Bar-le-Duc
Modèle:Voir homonymes Modèle:Confusion Modèle:En-tête label Modèle:Infobox Commune de France
Bar-le-Duc (Modèle:MSAPI<ref group=Note>Prononciation en français standard retranscrite phonémiquement selon la norme API.</ref>) est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est. Elle se trouve dans la région historique et culturelle de Lorraine.
L'existence de l'agglomération remonte à l'Antiquité où elle est un relais le long de la voie romaine reliant Reims à Metz. Capitale du comté puis du duché de Bar, Bar-le-Duc devient l'une des principales citadelles lorraines, se développant à la fois au fond de la vallée, le long des berges de l'Ornain, et sur le plateau du versant gauche, autour du château du Moyen Âge. Après son rapprochement avec le duché de Lorraine à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle connaît une période culturelle et architecturale prospère durant toute la Renaissance. Mais à cause des positions anti-françaises de son duc, la ville se voit dépouillée en 1670 d'une partie de ses fortifications et de son château par le roi de France Modèle:Nobr, et le duché finit par être rattaché au royaume de France en 1766. Ancien chef-lieu de bailliage, la ville est également le point de départ de la « Voie sacrée », route stratégique qui, lors de la Première Guerre mondiale, permet de ravitailler Verdun lors de la bataille homonyme de 1916.
Située à l'écart des grands axes routiers, Bar-le-Duc n'a pas autant bénéficié de la révolution industrielle que les autres communes lorraines, elle est devenue au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle une ville administrative. Deuxième ville du département après Verdun au regard de la population, elle ne cesse de voir diminuer son nombre d'habitants depuis les années 1980, et se retrouve dans la diagonale du vide. Depuis plusieurs années, la commune a donc choisi de développer son tourisme grâce au riche patrimoine hérité de son histoire. Elle est la seule « Ville d'art et d'histoire » de Lorraine avec Metz, plusieurs édifices sont répertoriés aux monuments historiques, et le secteur sauvegardé de la Ville Haute possède un remarquable quartier de style Renaissance.
Surnommée en conséquence la « Belle Endormie », elle reste cependant le pôle urbain principal du sud meusien, chef-lieu du pays Barrois et de la communauté d'agglomération Bar-le-Duc Sud Meuse.
Géographie
Localisation
Modèle:Encadré texte Bar-le-Duc se situe dans le Grand Est de la France, au sud-ouest du département de la Meuse Modèle:Incise en région Grand Est. La commune s'étend dans la vallée de l'Ornain et sur ses versants, le long d'un axe sud-est/nord-ouest, et déborde sur le plateau du Barrois, dont elle est la capitale historique<ref group="BLD">Modèle:Harvsp.</ref>. Entre les anciennes régions Lorraine et Champagne, elle est au cœur de ce qui est appelé la Lorraine champenoise<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
À vol d'oiseau, la commune est située à mi-chemin entre Paris (Modèle:Unité<ref> Modèle:Lien web.</ref>) et Strasbourg (Modèle:Unité<ref> Modèle:Lien web.</ref>). Dans la région, elle est distante de Modèle:Unité de Nancy<ref> Modèle:Lien web.</ref> (Meurthe-et-Moselle), de Modèle:Unité de Metz<ref> Modèle:Lien web.</ref> (Moselle) et de Modèle:Unité d'Épinal<ref> Modèle:Lien web.</ref> (Vosges). Elle se trouve à Modèle:Unité au sud de Verdun<ref name="VERD"> Modèle:Lien web.</ref> et à Modèle:Unité à l'ouest de Commercy<ref> Modèle:Lien web.</ref>, les deux autres plus grandes villes et sous-préfectures du département de la Meuse. Elle est plus proche de Saint-Dizier (Modèle:Unité<ref> Modèle:Lien web.</ref>), sous-préfecture du département voisin, la Haute-Marne, en Champagne-Ardenne.
La frontière belge se situe à Modèle:Unité, celle du Luxembourg à Modèle:Unité, celle d'Allemagne à Modèle:Unité, et celle de Suisse à Modèle:Unité. Bar-le-Duc est finalement plus proche de certaines grandes villes européennes que d'autres villes françaises au sud ou à l'ouest du pays<ref group="BLD">Modèle:Harvsp.</ref>.
Communes limitrophes
Géologie et relief
La superficie de la commune est de Modèle:Unité, son altitude varie de Modèle:Unité à Modèle:Unité<ref name="Cassini" />.
Le département de la Meuse se situe dans la partie orientale du bassin parisien ; il est constitué d'un socle rocheux d’âge mésozoïque (jurassique et crétacé). Bar-le-Duc se trouve sur un sol constitué de calcaires du Barrois datant du Tithonien. La couche de calcaire s'étend sur une surface de Modèle:Unité à l'ouest du département, et totalise une épaisseur de Modèle:Unité à Modèle:Unité au sud du département. On y note également une faible épaisseur d'alluvions anciennes dans la vallée de l'Ornain<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Les calcaires lithographiques ont été exploités dans différents sites autour de Bar-le-Duc et Ligny-en-Barrois tels que les carrières de Tannois et de Givrauval. Suffisamment durs, ils ont servi à la construction de maisons dans le passé<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Dans les années 1980, quelques forages d'exploration pétrolière ont été réalisés autour de la ville, notamment dans les communes de Fains-Véel<ref> Modèle:Lien web.</ref> et Culey<ref> Modèle:Lien web.</ref>, qui ont mis en évidence des traces de gaz mais n'ont conduit à aucune exploitation. Des essais de production, sans succès, ont été faits dans la forêt domaniale du Haut-Juré, où les forages ont atteint les couches du Trias inférieur<ref> Modèle:Lien web.</ref>,<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Hydrographie
Bar-le-Duc s'est construite sur les berges de l'Ornain, qui traverse la ville d'est en ouest. Pas moins de sept ponts enjambent la rivière<ref name="TourBarBasse"> Modèle:Lien web.</ref>. Cette dernière prend sa source de deux autres cours d'eau, l'Ognon et la Maldite, au sud de Gondrecourt-le-Château (Meuse), et se jette dans la Saulx à Étrepy (Marne)<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Le débit de la rivière, mesuré à Val-d'Ornain à Modèle:Unité en aval de Bar-le-Duc<ref> Modèle:Lien web.</ref>, est de Modèle:Unité en moyenne sur l'année, variant de Modèle:Unité en août à Modèle:Unité en janvier<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
La commune est traversée par un deuxième grand cours d'eau, cette fois-ci artificiel. À partir de 1838, le canal de la Marne au Rhin est creusé parallèlement à l'Ornain. Long de Modèle:Unité, il relie Modèle:Incise la Marne (à Vitry-le-François) au Rhin (à Strasbourg)<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Il emprunte plusieurs écluses et ponts-levis mécanisés lors de sa traversée de la ville : le pont-canal de Chantereines au-dessus de l'Ornain Modèle:Nobr, l'écluse de Bar-le-Duc (Modèle:Nobr), le pont-levis de Marbot (Modèle:Nobr), la combinaison du pont-levis de Popey et de l'écluse de Marbot (Modèle:Nobr), et l'écluse de Popey (Modèle:Nobr)<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Un port de plaisance est situé dans la ville, au point kilométrique (Modèle:Nobr), à proximité du centre-ville<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
La création du canal des usines, une dérivation de l'Ornain, a lieu au Moyen Âge vers le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il permet de réguler le débit de l'Ornain et d'alimenter en eau les fossés des fortifications du quartier du Bourg<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Le cours d'eau est nommé canal des moulins à cause des moulins construits sur ses berges. Les nombreuses tanneries et filatures qui viendront s'installer par la suite finiront par lui donner le nom de canal des usines<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Le Naveton est un petit cours d'eau qui prend sa source au nord de Bar-le-Duc, dans la commune de Naives-Rosières. Il traverse la ville du nord au sud pour se jeter dans l'Ornain<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Le trop-plein du canal de la Marne au Rhin se déverse dans le Naveton<ref>Modèle:Sandre.</ref>.
- Photographies des cours d'eau de la ville.
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Le pont Notre-Dame traversant l'Ornain.
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Terrasses de Griesheim surplombant l'Ornain.
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Canal de la Marne au Rhin depuis le pont-levis de Marbot.
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Canal de la Marne au Rhin avec son écluse.
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Port de plaisance sur le canal.
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Canal des usines dans le quartier du Bourg.
Climat
Le climat de Bar-le-Duc est le même que celui de la Meuse et de la Lorraine. Il s'agit d'un climat océanique dégradé<ref> Modèle:Lien web.</ref> (Cfb d'après la classification de Köppen) à tendance continentale, qui se caractérise par un été souvent chaud et orageux et un hiver parfois assez rigoureux<ref name="PhysiqueMeuse"> Modèle:Lien web.</ref>. Ce climat est favorable à une régularisation des précipitations en toutes saisons et à une augmentation de l'amplitude thermique entre saisons<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Les intersaisons ne sont pas très marquées, le printemps est souvent marqué par un temps sec et des gelées tardives. Le Barrois est plus humide que le reste du département et de la région. Ce phénomène s'explique par le fait que le plateau du Barrois est le premier relief que rencontrent les vents d'ouest après le creux du bassin parisien, c'est l'effet de foehn<ref name="PhysiqueMeuse"/>.
Les données climatiques de Bar-le-Duc viennent de la station météo la plus proche, celle de Saint-Dizier à Modèle:Unité. Le record de chaleur est de Modèle:Unité le Modèle:Nobr, lors de la canicule de l'été 2003, et le record de froid est de Modèle:Unité le Modèle:Nobr. Durant la période 1981/2010, la température moyenne annuelle est de Modèle:Unité, et les précipitations annuelles sont de Modèle:Unité<ref name="ClimatStDizier"> Modèle:Lien web.</ref>.
Voies de communication et transports
Réseau routier
Bar-le-Duc se trouve à l'écart des grands axes routiers du département<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Les deux axes routiers majeurs traversant la Meuse d'est en ouest sont : l'autoroute A4 (Modèle:Nobr) à Modèle:Unité au nord<ref name="VERD"/>, à Verdun ; et la route nationale 4 (Modèle:Nobr), à Modèle:Unité au sud-est<ref> Modèle:Lien web.</ref>, à Ligny-en-Barrois<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
La commune se trouve au croisement de plusieurs routes la reliant aux grands axes routiers et aux pôles urbains environnant :
- à l'est, la route nationale 135 (Modèle:Nobr) permet de rejoindre Ligny-en-Barrois à Modèle:Unité, où passe la route nationale 4 (Modèle:Nobr) reliant Paris à Strasbourg via Nancy ;
- à l'ouest, la route départementale 994 (Modèle:Nobr), nommée « La Grande Romanie », rejoint Reims à Modèle:Unité en suivant l'ancienne voie romaine Reims-Metz. Elle permet également de prendre l'autoroute A4 (A4, E50), nommée « autoroute de l'Est », reliant Paris à Strasbourg via Reims et Metz, au niveau de la sortie 28 à Saint-Étienne-au-Temple (Marne) ;
- au nord, la route départementale 1916 (Modèle:Nobr), plus connue sous le nom de « Voie sacrée », relie Bar-le-Duc à Verdun, deuxième ville de Meuse. Longue de Modèle:Unité, elle fut l'artère logistique de la bataille de Verdun de 1916, pendant la Première Guerre mondiale ;
- au sud, la route départementale 635 (Modèle:Nobr) permet de rejoindre Saint-Dizier, sous-préfecture de la Haute-Marne, à Modèle:Unité.
En Modèle:Nobr, un projet de contournement de la Modèle:Nobr et de la commune de Velaines est en cours de financement. Cette Modèle:Nobr doit rejoindre la Modèle:Nobr (Paris - Strasbourg) à Ligny-en-Barrois, avec l'espoir du désenclavement de la vallée de l’Ornain et du développement économique du pays Barrois<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Réseau ferroviaire
La gare de Bar-le-Duc, située près du centre ville, fait partie de la ligne de Paris-Est à Strasbourg-Ville, l'une des principales lignes du réseau ferroviaire français dans l'Est de la France. Elle est desservie par le TER Lorraine, permettant de rejoindre Metz (ligne 28<ref>Modèle:PDFModèle:Lien web.</ref>) ou Nancy (ligne 29<ref>Modèle:PDFModèle:Lien web.</ref>) en moins d'une heure. Le TER Vallée de la Marne permet de rejoindre Paris via Vitry-le-François, Châlons-en-Champagne, Épernay et Château-Thierry, en Modèle:Heure<ref name="venirenmeuse">Modèle:Lien web.</ref>.
La LGV Est européenne est mise en service en 2007. Les TGV relient alors la préfecture meusienne à Paris en Modèle:Heure environ, via Champagne-Ardenne TGV, Châlons-en-Champagne et Vitry-le-François. Cependant, la mise en place du TGV a entraîné la réduction du nombre de dessertes de la gare de Bar-le-Duc au profit de la nouvelle gare de Meuse TGV, située à Modèle:Unité. Des navettes ont été mises en place par le conseil départemental de la Meuse pour rejoindre la nouvelle gare TGV, d'où l'on peut rejoindre Paris en Modèle:Heure<ref name="venirenmeuse"/> et Strasbourg en Modèle:Heure.
Transports en commun
Depuis 1982, le réseau TUB (transports urbains du Barrois) dessert en transports en commun la ville de Bar-le-Duc, puis celles adjacentes de Fains-Véel et Savonnières-devant-Bar. En 2014, à la suite de la création de la communauté d'agglomération Bar-le-Duc Sud Meuse, le réseau est étendu à toutes les communes de la nouvelle intercommunalité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le réseau, géré par Transdev, est constitué de quatre lignes régulières qui s'articulent autour de la ligne principale Bar-le-Duc - Ligny-en-Barrois (ligne 1)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. De plus, il existe neuf lignes scolaires<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ainsi qu'un service de transport sur réservation pour les communes non desservies par les lignes régulières<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Ligne 1 : Libération (Bar-le-Duc) - Aouisses (Ligny-en-Barrois)
- Ligne 2 : Petit Juré - Rochelle - Auchan (Bar-le-Duc)
- Ligne 3 : Centre Hospitalier - Rochelle - Grande Terre (Bar-le-Duc)
- Ligne 4 : Domaine du Golf (Fains-Véel) - Allende - Rochelle (Bar-le-Duc)
Le réseau intermodal des transports de la Meuse (RITM), financé par le conseil départemental de la Meuse, exploite plusieurs lignes reliant Bar-le-Duc aux autres grandes villes du département et de celui voisin de la Marne. Le réseau gère également le ramassage scolaire et possède un service de transport à la demande<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Ligne 2 : Bar-le-Duc - Verdun (Modèle:Heure)
- Ligne 18 : Bar-le-Duc - Gondrecourt-le-Château (Modèle:Heure)
- Ligne 19 : Bar-le-Duc - Saint-Dizier (Modèle:Heure)
- Ligne 63 : Bar-le-Duc - Sermaize-les-Bains (Modèle:Heure)
Autres moyens de transport
L'aérodrome le plus proche est celui de Bar-le-Duc - Les Hauts-de-Chée, situé sur la commune des Hauts-de-Chée à Modèle:Unité au nord de Bar-le-Duc. Il est utilisé par l'Aéroclub Sud-Meusien pour la pratique d’activités de loisirs et de tourisme (survol du Pays Barrois, du quartier Renaissance de Bar-le-Duc...)<ref> Modèle:Lien web.</ref>. L'aéroport régional le plus proche est celui de Metz-Nancy-Lorraine, située à Modèle:Unité. Pour partir vers des destinations internationales, il faut se rendre à Paris dans les aéroports Roissy-Charles-de-Gaulle ou Paris-Orly<ref name="venirenmeuse"/>.
Pour la randonnée pédestre, le sentier de grande randonnée 14 (Modèle:Nobr) qui relie Paris à Malmedy (Belgique), traverse la commune. Il est orienté sur un axe ouest/est de Paris à Bar-le-Duc, puis sur un axe sud/nord de Bar-le-Duc à Malmedy<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Nobr relie la préfecture meusienne à Lignéville (au sud de Vittel dans les Vosges) et crée ainsi une liaison entre le Modèle:Nobr et le GR 7 (ballon d'Alsace - Andorre-la-Vieille)<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Un chemin de fer touristique s'est implanté sur l'ancienne ligne d'intérêt local de Bar-le-Duc à Verdun en forêt de Massonge parallèlement au GR 14, le train qui entrera en service commercial en 2019 sera tracté par une authentique locomotive à vapeur du réseau du Meusien, en attendant une activité vélorail a vu le jour en juillet 2017 pour permettre aux visiteur de découvrir les premiers kilomètres de la ligne.
