
Logement
La maison la plus ancienne date de 1730 (inscription QM 1730 BP), après la ruine de la seule maison Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en 1990. Le groupe des plus anciennes maisons est situé autour de l'église, chemin des Seigneurs.
En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de Modèle:Nobr, alors qu'il était de Modèle:Nobr en 1999<ref group="a">LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.</ref>.
Parmi ces logements, 94,7 % étaient des résidences principales, 1,3 % des résidences secondaires et 4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 92 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 8 % des appartements<ref group="a" name="LOG T2">LOG T2 - Catégories et types de logements.</ref>.
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 88,7 %, en hausse par rapport à 1999 (83,1 %).
Projets d'aménagements
Toponymie
Le toponymiste Ernest Nègre cite Dinovilla au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Denovelle en 1336, Daigneville en 1393, Degnonville en 1494<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Histoire
Durant la Seconde Guerre mondiale, Dignonville est défendue par le lieutenant Martin en 1940. Le Modèle:Date-, Dignonville est libérée par la [[7e armée américaine|Modèle:7e américaine]] du général Alexander Patch. À noter que trois impacts de balles sont encore visibles sur la plaque d’entrée du cimetière.
Après la guerre, dans le cadre du nettoyage des zones de combat (désobusage), les Américains réalisent un dépôt de matériel non explosé dans une carrière située au Champ Cailloux. En 1946, un habitant de Dogneville fait sauter accidentellement le dépôt, provoquant sa destruction totale ainsi que celle des vitraux de l’église. On ne retrouva de lui qu’un bras.
L'école communale a compris de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle jusqu’au début des années 1980 une classe unique mixte. Modèle:Référence nécessaire
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Administration municipale
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 11<ref>Modèle:Légifrance.</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Instances judiciaires et administratives
Dignonville relève du tribunal d'instance d’Épinal, du tribunal de grande instance d’Épinal, de la cour d'appel de Nancy, du tribunal pour enfants d’Épinal, du conseil de prud'hommes d’Épinal, du tribunal de commerce d’Épinal, du tribunal administratif de Nancy et de la cour administrative d'appel de Nancy<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Politique environnementale
Jumelages
Au Modèle:Date-, Dignonville n'est jumelée avec aucune commune<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Entre 1806 et 1821 il semble que la population ait diminué à cause des guerres napoléoniennes. Pendant la Première Guerre mondiale, six morts au front sont recensés (environ 3,5 % de la population), mais la baisse de la population, très notable, semble se confirmer par la suite. La période qui va de 1945 au début des années 1980 est fortement marquée par l'exode rural, avant une arrivée de population citadine "résidentielle".
Enseignement
Dignonville est située dans l'académie de Nancy-Metz.
Elle administre une école maternelle (Modèle:Nobr) élèves en 2012-2013<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Santé
Le centre de santé le plus proche est situé à Épinal.
Sports
Il n'y a aucun club sportif répertorié dans la commune.
Cultes
Le territoire de la commune dépend de la paroisse catholique Sainte-Thérèse du Durbion qui, au sein du diocèse de Saint-Dié, regroupe les habitants des communes d'Aydoilles, Badménil, Dignonville, Dompierre, Fontenay, Girecourt-sur-Durbion, Gugnécourt, Longchamp, Méménil, Padoux, Sercœur, Vaudéville, Villoncourt et Viménil<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Le culte est célébré un mois sur deux dans l'église paroissiale Saint-Vincent<ref>Lieux et horaires des messes dans la paroisse Sainte-Thérèse du 7 février au 7 juilletModèle:Référence obsolète.</ref>.
Économie
Emploi
En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on comptait 74,0 % d'actifs dont 71,5 % ayant un emploi et 2,4 % de chômeurs<ref group="a">EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.</ref>.
On comptait Modèle:Nombre dans la zone d'emploi, contre 18 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de Modèle:Nombre, l'indicateur de concentration d'emploi<ref group="Note">L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour Modèle:Nombre ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.</ref> est de 23,7 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre seulement un emploi pour quatre habitants actifs<ref group="a">EMP T5 - Emploi et activité.</ref>.
Entreprises et commerces
Au Modèle:Date-, Dignonville comptait Modèle:Nombre : trois dans l’agriculture-sylviculture-pêche, un dans l'industrie, six dans la construction, quatre dans le commerce-transports-services divers et deux étaient relatifs au secteur administratif<ref group="a" name="CEN T1">CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.</ref>.
En 2011, une entreprise a été créée à Dignonville<ref group="a">DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.</ref>.
