Girancourt
Modèle:Voir paronymes Modèle:Infobox Commune de France
Girancourt est une commune française située dans le département des Vosges, en région Grand Est.
Situé dans la communauté d'agglomération d'Épinal, Girancourt est traversé par le canal de l'Est, axe important creusé à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le village a une histoire (maison-forte des Dames de Remiremont, pétrolerie), un patrimoine (croix des brûlées, église Saint-Brice, fort du système Séré de Rivières) et une activité économique (zone des Mitroches, zone de Truzey) non négligeables, mais reste toutefois un village-dortoir de la ceinture spinalienne.
Géographie
Localisation
Situé dans la plaine sous-vosgienne (partie ouest du département des Vosges), le village s'étend sur plusieurs kilomètres, le long du canal de l'Est. Il se situe par ailleurs, à « vol d'oiseau », à Modèle:Unité d'Épinal, préfecture du département<ref>
Modèle:Lien web.</ref>.
Communes limitrophes
Géologie et relief
Modèle:Légende/Début Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende/Fin Ligne en tirets : faille de Girancourt
Girancourt, établie dans la plaine sous-vosgienne, fait encore partie du Bassin parisien limité à l'est par le massif des Vosges ; elle est située sur le bord oriental de cette grande cuvette sédimentaire.
La grande majorité des strates affleurantes sont des terrains du Trias inférieur ou moyen, généralement un peu plus récents à l'ouest et plus anciens à l'est car les formations géologiques observent un faible pendage vers l'ouest. L'épaisse couche du grès vosgien (t1c) déposée il y a environ Modèle:Unité (millions d'années) n'est toutefois visible que dans les vallées où l'érosion des cours d'eau l'a mise au jour à l'est de la commune ; la « faille de Girancourt », qui traverse la commune du nord au sud, la révèle également dans la partie méridionale du territoire. Les couches intermédiaires (t2a), au faciès variable et mal déterminé, sont largement affleurantes à l'est de la faille. Ce sont des grès, comportant parfois des lentilles d'argile, qui se désagrègent souvent en sables et qui ne recèlent que très peu, voire pas d'inclusions fossiles ; ils datent d'environ Modèle:Nobr. Le grès à Voltzia (t2b), du nom d'un genre éteint de conifères dont les fossiles sont fréquents dans la roche, occupe principalement la partie sud du territoire à l'ouest de la faille ; il est daté de Modèle:Nobr. Les argilites rouges et les marnes grises (t4) âgées d'environ Modèle:Nobr sont cantonnées à la partie nord-ouest de la commune. Des alluvions récentes (Fz) déposées au Quaternaire tapissent les vallées de certains cours d'eau ainsi que le fond de la faille de Girancourt<ref name="BRGM">Modèle:Lien web.</ref>.
Le territoire de Girancourt, allongé du nord-nord-est vers le sud-sud est, mesure Modèle:Dunité dans ses plus grandes dimensions ; il est partagé en deux de manière inégale par la faille de Girancourt décentrée vers l'ouest. La superficie de la commune est de Modèle:Unité quand la surface moyenne d'une commune de France métropolitaine s'établit à Modèle:Unité en 2014<ref>Modèle:Article.</ref> ; son altitude varie entre Modèle:Unité/2<ref>Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, Modèle:Lire en ligne.</ref>. L'altitude minimale est rencontrée dans la vallée du ruisseau des Sept Pêcheurs et du canal de l'Est en limite d'Uzemain et une butte dans le bois du Safaing, non loin du réduit du Thiéha au sud-est, marque le point culminant, encore une fois près du territoire d'Uzemain.
Hydrographie
Le ruisseau des Sept Pêcheurs<ref>L'eau dans la commune</ref>,<ref>Fiche de synthèse sous bassins (masses d'eau cours d'eau) : Coney</ref>, principal cours d'eau naturel de la commune, prend sa source sous le canal de l'Est, au niveau de l'ancien port Modèle:Incise. Le ruisseau est un affluent du Côney, lui-même affluent de la Saône. Girancourt se situe donc en grande partie dans le bassin hydrographique de la mer Méditerranée, dont elle constitue, en France, une des communes les plus septentrionales. Girancourt fait d'ailleurs partie du périmètre de l'agence de l'eau Rhône-Méditerranée-Corse<ref>Modèle:Lien web.</ref>. De petits ruisseaux prenant leur source sur les hauteurs de l'est et du nord-est contribuent à l'alimentation du réservoir de Bouzey ; la partie occidentale de ce dernier, sous le nom d'étang de l'Abbaye, se trouve partiellement sur la commune de Girancourt.