Urbanisme
Typologie
Bar-le-Duc est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Bar-le-Duc, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bar-le-Duc, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (57,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54,2 %), zones urbanisées (24,1 %), prairies (6,3 %), terres arables (4,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,1 %), zones agricoles hétérogènes (3,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Morphologie urbaine
En raison de sa situation géographique, au fond d'une vallée, Bar-le-Duc est organisée en trois grands pôles<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
La Ville Basse se trouve au fond de la vallée, sur les berges de l'Ornain. Elle est composée de plusieurs quartiers construits à différentes époques. Le quartier Notre-Dame, rive droite, est la partie la plus ancienne de la ville, le berceau de la ville du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Au bord de la rivière, il s'organise autour de l'église éponyme et de son ancien prieuré. Le quartier de Couchot y est accolé au nord. De l'autre côté de la rivière, le quartier du Bourg, situé au pied du versant gauche de la vallée, est constitué de petites rues qui s'entrecroisent. Le centre-ville est organisé autour de son artère principale, le boulevard de la Rochelle, construit parallèlement à l'Ornain. Le quartier de Marbot, situé à l'est, sur le versant droit de la vallée, est composé de pavillons individuels et de quelques tours d'immeubles. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la ville basse s'étend le long de la rivière<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> : le quartier de la Libération en aval, au nord-ouest, le quartier de la gare et les zones industrielles et commerciales en amont, au sud-est. La ville ne peut désormais plus se développer dans ce sens, étant arrivée aux limites de son territoire.
La Ville Haute se trouve sur les hauteurs du versant gauche de la vallée, au sud. Le quartier naît avec la construction du château fort au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="BarOrigines" group="M">Modèle:Lien web.</ref> sur l'éperon rocheux dominant la ville. Les habitants viennent s'installer au sud du château et forment le quartier Renaissance. Ce désormais cœur historique de la ville est constitué de beaux hôtels particuliers aux façades de style Renaissance. À partir des années 1970, la ville s'étend encore plus au sud avec la construction de nouveaux lotissements de pavillons individuels : les quartiers du Petit Juré et de la Chênaie<ref group="BLD">Modèle:Harvsp.</ref>.
Le quartier de la Côte Sainte-Catherine se trouve sur les hauteurs du versant droit, au nord. C'est le secteur le plus récent de la ville, construit à partir des années 1960<ref group="M" name="BarOrigines" />, et composé de pavillons individuels et de barres et tours d'immeubles HLM. À partir des années 1990, le nouveau quartier de la Fédération apparaît à l'ouest de la Côte Sainte-Catherine<ref group="BLD">Modèle:Harvsp.</ref>.
Risques naturels et autres
La commune est sujette à plusieurs risques naturels. Une vingtaine de cavités souterraines existent sous la ville, ce qui engendre un risque d'effondrement<ref name="risquecommune">Modèle:PDFModèle:Lien web.</ref>. L'exploitation souterraine de la pierre de Savonnières, commune limitrophe de Bar-le-Duc, a laissé Modèle:Unité de galeries sur Modèle:Nobr<ref>Modèle:PDFModèle:Lien web.</ref>. La commune a également été victime des tempêtes de fin décembre 1999 en Europe<ref name="autresrisques">Modèle:PDFModèle:Lien web.</ref>.
Située au bord de l'eau et au fond d'une vallée, la ville peut subir des inondations de plaine (Ornain) et des inondations par crue torrentielle (Naveton) ou par ruissellement, ce qui a amené la création d'un plan de prévention du risque inondation<ref name="risquecommune"/>. La ville a d’ailleurs subi plusieurs inondations dans le passé. Le Modèle:Nobr, le Naveton déborde et fait Modèle:Nobr et Modèle:Nobr. Les Modèle:Nobr, le Naveton est en crue exceptionnelle et provoque la mort de Modèle:Nobr. La gare SNCF se retrouve inondée et le trafic ferroviaire est interrompu pendant trois heures. À cette occasion, le débit de l'Ornain monte à Modèle:Unité, et le dispositif ORSEC doit être déclenché. D'autres inondations ont eu lieu comme celles à répétition de 1910<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En plus des risques naturels, la ville est exposée à des risques liés aux activités humaines. En raison des conflits qui ont eu lieu dans la région durant les deux guerres mondiales, des engins explosifs peuvent être retrouvés dans le sol<ref name="risquecommune"/>. Entre 2009 et 2013, Modèle:Nobr d'explosifs sont ramassées dans la Meuse<ref name="autresrisques"/>. En Modèle:Nobr, un obus est découvert dans le canal des usines, sous l'église Saint-Antoine<ref>Modèle:Lien web.</ref>. De plus, le transport de matières dangereuses (TMD) à travers la ville présente un risque, notamment le transport du gaz par le canal de la Marne au Rhin<ref name="risquecommune"/>.
Logement
En 2013, Bar-le-Duc comptait Modèle:Nombre, soit 179 de plus qu'au précédent recensement de 2008, et 2 549 de plus que quarante ans plus tôt (Modèle:Nombre en 1968)<ref group="Insee">LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.</ref>.
Parmi ces logements, 85,3 % étaient des résidences principales et 1,1 % des résidences secondaires. On dénombrait un nombre important de logements vacants, 1 273, représentant 13,7 % du parc de logements, en augmentation depuis 2008 (Modèle:Unité vacants). Ces logements étaient pour 35,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 63,5 % des appartements<ref group="Insee">LOG T2 - Catégories et types de logements.</ref>. Le nombre moyen de pièces par résidence principale était de 3,8<ref group="Insee">LOG T4 - Nombre moyen de pièces des résidences principales.</ref>.
Le fait qu'il y ait plus d'appartements que de maisons individuelles expliquerait en partie le nombre plus élevé de locataires (56,4 %) par rapport aux propriétaires (41,7 %). La part de logements HLM loués vides était de 30,4 % en 2013 contre 33,0 % en 2008<ref group="Insee">LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.</ref>, en petite baisse mais toujours supérieure au taux minimum de 20 % fixé par la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU) de Modèle:Nobr.
Projets d'aménagement
Modèle:Images Depuis 2009, la municipalité a lancé un projet de requalification du centre-ville de Bar-le-Duc, visant à le rendre plus dynamique et attractif. La première phase concerne le quartier Notre-Dame sur la rive droite de l'Ornain, les trois suivantes le centre-ville de la rive gauche et notamment le boulevard de la Rochelle, artère principale de la commune. Les travaux consistent à refaire l'eau et l’assainissement puis la voirie en pavés<ref group="M">Modèle:PDFModèle:Lien web.</ref>. Les travaux se terminent fin 2014<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En avril 2015, de nouveaux travaux sont lancés rue et place des Minimes, à proximité de la zone des premiers travaux, pour garder une cohérence esthétique<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En Modèle:Nobr, la municipalité a entamé des travaux pour rapprocher la gare routière (réseau RITM) de la gare SNCF et ainsi créer une gare multimodale. Les Modèle:Nobr de travaux d'un coût de Modèle:Euro ont vu la construction de quais avec abribus, la création d'un nouveau parking, et la rénovation complète du parvis devant la gare SNCF<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 2015, un projet d'écoquartier est lancé avec une fin des travaux prévue en 2018. Situé en centre-ville, derrière l'église Saint-Jean, à la place du Hall des brasseries, l'ensemble pourrait accueillir un nouveau multiplexe cinéma. Pour remplacer le Hall des brasseries détruit, un projet de salle polyvalente d'une capacité de 1 000 à Modèle:Unité est à l'étude sur une autre parcelle de la ville<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le premier nom de la commune est Caturices, comme l'atteste la table de Peutinger du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle devient Caturiges sur l'itinéraire d'Antonin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref>, du gaulois catu (combat) et riges (rois)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
En 922, la commune change complètement de nom en Barrum, du gaulois barro (sommet ou extrémité boisée<ref> Modèle:Lien web.</ref>)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Selon certaines sources, ce nouveau nom aurait été donné par [[Frédéric Ier de Lorraine|Frédéric {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] parce que la ville, située aux frontières de France et de Lorraine, servait de « barrière » aux Lorrains contre les Champenois. Pour d'autres sources, ce sont les habitants du pays qui cherchaient refuge dans la ville qui lui donnèrent son nom, cette dernière leur servant de « barrière » contre les barbares. Selon encore d'autres opinions, la ville doit son nom à un poisson, le barbeau, très commun dans l’Ornain, s'appuyant sur les armoiries de la ville (deux poissons)<ref name="pittoresque">Modèle:Lien web.</ref>.
La ville devient Barri villa ad Ornam en 932, puis Barri villa super Ornam en 955<ref name="Bar37" group="BLD">Modèle:Harvsp.</ref>, suivant le changement de nom de l'Ornain (Ad-Ornam en 932, puis Super-Ornam en 955<ref>Modèle:Lien web.</ref>). Par la suite, il est fait référence à la ville sous plusieurs noms : Apud Bar-castrum au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Barri Villa en 1030, Bair aux {{#switch: XII
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}}, Castellanus Barri en 1177, Barrovilla en 1189 et de nouveau Barrum au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Bar37" group="BLD"/>.
En 1242, un accord de paix entre le duc de Bar et l'évêque de Verdun fait mention de Bar-lou-Duc. Dix ans plus tard, en 1252, un traité entre les comtes de Luxembourg et de Bar mentionne la ville pour la première fois sous le nom de Bar-le-Duc<ref name="CTHS14">Modèle:Lien web.</ref>. De 1355 à 1411, la ville s'appelle tout simplement Bar. En 1402, elle apparaît sous le nom de Barrodux, de Barroduce. Aux {{#switch: XVI
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| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
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}}, elle est mentionnée sous le nom de Barriville ou Bar-la-Ville<ref name="Bar37" group="BLD"/>. En 1549, le nom change légèrement en Barreville, puis simplement Barr en 1572. En 1707, elle est appelée Banis Barum, puis Barro-Ducum en 1749<ref name="CTHS14"/>. À la suite de la Révolution de 1789, elle prend le nom plus républicain de Bar-sur-Ornain d'octobre 1792 à juillet 1814<ref name="Bar40" group="BLD">Modèle:Harvsp.</ref>. En 1814, elle devient définitivement Bar-le-Duc.
Histoire
Antiquité : la naissance d'une agglomération
Des vestiges archéologiques témoignent de l'occupation très ancienne du site<ref name="BarOrigines" group="M"/>, puisque des outils et des armes datant du Paléolithique et du Néolithique sont retrouvés dans la vallée ainsi qu'à Nasium. Mais ces trouvailles sont trop fragmentaires pour que l'on puisse affirmer qu'il y ait eu une vie organisée établie à cet endroit<ref group="BLD">Modèle:Harvsp.</ref>.
À l'époque gauloise, une petite bourgade du nom de Caturiges est fondée au fond de la vallée, sur la rive droite de l'Ornain. Les habitants, de la tribu des Leuques, vivent de l'élevage et de la culture<ref group="JM">Modèle:Harvsp.</ref>. Cependant, les premières mentions d'une réelle agglomération remontent au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de notre ère, après l'invasion romaine. L'humble bourgade devient un relais routier/gîte d'étape (Modèle:Latin ou Modèle:Latin) le long de la voie romaine reliant Reims à Metz via Toul<ref name="Bar20" group="BLD">Modèle:Harvsp.</ref>. La cité s'enrichit grâce au trafic routier, et de nombreux bâtiments sont construits, tels que des auberges pour les voyageurs, des entrepôts pour les marchandises, et des ateliers d'artisans pour réparer les attelages. La ville devait être importante car elle figure à la fois sur la table de Peutinger, une ancienne carte romaine où figurent les routes et les villes principales de l'Empire romain<ref name="Morette11" group="JM">Modèle:Harvsp.</ref>, et sur l'itinéraire d'Antonin, un guide de voyage de la Rome antique<ref name="Bar20" group="BLD"/>.
L'agglomération se trouvait au niveau de l'actuel quartier Notre-Dame, et la rue des Romains est un vestige de l'ancienne voie romaine<ref name="Morette11" group="JM"/>. Les travaux d'aménagement dans ce secteur, et notamment le chantier de construction de la première usine à gaz au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ont révélé des substructions conséquentes, des éléments de mobilier, des monnaies gauloises et romaines, des statuettes en bronze, et des outils divers<ref group="BLD">Modèle:Harvsp.</ref>.
Après quatre siècles de « paix romaine », les invasions barbares ruinent Caturiges et les habitants s'enfuient<ref group="CR">Modèle:Harvsp.</ref>. Une bourgade mérovingienne est reconstruite au même emplacement sous le nom de Barrivilla (Bar-la-Ville), et un nouveau quartier commence à se constituer sur l'autre rive de l'Ornain : Barrum Castrum ou Burgum Barri (le Bourg)<ref name="WeillSchmitt13" group="WS">Modèle:Harvsp.</ref>. En raison de l'insécurité qui règne dans la région, le Bourg s'entoure de murailles<ref name="Morette12" group="JM">Modèle:Harvsp.</ref> et d'un fossé alimenté par une dérivation de l'Ornain, l'actuel canal des usines. La ville devient la capitale du Pays Barrois (Pagus Barrensis)<ref name="WeillSchmitt13" group="WS"/>.
Moyen Âge : Le comté puis le duché de Bar
Le développement de l'agglomération va connaître un nouvel élan au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="BarOrigines" group="M"/>. Vers 951/970 Modèle:Incise, [[Frédéric Ier de Lorraine|Frédéric {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]], duc de Haute-Lorraine, cherchant à protéger son territoire des champenois, fait construire un château en rive gauche, sur l'éperon rocheux dominant la vallée d'une cinquantaine de mètres. L'éperon, comme la ville, sont d'ailleurs usurpés au diocèse de Toul, que Modèle:Nobr dédommage avec d'autres terres<ref name="WeillSchmitt13" group="WS"/>,<ref name="Bar24" group="BLD">Modèle:Harvsp.</ref>. Le château est primitif, constitué de quatre hautes tours et d'une double enceinte, mais il ne cessera d'être perfectionné tout au long du Moyen Âge<ref group="CR">Modèle:Harvsp.</ref>. Par sa situation et son rôle défensif, Bar sera la principale citadelle lorraine sur la route de France, et ce jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="WeillSchmitt13" group="WS"/>
Trois générations plus tard, en 1033, Frédéric III meurt sans enfants, et le duché de Haute-Lorraine est partagé entre ses deux sœurs, Béatrice et Sophie, mais aucune d'entre elles ne peut prétendre au titre<ref name="Harbulot7" group="JPH">Modèle:Harvsp.</ref>, réservé à un homme. Elles sont alors élevées par leur tante maternelle, l'impératrice Gisèle de Souabe (995-1043)<ref name="Richez8" group="CR">Modèle:Harvsp.</ref>. Béatrice, mariée en 1037 au marquis de Toscane Boniface III, est la mère de Mathilde, comtesse de Toscane, qui joua un rôle important dans la querelle des Investitures opposant le Saint-Siège au Saint-Empire romain germanique<ref name="pittoresque" />. Quant à Sophie, qui a hérité de Bar et Saint-Mihiel, elle épouse en 1038 Louis de Mousson, comte de Montbéliard, qui devient le premier comte de Bar. Devenue veuve vers 1070, elle gouverne le nouveau comté de Bar avec beaucoup de sagesse<ref name="Morette12" group="JM"/> et de fermeté<ref name="Richez8" group="CR"/>. Elle fonde le prieuré Notre-Dame, dont l'église Notre-Dame est le vestige, et contribue à l'essor du Bourg<ref name="Bar24" group="BLD"/>. À partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le nom de Bar-le-Duc fait son apparition afin de la différencier des communes de Bar-sur-Seine et Bar-sur-Aube, toutes deux en Champagne<ref name="Bar24" group="BLD"/>.
Les successeurs de Sophie agrandissent leur territoire en une principauté importante, aux dépens de leurs voisins, profitant de leur implantation à la frontière de la France et de l'Empire allemand, et de la faiblesse des deux souverains<ref name="Harbulot7" group="JPH"/>. Les comtes de Bar, qui participent en outre aux Croisades, sont vus comme les plus habiles et les plus ambitieux en Lorraine, et le comté est considéré comme un alleu, c'est-à-dire une terre indépendante dont les comtes sont pleinement souverains. Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ces derniers fixent leur cour au château de Bar-le-Duc, aux dépens de Mousson et de Saint-Mihiel<ref name="Bar24" group="BLD"/>.