Une distillerie d’alcool a existé jusque vers la fin des années 1990.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Parmi les édifices de la commune, aucun n'est recensé aux monuments historiques ou à l'inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, mais trois objets sont classés monuments historiques et deux objets à l'inventaire général du patrimoine culturel :
- une cloche de 1749, « classée en tant qu'objet » depuis le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> ;
- une sculpture (retable, trois bas-reliefs : la Crucifixion et les douze apôtres) en pierre du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, « classée en tant qu'objet » depuis le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> ;
- une sculpture (sainte Barbe) en pierre du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, « classée en tant qu'objet » depuis le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> ;
- un dessin (projet de vitrail) de 1973, du peintre-verrier Jacques Bony à l'inventaire général du patrimoine culturel depuis le Modèle:Date<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> ;
- un vitrail de 1973, du peintre-verrier Jacques Bony à l'inventaire général du patrimoine culturel également depuis le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>.
L’église
La partie la plus ancienne de l’église Saint-Vincent est son clocher-tour carré de style roman du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La clef de voûte de l’entrée porte ainsi la date de M544 (1544). Le reste du bâtiment a été reconstruit au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, comme l’atteste l’inscription située au fond de l’église, sur une pierre située à un mètre de hauteur : « Cette pierre a été posée par François ETIENNE, maire, et en l’honneur de saint Vincent, patron de la paroisse. Les travaux ont été dirigés par M. ADAM, architecte à Epinal, et exécutés par MM. GENAY ET AUBERY, entrepreneurs à Jeuxey, en l’an de grâce 1860 ». Toutefois cette reconstruction n’a due être que partielle, car une pierre extérieure, partiellement coupée, indique : « N – V – 9 […] 1760 – J – D – 3 – »…
L’église renferme plusieurs « statues anciennes digne d’intérêt »<ref>Art Sacré – Inventaire du Modèle:1er septembre 1977 – Doyenné du Durbion – Délégué Armand Ory, curé de Longchamp.</ref> :
- un retable des douze apôtres avec la crucifixion en pierre, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Ce retable était autrefois hors de l’église sur un monument situé dans l’ancien cimetière (vers la porte actuelle extérieure de la sacristie) situé autour de l’église. Il a été maladroitement scindé en trois morceaux lors de sa remise en place dans l’église en 1955, les douze apôtres étant placés sous l’autel, alors que le Christ était accroché à un mur ;
- une statue de sainte Barbe en pierre du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ;
- un crucifix en bois polychrome du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ;
- une statue de la Sainte Vierge en bois doré du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ;
- une statue de saint Nicolas en bois doré du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ;
- une statue de saint Vincent en bois doré du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (cette statue « tourne » chez les paroissiens. Autrefois, elle se louait par une offrande à l’église ; celui qui « prenait le saint Vincent » allait manger chez celui qui l’avait eu auparavant. De nos jours, elle change de mains chaque année.)
L’autel a été édifié vers 1955 par l’abbé Althofer (curé de Sercœur, dont dépendait Dignonville), qui a entièrement refait la décoration de l’église à cette époque. Des peintures murales éphémères, aujourd’hui disparues, ont ainsi représenté les sept péchés capitaux (entre les arches des vitraux), ainsi que des scènes de l’Apocalypse (au fond du chœur). Elles ont été réalisées par M. Maillard de Rambervillers, qui a utilisé des habitants pour les visages des saints et des prophètes… De cette époque date aussi l’aménagement du baptistère. Les vitraux datent des environs de 1950 (ateliers Loire), en remplacement de ceux qui ont été détruits par la guerre, à l’exception de celui du fond (croix éclatée par la lumière), réalisé en 1973 par Jacques Bony, en art non figuratif. En 1969, la décoration et l’aménagement actuel de l’église ont été entièrement revus par Jean Olin : peinture, etc. La mosaïque qui forme l’allée centrale a été réalisée juste après la Seconde Guerre mondiale.
L’orgue a été construit par Gonzalez<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> en 1970-76, avec quelques jeux anciens (tierce en étain martelé du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; bourdon, flûte et nasard en plomb du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ainsi que "la Basse" en chêne du Bourdon) qui viennent du grand-orgue de la cathédrale de Beauvais.
La sonnerie automatique permet d’apprécier le son de trois cloches : Saint-Vincent (1749 – classée MH), Sainte-Thérèse et Sainte-Jeanne d’Arc (baptisées en 1929).
La chapelle
Ainsi que l’indique le calvaire situé à quelques pas, cette chapelle a été érigée à la suite d'un vœu, en remerciement d’une grâce reçue. L’intérieur de cette chapelle, très simple, contient un autel portant une statue de Notre-Dame de Lourdes et de sainte Bernadette. En mauvais état, elle a été restaurée en 1991 (et bien entretenue depuis) ; à cette occasion, une procession depuis l’église paroissiale a eu lieu le Modèle:Date-, sous la présidence de l’abbé Armand Ory, curé, afin de réinstaller dignement la statue.
Les calvaires
Dignonville compte quatre croix ou calvaires :
- Le plus ancien ne comporte pas de date ; il est en grès rose, situé à mi-côte de Villancôte, non loin du château d’eau.