Par ailleurs, quelques marais sont présents sur le territoire communal, de même que des étangs formés par des retenues sur les ruisseaux<ref name="Hydro"> Modèle:Géoportail.</ref>.
Voies de communication et transports
Le canal de l'Est traverse la commune du nord vers le sud. Le port a accueilli des activités industrielles, en particulier une pétrolerie, mais ne sert plus aujourd'hui qu'aux activités de plaisance. Le réservoir de Bouzey, qui contribue à l'alimentation du bief supérieur du canal, empiète sur la partie orientale de la commune.
De 1886 à 1976, la commune est traversée par la ligne de chemin de fer Jussey (Haut-Saône) ― Épinal. Une voie spécifique reliait la ligne au port et permettait les transbordements. Toutefois, la gare dite « de Girancourt », dont le bâtiment est conservé, se situe sur le territoire de la commune de Chaumousey.
Urbanisme
Typologie
Girancourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Épinal, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (54,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (40,8 %), zones agricoles hétérogènes (21,7 %), terres arables (19,2 %), prairies (12,3 %), zones urbanisées (5,9 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Morphologie urbaine
Le bourg du village est situé au nord du territoire communal au carrefour de deux voies départementales, les D 460 et D 39, mais la zone d'urbanisation dense s'étend le long de la D 39 sur plus de Modèle:Unité, depuis la limite communale avec Chaumousey Modèle:C'est-à-dire.
On relève également quelques hameaux excentrés tels le Bois-de-Girancourt et le Void-de-Girancourt.
Logement
En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de Modèle:Nobr, alors qu'il était de Modèle:Nobr en 1999<ref group="I">LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.</ref>.
Parmi ces logements, 91,9 % étaient des résidences principales, 3 % des résidences secondaires et 5,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 93,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 6,6 % des appartements<ref group="I" name="LOG T2">LOG T2 - Catégories et types de logements.</ref>.
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 86,8 %, en légère hausse par rapport à 1999 (84,6 %)<ref group="I">LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.</ref>.
Projets d'aménagements
Modèle:Quand à côté du préau de l'école. De plus, Modèle:Quand.
Toponymie
Mentionné sous la forme Girancurtis au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Marichal_186"/>, puis Girancort en 1195 et Girandicuria au {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIe{{#if:| }} }} la terminaison « court » vient de Modèle:Langue ou « cour ». Cela viendrait d'un nom d'origine germanique Gisramnus, propriétaire à qui appartenait une ferme à l'époque mérovingienne<ref>[1].</ref>. La mention Girandi curtis dans la fondation du prieuré de Deuilly, en 1044, contrairement à ce qu'affirment Dom Calmet et à sa suite, Lepage, puis Chevreux et Louis, ne fait pas référence à Girancourt, mais à Gérardcourt, hameau de Ville-en-Vermois<ref name="Marichal_186">Paul Marichal, Dictionnaire topographique du département des Vosges, Paris, 1941, p. 186</ref>.
Histoire
Le village nommé Girancuria puis Girancourt était autrefois le chef-lieu d'un ban qui comprenait le Void-de-Girancourt, Adoncourt, Barbonfaing, Dommartin-aux-Bois, Agémont, Méloménil, Naymont, les Granges de Renaufief et de Renauvoid, Olima, Thiélouze et la Rue-d'Uzemain<ref name="Chevreux_321">Paul Chevreux, Louis Léon, Le Département des Vosges, vol. VI, Épinal, Impr. R. Busy, 1887, p. 321</ref>. C'est par un acte du Modèle:Date- que ce ban est compté comme relevant de l'abbaye de Remiremont<ref>Le Pays de Remiremont des origines à nos jours, Journées d'Études vosgiennes, 2001, Modèle:P. 80.</ref>. En 1289, Vauthier de Montfaucon, chevalier, déclara qu'il était devenu l'homme-lige du duc Ferry III de Lorraine et qu'il avait repris de lui la moitié du ban de Hairo (Harol) et de Girancourt<ref name="Chevreux_321"/>.
Le Modèle:Date-, François Dubois, receveur d'Arches, vendit au duc Henri II les deux tiers en la moitié de la seigneurie de Girancourt Modèle:Unité<ref name="Chevreux_321"/>. L'église de Remiremont prenait, au ban de Girancourt, moitié dans toutes les épaves, confiscations, attrahières, morte-mains, et tous les profits de haute, moyenne et basse justice<ref>Paul Chevreux, Louis Léon, op. cit., Modèle:P..</ref>.