L’expansion géographique et l'essor économique vont profiter à la ville. La bourgeoisie s'enrichit de la culture de la vigne, du tissage du drap, du travail de la peau et de la fabrication d'armes<ref name="Morette13" group="JM">Modèle:Harvsp.</ref>. La morphologie urbaine de la cité en est affectée, avec la création de deux nouveaux quartiers. Un quartier fortifié en amont du château, l'actuelle Ville Haute, voit le jour sous l'impulsion du comte Henri II. Il est majoritairement peuplé de nobles, religieux et autres privilégiés, et se voit octroyer le privilège du commerce de l'alimentation, au grand dam de la Ville Basse. Le deuxième nouveau quartier s'installe contre le Bourg, et est nommé la Neuve-Ville. Initialement non fortifié, le quartier se voit emmuré au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pendant la Guerre de Cent Ans. Des moulins s'installent le long de la dérivation de l'Ornain, dans le quartier du Bourg, et sont utilisés pour diverses activités économiques (forges, tanneries...). De nouveaux faubourgs, Véel et Marbot, apparaissent en dehors des limites de la ville, et de nombreux édifices religieux sont construits : la collégiale Saint-Maxe, la collégiale Saint-Pierre (actuelle église Saint-Étienne) et le couvent des Augustins (l'église Saint-Antoine en est le seul vestige)<ref name="Harbulot9" group="JPH">Modèle:Harvsp.</ref>.
Du {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXIII
}}, les comtes de Bar ont bénéficié de deux facteurs favorables : la situation de la principauté entre la France et le Saint-Empire, et l'absence de problèmes dans la succession. Mais à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, cela va changer. Devant l'essor de la puissance française, le comte de Bar Henri III, gendre du roi d'Angleterre [[Édouard Ier (roi d'Angleterre)|Édouard {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]], prend part à une alliance contre le roi de France Philippe le Bel<ref group="BLD">Modèle:Harvsp.</ref>. Vaincu, il est fait prisonnier pendant plus de deux ans. En 1301, il est relâché mais doit signer le traité de Bruges<ref name="pittoresque"/>, dans lequel il se reconnaît vassal du roi de France pour toutes ses terres à l'ouest de la Meuse. Ces terres constituent désormais le Barrois mouvant<ref name="Morette13" group="JM"/>.
En 1354, le comté est élevé en duché, et [[Robert Ier de Bar|Robert {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] prend le titre de duc de Bar, mais le contexte n'est plus au développement, une partie du Barrois étant désormais sous tutelle de la France<ref name="Harbulot9" group="JPH"/>. La présence française est d'ailleurs bien visible. De 1475 à 1483, les troupes du roi de France Louis XI occupent le château de Bar-le-Duc<ref group="JM">Modèle:Harvsp.</ref>, et le souverain fait réparer les fortifications sous prétexte que le duc de Bourgogne Charles le Téméraire pourrait pénétrer la Champagne avec son armée via le Barrois<ref name="pittoresque"/>.
En 1420, le duc de Bar René d'Anjou est marié à Isabelle de Lorraine, fille du duc de Lorraine Charles II<ref name="Harbulot9" group="JPH"/>, avec dans l'idée l'union des deux duchés<ref group="BLD">Modèle:Harvsp.</ref>. Soixante ans plus tard, en 1480, René II recueille son héritage<ref name="BarOrigines" group="M"/> et les deux duchés, de Bar et de Lorraine, sont unis. Chaque duché conserve sa propre administration mais sont désormais sous l'autorité d'un même duc<ref name="Harbulot9" group="JPH"/>. Pour Bar, qui rivalisait jusque-là avec Nancy, c'est un coup d'arrêt, les futurs ducs privilégiant Nancy<ref group="BLD">Modèle:Harvsp.</ref>.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : Une cité Renaissance
Le principat de René II de Lorraine ouvre en 1480 la plus brillante période de l'histoire de la cité. Elle durera près d'un siècle et demi<ref name="BarOrigines" group="M"/>. Bar-le-Duc bénéficie d'une conjoncture économique favorable dans cette période de la Renaissance, confortée par l'habile politique des ducs Antoine le Bon et Charles III dans un contexte de conflits entre la France et le Saint-Empire<ref name="Harbulot9" group="JPH"/>. Une véritable fièvre constructrice s'empare de la cité, aussi bien à la Ville Haute qu'à la Ville Basse<ref name="Harbulot11" group="JPH">Modèle:Harvsp.</ref>. La femme de René II, Philippe de Gueldre, trace un jardin à l'italienne près du château<ref group="JM">Modèle:Harvsp.</ref>. Charles III fait construire un nouveau château dans la cour intérieur du château fort, le Neuf-Castel, où la Chambre des comptes du duché vient s'installer. Le collège Gilles de Trèves est construit à partir de 1573 pour éduquer les jeunes de la ville<ref name="Harbulot11" group="JPH"/>. La ville s'enrichit de beaux hôtels Renaissance<ref group="JM">Modèle:Harvsp.</ref>, et les maisons en torchis et à encorbellement sont reconstruites en pierre de taille<ref name="Bar31" group="BLD">Modèle:Harvsp.</ref>.
Même si les ducs résident peu à Bar-le-Duc, le château est le théâtre de fêtes somptueuses et des tournois sont organisés sur la place Saint-Pierre à l'occasion d'évènements spéciaux, comme les baptêmes, les mariages et les visites royales ou princières. En 1555, Modèle:Nobr reçoit son beau-frère le roi de France François II et sa femme Marie Stuart, reine d’Écosse. Cette dernière aurait particulièrement apprécié la confiture de groseilles épépinées à la plume d'oie, spécialité de Bar-le-Duc. En 1564, le baptême d'Henri II, fils et héritier de Charles III, est l'occasion de grandes célébrations en présence du roi Charles IX et de la reine-mère Catherine de Médicis<ref name="Harbulot11" group="JPH"/>.
=== Du {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXVIII
}} : La perte de son indépendance ===
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est une période sombre pour Bar-le-Duc<ref name="BarOrigines" group="M"/> qui subit les conséquences désastreuses de la guerre de Trente Ans (1618-1648) : pillage, occupation par les troupes, famines et épidémies (notamment de peste en 1636)<ref name="Bar36" group="BLD">Modèle:Harvsp.</ref>, s'ajoutent à une politique financière désastreuse du duc Henri II<ref name="Morette22" group="JM">Modèle:Harvsp.</ref>. Mais c'est surtout la position anti-française du duc Charles IV qui cause du tort à la cité. En 1632, le roi de France Louis XIII vient en personne prendre possession de la ville, à l'initiative du cardinal Richelieu. L'agglomération restera occupée jusqu'en 1661, changeant quatre fois de maître pendant la Fronde (1648-1653) et subissant un siège de l'armée royale menée par le cardinal Mazarin en décembre 1652<ref name="Harbulot11" group="JPH"/>,<ref name="Bar36" group="BLD"/>.
Finalement, en 1670, lassé des intrigues ducales, le roi Modèle:Nobr ordonne le démantèlement des fortifications du château et de la ville. Ne sont conservés que le château-neuf, inoffensif, la Tour de l'Horloge, parce qu'elle donne l'heure, et la Tour Heyblot. Les murailles subsistent autour de la ville, mais, sans tours, n'ont plus aucune fonction militaire. Elles servent désormais à contrôler les accès à des fins fiscales et à protéger la population des épidémies<ref name="Harbulot11" group="JPH"/>. Des troupes françaises resteront dans la ville jusqu'en 1697<ref name="Morette22" group="JM"/>.
En 1697, le traité de Ryswick rend le duché à [[Léopold Ier de Lorraine|Léopold {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]], petit-fils de Modèle:Nobr<ref name="Morette22" group="JM"/>, mais l'influence française reste forte<ref name="Harbulot13" group="JPH">Modèle:Harvsp.</ref>. En 1737, le duc François III, fils de Modèle:Nobr, accepte de céder son duché à l'ancien roi de Pologne Stanislas Leszczynski, sur ordre du roi de France Louis XV<ref name="Harbulot13" group="JPH"/>,<ref name="Morette23" group="JM">Modèle:Harvsp.</ref>. Un gouverneur siègera désormais à Bar-le-Duc, tel le prince Charles-Juste de Beauvau-Craon.
Sous les règnes de ces ducs, Bar-le-Duc connaît une nouvelle ère prospère. Trois grands boulevards sont tracés en dehors des remparts : la rue de Clouyères (actuel boulevard Raymond-Poincaré), la rue (actuel boulevard) de la Rochelle, et l'avenue des Tilleuls. Les portes de la ville sont élargies et remaniées dans le style de l'époque. Des habitants construisent de nouvelles demeures, comme l'hôtel de Salm ou l'hôtel Désandroins, d'autres refont leurs façades. Le vignoble, notamment celui de la côte Sainte-Catherine, connaît une période faste, le pinot de Bar s'exportant vers le Luxembourg et l'actuelle Belgique. L'activité cotonnière se développe également<ref name="Harbulot13" group="JPH"/>.
À la mort de Stanislas Leszczynski en 1766, les duchés de Lorraine et de Bar sont définitivement rattachés à la France<ref name="Morette23" group="JM"/>. C'est un nouveau coup dur pour Bar-le-Duc, puisque la grande route Paris-Nancy voit son trajet modifié, passant désormais par Saint-Dizier et Ligny-en-Barrois et non plus par la capitale du Barrois<ref name="Bar37" group="BLD"/>.
Révolution et Empire
Sous la Révolution française, Bar-le-Duc, comme la plupart des villes françaises, connaît une vie politique tumultueuse, en particulier de 1789 à 1795<ref group="BLD">Modèle:Harvsp.</ref>. De nombreux changements ont lieu. Premièrement, d'Modèle:Nobr à Modèle:Nobr, la ville prend le nom de Bar-sur-Ornain, plus républicain<ref name="Bar40" group="BLD"/>. Elle devient également le chef-lieu du nouveau département du Barrois (futur département de la Meuse)<ref group="JM">Modèle:Harvsp.</ref>, au grand dam de ses rivales Saint-Mihiel et Verdun<ref name="Harbulot13" group="JPH"/>. Deuxièmement, l'abolition des privilèges du 4 août 1789 est traduit en une mesure symbolique : l'hôtel de ville est transféré de la Ville Haute à la Ville Basse. Jusque là, le quartier de la Ville Haute avait conservé la puissance politique, administrative, judiciaire et commerciale. Troisièmement, la ville est laïcisée, ce qui se traduit par la disparition des sept communautés religieuses présentes depuis le Moyen Âge. Le couvent des Carmes est transformé en prison, celui des Minimes en marché couvert, le jardin du couvent des religieuses de la congrégation de Notre-Dame devient la place Reggio, première place publique en Ville Basse<ref group="JPH">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="Bar40" group="BLD"/>.
Sous le Consulat (1799-1804), la fonction administrative de la ville est renforcée avec la nomination du premier préfet de la Meuse par le Premier Consul Napoléon Bonaparte en 1800. L'hôtel de préfecture est installé dans l'ancien couvent des Antonistes en Ville Basse<ref name="Harbulot13" group="JPH"/>,<ref name="Bar41" group="BLD">Modèle:Harvsp.</ref>.
Le Premier Empire (1804-1814) va mettre en lumière deux militaires barisiens au service de Napoléon : Nicolas-Charles Oudinot, premier duc de Reggio et maréchal d'Empire, et Rémy Joseph Isidore Exelmans, général puis maréchal de France<ref name="Bar41" group="BLD"/>. Oudinot se fait construire en Ville Basse un bel hôtel particulier avec parc et jardins, qui abrite depuis sa mort l'hôtel de ville<ref name="Harbulot15" group="JPH">Modèle:Harvsp.</ref>.
Sous l'Empire, la ville connaît des changements architecturaux : les quais de l'Ornain sont aménagés et plantés d'arbres, les portes des anciennes fortifications sont détruites, l'hospice-hôpital de la rue du Bourg est fermé, une halle au grain et un nouveau pont sur l'Ornain sont construits<ref name="Bar42" group="BLD">Modèle:Harvsp.</ref>.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
À la suite des défaites napoléoniennes, Bar-le-Duc connaît plusieurs occupations militaires. De janvier à Modèle:Nobr, elle est occupée par les troupes prussiennes ; puis, après les Cent-Jours (1815), par les troupes russes jusque 1818<ref name="Morette25" group="JM">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="Bar41" group="BLD"/>.
La ville reste à l'écart de la révolution industrielle qui transforme les autres villes de Lorraine<ref name="universalis">Modèle:Lien web.</ref>, mais connaît malgré tout un certain développement économique. L'industrie textile, puis la métallurgie et la brasserie se développent<ref name="Harbulot15" group="JPH"/>, et de nouveaux axes de transport et de communication passent par la cité : le canal de la Marne au Rhin en 1845, puis le chemin de fer Paris-Strasbourg en 1851<ref name="Morette25" group="JM"/>. La population passe de Modèle:Unité en 1804 à 17 000 en 1911<ref name="Bar41" group="BLD"/>. En 1861, le Barisien Pierre Michaux et son fils Ernest inventent le vélocipède à pédales : la michaudine<ref name="Harbulot15" group="JPH"/>.
Cet essor se ressent sur l'urbanisme, et de nombreuses constructions voient le jour : le théâtre de la Comédie et le café des Oiseaux en 1852, le lycée impérial en 1857 (actuel lycée Raymond-Poincaré), la Caisse d'épargne, l'église Saint-Jean à partir de 1876, et le château Varin-Bernier de 1903 à 1905 (renommé depuis château de Marbeaumont). Le couvent des Dominicaines, à la Ville Haute, s'agrandit d'une chapelle et d'une statue de la Vierge dominant la ville<ref name="Harbulot15" group="JPH"/>. Un nouvel hôtel de préfecture est construit, et l'aménagement de l'avenue du Château facilite l'accès à la Ville Haute<ref name="Bar42" group="BLD"/>.
Après la défaite française dans la guerre franco-allemande de 1870, la ville est de nouveau occupée jusqu'au Modèle:Nobr. Devenue ville frontière avec l'Empire allemand, elle abrite à partir de 1880 une garnison importante de Modèle:Unité<ref name="Bar41" group="BLD"/>.
Première Guerre mondiale
Bar-le-Duc est peu touchée par les combats de la Première Guerre mondiale (1914-1918)<ref name="Harbulot15" group="JPH"/>. Elle échappe à l'occupation ennemie au début de la guerre, alors que les Allemands se dirigent vers elle en Modèle:Nobr. Ces derniers, arrivés au niveau de Revigny-sur-Ornain, sont contraints de se replier au-delà de Clermont-en-Argonne par la bataille de la Marne. Située non loin de la ligne de front, elle va quand même subir de 1915 à la fin de la guerre quelques bombardements. Près de Modèle:Nobr font Modèle:Nobr civils et militaires, et Modèle:Nobr sont gravement endommagés en Ville Basse. Les dégâts ne sont cependant en rien comparables à ceux de Verdun ou des autres villages du front, dont certains ont été complètement rasés<ref name="Bar49" group="BLD">Modèle:Harvsp.</ref>. La préservation de la ville est alors attribuée à Notre-Dame du Guet<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Placée en arrière des lignes, la ville joue un rôle stratégique important<ref name="Morette26" group="JM">Modèle:Harvsp.</ref>. Elle sert de point de départ pour le ravitaillement de la ville de Verdun lors de la bataille homonyme de 1916. Troupes, vivres et matériel empruntent le chemin de fer local « Le Meusien » (appelé également « Le Varinot » du nom de son constructeur Charles Varinot), et des milliers d'hommes et de camions circulent sans interruption sur la route reliant Bar à Verdun<ref name="Bar49" group="BLD"/>. Cette dernière se verra attribuée le nom de « Voie sacrée » par l'écrivain et homme politique Maurice Barrès dès Modèle:Nobr<ref name="GuidevertMeuse"/>, en référence à l'antique Via Sacra romaine menant au triomphe.
Le monument aux morts est érigé en Ville Basse<ref name="Harbulot15" group="JPH"/>, et une nécropole nationale de plusieurs milliers de tombes voit le jour<ref name="Bar51" group="BLD">Modèle:Harvsp.</ref>. En 1920, la ville est décorée de la croix de guerre 1914-1918 en présence du député de la Meuse André Maginot et du président de la République Raymond Poincaré, enfant de la ville<ref name="Bar49" group="BLD"/>.
Pendant l'entre-deux-guerres (1919-1939), la vie barisienne ne connaît pas de grands changements. Les usines de moulage de la fonte emploient plus de Modèle:Nobr, deux brasseries tournent toujours (les Brasseries de la Meuse et de la Croix de Lorraine<ref name="Bières">Modèle:Lien web.</ref>) mais aucune nouvelle entreprise ne vient s'installer. La population est quasi stable, passant de Modèle:Unité en 1921 à 16 725 en 1936<ref name="Bar51" group="BLD"/>.
