Xertigny

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Modèle:Infobox Commune de France

Xertigny Modèle:API-fr est une commune française située dans le département des Vosges, en région Grand Est.

Ses habitants sont couramment appelés les Xertinois. L'appellation savante de Certiniaciens est aujourd'hui inusitée.

Géographie

Localisation

Xertigny se situe sur le plateau de la Vôge à Modèle:Unité au sud d'Épinal, à Modèle:Unité à l'ouest de Remiremont et à Modèle:Unité au nord-est de Bains-les-Bains.

Écarts et lieudits
  • Moyenpal, Granges, Amerey, la Gare, le Charmois, la Regingotte, le Bozet, les Granges Richard, Rasey, le Roulier, Blanc Murger.

Géologie et relief

Le territoire non bâti se partage entre prairies et forêts, ces dernières couvrant plus de Modèle:Unité<ref>L'espace du Pays de Remiremont : Relief</ref>.

Modèle:Communes limitrophes

Sismicité

Commune située dans une zone de sismicité moyenne<ref>Didacticiel de la règlementation parasismique</ref>.

Hydrographie

La commune est située dans le bassin versant de la Saône au sein du bassin Rhône-Méditerranée-Corse. Elle est drainée par le Coney, la Semouse, l'Aitre, le Bagnerot, le ruisseau de Cône, le ruisseau du Roulier, le ruisseau de Rupt Guene et le ruisseau du Rechentreux<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.

Le Côney, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Dounoux et se jette dans le canal de l'Est à Corre, après avoir traversé Modèle:Nobr<ref>Modèle:Sandre</ref>.

La Semouse, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Bellefontaine et se jette dans la Lanterne à Conflans-sur-Lanterne, après avoir traversé Modèle:Nobr<ref>Modèle:Sandre</ref>.

L'Aitre, d'une longueur totale de Modèle:Unité, est entièrement situé sur le territoire communal. Il prend sa source dans le bois Beaudin, en limite sud-est du bourg, s'écoule vers le nord-ouest et se jette dans le canal de l'Est, en limite de commune avec Charmois-l'Orgueilleux<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Le Bagnerot, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune et se jette dans le Côney à La Vôge-les-Bains, après avoir traversé Modèle:Nobr<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Le ruisseau de Cône, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Bellefontaine et se jette dans le Côney sur la commune, après avoir traversé Modèle:Nobr<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Xertigny.

La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Climat

Climat classé Cfb dans la classification de Köppen et Geiger<ref>Table climatique</ref>. Modèle:Article détaillé

Voies de communications et transports

Voies routières

Les voies de communication convergent vers le centre, mais l'habitat reste assez dispersé dans les divers hameaux : Moyenpal, Granges, Amerey, la Gare, le Charmois, la Regingotte, le Bozet, le Roulier, les Granges Richard.

Transports en commun

Modèle:...

Urbanisme

Typologie

Xertigny est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Épinal, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (53,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41,5 %), prairies (20,4 %), terres arables (19,9 %), zones agricoles hétérogènes (12,1 %), zones urbanisées (5,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Scatiniaco ({{#switch: -

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XII|-| – | XII }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècle

}}), Eschateingneix (1272), Eschatignei (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), Scatinheio, (1334), Xartigny (1409).

Il s'agit d'une formation tardive en -iacum suffixe localisant et déterminant la propriété, précédé du nom de personne germanique Scatto(n)<ref>Toponymie générale de la France: Tome 2, Formations non-romanes - Ernest Nègre</ref>.

Au {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIIIe{{#if:s| s }} }} siècle, Xertigny se prononçait Certigny<ref>Augustin Calmet, Notice de la Lorraine.</ref>.

Histoire

Xertigny, Certinium, sur la voie romaine reliant Bains-les-Bains à Baccarat<ref>Voies romaines dans le département des Vosges, d'après A. Fournier</ref>,<ref>L'origine de la commune</ref>.

En 730, une religieuse, sainte Walburge, aurait fait jaillir une fontaine ; elle est devenue la patronne de la paroisse.