- Non loin de là, près de la chapelle votive, au sommet de la côte qui précède le village en venant de Longchamp, se dresse un calvaire datant de 1862. Il porte la mention latine « O crux ave, spes unica » (Trad : Je vous salue, O Croix, [notre] unique espérance). En dessous de cette mention, une inscription nous renseigne sur son origine : « Ex voto - Amélie Genay, fille de Vincent Genay et de Marguerite Bled – Modèle:Date- ».
- Le calvaire situé en haut de la rue de la Côte a été établi par Marie Prévot (née Houot) en 1935. Il porte également l’inscription « O crux ave, spes unica », mais elle est complétée sur la plaque du dessous (aujourd’hui cassée) : « Dieu veut notre salut. Ayez pitié de nous. Donnez à tous l’espérance et la paix. 1935 ».
- Le calvaire situé actuellement juste devant l’église paroissiale date de 1826. Il était autrefois à côté du préau et du lavoir (détruits) sur la place principale du village (aujourd’hui place Gaston-Litaize), sous un grand tilleul.
Le cimetière
Le cimetière, autrefois situé autour de l’église, a été déplacé à l’entrée principale du village au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle comme presque partout en France. La plaque à l’entrée en témoigne : « Cette pierre a été pose en l’honneur de saint Vincent, patron de la paroisse en l’an de grâce 1872 ». Cette plaque porte les traces de plusieurs balles, probablement reçues lors de la Seconde Guerre mondiale et des violents combats dans les environs.
Le fort
Le fort improprement dit « de Longchamp » appartient en réalité à la commune de Dignonville : son appellation usuelle « de Longchamp » vient d’une nécessité militaire de le distinguer de celui, voisin, « de Dogneville », à la phonétique proche ; ce qui aurait pu entraîner des confusions… Il surplombe la ville d'Épinal. Le fort de Longchamp est le plus important des deux, il a été construit entre 1876-1878 sur le modèle des fortifications du système Séré de Rivières. Il servit lors des deux guerres mondiales (Première Guerre mondiale et Seconde Guerre mondiale). Il est aujourd’hui condamné et sert de refuge naturel pour les chauves-souris, dont certaines espèces rares et menacées de disparition<ref>Page web dédiée au Fort de Longchamp.</ref>.
Le monument aux morts
Ne disposant pas de monument aux morts pendant des longues années, la municipalité a décidé de l’érection d'un monument à Ses enfants, morts pour la France dans les années 2000. Il porte les six noms de Victor Stouvenel (1915), Joseph Huguenin (1915), Alexandre Ruer (1915), Paul Stouvenel (1918), Charles Vuillaume (1918) et Joseph Ruer (1919). Il ne semble pas y avoir eu de morts lors de la Seconde Guerre mondiale et l'unique mort de la guerre d'Indochine, Michel Prévot (1948), n'y figure pas.
Monuments disparus
Dignonville a compté trois fontaines et deux lavoirs. L’unique fontaine subsistante (remise en eau après des années de « bac à fleur » est située au carrefour de la rue de la Praye et de la rue du Pâquis ; juste à côté, l’ancien lavoir a été transformé en un congélateur collectif de Modèle:Nombre en Modèle:Date, l’un des premiers du canton, avant de disparaître le dernier, en 2005. Le bâtiment demeure propriété de la commune et renferme le matériel de lutte contre les incendies.
Une fontaine (et l’autre lavoir couvert) se trouvaient sur la place du village ; trois autres lavoirs non-couverts semblent avoir existé vers le milieu de l’actuelle rue Saint-Vincent, ainsi qu’un autre rue du Pâquis, ce dernier alimenté par une source, aujourd’hui disparue.
Personnalités liées à la commune
- Saint Vincent est le patron de la paroisse. La fête patronale, autrefois le dimanche le plus proche du Modèle:Date- a été déplacée au Modèle:2e de mai.
- Gaston Litaize est souvent venu jouer de l’orgue à l’église de Dignonville. La place du village porte son nom depuis le milieu des années 1990.
- Liste des curés : abbé Bédon, curé de Sercœur (avant la guerre) ; abbé Althofer curé de Sercœur (pendant la guerre, jusqu’en 1962) ; abbé Armand Ory (1962-2002) ; abbé Jean Didot (2002- 2014) rattaché à la paroisse de Sercœur, puis de Longchamp, puis aujourd’hui « Sainte-Thérèse du Durbion », Dignonville ne semble jamais avoir été une paroisse indépendante, même avant la Révolution.
Héraldique
Pour approfondir
Bibliographie
- Charles Prévot, L’évolution du monde rural, conférence relative à l’histoire locale, Modèle:Date-.
Articles connexes
Liens externes
- Modèle:Lien web.
- Modèle:Lien web.
- Modèle:Lien web.
- Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du Ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la Région Lorraine.
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Carte globale Lorraine CARMEN - DREAL Grand Est.
- Modèle:Lien web.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes
Références
Insee
- Dossier relatif à la commune, Modèle:Lire en ligne