Seconde Guerre mondiale
Quelques mois après le début de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945), les combats se rapprochent de plus en plus de Bar-le-Duc. Le Modèle:Nobr, la Luftwaffe bombarde le dépôt de la SNCF et le boulevard de la Rochelle. Les habitants s'enfuient, et lorsque le 15 juin l'ennemi prend possession de la ville, celle-ci est pratiquement vide. Bar-le-Duc, comme le reste du département, se retrouve dans la zone interdite, là où le régime est le plus strict, sous contrôle de la Feldkommandantur, la Feldgendarmerie et la Gestapo<ref name="Bar5354" group="BLD">Modèle:Harvsp.</ref>.
Malgré les risques, la résistance est très active, portant aide aux évadés et aux pilotes alliés abattus. Peu de gens soutiennent l'action du maréchal Pétain. Les défaites allemandes successives et le succès du débarquement de Normandie en Modèle:Nobr vont pousser les Allemands aux pires exactions. Dans la semaine qui précède la libération, Modèle:Nobr sont exécutés dans le quartier de la Fédération et dans les villages environnant. À quelques kilomètres, le massacre de la vallée de la Saulx du Modèle:Nobr fait Modèle:Nobr. Enfin, le Modèle:Nobr à Modèle:Heure, la Troisième armée des États-Unis (Modèle:Langue) entre en ville et libère Bar-le-Duc<ref name="Bar5354" group="BLD"/>.
De l'après-guerre au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Dans les années 1960, un programme de réhabilitation s'amorce, au cours duquel est notamment aménagé le secteur de la Côte Sainte-Catherine, situé sur le versant droit de la vallée, à l'opposé de la Ville Haute<ref name="BarOrigines" group="M"/>. Le projet, dirigé par l'urbaniste Lanfranco Virgili, consiste en la construction sur Modèle:Nobr de pavillons individuels, de tours d'immeubles, mais aussi d'écoles, collèges, commerces et parcs publics. Il s'agit alors de résoudre la crise du logement, et d'assurer une réserve foncière pour les années à venir<ref group="BLD">Modèle:Harvsp.</ref>. L'expansion de la ville crée de nouveaux quartiers, comme celui de la Libération<ref group="WS">Modèle:Harvsp.</ref>. Dans les années 1970, la ville s'étend au sud de la Ville Haute avec la construction de nouveaux lotissements de pavillons individuels : les quartiers du Petit Juré et de la Chênaie<ref group="BLD">Modèle:Harvsp.</ref>. Dans les années 1990, le quartier de la Fédération apparaît à l'ouest de la Côte Sainte-Catherine<ref group="BLD">Modèle:Harvsp.</ref>.
À partir des années 1970, Bar-le-Duc entame la restauration de la vieille ville. Par conséquent, en 1973, la Ville Haute et le château sont classés « secteur sauvegardé », et des visites et des animations sont mises en place pour faire redécouvrir aux Barisiens ce quartier<ref name="BarOrigines" group="M"/>,<ref name="Harbulot17" group="JPH">Modèle:Harvsp.</ref>. Au printemps 2003, la ville reçoit le label « Ville d'art et d'histoire » du ministère de la Culture<ref name="Harbulot17" group="JPH"/>. Ce label est attribué aux villes qui valorisent et animent leur patrimoine, et garantit la compétence des guides conférenciers et la qualité de leurs actions<ref group="M" name="villeart">Modèle:Lien web.</ref>. La commune fait également partie du réseau « Les Plus Beaux Détours de France »<ref name="TourismeMeuse" />.
Les différentes municipalités espèrent que cette mise en valeur du patrimoine liée à d'autres projets économiques visant à désenclaver le territoire, finira par mettre un terme au surnom de la ville : la « Belle Endormie »<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Bar-le-Duc se trouve historiquement plus à gauche, ce qui se confirme dans les résultats des élections présidentielles. Cependant, depuis les années 2000, la droite sort vainqueur de toutes les autres élections sauf les municipales, où c'est l'alternance qui s'impose depuis 1995.
À l'élection présidentielle de 1995, Lionel Jospin (PS) obtient 52,19 % des suffrages barisiens, mais c'est Jacques Chirac (RPR) qui est élu par les Français à 52,64 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2002, le président sortant Jacques Chirac (UMP) arrive en tête avec 83,66 % des voix face à Jean-Marie Le Pen (FN). Il faut cependant noter qu'au premier tour c'est Lionel Jospin (PS) qui avait été choisi à 18,42 % par les barisiens, au coude à coude avec Jacques Chirac à 18,38 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2007, Ségolène Royal (PS) obtient 51,03 % des suffrages barisiens, mais c'est Nicolas Sarkozy (UMP) qui est élu par les Français à 53,06 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2012, François Hollande (PS) remporte le scrutin barisien à 54,86 % face au président sortant, un score plus élevé que celui national de 51,64 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Aux élections législatives de 2002, François Dosé (PS) est élu avec 53,87 % des voix barisiennes devant Alain Perelle (UMP), un score en accord avec celui de la circonscription à 53,32 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2007, Bertrand Pancher (UMP) est élu avec 50,44 % des voix face à Thibaut Villemin (PS), un score cependant moins élevé que celui de la circonscription à 53,97 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2012, Bertrand Pancher (UDI) est réélu face à Diana André (PS) avec 54,68 % des voix de la circonscription, mais les barisiens ont eux préféré la candidate socialiste à 50,03 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Aux élections européennes de 2004, la liste de Pierre Moscovici (PS) arrive en tête avec 34,53 % des voix, devant celles de Joseph Daul (UMP) à 15,35 % et de Nathalie Griesbeck (UDF) à 12,29 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2009, la liste de Joseph Daul (UMP) arrive en tête avec 24,84 % des suffrages, battant celles de Catherine Trautmann (PS) à 22,57 % et de Sandrine Bélier (EE) à 15,31 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2014, la liste de Florian Philippot (FN) arrive en tête avec 22,27 % des voix, devant celles de Nadine Morano (UMP) à 18,80 % et d'Édouard Martin (PS-PRG) à 18,08 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Aux élections régionales de 2004, la liste conduite par Jean-Pierre Masseret (Gauche) remporte 49,26 % des voix devant celles de Gérard Longuet (Droite) à 38,84 % et de Thierry Gourlot (FN) à 11,90 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2010, la liste de Masseret gagne de nouveau à 46,92 % devant celles de Laurent Hénart (Droite) à 33,93 % et de Thierry Gourlot (FN) à 19,15 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2015, après le redécoupage des régions, la liste de Philippe Richert (Droite) remporte 45,78 % des voix devant celles de Florian Philippot (FN) à 28,25 % et Jean-Pierre Masseret (Gauche) à 25,96 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Aux élections cantonales de 2004, Roland Corrier (PS) remporte le canton de Bar-le-Duc-Nord avec 54,99 % des voix, battant Bertrand Pancher (UMP)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2008, Diana André (PS) gagne le canton de Bar-le-Duc-Sud avec 50,76 % des voix, devant Gérard Abbas (UMP)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2011, Roland Corrier (PS) est réélu dans son canton avec 68,17 % des voix, battant Gérard Abbas (UMP)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Aux élections départementales de 2015, le binôme Patricia Champion/Arnaud Merveille (Droite) gagne le nouveau canton de Bar-le-Duc-1 avec 55,44 % des voix, battant le duo Diana André/Arnaud Mac Farlane (PS)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le binôme Gérard Abbas/Martine Joly (Droite) remporte le nouveau canton de Bar-le-Duc-2 avec 51,85 % des voix, battant le duo Mireille Goeder/Jean-Claude Salziger (PS)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Aux élections municipales de 1995, Bertrand Pancher (UDF) prend la mairie que les socialistes détenaient depuis 1970 grâce à Jean Bernard. Il la conserve en 2001 mais cède son fauteuil à son adjointe Martine Huraut (UMP) pour pouvoir devenir Président du Conseil général de la Meuse. En 2008, Nelly Jacquet (PS) voit la victoire avec 51,85 % des suffrages, battant la maire sortante Martine Huraut (UMP)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2014, Bertrand Pancher (UDI) reprend la mairie avec 48,67 % des voix face à la maire sortante Nelly Jacquet (PS) à 39,46 % et Jean-Baptiste Gravier (FN) à 11,85 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 10 000 et Modèle:Unité, le conseil municipal est composé de Modèle:Nobr : le maire, Modèle:Nobr et Modèle:Unité<ref name="Conseil" group="M">Modèle:Lien web.</ref>. L'hôtel de ville est aménagé depuis 1869 dans l'ancien hôtel particulier du Maréchal Oudinot datant de 1803 sous le Premier Empire<ref group="M">Modèle:Lien web.</ref>.
La commune est dotée d'un conseil municipal des jeunes composé de Modèle:Nobr qui se réunissent régulièrement<ref group="M">Modèle:Lien web.</ref>. La mairie a également mis en place cinq comités de quartier (Centre-ville, Côte Sainte-Catherine, Libération, Marbot, Ville Haute), composés chacun d'au maximum Modèle:Nobr. Les comités se réunissent chacun au moins une fois par trimestre, puis tous ensemble lors d'une rencontre annuelle publique<ref group="M">Modèle:Lien web.</ref>.
Président de groupe | Effectif | Statut | |
---|---|---|---|
Modèle:Carré couleur UDI | Bertrand Pancher | 25 | Majorité |
Modèle:Carré couleur PS | Nelly Jaquet | 6 | Opposition |
Modèle:Carré couleur FN | Jean-Baptiste Gravier | 1 | Opposition |
Liste des maires
Modèle:Article détaillé Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, huit personnes se sont succédé au poste de maire de Bar-le-Duc.
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Politique de développement durable
Agenda 21
En 2014, la ville s'engage dans une politique de développement durable. Le maire décide de mettre en place la démarche d'Agenda 21 afin de faire de Bar-le-Duc une éco-cité<ref>FICHE | Agenda 21 de Territoires - Bar-le-Duc, consultée le 27 octobre 2017</ref>. À la mi-avril 2015, les consultations des habitants touchent à leur fin<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Énergie
Les deux centrales nucléaires les plus proches sont celles de Cattenom (Modèle:Unité) et Nogent-sur-Seine (Modèle:Unité).
Aucune éolienne ne se trouve sur le territoire de la commune, mais de nombreux parcs éoliens sont situés au nord de la ville, entre 8 et Modèle:Unité. Plus d'une cinquantaine d'éoliennes, mises en service entre 2006 et 2011, développent une puissance totale de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Eau
L'eau potable, gérée par la communauté d'agglomération, provient de trois captages d'eau : l'un de la source Mourot dans la commune voisine de Fains-Véel, et les deux autres de forages à Neuville-en-Verdunois, à Modèle:Unité au nord de Bar-le-Duc<ref>Modèle:PDFModèle:Lien web.</ref>.
La ville dispose d'un assainissement collectif et d'une station d'épuration gérée par la communauté d'agglomération et située sur le territoire de Fains-Véel. Cette station a une capacité nominale de Modèle:Unité (EH) et un débit de référence de Modèle:Unité. En 2013, la station a eu une charge maximale en entrée de Modèle:Unité, d'un débit entrant moyen de Modèle:Unité et d'une production de boues de Modèle:Nobr entièrement compostée<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Gestion des déchets
La gestion des déchets est assurée par la communauté d'agglomération. Le tri sélectif est instauré et le ramassage des ordures a lieu toutes les semaines. La commune possède également une déchetterie, et un ramassage des objets encombrants est organisé régulièrement<ref group="M">Modèle:Lien web.</ref>.
Situation administrative
Bar-le-Duc est la préfecture de la Meuse et fait partie de la première circonscription du département.
Depuis le Modèle:Date-, la commune fait partie de la région Grand Est, créée par fusion des régions Alsace, Lorraine et Champagne-Ardenne. Auparavant, de 1982 à 2015, elle faisait partie de la région Lorraine.
La ville est le chef-lieu de l'arrondissement de Bar-le-Duc. À la suite du redécoupage cantonal de 2014, elle est le bureau centralisateur de deux cantons (Bar-le-Duc-1 et Bar-le-Duc-2) qui regroupent au total Modèle:Nobr<ref name="Décret2014">Modèle:Légifrance portant délimitation des cantons dans le département de la Meuse.</ref>. Auparavant, de 1790 à 1973, elle faisait partie du canton de Bar-le-Duc avec six autres communes, puis, de 1973 à 2015, se voyait partagée en deux cantons (Bar-le-Duc-Nord et Bar-le-Duc-Sud).
Depuis le Modèle:Nobr, Bar-le-Duc est le siège de la communauté d'agglomération Bar-le-Duc Sud Meuse, appelée Meuse Grand Sud, qui regroupe Modèle:Nobr et Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Auparavant, de 2002 à 2013, la ville faisait partie de la communauté de communes de Bar-le-Duc, appelée CODECOM, qui regroupait Modèle:Nobr, jusqu'à sa fusion avec la communauté de communes du Centre Ornain.
La ville est le siège du Pays Barrois, auquel est membre l'intercommunalité de Bar-le-Duc depuis 2005, avec cinq autres EPCI (Haute Saulx, Pays de Revigny-sur-Ornain, Saulx et Perthois, Triaucourt Vaubecourt et Val d'Ornois). Ce pays est un syndicat mixte devenu Pôle d’équilibre territorial et rural (PETR) à la suite de la loi MAPTAM de janvier 2014<ref>Modèle:PDFModèle:Lien web.</ref>.
Depuis 1993, Bar-le-Duc compose avec les villes de Vitry-le-François (Marne) et Saint-Dizier (Haute-Marne) le « Comité de Promotion et de Développement du Triangle », appelé le « Territoire du Triangle » ou tout simplement « Le Triangle »<ref group="M">Modèle:Lien web.</ref>. Cependant, en 2010, à la suite des changements de majorité des municipalités de Bar-le-Duc et Vitry-le-François en 2008, la coopération entre les villes est quasi inexistante, les représentants ne se réunissant plus et les subventions n'étant plus versées<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Instances judiciaires et administratives
Le palais de justice de Bar-le-Duc est situé dans l'hôtel de Florainville, en Ville Haute.
La commune relève du tribunal d'instance, de grande instance, de commerce et du conseil de prud'hommes de Bar-le-Duc. Elle est rattachée à la cour d'appel, au tribunal administratif et à la cour administrative d'appel de Nancy. Elle dépend également du tribunal pour enfants de Verdun et de la cour d'assises de la Meuse située à Bar-le-Duc<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Finances locales
En 2015, le budget global de la commune était de Modèle:Euro, dont Modèle:Euro de fonctionnement et Modèle:Euro d'investissement. Cela représentait Modèle:Euro par habitant, un nombre inférieur à la moyenne de la strate (Modèle:Euro par habitant). Les dépenses s'élevaient à Modèle:Euro, réparties en Modèle:Euro de fonctionnement et Modèle:Euro d'investissement<ref name="ComptesBarClé2015">Modèle:Lien web.</ref>.
Le budget est resté relativement stable ces dernières années, variant de Modèle:Euro en 2000<ref>Modèle:Lien web.</ref> à Modèle:Euro en 2015<ref name="ComptesBarClé2015"/>, avec un maximum de Modèle:Euro en 2007<ref>Modèle:Lien web.</ref> et un minimum de Modèle:Euro en 2011<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La dette de la commune est de Modèle:Euro en 2015, soit Modèle:Euro par habitant, un nombre près de quatre fois inférieur à la moyenne de la strate (Modèle:Euro par habitant)<ref name="ComptesBarDette2015">Modèle:Lien web.</ref>. La dette a été quasiment divisée par deux en quinze ans, passant de Modèle:Euro en 2000<ref>Modèle:Lien web.</ref> à Modèle:Euro en 2015<ref name="ComptesBarDette2015"/>, avec un minimum de Modèle:Euro en 2013<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La capacité d'autofinancement (CAF) de la commune est de Modèle:Euro en 2015, soit Modèle:Euro par habitant, un nombre supérieur à la moyenne de la strate (Modèle:Euro par habitant). La CAF varie beaucoup d'année en année, avec un maximum de Modèle:Euro en 2015<ref name="ComptesBarClé2015"/> et un minimum de Modèle:Euro en 2003<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
2000 | 2001 | 2002 | 2003 | 2004 | 2005 | 2006 | 2007 | 2008 | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Bar-le-Duc | 164 | 242 | 101 | 57 | 174 | 209 | 110 | 230 | 172 | 180 | 179 | 216 | 140 | 230 | 203 | 285 |
Moyenne de la strate<ref group="Note">Strate : communes de 10 000 à Modèle:Nombre appartenant à un district.</ref> | 175 | 153 | 143 | 160 | 160 | 157 | 160 | 153 | 149 | 159 | 183 | 201 | 192 | 180 | 164 | 183 |
En 2015, le taux de la taxe d'habitation est de 18,67 %, supérieur au taux moyen de la strate (15,98 %), celui de la taxe foncière sur le bâti est de 32,55 %, supérieur de plus de 10 points au taux moyen de la strate (22,48 %), et celui de la taxe foncière sur le non bâti est de 56,88 %, inférieur au taux moyen de la strate (59,11 %)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ces taux n'ont que légèrement évolué depuis 2009.