En 1335, la communauté se dote d'un maire.

La guerre de Trente Ans (1618-1648) fait rage à Xertigny<ref name="historique_page_2">Historique de Xertigny sur le site de la mairie de Xertigny</ref>. À Amerey, le nom du lieu-dit les Bombédeyes<ref>Cadastres successifs jusqu'au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.</ref> trouve son origine dans le bombardement d'une maison chemin de la Louvière, tandis que la tradition orale d'Amerey<ref>Gabrielle Thiébaut, Directrice d'école primaire, 1902-1998</ref> localise un cimetière de soldats suédois au lieu-dit le Pré Malgras.

Fichier:Xertigny-1762.jpg
Vue de Xertigny
(Claude-Henri Watelet, 1762).

En 1642, la peste est également la cause d'une mortalité importante. Un grand cimetière est établi en rase campagne, sur le chemin de l'étang des Mottes<ref name="historique_page_2"/>.

Après la guerre de Trente Ans, Xertigny et Amerey font partie, jusqu'à la Révolution du comté de Fontenoy<ref>Abbé C. Olivier, Histoire de Fontenoy, Annales de la Société d'émulation du département des Vosges, 1894</ref>.

Le Modèle:Date, Xertigny est choisi comme l'un des 60 chefs-lieux de canton des Vosges.

Le Modèle:Date, Alexis Lallemand, propriétaire des forges d'Uzemain, installe une usine pour l'affinage de la fonte, de la ferraille et l'étirage du fer, dans un terrain qui lui appartient, sur le lit du ruisseau d'Amercy, au lieu-dit les Battants de Rosey.

Fichier:Carte postale, Reconstruction du viaduc de Xertigny en 1870 (tirée d'une photographie de l'époque).jpg
Reconstruction du viaduc de Xertigny en 1870.

En 1865, le jeune Haut-Marnais Victor Champion, venu se fixer au chef-lieu de la Vôge après des études brassicoles à l’école bavaroise de Weihenstephan, fonde la brasserie « La Lorraine » à l'effigie de Jeanne d'Arc. Sa succession revient à son gendre Henri Trivier et la société regroupe à travers la France, cinq brasseries et de nombreuses tavernes et dépôts. Rachetée par la toute puissante brasserie meurthe-et-mosellane de Champigneulles, La Lorraine ferme définitivement ses portes le Modèle:Date<ref name="biere">L’Activité brassicole en Lorraine, Pasteur au service de la bière, Bertrand Munier, Éditions Alan Sutton, Saint-Cyr-sur-Loire, 2001, Modèle:ISBN.</ref>.

En Modèle:Date-, de violents combats ont lieu entre les troupes françaises qui résistent au déferlement allemand. Des unités éparses sont réunies sous le commandement de valeureux officiers du Modèle:23e Groupe de reconnaissance de corps d'armée (GRCA) dont plusieurs tomberont ou seront blessés (Cdt de Saint-Sernin, Capitaine Raymond Rogier, Lieutenant Warnier entre autres).

En mai 1982, un spectaculaire accident ferroviaire survient au viaduc de Granges. À la suite d'une collision avec un véhicule de travaux, un train tombe du viaduc<ref>Actualités dans le quotidien La Liberté de l'Est, mai 1982</ref>.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3"| Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin Source : Modèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Finances locales

Fichier:Château de Xertigny (2).JPG
Château des Brasseurs, mairie.

En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune de Xertigny Modèle:Lien archive.</ref> :

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 21,55 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 18,96 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 19,18 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014 : médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : Modèle:Unité<ref>Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet</ref>.