D'autre part, les forêts appartenaient au chapitre de Remiremont mais aussi au seigneur Canon, marquis de Ville-sur-Illon situé à neuf kilomètres de Girancourt.
Les abbesses et dames de Remiremont avaient une maison-forte à Girancourt construit à l'emplacement du quai de transbordement du port du canal. Cette maison-forte était entourée de mares et de profonds fossés remplis d'eau, pour en défendre l'accès.
Au mois de mai, les dames venaient y faire un séjour. Des écrits ont transmis que les habitants de Girancourt devaient venir chaque nuit battre l'eau à tour de rôle pour faire taire le coassement des grenouilles<ref>Julien Trévédy, Le Droit de grenouillage, Saint-Brieuc, R. Prud'homme, 1899, Modèle:P..</ref>. Les dames venaient de Remiremont par un chemin spécial qui reliait les deux localités et que l'on appelle de nos jours « le chemin des Dames ». Elles avaient d'ailleurs un autre chemin qui reliait leur château à Ville-sur-Illon, c'est le chemin dit « voie de la Ville. » Ces routes étaient entretenues en bon état par la corvée.
Girancourt a eu à souffrir pendant la guerre de Trente Ans de l'invasion des Suédois qui le détruisirent presque entièrement à l'exception de trois maisons mais il se reconstruisit rapidement.
L'église, dédiée à saint Brice, date de 1721-1722. Elle était du diocèse de Saint-Dié, doyenné de Jorxey. La cure était à la collation du chapitre de Remiremont<ref name="Marichal_186"/>. Les actes de baptêmes, mariages et sépultures commencent en 1654<ref name="Chevreux_222">Paul Chevreux, Louis Léon, op. cit., Modèle:P..</ref>.
Avant le Modèle:Date républicaine, Girancourt était chef-lieu d'un canton, à l'origine le Modèle:3e du district d'Épinal<ref name="Marichal_186"/>.
L'école des garçons fut construite en 1828 et celle des filles en 1860<ref name="Chevreux_222"/>.
Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre Modèle:Unité/2,et 1 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 15<ref>Modèle:Légifrance.</ref>. entre Modèle:Unité/2,
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Tendances politiques et résultats
Le résultat de l'élection présidentielle de 2012 dans cette commune est le suivant<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
Jumelages
Au Modèle:Date-, Girancourt n'est jumelée avec aucune commune<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Population et société
Démographie
Les habitants de la commune sont appelés couramment les Girancourtois<ref> Modèle:Lien web.</ref>, mais l'usage étymologiquement correct serait plutôt les Girancurtiens.
Modèle:Population de France/section
Enseignement
La commune est rattachée à l'académie de Nancy-Metz, dans la zone B du calendrier scolaire<ref name="école"> Modèle:Lien web.</ref>.
Elle administre une école maternelle et une école élémentaire sur la place de la mairie qui comptaient Modèle:Nobr en 2013-2014<ref name="école" />. Elle accueille les enfants de Girancourt et de Dommartin-aux-Bois dans le cadre d'un regroupement pédagogique intercommunal entre ces deux communes<ref group="Mairie"> Modèle:Lien web.</ref>. Une cantine, ainsi qu'une accueil périscolaire sont installés pour les élèves au Modèle:2e de la salle polyvalente communale<ref group="Mairie"> Modèle:Lien web.</ref>.
Pour poursuivre leurs études, les élèves vont au collège à Dompaire (Modèle:Nobr)<ref> Modèle:Lien web.</ref> ou dans l'un des quatre collèges d'Épinal<ref> Modèle:Lien web.</ref> puis dans un lycée à Épinal<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Santé
Une pharmacie ainsi que plusieurs cabinets de médecins, un masseur kinésithérapeute, des infirmières et un dentiste sont rassemblés à la Maison des services<ref group="Mairie"> Modèle:Lien web.</ref>.
Manifestations culturelles et festivités
L' « Association sportive Girancourt Dommartin-aux-Bois Chaumousey » (ASDGC) organise, le dernier week-end de juin, la « foire à la frite » associant un déballage commercial, une fête foraine et un bal populaire<ref group="Mairie"> Modèle:Lien web;</ref> avec un défilé de jeunes filles à l'issue duquel est élue « Miss ASGDC ».
Économie
Revenus et fiscalité
En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Euro, ce qui plaçait Girancourt au 12 574e rang parmi les Modèle:Nombre de plus de Modèle:Nombre en métropole<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
En 2009, 37,7 % des foyers fiscaux n'étaient pas imposables<ref group="I">REV T1 - Impôts sur le revenu des foyers fiscaux.</ref>.