Budget et fiscalité 2021
En 2021, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune</ref> :
- total des produits de fonctionnement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des ressources d'investissement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des emplois d'investissement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- endettement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 18,10 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 56,11 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 55,13 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2020 : médiane en 2020 du revenu disponible, par unité de consommation : Modèle:Unité<ref>Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet</ref>.
Jumelages
Au 21 avril 2015, Bar-le-Duc est jumelée avec<ref>Modèle:PDFModèle:Lien web.</ref> :
Population et société
Démographie
Les habitants de la commune sont appelés les Barisiens.
Bar-le-Duc se trouve sur la diagonale du vide<ref name="universalis"/>. En 2014, la commune comptait Modèle:Unité<ref group="Insee">Modèle:Lien web.</ref>. La superficie de la commune étant de Modèle:Unité, la densité s'élevait donc à Modèle:Unité.
La ville forme avec les communes limitrophes de Behonne, Fains-Véel et Savonnières-devant-Bar, l'unité urbaine de Bar-le-Duc<ref group="Insee">Modèle:Lien web.</ref>, qui rassemblait Modèle:Unité en 2013. D'une surface de Modèle:Unité, la densité s'élevait à Modèle:Unité<ref group="Insee" name="ComparBar">Modèle:Lien web.</ref>.
Elle est également au cœur de l'aire urbaine de Bar-le-Duc, regroupant Modèle:Nobr<ref group="Insee">Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2013. D'une surface de Modèle:Unité, la densité s'élevait à Modèle:Unité<ref group="Insee" name="ComparBar"/>.
La communauté d'agglomération Bar-le-Duc Sud Meuse (Meuse Grand Sud), dont fait partie Bar-le-Duc, rassemble Modèle:Nobr<ref group="Insee">Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2013. D'une surface de Modèle:Unité, la densité s'élevait à Modèle:Unité<ref group="Insee" name="ComparBar"/>.
Évolution démographique
En 1793, la population de la commune est de Modèle:Unité. Elle double en 93 ans pour atteindre Modèle:Unité en 1886. La population diminue ensuite jusque Modèle:Unité en 1921, avec une grosse perte de Modèle:Nobr entre 1911 et 1921 due à la Première Guerre mondiale. Le nombre d'habitants repart à la hausse pour atteindre 16 697 en 1936. Dix ans plus tard, après la Seconde Guerre mondiale, il ne reste plus que Modèle:Unité, soit une perte de Modèle:Unité. La population se remet à progresser pour atteindre Modèle:Unité en 1975. Depuis, elle est en baisse constante<ref group="Insee">POP T1M - Population.</ref>.
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 32,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (32,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 30,2 % la même année, alors qu'il est de 29,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 52,42 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (50,49 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Enseignement
Bar-le-Duc se trouve dans l'académie de Nancy-Metz, sous la direction des services départementaux de l'Éducation nationale (DSDEN) de la Meuse, et est le centre de la circonscription de Bar-le-Duc<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La ville gère neuf écoles, pouvant accueillir au total plus de Modèle:Unité. Il y a quatre écoles maternelles : Émile-Bugnon (~ Modèle:Nobr) et Edmond-Laguerre (~ Modèle:Nobr) en Ville Basse, Jean-Errard (~ Modèle:Nobr) à la Ville Haute, et Jean-Cocteau (~ Modèle:Nobr) à la Côte Sainte-Catherine. Il y a également quatre écoles élémentaires : Bugnon-Rostand (~ Modèle:Nobr) et Edmond-Laguerre (~ Modèle:Nobr) en Ville Basse, Jean-Errard (~ Modèle:Nobr) à la Ville Haute, et Camille-Claudel (~ Modèle:Nobr) à la Côte Sainte-Catherine. Il existe une seule école primaire : Gaston-Thiebaut (~ Modèle:Nobr) en Ville Basse<ref name="établissementsscolaires">Modèle:Lien web.</ref>.
Le département gère trois collèges : les collèges André-Theuriet et Raymond-Poincaré en Ville Basse, et le collège Jacques-Prévert à la Côte Sainte-Catherine<ref name="établissementsscolaires"/>.
La région gère quatre lycées : le lycée général et technologique Raymond-Poincaré en Ville Basse, le lycée professionnel Ligier-Richier en Ville Basse, le lycée professionnel Émile-Zola à la Côte Sainte-Catherine, et le lycée agricole de la Meuse (site de Bar-le-Duc) en Ville Basse<ref name="établissementsscolaires"/>.
De plus, il existe trois établissements privés : l'école Bradfer-Saint-Jean-Baptiste (~ Modèle:Nobr), le collège La Croix, et le lycée Saint-Louis<ref name="établissementsscolaires"/>.
Bar-le-Duc possède très peu d'établissements pour les études supérieures. Le centre d’études scientifiques supérieures (CESS) de Bar-le-Duc, une antenne de la faculté des sciences de l'ancienne université Nancy-I, a été fermé en 2010 à la suite de la baisse des effectifs. En compensation, une classe préparatoire universitaire scientifique (CPUS) a été ouverte au lycée Raymond-Poincaré<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle permet de se préparer intensivement pendant l'année de terminale aux matières scientifiques, pour pouvoir intégrer directement la seconde année de l'Institut national polytechnique de Lorraine ou de la faculté des sciences et technologies de l'université de Lorraine<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La ville dispose d'une école supérieure du professorat et de l'éducation (ESPÉ), ex-IUFM, qui forme les enseignants du primaire et du secondaire, avec une option « éducation artistique et culturelle »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le centre hospitalier de Bar-le-Duc comporte deux centres de formation : l'Institut de formation en soins infirmiers (IFSI) et l'Institut de formation des aides-soignants (IFAS)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Santé
En 2007, trois établissements hospitaliers se sont réunis pour former le pôle santé Sud Meusien<ref>Site du Pôle Santé Sud Meusien.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> : le centre hospitalier (CH) de Bar-le-Duc (Modèle:Nobr<ref name="EHCHBar">Modèle:Lien web.</ref>), le centre hospitalier spécialisé (CHS) de Fains-Véel (Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>), et la polyclinique du Parc (Modèle:Nobr<ref name="Equipementpolyclinique">Modèle:Lien web.</ref>). Cette complémentarité entre public et privé et la mutualisation des ressources engendrée permet au pôle santé d'offrir une plus large palette de soins : gynécologie, maternité, pédiatrie, cardiologie, diabétologie, chimiothérapie, médecine physique et de réadaptation, gériatrie, SMUR, psychiatrie et pédopsychiatrie<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le centre hospitalier et la polyclinique ont également créé le groupement de coopération sanitaire (GCS) du Barrois qui gère le bloc opératoire de chirurgie, composé de huit salles d'opération, deux salles d'endoscopie et d'une salle de réveil de Modèle:Nobr<ref name="Equipementpolyclinique"/>.
Le centre intercommunal d'action sociale (CIAS) gère trois établissements d'accueil pour les personnes âgées sur la commune : le foyer-logement Les Coquillottes, et l'EHPAD composé des deux maisons de retraite Blanpain et Couchot. De plus, il existe l'EHPAD privé Les Mélèzes<ref group="M">Modèle:Lien web.</ref>, ainsi qu'un centre de soins Maison des Cépages situé au centre hospitalier<ref name="EHCHBar"/>.
La ville accueille de nombreux professionnels de santé : médecins généralistes, pharmaciens, chirurgiens-dentistes, ophtalmologistes, opticiens, kinésithérapeutes...
Sécurité
La commune compte un commissariat de police nationale en centre ville<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dans le quartier du Bourg, et une antenne subdivisionnaire dans le quartier de la Côte Sainte-Catherine<ref>Modèle:Lien web.</ref>, tous deux rattachés à la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) de la Meuse, dont le siège est situé dans la ville<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'agglomération possède également une police municipale<ref group="M">Modèle:Lien web.</ref>, et une brigade de proximité de la Gendarmerie nationale<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Dans la zone de police de Bar-le-Duc (Bar-le-Duc, Savonnières-devant-Bar, Behonne, Fains-Véel, et Longeville-en-Barrois), il y a eu Modèle:Unité et délits qui ont été commis lors de l'année 2012. Le taux de criminalité est de 50,1 pour Modèle:Unité, supérieur de plus de Modèle:Nobr aux moyennes départementale (Modèle:Unité) et régionale (Modèle:Unité), mais égal à celle nationale (Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est équipée de dispositifs de vidéosurveillance, installés à la gare multimodale, sur les terrasses de Griesheim, et dans un tunnel piétonnier de la Côte Sainte Catherine<ref group="M">Modèle:PDFModèle:Lien web.</ref>.
Le centre de secours des pompiers de Bar-le-Duc, précédemment installé en centre-ville, possède désormais sa caserne dans la commune voisine de Fains-Véel. Il dépend du Service départemental d'incendie et de secours (SDIS) de la Meuse, dont le siège est dans la cité ducale<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le budget du SDIS est de Modèle:Nobr d'euros en 2015<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La commune est dotée d'une maison d'arrêt de Modèle:Unité avec une capacité d'accueil de Modèle:Nobr. L'établissement, installé depuis la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans l'ancien couvent des Carmes, en Ville Haute, n'accueille que des hommes majeurs<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il dépend du Service pénitentiaire d'insertion et de probation (SPIP) de la Meuse, dont le siège est également dans la commune, et de la direction interrégionale des services pénitentiaires de Strasbourg<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sports
Équipements sportifs
La ville possède deux stades : le stade Jean-Bernard<ref group="Note">Du nom de l'ancien maire de Bar-le-Duc de 1970 à 1995.</ref>, anciennement stade Marbeaumont, dans le quartier de Marbot (deux terrains de football en herbe, un terrain stabilisé, une piste d'athlétisme, un stand de tir couvert (Modèle:Nobr), un court de tennis extérieur, et des terrains de jeux en macadam pour handball et basket-ball), et le stade de la Côte Sainte-Catherine dans le quartier homonyme (un terrain de football en herbe, un terrain stabilisé, un terrain de rugby, un terrain de volley-ball, trois courts de tennis couverts, un espace loisir foot et des terrains de jeux en macadam pour handball et basket-ball). De plus, il existe un espace multisports avec skatepark dans le quartier de la Libération<ref name="sport" group="M">Modèle:Lien web.</ref>.
Elle compte également quatre gymnases : le gymnase Bradfer en centre-ville (une salle d’évolution, une salle d’escrime, un dojo, un boulodrome couvert), le gymnase J.P.-Beugnot à la Ville Haute (une salle d’évolution, une salle de gymnastique, un espace multisports, un terrain de jeux en herbe), le gymnase de la Côte Sainte-Catherine dans le quartier homonyme (une salle d’évolution), et le gymnase de la Fédération dans le quartier homonyme (une salle d’évolution, un terrain de jeux en herbe pour foot et rugby, un stand de tir extérieur 25-50-Modèle:Unité). De plus, il existe le centre social Marbot-Hinot (une salle d’évolution), l'espace Sainte-Catherine (une salle d’évolution et une salle de musculation), et un parcours de canoë-kayak sur l'Ornain<ref name="sport" group="M"/>.
Le centre nautique de la communauté d'agglomération Bar-le-Duc Sud Meuse se situe dans le quartier de Marbot. Il est composé d'un grand bassin de Modèle:Nobr de longueur, d'un plus petit bassin de Modèle:Unité de profondeur, et d'un bassin d'apprentissage peu profond pour les enfants. Il y a également un toboggan, un espace détente (hamam et sauna) avec une terrasse extérieure. Des activités d'aquagym et d'aquaéveil (pour les enfants) y sont organisées<ref group="M">Modèle:Lien web.</ref>.
La commune voisine de Combles-en-Barrois, située à Modèle:Unité, possède un parcours de golf de Modèle:Nobr depuis 1993<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Un parcours de santé existe dans la forêt du Haut-Juré<ref name="sport" group="M"/>.
Activités
L’office municipal des sports (OMS) de Bar-le-Duc, créé le Modèle:Nobr, compte Modèle:Nobr et clubs sportifs, représentant Modèle:Unité fin 2013<ref>Modèle:Lien web.</ref>. On y trouve par exemple en 2015 des clubs de sport de combat, de raquette et des sports collectifs<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Chaque année, en novembre, une course à pied nocturne est organisée dans les rues de la ville : La Barisienne. En 2014, le 10 kilomètres a attiré Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2016, Modèle:Nobr participent aux 10 kilomètres, 115 aux 5 kilomètres, et près de 280 collégiens et écoliers à des courses spécialesModèle:Référence nécessaire.
Médias et télécommunications
Modèle:Article connexe Pour la presse écrite, le quotidien régional L'Est républicain publie une édition locale pour Bar-le-Duc<ref>Modèle:Lien web.</ref>. De plus, la mairie publie un bulletin municipal mensuel : le Bar Info<ref group="M">Modèle:Lien web.</ref>.
Deux radios locales sont diffusées sur la commune : l'associative Meuse FM (99.0)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> et la commerciale Kit FM, membre du groupement Les Indés Radios (97.7)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Deux radios nationales ont un décrochage local : Virgin Radio Lorraine depuis Bar-le-Duc (102.0)<ref>Modèle:Lien web.</ref> et RCF Marne & Meuse depuis Châlons-en-Champagne (101.1)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. De plus, plusieurs radios nationales sont captables par l'émetteur de Bar-le-Duc ou celui de Willeroncourt : France Culture (88.4), Skyrock (90.2), France Inter (90.9), France Musique (92.7), Fun Radio (93.9), Nostalgie (96.2), NRJ (97.1), RFM (98.3), Chérie FM (103.1), France Info (104.5), RTL (105.0) et Europe 1 (107.0)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Pour la télévision, la ville est couverte par France 3 Lorraine<ref>Modèle:Lien web.</ref> qui possède un bureau permanent au 9 allée des Vosges<ref>Situation géographique de France 3 Meuse</ref>, près de l'émetteur de la Côte Sainte-Catherine. Elle est reçue comme les autres chaînes de la TNT par le site de diffusion de la Croix Pajot à Willeroncourt et plus localement par le pylône de la Côte-Sainte-Catherine situé dans le nord de la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La chaîne locale Puissance Télévision couvre aussi la ville depuis 2016. La diffusion de cette chaîne se fait exclusivement par le web (site internet et applications mobiles). Son siège social est basé à Saint-Dizier.
La commune est couverte par l'internet haut-débit ADSL (télévision comprise) grâce à un répartiteur téléphonique (NRA) situé sur le territoire de la commune. La zone est dégroupée et cinq opérateurs sont présents<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Nobr, la mairie et l'opérateur Orange annoncent le déploiement de la fibre optique dans les quartiers de la Ville Haute et de la Côte Saint-Catherine<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Nobr, huit points de mutualisation sont inaugurés dans le quartier de la Côte Sainte-Catherine<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date-, la fibre est disponible dans deux quartiers. Le déploiement de cette technologie sur tout le territoire de l'ancienne communauté de communes de Bar-le-Duc devrait prendre fin d'ici 2020<ref>Modèle:Article.</ref>. De plus, la commune est couverte par les réseaux mobiles 3G, 4G<ref>Modèle:Lien web.</ref> et 5G.
Cultes
La communauté catholique dépend du diocèse de Verdun, et plus précisément de la paroisse Saint-Maxe du Barrois<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Culte" group="M">Modèle:Lien web.</ref>. Cette dernière est découpée en six communautés, dont trois comptent des églises de Bar-le-Duc<ref>Modèle:Lien web.</ref> : la communauté Barriville composée en partie de l'église Notre-Dame, l'église Saint-Jean, et l'église Saint-Antoine<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; la communauté Saint-Étienne composée de l'église Saint-Étienne<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; la communauté Saint-Charles - Naives-Rosières composée en partie de l'église Saint-Charles<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La communauté juive dispose d'une synagogue qui n'est aujourd'hui plus utilisée faute de pratiquants<ref name="TourLorrSyn">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Culte" group="M"/>.
La communauté musulmane dispose d'une mosquée<ref name="Culte" group="M"/>.