Jumelages

La commune de Xertigny est jumelée avec :

La localité est jumelée depuis 1993 avec Lauf (Bade-Wurtemberg), cité allemande située dans l'arrondissement de l'Ortenau, en Forêt-Noire. Mais ce jumelage, malgré diverses rencontres<ref>Images, d'archives du jumelage Xertigny / Lauf (Journal télévisé du 02 mai 1994)</ref>, est actuellement en sommeil depuis 2012<ref>La mise en sommeil du jumelage</ref>.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Enseignement

Établissements d'enseignements :

Santé

Professionnels de santé :

Cultes

Culte catholique, Communauté de Paroisses de Xertigny, Diocèse de Saint-Dié<ref>Communauté de Paroisses de Xertigny</ref>.

Manifestations culturelles et festivités

Politique environnementale

Économie

Entreprises et commerces

Agriculture et pisciculture

Tourisme

Commerces

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Xertigny centre

  • Église Sainte-Walburge
Fichier:Xertigny, Église Sainte-Walburge.jpg
L'église Sainte-Walburge.
Fichier:Carte postale, Xertigny, Intérieur de l'Église.jpg
Intérieur de l'église.

D'après la légende, sainte-Walburge aurait laissé une pelote de laine se dérouler et aurait construit l'édifice à l'endroit où celle-ci aurait terminé sa route. L'église incendiée durant l'offensive allemande en 1940 est reconstruite après la guerre en 1951.

Elle possède huit vitraux de Gabriel Loire, représentant les saints vosgiens<ref>L’ensemble des vitraux de l’église Sainte-Walburge</ref>. Son clocher comporte sept cloches de différentes tailles qui ont chacune un parrain et une marraine ; la plus grande d'entre elles est Sainte Walburge et la plus petite sainte Thérèse. L'orgue est de 1948<ref>Modèle:Ouvrage Modèle:Commentaire biblio.</ref>,<ref>Inventaire détaillé de l'orgue</ref>,<ref>Inventaire de l'orgue</ref>.

  • Hôtel de ville

Il occupe le château des Brasseurs (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) depuis 1981<ref>Le Château des Brasseurs</ref>. Il a été construit par le brasseur Victor Champion sur les fondations de l’ancien presbytère de l’Orémus. C'est un château de style Renaissance ; les plans sont de l’architecte des beaux-arts, François Clasquin.

À l'arrière, un vaste parc abrite un arboretum<ref>L’arboretum du parc du château</ref>, des étangs et une aire de pique-nique (la faisanderie).

  • Monument aux morts

Le monument aux morts de Xertigny<ref>Conflits commémorés1914-18 et 1939-45</ref>,<ref>Monument aux morts</ref>, construit en granit, se situe en contrebas de l'église. Il est décoré de Croix de guerre et entouré d'obus. On peut y lire "À NOS ENFANTS MORTS POUR LA PATRIE 1914 1919" et "À NOS HÉROS 1939 1945"

  • Fontaines

La grande fontaine<ref>La grande fontaine</ref>, située dans l'angle aigu formé par la rue du canton de Firminy et la rue Colonel-Sérot, a une forme en V. La pointe est occupée par la colonne de jet et les deux bassins sont équipés de trois pierres à laver.

La fontaine Michel-Bidaud porte le nom de l'ancien maire de Xertigny de 1973 à 1989<ref>La fontaine Michel Bidaud</ref>. Elle est située place Michel-Bidaud devant l'entrée automobile du château.

Vallée de la Semouse

Fichier:ChateauSemouse.jpg
Château de Semouse.
  • Château de Semouse

Le château de Semouse (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), au hameau de la Forge de Semouse<ref>Forge de la Sémouse. Vue éloignée : logement patronal</ref>, est construit par Victor de Pruines en style néo-Renaissance.

  • Patrimoine industriel

L'usine métallurgique dite Forge de Semouse puis Société de Pruines, puis scierie<ref>Modèle:Base Mérimée, enquête thématique régionale (ancienne métallurgie vosgienne) ; patrimoine industriel</ref>.

Laminoir dit Forge Neuve<ref>Modèle:Base Mérimée, enquête thématique régionale (ancienne métallurgie vosgienne) ; patrimoine industriel</ref>.

  • Cascade du Gué du Saut

La cascade<ref>La Cascade du Gué-du-Sault</ref> est située sur le ruisseau du Rechentreux, un affluent de la Semouse.