Budget et fiscalité 2014
En 2014, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune Modèle:Lien archive.</ref> :
- total des produits de fonctionnement : Modèle:Euro, soit Modèle:Euro par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : Modèle:Euro, soit Modèle:Euro par habitant ;
- total des ressources d’investissement : Modèle:Euro, soit Modèle:Euro par habitant ;
- total des emplois d’investissement : Modèle:Euro, soit Modèle:Euro par habitant ;
- endettement : Modèle:Euro, soit Modèle:Euro par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d’habitation : 11,87 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 15,73 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 28,66 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Emploi
En 2009, la population âgée de Modèle:Unité/2 s'élevait à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on comptait 75,9 % d'actifs dont 69,2 % ayant un emploi et 6,7 % de chômeurs<ref group="I">EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.</ref>.
On comptait Modèle:Nombre dans la zone d'emploi, contre Modèle:Nobr en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de Modèle:Nobr, l'indicateur de concentration d'emploi<ref group="Note">L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour Modèle:Nobr actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.</ref> est de 34,7 %, ce qui signifie que la zone d'emploi n'offre qu'un emploi pour trois habitants actifs<ref group="I">EMP T5 - Emploi et activité.</ref>.
Entreprises et commerces
Au Modèle:Date-, Girancourt comptait Modèle:Nombre : Modèle:Nobr dans l’agriculture-sylviculture-pêche, Modèle:Nobr dans l'industrie, Modèle:Nobr dans la construction, Modèle:Nobr dans le commerce-transports-services divers et 11 étaient relatifs au secteur administratif ; sur ces Modèle:Nombre, Modèle:Nobr ne font appel à aucun salarié, Modèle:Nobr comptent Modèle:Nobr ; la dernière a un effectif de Modèle:Nobr<ref group="I" name="CEN T1">CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.</ref>.
En 2011, deux entreprises ont été créées à Girancourt<ref group="I">DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.</ref>.
La commune comprend quelques commerces, entreprises et services<ref group="Mairie"> Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait partie de la communauté d'agglomération d'Épinal dans le territoire de laquelle la plupart des habitants travaillent.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La commune ne compte pas de monument répertorié à l'inventaire des monuments historiques<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ou à l'inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Patrimoine religieux
- L'église Saint-Brice, datant de 1721 (tour datant de 1722) et récemment restaurée<ref>L'intervention de la Fondation du patrimoine en faveur de la restauration de l'église.</ref>. Elle compte Modèle:Nombre « classés » à l'inventaire des monuments historiques<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> et aucun répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> : une statue représentant « La Vierge à l'enfant », datée du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et « classée » depuis le Modèle:Nobr<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> ; et un retable avec trois statues représentant la Vierge entre deux anges, datés du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et « classés » depuis le Modèle:Nobr<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> (L'ensemble des trois statues provient de l'abbaye de Chaumousey).
- Le cimetière<ref>Le cimetière de Girancourt sur le site cimetieres-de-france.fr.</ref> est transféré à 300 m au sud-est de l'église en 1898-1906<ref>Archives communales de Girancourt aux archives départementales des Vosges.</ref>.
- La croix des brûlées se situant – selon des traditions longtemps orales puis enfin écrites – à l'emplacement où de prétendues sorcières furent immolées par l'odieuse répression qui fit en Lorraine un nombre effarant de victimes, un procureur de Charmes du nom de Nicolas Rémy ou par certaines dames chanoinesses de Remiremont ayant été, entre les années 1550 et 1630, d'éperdues chasseuses de sorciers. Cette croix en pierre Modèle:Quand et, lors de la restauration, n'a pas été remise dans l'orientation originelle, face au soleil couchant. Une aire de jeux y a été aménagée dans les années 2000.
- Les autres calvaires de la commune sont la croix du centre (place de la mairie), la croix Jean Lane (rue de la gare), la croix du Void (rue d'Agémont) et la croix de la fille (route de Renauvoid).
-
L'église Saint-Brice avant restauration (2009).
-
L'église Saint-Brice après restauration (2015).
Patrimoine civil
- La mairie avec la salle des fêtes attenantes (place de la mairie).
- Le monument aux morts<ref>Le monument aux morts de Girancourt sur le site monumentsmorts.univ-lille3.fr</ref> (rue de l'église) est une colonne quadrangulaire en granit où est gravée l'inscription suivante : GIRANCOURT À SES ENFANTS MORTS POUR LA FRANCE 1914 1918. Il regroupe les noms des soldats de la commune morts lors de la Première Guerre mondiale (trente noms), la Seconde Guerre mondiale (cinq noms) et la guerre d'Indochine (un nom).
- L'école communale<ref>Site officiel de l'école communale de Girancourt.</ref> (rue de l'église) compte six classes de la petite section au cours moyen deuxième année.
- Les lavoirs<ref>Lavoirs des Vosges sur le site lavoirs.org.</ref> construits au {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIXe{{#if:s| s }} }} en suivant les théories de l'hygiénisme : le lavoir de Girancourt (rue de Darney), le lavoir du Void (rue de Xertigny au Void-de-Girancourt), le lavoir du canal (rue d'Agémont au Void-de-Girancourt)...
- L'ancienne gare et sa halle à marchandises étaient situées sur l'ancienne ligne de chemin de fer reliant Darnieulles (et donc Épinal à Jussey dans la Haute-Saône. La ligne et la gare sont ouvertes en 1886 par la compagnie des chemins de fer de l'Est et repris en 1938 par la SNCF. La ligne ferme ses portes au trafic passager en 1951, puis définitivement au trafic marchandise en 1973. Bien que la gare et la halle portent le nom de Girancourt, elles sont construites à cheval sur les territoires des communes de Chaumousey et Dommartin-aux-Bois.
- Le Canal de l'Est traverse la commune ainsi que la Véloroute du Téméraire qui le longe.
- Les équipements sportifs : deux stades et deux terrains de tennis sont construits sur la commune de Chaumousey.
-
La mairie et le monument aux morts (2016).
-
La gare de Girancourt (vers 1900).
-
Le canal de l'Est à Girancourt (2008).
Patrimoine militaire
- L'ancien fort de Girancourt, construit en 1879-1880 (géré par l'association de chasse Saint-Hubert).
- L'ancien réduit du Thiéha, construit en 1881-1882.
Patrimoine naturel
Girancourt est intégrée, à des degrés divers, à trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) ainsi qu'à un site du réseau Natura 2000; les territoires se recoupant partiellement.
La ZNIEFF des gîtes à chiroptères de Girancourt, de Modèle:1re et de Modèle:NobrModèle:Note, concerne la presque totalité du territoire communal, exception faite des bords du canal de l'Est et de quelques îlots dans la partie est de la commune. Il s'étend également à trois autres communes. Dix-sept espèces de chauve-souris, toutes protégées, y sont identifiées<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La ZNIEFF du réservoir de Bouzey, sur quatre communes dont Girancourt, est limitée au réservoir lui-même. Elle abrite notamment des insectes orthoptères qui trouvent refuge dans la végétation des berges du réservoir<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La ZNIEFF Voge et Bassigny, Modèle:Nobr, englobe de nombreuses ZNIEFF dont les deux précédemment citées. Elle fait l'inventaire de l'ensemble de la flore et de la faune remarquables de son périmètre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le site Natura 2000 des gîtes chiroptères autour d'Épinal concerne quatre communes dont Girancourt où il recouvre partiellement la ZNIEFF des gîtes à chiroptères de Girancourt ; outre les inventaires applicables aux ZNIEFF, les menaces pesant sur le site sont identifiées et les pratiques à même de favoriser son maintien sont encouragées<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Personnalités liées à la commune
- Jean-Baptiste Guyot, ecclésiastique né à Girancourt le Modèle:Date de naissance et mort le Modèle:Date de décès. Pendant la Révolution française, il demeure prêtre réfractaire et échappe de peu à la Terreur<ref>La Semaine religieuse du diocèse de Saint-Dié, vendredi 19 mai 1911, 35-20, Modèle:P. 322. « Notes d'histoire diocésaine ».</ref>.
Héraldique
Pour approfondir
Bibliographie
- Alexandre Aumegeas, André Quillé, Géographie des Vosges suivie d'une Notice historique sur le département des Vosges / par Albert Troux,... ; lettre-préface par René Martin,... - Modèle:8e éd. 1951
- Paul Chevreux, Louis Léon, Le Département des Vosges [...] Tome VI : Dictionnaire historique et statistique des communes, hameaux, écarts, fermes, accompagné de plans, Épinal, 1887
- Monique Marquelet, Monographie de Girancourt, Modèle:Date-
- Paron, Girancourt. État de la communauté avant 1789, 1889
- Archives communales de Girancourt (1654-1977)
- Chiffres clés publiés par l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet.
- Inventaire national du patrimoine naturel du la commune
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
Cartes
Références
Insee
- Dossier relatif à la commune, Modèle:Lire en ligne