La communauté protestante appartient à l'Église protestante unie de Bar-le-Duc et Saint-Dizier, et dispose d'un presbytère dans la ville, 9 rue du Docteur Nève, c’est à la fois le lieu de culte et le presbytère de la paroisse. Elle possédait jusqu'en 1997 un temple, vendu faute de moyens pour l'entretenir<ref name="temple">Modèle:Lien web.</ref>, le temple le plus proche est donc celui de Saint-Dizier à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Culte" group="M"/>.
Il existe également d'autres communautés : l'Église chrétienne évangélique de Bar-le-Duc, rue du Coq, l'Église protestante évangélique du Barrois, et l'Église évangélique « Assemblée de Dieu de la Meuse, rue de Popey »<ref name="Culte" group="M"/> et une salle du royaume des témoins de jehovah, rue du Coq
Vie militaire
[[Fichier:94 RI.jpg|vignette|Carte postale du [[94e régiment d'infanterie|Modèle:94e RI]] revenant de marche.]] Bar-le-Duc n'est pas une ville de garnison, cependant elle a accueilli des régiments lors des différents conflits qui ont touché la région. Le [[94e régiment d'infanterie|Modèle:94e Régiment d’Infanterie]] est stationné dans la caserne Exelmans de 1880 jusqu'à l'éclatement de la Première Guerre mondiale en 1914. Il y est repositionné au début de la Seconde Guerre mondiale de 1939 à 1940 cette fois dans la caserne Oudinot<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le [[154e régiment d'infanterie|Modèle:154e Régiment d’Infanterie]] est également stationné à Bar-le-Duc avant la Grande Guerre<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'Modèle:Nobr, une annexe du [[150e régiment d'infanterie|Modèle:150e RI]] de Verdun, est basée dans la ville et sert de centre de mobilisation en cas de guerre dans les années 1960 à 1970.
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Unité, ce qui plaçait Bar-le-Duc au 28 475e rang parmi les Modèle:Unité de plus de Modèle:Nobr en métropole. Comparé aux autres grandes villes meusiennes, ce chiffre est inférieur à celui de Verdun (14 837e rang avec Modèle:Unité) mais supérieur à celui de Commercy (30 565e rang avec Modèle:Unité)<ref group="Insee">Modèle:Lien web.</ref>. Comparé à des villes de même importance en Lorraine, il est généralement légèrement supérieur<ref group="Note">Toul (28 730e rang avec Modèle:Unité), Woippy (29 304e rang avec Modèle:Unité), Longwy (29 740e rang avec Modèle:Unité), et Sarrebourg (27 935e rang avec Modèle:Unité).</ref>.
En 2013, 47,6 % des Modèle:Unité fiscaux n'étaient pas imposables<ref group="Insee">REV T1 - Impôts sur le revenu des foyers fiscaux.</ref>.
En 2013, le salaire net horaire moyen était de Modèle:Unité<ref group="Insee" name="SAL T1">SAL T1 - Salaire net horaire moyen (en euros) selon la catégorie socioprofessionnelle en 2013.</ref>, inférieur à celui national de Modèle:Unité<ref group="Insee" name="salnetmoy2013">Modèle:ZipModèle:Lien web.</ref>. Les femmes sont moins bien payées, avec un salaire net horaire moyen inférieur de Modèle:Unité par rapport à celui des hommes<ref group="Insee" name="SAL T1"/>.
Catégories | Bar-le-Duc | Meuse | Grand Est | France |
---|---|---|---|---|
Ensemble | 12,2 | 12,1 | 13,0 | 14,3 |
Femmes | 10,9 | 10,8 | 11,4 | 12,7 |
Hommes | 13,0 | 12,9 | 14,1 | 15,4 |
Emploi
En 2013, la population âgée de 15 à Modèle:Nobr s'élevait à Modèle:Unité. On y comptait 72,1 % d'actifs, dont 59,3 % ayant un emploi et 12,8 % étant au chômage, et 27,9 % d'inactifs, dont 9,2 % d'élèves ou étudiants et 8,3 % de retraités ou préretraités<ref group="Insee">EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.</ref>. Le nombre de chômeurs a légèrement augmenté de Modèle:Unité en 2008 à 1 294 en 2013, ce qui représente un taux de chômage de 17,7 %<ref group="Insee" name="EMPT4">EMP T4 - Chômage (au sens du recensement) des 15-64 ans.</ref>, bien supérieur au taux national de 10,3 % en 2013<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La part des femmes parmi les chômeurs n'a cessé de baisser pour atteindre 46,8 % en 2013<ref group="Insee" name="EMPT4"/>.
On comptait Modèle:Unité dans la zone d'emploi, contre 11 520 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 6 120, l'indicateur de concentration d'emploi était de 181 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offrait plus de trois emplois pour deux habitants actifs<ref group="Insee">EMP T5 - Emploi et activité.</ref>. Il y avait donc un excédent d'emplois par rapport à la population résidente, faisant de Bar-le-Duc un territoire attractif<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 2013, 90,9 % de la population de plus de Modèle:Nobr ayant un emploi est salarié, dont 75,2 % en CDI, 9,3 % en CDD, 3,0 % en stage ou apprentissage, 2,3 % en intérim et 1,3 % en contrat aidé<ref group="Insee">ACT T1 - Population de 15 ans ou plus ayant un emploi selon le statut en 2013.</ref>,<ref group="Insee">ACT T2 - Statut et condition d'emploi des 15 ans ou plus selon le sexe en 2013.</ref>.
Catégorie socioprofessionnelle | Bar-le-Duc | Meuse | Grand Est | France |
---|---|---|---|---|
Agriculteurs exploitants | 0,4 % | 3,3 % | 1,4 % | 1,4 % |
Artisans, commerçants, chefs d'entreprise | 4,0 % | 5,2 % | 4,9 % | 5,9 % |
Cadres et professions intellectuelles supérieures | 13,9 % | 7,4 % | 11,8 % | 15,5 % |
Professions intermédiaires | 28,6 % | 20,3 % | 23,5 % | 24,5 % |
Employés | 37,2 % | 31,8 % | 29,3 % | 28,7 % |
Ouvriers | 16,0 % | 30,6 % | 27,8 % | 22,5 % |
Entreprises et commerces
La ville est le siège de la chambre de commerce et d'industrie de la Meuse, elle-même faisant partie de la chambre régionale de commerce et d'industrie de Lorraine. Elle est également le siège de la chambre de métiers et de l'artisanat de la Meuse, et de la chambre d'agriculture de la Meuse.
Au Modèle:Nobr, Bar-le-Duc comptait Modèle:Unité : 21 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 62 dans l'industrie, 64 dans la construction, 972 dans le commerce-transports-services divers et 357 dans le secteur administratif. La majorité de ces établissements (57,7 %) n'emploie aucun salarié, 29,7 % ont entre 1 et Modèle:Nobr, 6,0 % entre 10 et Modèle:Nobr, 3,9 % entre 20 et Modèle:Nobr, et 2,6 % ont plus de Modèle:Nobr<ref group="Insee">CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2014.</ref>.
En 2015, Modèle:Nobr ont été créées à Bar-le-Duc<ref group="Insee" name="DEN T1">DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2015.</ref>, dont 51 par des autoentrepreneurs<ref group="Insee">DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2015.</ref>. Sur ces entreprises, 3,8 % étaient dans le secteur de l'industrie, 9,0 % dans la construction, 41,0 % dans le commerce-transports-hébergement-restauration, 26,9 % dans les services aux entreprises et 19,2 % dans les services aux particuliers<ref group="Insee" name="DEN T1"/>.
Secteur primaire
Le secteur primaire représente 1,1 % des emplois de la ville<ref group="Insee" name="EMP T8">EMP T8 - Emplois selon le secteur d'activité.</ref>.
Du {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXIX
}}, Bar-le-Duc possède des vignes, et produit du pineau qui s'exporte vers le Luxembourg et la Belgique. Au plus fort de la production, en 1806, il y a plus de Modèle:Nobr de vignes. L'arrivée d'autres vins peu chers et le phylloxéra expliquent l'abandon de la viticulture<ref group="BLD">Modèle:Harvsp.</ref>. Parallèlement, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, deux grandes brasseries sont installées sur le territoire de la commune : les Brasseries de la Meuse et de la Croix de Lorraine<ref name="Bières"/>. En 1895, Modèle:Nobr travaillent dans ce secteur<ref group="BLD">Modèle:Harvsp.</ref>, mais aujourd'hui ces deux grosses activités ont disparu.
En 2012, les emplois de ce secteur se situent dans les exploitations (agriculture et élevage), les coopératives agricoles, les entreprises de travaux agricoles, et les travaux forestiers<ref name="PortraitMeuse">Modèle:Lien web.</ref>.
Secteur secondaire
Le secteur secondaire représente 10,6 % des emplois de la commune, dont 6,4 % pour l'industrie et 4,2 % pour la construction<ref group="Insee" name="EMP T8"/>.
Dans une région de sidérurgie et métallurgie, il n'est pas étonnant de voir des forges à Bar-le-Duc au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Plusieurs sociétés ouvrent des fonderies, des hauts fourneaux, et des chaudronneries. En 1883, Modèle:Nobr sont employés dans la métallurgie. La ville abrite également de nombreux ateliers de mécanique, qui travaillent notamment sur des automobiles. Finalement, au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les dernières usines du secteur sont fermées<ref group="BLD">Modèle:Harvsp.</ref>.
Le travail du textile dans la cité remonte au Moyen Âge. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les petites fabriques deviennent des ateliers, et une école permet de former les futurs ouvriers et ouvrières. Le secteur est très diversifié : bonneterie, toilerie, cotonnerie... En 1858, les Modèle:Nobr de la ville emploient Modèle:Unité. Le textile domine alors totalement la vie économique de la cité. Les entreprises, concurrencées, vont fermer les unes après les autres à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il ne reste plus que cinq sociétés avant la Première Guerre mondiale<ref group="BLD">Modèle:Harvsp.</ref>.
En 2015, Modèle:Refnec. Devenue l'une des plus grandes filatures d'Europe et l'une des dernières de France<ref>Modèle:Lien web.</ref>, c'est le plus gros employeur privé de la ville, mais également du département, avec plus de Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Mais l'entreprise connaît de graves difficultés : au conflit entre les deux frères héritiers du fondateur datant de 1998<ref name="EstRep240215">Modèle:Lien web.</ref>, s'ajoutent Modèle:Unité d'euros de pertes en 2014 et un déficit de Modèle:Unité d'euros prévu pour 2015. Le Modèle:Nobr, l'entreprise est placée en redressement judiciaire pour une période de six mois<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En décembre 2015 un plan de continuation est mis en place<ref>Modèle:Article.</ref>.
La ville est également le lieu d'une activité d'imprimerie, dont l'implantation serait due aux éditeurs catholiques et à l'activité administrative de la ville. De plus, de nombreux artisans sont présents, notamment dans le domaine de la construction<ref group="BLD">Modèle:Harvsp.</ref>.
Secteur tertiaire
Le secteur tertiaire représente la grande majorité des emplois de la commune (88,3 %), dont 35,0 % pour le commerce-transports-services divers et 53,3 % pour le secteur administratif<ref group="Insee" name="EMP T8"/>. Bar-le-Duc, en tant que préfecture de la Meuse, est clairement une ville administrative, avec une forte proportion d'emplois publics<ref name="ProjetBar" group="M">Modèle:Lien web.</ref>.
Les administrations publiques représentent près de la moitié des emplois de la commune. Le centre hospitalier de Bar-le-Duc, avec Modèle:Nobr en 2013<ref name="PortraitMeuse"/>, est le plus gros employeur de la ville, et le deuxième plus gros employeur public de Meuse derrière l'hôpital de Verdun<ref name="EstRep240215"/>. La même année, le département de la Meuse, à travers ses différents services, emploie au total Modèle:Unité, la commune emploie Modèle:Nobr, la DSDEN Modèle:Nobr, l'OPH Modèle:Nobr, le SDIS Modèle:Nobr, et la communauté d'agglomération Bar-le-Duc Sud Meuse emploie Modèle:Nobr<ref name="PortraitMeuse"/>. À cela s'ajoutent les services de la sécurité sociale, la caisse d'allocations familiales, Pôle emploi, les instances policières et judiciaires, les chambres de commerce et d'industrie, de métiers et de l'artisanat, et d'agriculture...
L'union commerciale, industrielle et artisanale (UCCIA) de Bar-le-Duc compte Modèle:Nobr en 2015<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Une grande zone commerciale, appelée La Grande Terre, est implantée à l'Est de la ville, à la limite avec la commune de Savonnières-devant-Bar. Elle contient des grandes enseignes et des franchises : commerces d'alimentation, d'habillement, d’ameublement, concessions automobiles, garages, restaurants et hôtels. Les autres zones commerciales sont situées dans les communes voisines (Fains-Véel et Savonnières-devant-Bar). Des commerces sont présents en centre-ville, notamment dans le boulevard de la Rochelle, artère principale de la ville. Des commerces de proximité sont également présents dans les différents quartiers.
Malgré un patrimoine culturel riche et la présence de tourisme en Lorraine, la ville possède une capacité d'accueil limitée<ref name="ProjetBar" group="M"/>. Il y a de nombreux restaurants : restaurants traditionnels français, franchises, restauration rapide et restaurants gastronomiques, dont un cité au Guide Michelin.
Grandes entreprises
La commune abrite le siège social de 3 grandes entreprises<ref>Modèle:Lien web.</ref> (réalisant plus de 10 M€ de chiffre d'affaires) hors distribution alimentaire et concessions automobiles.
Culture locale et patrimoine
Bar-le-Duc détient le label « Ville d'art et d'histoire » du Ministère de la Culture depuis 2003<ref group="M" name="villeart"/>, et fait partie du réseau « Les Plus Beaux Détours de France »<ref name="TourismeMeuse">Modèle:Lien web.</ref>. La Ville Haute et le château sont classés « secteur sauvegardé » depuis 1973<ref name="BarOrigines" group="M"/>.
La commune compte Modèle:Nobr répertoriés à l'inventaire des monuments historiques<ref group="MH">Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Nobr et monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel<ref group="MH">Modèle:Lien web.</ref>. Par ailleurs, elle compte Modèle:Nobr répertoriés à l'inventaire des monuments historiques<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Nobr répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
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Panorama de Bar-le-Duc : vue sur la Ville Haute depuis la Côte Sainte-Catherine.
Patrimoine architectural
Modèle:Article détaillé L'essentiel du patrimoine architectural de la cité des ducs date du {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXVIII
}}<ref name="Bar65" group="BLD">Modèle:Harvsp.</ref>, et notamment de la période de la Renaissance. La grande majorité des monuments et hôtels particuliers remarquables sont édifiés en pierre de Savonnières, donnant ainsi à la ville une couleur blonde caractéristique<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Édifices civils
De l'époque du Moyen Âge où Bar-le-Duc était une cité fortifiée, il ne reste que de rares vestiges, le roi de France Louis XIV ayant ordonné la destruction du château fort et des fortifications de la ville en 1670<ref name="Harbulot11" group="JPH"/>,<ref name="TourismeMeuse"/>. Mais une partie des remparts du château a échappé au démantèlement, tout comme deux portes : la porte Saint-Jean, qui permettait d'accéder à la Ville Haute via un pont levis, et la Belle Porte, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, entrée principale du château<ref name="Harbulot146147" group="JPH">Modèle:Harvsp.</ref>. Des nombreuses tours que comptait la ville, seules deux sont encore debout : la tour de l'Horloge<ref group="MH">Modèle:Base POP Mérimée.</ref>, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, devenue un emblème de la ville grâce à ses deux cadrans donnant l'heure, et la tour Heyblot, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref group="MH">Modèle:Base POP Mérimée.</ref>. Les maisons en torchis et à encorbellement de cette époque ont pour la plupart été reconstruites en pierre de taille<ref name="Bar31" group="BLD"/>. Quelques maisons ont cependant été épargnées par ce changement architectural, dont deux sont classées : l'une à la Ville Haute, sur la place Saint-Pierre, datant de la fin du Moyen Âge<ref group="MH">Modèle:Base POP Mérimée.</ref>, et l'autre en Ville Basse, sur la place de la Couronne<ref group="MH">Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.
Bar-le-Duc abrite à la Ville Haute un quartier qui constitue Modèle:Citation. Les nombreuses demeures et hôtels particuliers affichent de riches façades ornées de frontons sculptés, de pilastres cannelés ou encore de gargouilles en surplomb<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La place Saint-Pierre, sur laquelle donne notamment l'église Saint-Étienne, est le cœur de ce quartier. L'hôtel de Florainville<ref group="MH">Modèle:Base POP Mérimée.</ref>, édifié au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, abrite aujourd'hui le palais de justice après avoir servi de siège à la municipalité, et le bel immeuble au Modèle:N°<ref group="MH">Modèle:Base POP Mérimée.</ref> sert au Conseil de prud'hommes. En face, le couvent des Carmes fondé en 1633 fait office de prison depuis la Révolution<ref group="BLD">Modèle:Harvsp.</ref>. Le côté est de la place affiche des immeubles de belle allure, dont quatre sont classés<ref group="MH">Modèle:Base POP Mérimée.</ref>,<ref group="MH">Modèle:Base POP Mérimée.</ref>,<ref group="MH">Modèle:Base POP Mérimée.</ref>,<ref group="MH">Modèle:Base POP Mérimée.</ref>. Les façades mélangent les styles antiques (romain et grec) au style italien (notamment pompéien)<ref group="JPH">Modèle:Harvsp.</ref>. De l'autre côté, les maisons portent des traces d'anciennes arcades, témoignant du passé économique du lieu. En effet, du {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXVIII
}}, le pâté de maisons était l'îlot de la halle, cœur économique de la ville où se tenaient les marchés. À la suite d'un violent incendie en 1788, l'ensemble connaît de grandes modifications et les arcades sont finalement murées<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Un passage couvert à travers une maison de la place de la Halle<ref group="MH">Modèle:Base POP Mérimée.</ref> permet d'accéder à la cour intérieure au centre de l'îlot.
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Château des ducs de Bar abritant le Musée Barrois.
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La rue des ducs de Bar.
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Le Pressoir seigneurial du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle au n°75.
La rue des Ducs, artère principale de la Ville Haute, est bordée d'hôtels particuliers du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref group="JPH">Modèle:Harvsp.</ref> : l'Hôtel de l'Escale<ref group="MH">Modèle:Base POP Mérimée.</ref>, l'Hôtel de Radouan<ref group="MH">Modèle:Base POP Mérimée.</ref>, l'Hôtel de la Bessière<ref group="MH">Modèle:Base POP Mérimée.</ref>, la Maison de la Gabbe<ref group="MH">Modèle:Base POP Mérimée.</ref> et d'autres immeubles sont classés ou inscrits<ref group="MH">Modèle:Base POP Mérimée.</ref>,<ref group="MH">Modèle:Base POP Mérimée.</ref>. L'Hôtel de Salm<ref group="MH">Modèle:Base POP Mérimée.</ref>, qui traduit la nouveauté du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref group="JPH">Modèle:Harvsp.</ref>, ferme la perspective de la rue. Sur la place de la Fontaine, face à la Maison Morel<ref group="MH">Modèle:Base POP Mérimée.</ref> du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, se trouve la fontaine érigée par le duc [[René d'Anjou|René {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} d'Anjou]]<ref group="MH">Modèle:Base POP Mérimée.</ref> au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et qui alimentait les habitants en eau potable<ref group="JPH">Modèle:Harvsp.</ref>.
Le château des ducs de Bar<ref group="MH">Modèle:Base POP Mérimée.</ref> situé sur une esplanade au sud de la Ville Haute est en fait le Neuf-Castel construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans l'enceinte du château-fort (ce dernier ayant été détruit avec le reste des fortifications). Composé d'un corps de logis avec deux ailes en retour, il était le siège de la Chambre des comptes du duché de Bar et abrite désormais le Musée Barrois<ref name="Bar73" group="BLD">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="Harbulot146147" group="JPH"/>.
En Ville Basse, le quartier du Bourg contient également de belles demeures de style Renaissance. Le collège Gilles de Trèves<ref group="MH">Modèle:Base POP Mérimée.</ref>, construit de 1573 à 1576 et qui assurait l'éducation des enfants de la ville, est qualifié par Montaigne de Modèle:Citation<ref name="TourismeMeuse"/>. La rue du Bourg est bordée d'immeubles aux belles façades, dont certains sont classés ou inscrits<ref group="MH">Modèle:Base POP Mérimée.</ref>,<ref group="MH">Modèle:Base POP Mérimée.</ref> comme l'Hôtel de Marne<ref group="MH">Modèle:Base POP Mérimée.</ref> ou la Maison des deux Barbeaux<ref group="MH">Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.
L'Hôtel de préfecture de la Meuse<ref group="MH">Modèle:Base POP Mérimée.</ref> est situé sur l'emplacement de l'ancienne commanderie des Antonistes datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La façade de la rue du Bourg, datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est de style néoclassique avec un portique à colonne, tandis que la façade sur la place Reggio, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est de style néo-Renaissance<ref group="JPH">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Plus loin, le café des oiseaux possède une façade richement décorée du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle reprenant le style Renaissance<ref name="Harbulot155" group="JPH">Modèle:Harvsp.</ref>.
Le quartier Notre-Dame, dominée par l'église éponyme, est le plus ancien de la ville. À côté de l'église, le prieuré est devenu à partir de 1794 et jusqu'à des temps récents l'hôpital de Bar-le-Duc. Sur la place Exelmans, la statue du maréchal fait face à l'imposant bâtiment de l'ancienne Caisse d'épargne, qui abrite désormais l'Office national des forêts<ref name="Bar76" group="BLD">Modèle:Harvsp.</ref>.
Le reste de la ville est certes moins historique avec des maisons plus récentes mais comprend quand même quelques monuments remarquables. Le château de Marbeaumont est construit au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par l'architecte barisien Jules Renard pour le banquier Paul Varin-Bernier. Le bâtiment mélange les styles Renaissance et Louis XIII en utilisant les principes de construction métallique de Gustave Eiffel<ref name="Harbulot159" group="JPH"/>. Il est entouré d'un parc où sont plantées des espèces d'arbre rares<ref group="M">Modèle:Lien web.</ref>. Ayant servi de QG au maréchal Pétain durant la Première Guerre mondiale, il abrite aujourd'hui la médiathèque Jean Jeukens<ref name="TourBarBasse"/>. Il est également inscrit au titre des monuments historiques depuis 1980<ref group="MH">Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.
L'Hôtel de Ville actuel est l'ancien hôtel particulier du maréchal Oudinot construit en 1803. Le bâtiment, composé d'un corps central et de deux ailes en équerre, est détruit par un incendie en 1813, mais est reconstruit avec l'argent de Napoléon en personne<ref name="Harbulot159" group="JPH"/>. Le jardin d'agrément est aujourd'hui un parc public dans lequel on peut notamment trouver un kiosque à musique, et un temple circulaire avec dix colonnes doriques appelé « Temple grec de l'Amour »<ref name="Harbulot146" group="JPH">Modèle:Harvsp.</ref>.
La ville possède quelques traces du style art déco. L'ancien magasin Dumas et Pinguet construit après la Première Guerre mondiale en centre-ville en est caractéristique<ref name="Harbulot155" group="JPH"/>. Le bureau de poste dans le boulevard de la Rochelle comporte des vitraux dans ce style, représentant les différents moyens de transport<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Édifices religieux
Bar-le-Duc compte cinq églises et plusieurs chapelles pour le culte catholique. Les communautés protestante et juive ont détenu par le passé un temple et une synagogue, toujours existants aujourd'hui mais non utilisés.
- En Ville Haute, l'Église Saint-Étienne, rue du Paradis Modèle:Classé MH<ref group="MH">Modèle:Base POP Mérimée.</ref> est construite du {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXVI
}}, et fait alors partie de l'ancienne collégiale Saint-Pierre (puis Saint-Étienne), fondée en 1315<ref name="Bar65" group="BLD"/>. À l'intérieur, deux œuvres du sculpteur Ligier Richier datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle attirent l'attention : un ensemble de trois statues de bois de 2 à Modèle:Unité de haut appelé « Christ en croix entre les deux larrons »<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>, et une statue de pierre de taille humaine appelée « Transi de René de Chalon » ou « Squelette »<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>. À proximité du château se trouvait la collégiale Saint-Maxe, aujourd'hui disparue, qui comprenait une chapelle et la nécropole ducale<ref name="Bar73" group="BLD"/>. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, un couvent des Sœurs dominicaines s'installe sur les fondations de l'ancien château.
- La chapelle Saint-Louis, rue François de Guise de style gothique du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est construite et se voit surplombée d'une statue de Notre-Dame de la Protection. Elle sert aujourd'hui d'espace de création contemporaine et d'exposition<ref name="Harbulot146" group="JPH"/>.
- L'église Notre-Dame, rue Jeanne d'Arc Modèle:Classé MH<ref group="MH">Modèle:Base POP Mérimée.</ref>, en Ville Basse, est la plus ancienne église de la ville. Faisant partie d'un ancien prieuré fondé en 1088 par la comtesse de Bar Sophie, sa construction s'étale sur quatre siècles, d'où sa diversité architecturale. Sa flèche est incendiée par la foudre en 1619, et une nouvelle tour surmontée d'un dôme est édifiée à partir de 1728<ref group="JPH">Modèle:Harvsp.</ref>.
- La chapelle-oratoire dédiée à Notre-Dame-de-la-Paix, rue Notre-Dame sur le pont Notre-Dame qui enjambe l'Ornain. Datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ce pont est détruit par les Allemands lors de la Seconde Guerre mondiale, puis reconstruit quelques années plus tard<ref name="Bar76" group="BLD"/>.
- L'église Saint-Antoine, rue Oudinot Modèle:Classé MH<ref group="MH">Modèle:Base POP Mérimée.</ref> est édifiée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et fait partie de l'ancien couvent des ermites de Saint-Augustin. Sa nef, couverte de peintures murales polychromes du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, enjambe le canal des usines, une dérivation de l'Ornain<ref group="JPH">Modèle:Harvsp.</ref>.
- L'église Saint-Jean, place Foch de style néo-byzantin, est érigée du {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXX
}} par l'architecte Ernest Birglin<ref name="Harbulot158" group="JPH">Modèle:Harvsp.</ref>. Elle ferme la perspective du boulevard de la Rochelle, artère principale du centre-ville<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- L'Église Saint-Charles, rue de la Chapelle, dernière église construite dans le quartier de Marbot.
- La chapelle Notre-Dame-de-Lourdes, rue de la Passerelle située dans le quartier de la Libération, est construite au début des années 1960 par le chanoine Monflier. Elle appartient toujours au diocèse de Verdun mais est désacralisée, servant de centre socio-culturel à la ville<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- La chapelle du collège privé catholique La Croix, rue Martelot possède également une chapelle, construite en 1882<ref>Modèle:PDFModèle:Lien web.</ref>
- La chapelle du lycée impérial Raymond-Poincaré, rue Landry Gillon dont la chapelle est construite entre 1857 et 1860 par l'architecte départemental Charles-Louis Demoget, et sert aujourd'hui de salle polyvalente<ref group="MH">Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.
- La chapelle Saint-Joseph des Chênes, D 146.
- La synagogue, quai Sadi Carnot<ref group="MH">Modèle:Base POP Mérimée.</ref>, de style mauresque, est construite de 1871 à 1872 par l’architecte Charles Demoget. Dans la rosace de la façade avant figure une étoile de David, tandis que le mur-pignon est couronné par les tables de la Loi<ref name="Harbulot158" group="JPH"/>. Après la Seconde Guerre mondiale, la communauté juive est devenue trop petite pour qu'elle soit encore utilisée comme lieu de culte<ref name="TourLorrSyn"/>. Il existe un petit cimetière israélite datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, en lisière de forêt, qui comporte Modèle:Nobr. Celui-ci a été vandalisé le 29 octobre 2010, lors des fêtes d'Halloween, et Modèle:Nobr ont été profanées<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Le temple protestant, rue du Gué de style roman, est inauguré le 25 mai 1862<ref name="Harbulot158" group="JPH"/>. Faute de moyens pour l'entretenir, il est vendu en 1997<ref name="temple"/>. Après deux ans et demi de travaux, il est transformé en gîte en 2015<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Une grande bâtisse sert aujourd'hui à la fois de lieu de culte et de presbytère à la communauté<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Plusieurs monuments de la ville sont dédiés à la mémoire des morts des différents conflits qui ont frappé la commune. Le monument aux morts de la Première Guerre mondiale est érigé en 1925 au bout du boulevard de la Rochelle, devant l’Église Saint-Jean. Il figure une femme symbolisant la patrie victorieuse surplombant un groupe de poilus<ref name="Harbulot159" group="JPH">Modèle:Harvsp.</ref>. Un monument en mémoire des dix-huit fusillés de la Seconde Guerre mondiale est élevé dans le quartier de la Fédération. Une nécropole nationale regroupe les tombes de Modèle:Unité de différentes nationalités, majoritairement français, tombés lors de la Grande Guerre. Le cimetière civil Sainte-Marguerite est créé en 1851, par transfert de l'ancien cimetière. Il contient de très belles sculptures de la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, généralement des commandes des familles auprès des artistes reconnus du département<ref group="M">Modèle:PDFModèle:Lien web.</ref>.
- Édifices religieux
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Église Notre-Dame.
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Église Saint-Antoine.
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Église Saint-Charles.
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Espace Saint-Louis (ancienne chapelle).
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Chapelle-oratoire Notre-Dame-de-la-Paix.
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Chapelle Saint-Joseph du Chêne.
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Chapelle Sainte-Croix du lycée La Croix.
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Ancienne chapelle du lycée Raymond-Poincaré.
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Temple protestant réformé.
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Ancienne chapelle Notre-Dame-de-Lourdes.
Patrimoine naturel
Bar-le-Duc est récompensée de trois fleurs au concours des villes et villages fleuris<ref name="BarFleurs" group="M">Modèle:Lien web.</ref>.
La ville possède plusieurs espaces verts. Le parc de Marbeaumont, à l'anglaise, entoure le Château de Marbeaumont. Il contient des essences rares et imposantes comme le séquoia, le ginkgo ou le fau de Verzy, unique spécimen du département. Le jardin du château des ducs de Bar, à la française, est un petit ensemble composé de massifs de buis et d'ifs taillés<ref name="BarFleurs" group="M"/>.
Le parc de l'hôtel de ville, à l'anglaise, s'étend depuis 1805 sur Modèle:Nobr derrière l'ancien hôtel particulier du maréchal Oudinot<ref name="BarFleurs" group="M"/>. Il est composé d'un espace de jeu pour les enfants, d'un kiosque à musique pour les concerts de plein-air, d'une salle des fêtes pour de petits évènements, et d'un temple circulaire avec dix colonnes doriques appelé « Temple grec de l'Amour »<ref name="Harbulot146" group="JPH"/>. Le canal des usines passe à travers le parc<ref name="TourBarBasse"/>. On peut y trouver une sculpture en bronze Hydrorrhage, réalisée entre 1970 et 1975 par le sculpteur meusien Jean-Robert Ipoustéguy<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Au nord de la commune, la forêt de Massonge s'étend sur près de Modèle:Unité entre les communes de Bar-le-Duc, Behonne, Vavincourt, Les Hauts-de-Chée, Chardogne et Fains-Véel<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Au sud de la commune, la forêt domaniale du Haut-Juré s'étend sur Modèle:Unité sur le plateau entre les vallées de la Saulx et de l'Ornain. Le hêtre couvre 45 % de la surface et le chêne 35 %, le reste est occupé par des essences feuillues précieuses (alisier torminal, merisier...)<ref name="ThèseDoste">Modèle:Ouvrage.</ref>. On y trouve un parcours de santé, une aire de pique-nique et une aire de jeux<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La forêt est en fait un regroupement de quatre forêts ordonné par le roi le 24 février 1846 : le Juré de Bar, le Chesne, Javart et les Hayes-Rémy, respectivement situées sur les territoires de Bar-le-Duc, Montplonne, Brillon-en-Barrois et Bazincourt-sur-Saulx. Le mot « juré », spécifique au Barrois, signifie « une partie de la forêt défendue par une réglementation spéciale ». Appartenant aujourd'hui à l'État, la forêt est gérée par l'Office national des forêts<ref name="ThèseDoste"/>.
Patrimoine culturel
Équipements culturels
Après le Théâtre Nouveau, inauguré en 1900, successivement renommé Théâtre Jeanne d'Arc puis Théâtre des Bleus de Bar jusqu'à sa fermeture en 2002, Bar-le-Duc dispose d'un théâtre de Modèle:Nobr inauguré en octobre 2005, qui abrite l'ACB (Action Culturelle du Barrois), scène nationale<ref group="M">Modèle:Lien web.</ref>. La programmation y est éclectique, présentant concerts, pièces de théâtre, opéras, lectures, spectacles de cirque, de danse, d'humour ou de marionnettes. La saison 2014/2015, d'octobre à juin, prévoit Modèle:Nobr et Modèle:Nobr<ref>Modèle:PDFModèle:Lien web.</ref>. D'autres structures permettent d'accueillir concerts, spectacles et expositions. Le Hall des brasseries est une halle polyvalente de Modèle:Unité pouvant accueillir Modèle:Unité, et qui est utilisée pour les évènements nécessitant un grand espace : foires, salons, vide-greniers, et manifestations diverses. La salle Dumas est une salle polyvalente pouvant accueillir Modèle:Nobr. La salle des fêtes du parc de l'hôtel de ville peut accueillir Modèle:Nobr. La salle Couchot est une ancienne chapelle transformée en salle polyvalente de Modèle:Nobr, utilisable pour des conférences ou des vins d'honneurs<ref>Modèle:PDFModèle:Lien web.</ref>. L'espace Saint-Louis est une ancienne chapelle utilisée par l'association Expressions pour mettre en valeur l'art contemporain<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le centre d'initiation musicale (CIM) est le conservatoire à rayonnement communal (CRC) de la ville. Il permet aux élèves, enfants ou adultes, d'apprendre à jouer d'un instrument de musique, et à pratiquer le chant ou la danse. Son auditorium permet également d'organiser des concerts<ref group="M">Modèle:Lien web.</ref>. Le conservatoire accueille des formations musicales diverses, dont l'orchestre d'harmonie municipal, fondé il y a Modèle:Nobr<ref group="M">Modèle:Lien web.</ref>.
La médiathèque Jean-Jeukens est située dans le château de Marbeaumont. Elle propose plus de Modèle:Unité (livres, BD, revues, musique, films) dont plus de 90 000 en accès libre, répartis dans trois espaces : adulte, jeunesse et discothèque<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le fonds patrimonial consiste en Modèle:Unité imprimés anciens, Modèle:Nobr, Modèle:Nobr de périodiques anciens, des documents iconographiques (cartes, plans et estampes), et Modèle:Nobr imprimés à la Renaissance<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Musée Barrois existe depuis 1841, il est alors situé dans l'Hôtel de Florainville avant d'intégrer le château des ducs de Bar en 1974. Depuis 2003, il est labellisé Musée de France. Les collections se sont enrichies au cours des années des dons de particuliers et de l’État, ainsi que de l'intégration de collections privées locales. Le musée permet de découvrir l'histoire locale de l'antiquité à la Renaissance, ainsi que des sculptures lorraines, des peintures de la Renaissance au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:PDFModèle:Lien web.</ref>, et une grande collection ethnologique provenant d’Asie, d’Afrique, d’Océanie et d’Amazonie<ref group="M">Modèle:Lien web.</ref>. En 2013, le musée a fait Modèle:Unité<ref name="écotourlorraine">Modèle:PDFModèle:Lien web.</ref>.
Les archives départementales de la Meuse sont situées dans la commune depuis leur création en 1796. Hébergées au départ en centre-ville, elles ont déménagé au printemps 2010 dans un nouveau bâtiment construit spécifiquement pour cet usage en périphérie de la ville. Les documents conservés représentent un volume total de Modèle:Unité, soit un poids de Modèle:Nobr et Modèle:Unité de rayonnages<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le plus ancien document date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et le plus récent est le journal du jour<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le cinéma Colisée Confluences est le seul complexe cinématographique de Bar-le-Duc et de ses environs. Il compte cinq salles d'une capacité totale de Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et peut diffuser des films en 3D. Il retransmet également des opéras et des ballets en direct des plus belles scènes françaises et internationales<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'association du Chemin de fer historique de la Voie sacrée (C.F.H.V.S.) mène le projet depuis 1993 de remettre en place une partie du chemin de fer Le Meusien. Ce dernier, appelé également Le Varinot du nom de son constructeur Charles Varinot, reliait Bar-le-Duc Verdun et a joué un rôle prépondérant dans le ravitaillement du front de la bataille de Verdun de 1916 lors de la Première Guerre mondiale. Une ancienne locomotive du Meusien, la 031T C.M. Modèle:N° Suzanne, est retrouvée en Baie de Somme en 1980 puis restaurée par des bénévoles<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La voie ferrée à l'écartement métrique fut reposée en 2016 en forêt de Massonge sur 4 km de l'ancienne ligne reliant Bar-le-Duc à Verdun. La gare de départ du train touristique est située en bordure de la ville dans le quartier de la Fédération, la gare terminale est elle située sur la commune de Vavincourt au lieu-dit de Saint-Christophe. La Suzanne a retrouvé les rails de la Voie Sacrée ferroviaire en août 2016 pour une série d'essais, elle a ainsi pu participer à deux spectacles avec comme thème le départ au front des poilus en septembre 2016 et septembre 2017 dans le cadre des commémorations du centenaire de la Grande Guerre.
Événements culturels
Le Festival RenaissanceS est un festival des arts de la rue et de musique qui a lieu chaque année le premier week-end de juillet. Mélangeant théâtre de rue, cirque, danse et musique ancienne aux côtés d'un marché de l'artisanat et de la gastronomie, ce festival est devenu un évènement incontournable de la ville et de la région Lorraine. Les nombreuses compagnies françaises et étrangères envahissent pendant trois jours le quartier de la Ville Haute de Bar-le-Duc pour en animer le patrimoine Renaissance<ref name="Animations" group="M">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2013, le festival a attiré Modèle:Unité<ref name="écotourlorraine"/>.
Depuis 2010, l'association Be Real organise le Watts à Bar, festival de musiques actuelles dans le parc du Château de Marbeaumont. La Modèle:7e édition les Modèle:1er et 2 septembre 2017 a rassemblé Modèle:Nombre sur les deux soirées avec notamment la venue du groupe de rock mythique Trust et du pape du Reggae africain Alpha Blondy.
De juillet à août de chaque année, la ville organise les Dimanches du Parc, une programmation musicale en plein air dans le kiosque à musique du parc de l'Hôtel de ville. Jusqu'à Modèle:Nobr viennent écouter les concerts gratuits aux styles variés (jazz, rock, pop, chanson française...)<ref group="M" name="Animations" />.
Tous les ans, à l'occasion d'un marché du terroir en été, la ville accueille depuis 1983 le championnat du monde d’épépinage de groseilles à la plume d’oie, héritage d'une tradition remontant au Moyen Âge<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le festival Festi'Cuivres est un festival des musiques cuivrées (trompette, trombone, tuba, cor...) se déroulant chaque année sur une durée de trois semaines entre septembre et octobre. Les concerts sont donnés dans tout le sud meusien : Bar-le-Duc, Ligny-en-Barrois, Saint-Mihiel, Gondrecourt-le-Château, Void-Vacon... Créé par un groupe de professeurs de musique en 2002, il est organisé par les associations musicales ACDIM, APEAC et Graines de Sons, en collaboration avec les écoles de musique de Bar-le-Duc, Ligny-en-Barrois, Saint-Mihiel et du Val d'Ornois<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:PDFModèle:Lien web.</ref>.
De plus, chaque année, la ville organise des manifestations diverses. Le premier samedi de décembre a lieu la fête de Saint-Nicolas. Après un spectacle pour les enfants, le défilé des chars fait le tour de la ville jusqu'au parc de l'Hôtel de ville où un feu d'artifice est tiré. En été, les visites nocturnes de la Ville Haute mélangent découverte et spectacle<ref name="Animations" group="M"/>.
Bar-le-Duc dans la culture
En 1926, la ville est citée à plusieurs reprises dans le roman Sous le soleil de Satan de Georges Bernanos. Ce dernier écrivit ce premier roman lors de son séjour dans la ville de 1924 à 1926<ref group="M">Modèle:Lien web.</ref>.
En 1934, l'histoire du film français Le Train de 8 heures 47 de Henry Wulschleger se déroule à Bar-le-Duc. Le film est une adaptation du roman éponyme de 1888 de Georges Courteline. Ce dernier a fait son service militaire dans la ville en 1879 dans le [[13e régiment de chasseurs à cheval|Modèle:13e de chasseurs à cheval]]. Dans le film, Fernandel emprunte les escaliers menant du centre-ville à la Ville Haute, appelés « Les 80 degrés »<ref name="DerBarrois">Modèle:Ouvrage.</ref>.
En 1945, la ville est citée plusieurs fois dans le roman L'Âge de raison de Jean-Paul Sartre.
En 1952, l'intrigue du film américain What Price Glory de John Ford se déroule en partie à Bar-le-Duc durant la Première Guerre mondiale. Le film est un remake du film muet en noir et blanc de 1926 Au service de la gloire de Raoul Walsh<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 2004, la commune est citée dans le film français Un long dimanche de fiançailles de Jean-Pierre Jeunet<ref>Modèle:PDFModèle:Lien web.</ref>.
En 2010, la ville est citée dans le roman Le Wagon d'Arnaud Rykner<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
En 2013, la cité ducale apparaît dans le contenu téléchargeable « Apocalypse » du jeu vidéo Call of Duty: Black Ops II.
Gastronomie
Un restaurant de Bar-le-Duc est cité au Guide Michelin 2015 et détient deux toques au Gault et Millau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Modèle:Article détaillé La spécialité gastronomique de Bar-le-Duc est la confiture de groseilles épépinées à la plume d'oie, surnommée « caviar de Bar »<ref name="offtourgros">Modèle:Lien web.</ref>. La première mention de cette recette date de 1344, et sa renommée va rapidement s'étendre dans les milieux bourgeois et aristocratiques. La reine d'Écosse Marie Stuart compare cette confiture à Modèle:Citation. Alfred Hitchcock ne descendrait que dans des hôtels qui en proposent au petit-déjeuner<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le président de la République Raymond Poincaré l'introduit sur les tables du palais de l'Élysée<ref name="offtourgros"/>. Le Premier ministre britannique Winston Churchill<ref>Modèle:Lien web.</ref> et l'écrivain Victor Hugo en raffolent<ref name="GuidevertMeuse">Modèle:Ouvrage.</ref>. Aujourd'hui, cette confiture est exportée à travers le monde entier<ref name="offtourgros"/>, de New York à Tokyo<ref name="GuidevertMeuse"/>.
Depuis 2008, les communes de l'ancienne communauté de communes de Bar-le-Duc ont entrepris une démarche de valorisation du groseillier, considéré comme une plante identitaire du territoire. Chaque commune a donc choisi et planté une variété de groseilliers différente. Bar-le-Duc a opté pour le groseillier à fleurs « London Market »<ref>Modèle:PDFModèle:Lien web.</ref>.
Bar-le-Duc se trouve dans l'aire géographique de la production du lait et de la fabrication du fromage de brie de Meaux (AOC et AOP)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:PDFModèle:Lien web.</ref>. En 2015, trois fromageries meusiennes fabriquent 70 % de la production française de brie de Meaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune se trouve également dans les périmètres d'Indication géographique protégée (IGP) de la mirabelle de Lorraine<ref>Modèle:PDFModèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, de la volaille de la Champagne<ref>Modèle:PDFModèle:Lien web.</ref>, et de la Bergamote de Nancy<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
-
Brie de Meaux.
-
Mirabelles de Lorraine.
-
Groseilles.
-
Bergamotes de Nancy.
Personnalités liées à la commune
Modèle:Article détaillé En dehors des comtes puis ducs de Bar et des maires de la commune, plusieurs personnalités sont nées, ont vécu ou ont fortement influencé la ville de Bar-le-Duc.
À la Renaissance, Marie de Guise devient reine consort d’Écosse en épousant le roi Jacques V. Le mathématicien et ingénieur militaire Jean Errard s'engage au service du roi de France Henri IV. Il est considéré comme un précurseur de Vauban<ref name="DerBarrois"/>.
En 1559, alors qu'il accompagne la cour à Bar le Duc, pour le mariage de Marie Stuart avec le duc de Guise, Michel de Montaigne a l'idée d'écrire ses Essais lorsqu'il se retrouve face à un autoportrait du Duc d'Anjou. [1]
Jacques III Stuart, prétendant aux trône britanniques vit en exil au château de Bar le Duc de 1713 à 1715. C'est de là qu'il part pour conduire l'insurrection de 1715 en Écosse. Après l'échec de cette tentative, il se réfugie en Avignon.
Sous l'Empire, deux militaires au service de Napoléon se font remarquer : Nicolas-Charles Oudinot, duc de Reggio et maréchal d'Empire, dont l'hôtel particulier est aujourd'hui l'hôtel de ville, et Rémy Joseph Isidore Exelmans, maréchal de France, qui donne son nom à une place de la ville.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Pierre Michaux et son fils Ernest inventent le vélocipède à pédales (appelé michaudine), tandis que l'homme politique Raymond Poincaré devient le Modèle:10e président de la République française de février 1913 à février 1920. D'autres personnalités de cette époque ne sont pas originaires de la ville mais ont contribué à son histoire. Le poète, romancier et académicien André Theuriet passa sa jeunesse dans la ville où il situe l'action d'un grand nombre de ses romans. L'ingénieur thermicien allemand Rudolf Diesel crée en juin 1897 la Société française des moteurs Diesel à combustion interne, dont le siège est à Bar-le-Duc. Aidé de son camarade barisien Frédéric Dyckhoff, il essaye pour la première fois son moteur en 1905, en faisant naviguer une péniche nommée Le Petit Pierre sur le canal de la Marne au Rhin<ref name="DerBarrois"/>.
Charles Aimond (1874–1968), bien que né à Varennes-en-Argonne, passa la plupart de sa vie à Bar-le-Duc et écrivit une remarquable Histoire de Bar-le-Duc, couronnée du Grand Prix de l'Académie de Stanislas 1953<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>
Plus récemment, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, des Barisiens se sont fait connaître dans le domaine artistique, tels que le peintre Jean Dries, l'imitateur et acteur Didier Gustin, l'animatrice et mannequin Sophie Thalmann, Miss France 1998, l'athlète spécialiste du triple saut Benjamin Compaoré ainsi que la chanteuse et comédienne Anaïs Delva.
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Marie de Guise.
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Jean Errard.
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Nicolas-Charles Oudinot.
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Rémy Joseph Isidore Exelmans.
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Raymond Poincaré.
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Ch. Aimond
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Jean Dries.
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Didier Gustin.
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Sophie Thalmann.
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Benjamin Compaoré.
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Anaïs Delva
Décorations françaises
Bar-le-Duc se voit décerner la Croix de guerre 1914-1918, citation à l'ordre de l'Armée<ref name="Bar10" group="BLD">Modèle:Harvsp.</ref>, le 30 juillet 1920, avec le texte suivant : Modèle:Citation bloc
La ville reçoit la Croix de guerre 1939-1945, citation à l'ordre de la Division<ref name="Bar10" group="BLD"/>, avec le texte suivant : Modèle:Citation bloc
Héraldique, logotype et devise
Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune
Fichier:00 LOGO VILLE BARLEDUC.jpg | Logo | Le logo reprend une partie des armes anciennes, à savoir les deux bars et la couronne ducale, en les stylisant. Le logo traduit donc directement le nom de la ville<ref name="Bar10" group="BLD"/>. |
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage Modèle:Plume
- Modèle:Ouvrage Modèle:Plume
- Modèle:Ouvrage Modèle:Plume
- Modèle:Ouvrage Modèle:Plume
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- Modèle:Ouvrage
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- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Gérard Valin Les Jacobites, la papauté et la Provence, L'Harmattan, 2019 Modèle:ISBN
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
Articles connexes
- Liste des communes de la Meuse
- Liste des monuments historiques de Bar-le-Duc
- Liste de personnalités liées à Bar-le-Duc
- Liste des comtes puis ducs de Bar
- Liste des maires de Bar-le-Duc
- Confiture de groseilles de Bar-le-Duc
- Chambre des comptes de Bar-le-Duc
- Liste des bornes de la Voie sacrée
Liens externes
- Site de la mairie
- Site de l’office du tourisme
- Site de la communauté d'agglomération Bar-le-Duc Sud Meuse (Meuse Grand Sud)
- Modèle:Autorité
- Modèle:Bases
- Modèle:Dictionnaires
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région
Notes et références
Notes
Cartes
Références
Insee
- Dossier relatif à la commune Modèle:Lire en ligne
Site de la mairie
Base Mérimée
Sources bibliographiques
- Ville de Bar-le-Duc, Bar-le-Duc, 1997 :
- Jean-Pierre Harbulot (introduction), Bar-le-Duc, Ville d'art et d'histoire 2003 :
- Jean Morette, Chez nous en Lorraine : Bar-le-Duc, 1976 :
- Georges Weill et Jean Schmitt, Bar-le-Duc : ville haute, ville basse, 1966 :
- Charles Richez, Bar-le-Duc, 1971 :