Autres lieux

Personnalités liées à la commune

Nées à Xertigny
Fichier:Carte postale, Xertigny, L'Hospice.jpg
L'hospice.
  • Jean-Georges Didier (dit « Jaugeot »). Prêtre. (né le Modèle:Date-, Xertigny, mort le Modèle:Date-, Xertigny). Il fut ordonné le Modèle:Date. Son entrée au séminaire de Versailles, est tardive. Son ordination a lieu en région parisienne, car l’évêché de Versailles est très pauvre en vocations sacerdotales. Aussi, l’évêque de ce diocèse fait appel aux séminaristes vosgiens pour étoffer ses ministères. Prêtre éclectique, sa vie est fertile en événements et surtout semée d’embûches. Curé de Saint-Lambert (Versailles) durant vingt-huit ans, il revient dans les Vosges à la paroisse de Domèvre-sur-Avière en 1880, puis à Ainvelle en 1892. Xertigny lui doit la première idée de son hospice Saint-André, la construction d’une école et l’église Sainte-Marie des Aulnouzes situé au Molieu près de La Chapelle-aux-Bois, commencée et continuée parmi les plus grandes tribulations ; l’abbé Didier n’ayant pas de permis de construire et surtout l’autorisation de l’évêché vosgien<ref name=" Xertigny canton"/>.
  • Le général Marie François Ganeval, né le Modèle:Date-<ref>[sur SGA]</ref>, chef de la 62e division d'infanterie (France), général tué à la bataille de Sedd-Ul-Bahr lors de la bataille des Dardanelles en 1915.
  • Henri Martin, directeur d'école, défenseur de la place d'Epinal en 1940 et écrivain<ref>

Modèle:Lien web.</ref>.

  • André Sérot (né le Modèle:Date, Xertigny - mort le Modèle:Date, Jérusalem, Israël) : militaire. Le colonel Sérot avait une devise « Servir sans se servir ». Ceci caractérisait bien ce militaire mort pour la paix en Terre Sainte au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Son épouse née Berthe Grünfelder (1898-1971) est arrêtée le Modèle:Date par la Gestapo de Clermont-Ferrand puis déportée en Allemagne à Ravensbrück. Elle sera libérée par le comte Folke Bernadotte. Engagé volontaire en 1914, André Sérot passe à l’aviation et durant la « drôle de guerre » accomplit des missions suicides sur le sol allemand. Il connaît six langues, aura dix-huit noms d’emprunt, le crâne rasé et la nuque prussienne. Médiateur des Nations unies à la Libération, il est assassiné à Jérusalem aux côtés du Suédois Folke Bernadotte par le groupe STERN (ou Lehi groupe choc de la Hagana dont le chef était Menahem Begin). Le corps de ce grand chrétien repose au cimetière de Xertigny après avoir eu des obsèques nationales tant aux Invalides à Paris que dans sa ville natale.
  • Philippe Lacroix, chef cuisinier du Lido à Paris<ref>Du Lido à la vie de château</ref> et parrain des dîners insolites du patrimoine<ref>Philippe Lacroix, des Vosges aux Champs-Élysées</ref>.
Ayant participé à la vie de la commune
  • Victor Champion, brasseur. (né le Modèle:Date de naissance à Pressigny, Haute-Marne - mort le Modèle:Date de décès, Xertigny) Fondateur en 1890 à Xertigny de la brasserie La Lorraine à l’effigie de Jeanne d’Arc. Cet établissement se lance dans la commercialisation de bières, d’eaux, de liqueurs et spiritueux, portant le nom de Pilsen Ale, Cristal Château, Hicherelle ou Mousquetaire. Destiné à reprendre une petite brasserie à Monthureux-sur-Saône appartenant à son oncle Nestor Virey, ce fils d’agriculteur étudie l’art brassicole en Allemagne en l’école de la brasserie Weihenstephan à Freisning près de Munich en Bavière. Cette école étant considérée à cette époque comme la plus importante au monde. Victor Champion s’y familiarise avec le procédé bavarois de fermentation basse, puis après divers stages, il vient pratiquer son métier à Xertigny à la brasserie de La Cense avant de racheter l’usine Thirion qui périclite au centre-ville. À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, La Lorraine jouit d’une renommée internationale, primée aux différentes Expositions universelles. À son décès, sa succession revient à son gendre Henri Trivier, originaire de Dijon, qui épouse sa fille Berthe. Il est inhumé dans la chapelle familiale, au cimetière de Xertigny. Il était grand-père de quatre petits-enfants, Marguerite, Pierre, Alice et Jean<ref name="biere"/>.
  • Léon Didier, chimiste-photographe. (né le Modèle:Date de naissance à Dompaire - mort le Modèle:Date de décès à Xertigny) Pionnier de la photographie couleur, Léon Didier dit « Jolo », résidant à Xertigny sur la place des Tilleuls, a participé avec succès aux recherches de la photographie couleur. Dès 1895, ayant quitté l’instruction publique, il est en contact avec de nombreux laboratoires. Quatre ans après, il prend un premier brevet en vue de l’obtention de photographies en couleurs sur papier, d’après les trois clichés de la sélection trichrome. Ces méthodes furent surtout étudiées à la maison Geisler à Raon-l'Étape. En 1904, il fait breveter son procédé mais la France ne possédant pas alors d’industrie de la chimie des colorants, il doit aller poursuivre ses recherches en Allemagne dans les ateliers de la Farben où le réputé docteur Koenig reconnaît officiellement ses prépondérantes découvertes. Léon Didier sera ensuite à la tête d’un laboratoire à Paris et en Suisse à Zurich. Il est inhumé au cimetière de Xertigny. Toutefois, à l’instar de son homonyme, l’abbé Jean-Georges Didier, la municipalité du chef-lieu de la Vôge décide d’abandonner sa tombe au cours de l’année 2006, et d’oublier définitivement son illustre compatriote.
  • Henri Trivier, brasseur<ref>La Brasserie La Lorraine (1865-1958)</ref>. (né le Modèle:Date de naissance, Dijon, Côte-d'Or - mort le Modèle:Date de décès, Xertigny). Fils unique d’Émile Trivier et de Justine Carré, propriétaires d’une importante brasserie dijonnaise sous l’appellation Trivier-Carré, il poursuit de brillantes études qui le mènent au baccalauréat, puis dans le secteur de la chimie. Toutefois il veut entrer à l’École polytechnique mais il obéit à son père qui l’oriente vers la très réputée école de brasserie austro-hongroise de Mödlung. La suite de ses études brassicoles est dirigée en Bavière à la brasserie de Weihenstephan en Allemagne puis à celle de Carlsberg. Au décès de son père, il hérite des biens familiaux et se fixe momentanément en Bourgogne. Jeune diplômé, Henri Trivier trouve fortuitement le bonheur dans les Vosges à Xertigny où il s’installe et collabore avec Victor Champion. Deux ans plus tard, il prend pour épouse Berthe, la seconde fille du brasseur local (1887). Au décès de son beau-père (1891), il assure seul la direction de l’établissement qu’il maintient pendant les trente années qui suivent, au rang des premières brasseries de la région Est de la France. En 1921, la firme Trivier-Champion devient une société anonyme. La bière de Xertigny La Lorraine, jouit dans tout l’Hexagone et dans les colonies française, d’une réputation ancienne. Celle-ci est maintes fois consacrée par les plus hautes récompenses aux diverses expositions. Quand Henri Trivier disparaît, ses trois enfants Pierre, Alice et Jean, perpétuent la dynastie. Il repose dans la chapelle familiale au cimetière communal<ref name="biere"/>.
  • Bertrand Munier (écrivain).

Héraldique

Modèle:Blasonnement

Pour approfondir

Bibliographie

Articles connexes

Modèle:Autres projets

Liens externes

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail