Bar-sur-Aube

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Bar-sur-Aube est une commune française, sous-préfecture du département de l'Aube en région Grand Est.

Ses habitants s'appellent les Baralbins ou Bar-sur-Aubois. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Située à 165 mètres d'altitude, la rivière Aube et la Bresse sont les principaux cours d'eau qui traversent la commune de Bar-sur-Aube.

Modèle:Multiple image

Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

Bar-sur-Aube est entourée de coteaux champenois et de collines. La ville est traversée par l'Aube, d'où son nom.

Territoire communal : Occupation du sol (Corinne Land Cover); Cours d'eau (BD Carthage),
Géologie : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques,
Hydrogéologie : Masses d'eau souterraine; BD Lisa; Cartes piézométriques.

Hydrographie et les eaux souterraines

L'Aube<ref>L'Aube</ref>,<ref>Modèle:Base Mémoire.</ref>,

Climat

La ville de Bar-sur-Aube bénéficie d'un climat océanique. Des averses s'abattent toute l'année sur Bar-sur-Aube. Même lors des mois les plus secs, les précipitations restent assez importantes. D'après Köppen et Geiger, le climat y est classé Cfb. Bar-sur-Aube affiche une température annuelle moyenne de Modèle:Unité. Sur l'année, la précipitation moyenne est de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Loupe

Sismicité

Commune située dans une zone de sismicité très faible<ref>décrets n°2010-1254 et n°2010-1255 du 22 octobre 2010 relatifs à la prévention du risque sismique et à la délimitation des zones de sismicité</ref>.

Voies de communications et transports

Voies routières

  • A5 : Échangeur n°3 Colombey, Échangeur n°2 Bar-sur-Seine.
  • D 619 vers Ailleville, Lignol-le-Château<ref>Voies routières</ref>.
  • D 46 vers Proverville.
  • D 73 vers Arrentières.
Fichier:Gare de Bar-sur-Aube.jpg
Gare de Bar-sur-Aube.

Transports en commun

SNCF

Urbanisme

Typologie

Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Bar-sur-Aube est une commune urbaine<ref group=Note>Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.</ref>. Elle appartient en effet à l'unité urbaine de Bar-sur-Aube, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bar-sur-Aube, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction d'une ville a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (74,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45,5 %), zones urbanisées (10,4 %), prairies (9,9 %), forêts (9,9 %), zones agricoles hétérogènes (8,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,4 %), cultures permanentes (7,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Aménagement de l'espace

En 2007-2008, le centre-ville est passé en sens unique, un élargissement a été effectué au niveau des trottoirs. Le tour de ville a été rénové en 2006 tout comme la place de l'Hôtel-de-Ville. La cité scolaire Gaston-Bachelard a été rénovée en 2011. Une piste cyclable a été tracée sur le tour de ville en 2011 et l'ouverture d'un camping à la Gravière donne un attrait touristique à la ville. Un terrain de football synthétique et la réfection des vestiaires du stade sont en projet.

Toponymie

Attestée sous les formes Segessera, Barrisiica, Barris ca, Baro castelli, castelli Baris (monnaies carolingiennes), Barrum super Albam (1061), Castrum Barris montis (1065), Barrense castrum, Barrense oppidum (1097), Barrenses (1102), Barrum castrum super Albam (1104), Vetus castrum, villa Barrensis (1149), Bar-sur-Aube (vers 1200)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le nom de la ville se trouve également sous la forme Barrum ad Albam dans les archives ecclésiastiques<ref name="chevalier1851">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Du gaulois barro- « tête, hauteur (topographie) , extrémité boisée »<ref name="Delamarre">Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, Errance, Paris, 2003, p. 68.</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>, comme le montre d'ailleurs le pléonasme [castrum] Barris montis « château du Mont Barre » de 1065.

Au cadastre de 1837 se trouvait : les faubourgs d'Arsonval, Saint-Nicolas, Notre-Dame et d'Aube, Beauvoir, la Bergerie, le Calvaire, le Cellier, la Chalet, Chauvelet, le moulin du Château, celui du Bas, du Haut ; Château-Gaillard, Châtelet, Chauffourt, Coquerillon, Coucelange, la Doué, la Folie, les Gravières, Heaume, Marcassel, Mathaux, Ormont, les ponts Rouge et aux Moines, Sainte-Germaine, Saint-Esprit, abbaye Saint-Nicolas, Temple, Val-de-Thors, Val-Richard, Vaudemont, Voie-Neuve.

Histoire

Antiquité

L'existence de Bar-sur-Aube remonte à l’Antiquité. Un coin monétaire (type au cheval) au nom de Togirix (chef des Lingons) a été découvert sur la colline Sainte-Germaine. Il servait à battre des monnaies.

À l'époque romaine la ville aurait d'après la Table de Peutinger été connue sous le vocable de Segessera (seges, moisson). Louis Chevalier cite également l’appellation Frumentaria (frumentum, blé)<ref name="chevalier1851"/>. Ces dénominations pourraient provenir de la fertilité du territoire ou bien de l'utilisation de la ville comme entrepôt par les Romains<ref name="chevalier1851"/>. Un certain nombre de vestiges du {{#switch: er

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle
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   Modèle:S mini-{{#ifeq: er|-| – | er }}Modèle:S mini- siècleIV

}}, dont des villas, a été découvert dans la ville et dans les environs. Vicus de la civitas des Lingons, Segessera faisait partie, pendant le Haut-Empire romain, de la province de Gaule Belgique. Elle aurait été rattachée au Bas-Empire romain à la province de Lyonnaise première.

D'après la tradition orale, la ville aurait été dévastée par Attila dont l’action la plus connue fut la décapitation de sainte Germaine ; elle fut enterrée sur la colline qui porte désormais son nom et qui devint un lieu de culte ainsi qu'une communauté villageoise. Après le partage du royaume de Clovis par ses fils, la ville fit partie de l'Austrasie.

Moyen Âge

Sous Charles le Chauve, plusieurs variétés de monnaies furent émises avec au revers le nom de la ville.

Les comtes

Modèle:Article détaillé Les comtes étaient chargés d'administrer le pagus Barrensis dont Bar-sur-Aube était le chef-lieu. Ce pagus était sous la suzeraineté de l'évêque de Langres. En 889, le roi Eudes avait confirmé, au comte, la possession du castellum, le droit de battre monnaie et de tenir foire<ref>A. Roserot, Diplômes carolingiens, p. 26, 56 et n° 16.</ref>.

Les Foires

Modèle:Article détaillé

Grâce à la politique des comtes de Champagne, la ville prit une grande importance. Bar était le siège d'une des six foires de Champagne<ref>Modèle:Lien web.</ref>, où les commerçants des Flandres et d'Italie s'échangeaient épices d'Orient, soie, textiles et produits bruts venus du nord de l'Europe à la mi-février et à la mi-avril. C'est la période où les comtes abandonnèrent l'ancien château de la motte féodale pour faire bâtir leur résidence en ville<ref>Modèle:Lien web.</ref>.régulières dès 1114. En 1160 elle se déroulait sur deux semaines, de la troisième semaine de carême à la quatrième incluse. Devant l'importance qu'elle prenait elle s'étendirent sur une troisième semaine en 1170, puis à vingt-huit jours en 1250<ref>Henri d'Arbois de Jubainville, Histoire des comtes de Champagne, IV, 740.</ref>. Les intervenants étaient présents de nombreux jours supplémentaires pour le règlement des démarches administratives et commerciales. De plus certaines corporations avaient investi financièrement dans la ville pour ces actions régulières : achats de halles, de maisons comme les drapiers de Châlons, des marchands d'Arras, Bâle, Besançon, Cambrais, Fribourg, Orange, Paris, Valenciennes, Ypres.

Elles attiraient aussi des métiers dérivés comme des banquiers, les Anguissoli qui laissèrent leur nom à la rue des Angoisselles (actuelle rue Mailly), des changeurs...

Le rattachement de Bar à la couronne

Bar-sur-Aube et la Champagne furent réunies au domaine royal à la suite du mariage, le Modèle:Date- entre Jeanne de Navarre héritière du comté de Champagne et du roi de France Philippe le Bel. En 1318, Philippe V le Long ayant vendu la ville à Jacques de Croÿ, les habitants se rachetèrent et obtinrent que le roi ne puisse plus la vendre ni l'aliéner.

Le Traité de Bar-sur-Aube

Le traité de Bar-sur-Aube fut signé le Modèle:Date entre le duc de Lorraine Ferry IV, le comte de Bar [[Édouard Ier de Bar|Édouard {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]], l'évêque de Metz Renaud de Bar et le sire de Blâmont Henri {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Blâmont<ref>Hubert Collin, « Un important document historique entre aux Archives de Meurthe-et-Moselle », dans Le Pays lorrain, Modèle:61e année, 1980, Modèle:P. (lire en ligne).</ref>.

Fichier:Bar-sur-Aube - Chapelle templière Saint-Jean.jpg
Chapelle templière Saint-Jean.

Les Templiers et les Hospitaliers

La chapelle Saint-Jean est une possession des Templiers, puis lors de la dévolution des biens de l'ordre du Temple passe aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem<ref>Modèle:Base Mémoire.</ref>.

Ancien Régime

Lorsque Charles Quint assiégea la ville de Saint-Dizier, les habitants des villages voisins se mirent sous sa protection<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La ville souffrit d'une longue peste en 1636<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, qui provoqua l'arrêt de la foire.

Élection (circonscription de l'Ancien Régime)

Pendant l'Ancien Régime, Bar-sur-Aube était le siège d'une élection qui regroupait jusqu'à cent quatre-vingt communautés. Parmi ses présidents, on citera :

  • 1668-1678 : Jean-Baptiste de Coiffy ;
  • 1690 : Claude Chifflet ;
  • 1692 : Jean Bernodat ;
  • 1707-1708 : Charles Chifflet ;
  • 1732-1733 : Didier Mailly ;
  • 1740 -1748 : N. Mailly ;
  • 1776 : Louis-Marie Rétaux.

Elle était aussi le siège d'un grenier à sel<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Epoque contemporaine

La Révolution française y fut bien accueillie, les couvents disparurent. Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1800.

Vue de Bar-sur-Aube en 1838.
Vue de Bar-sur-Aube en 1838.

Bar-sur-Aube fut le théâtre d'une bataille à la fin de l'épopée napoléonienne (Modèle:Date-). En 1862 les fortifications furent démolies, le boulevard du tour de ville se trouve à leur emplacement.

En 1911, la révolte des vignerons opposa les vignerons aubois aux négociants marnais pour maintenir le vignoble dans l'appellation contrôlée « Champagne ». Modèle:Article détaillé

Sept habitants ont été admis parmi les 4281 Justes parmi les nations de France<ref>Bar-sur-Aube en 1939-1945</ref> pour avoir sauvé des personnes juives persécutées par le régime nazi et le gouvernement de Vichy : Simone Daunet Martin<ref>Simone Daunet Martin</ref>; Marcel Perrin<ref>Marcel Perrin</ref>; Jacqueline Perrin<ref>Jacqueline Perrin</ref>; Raymonde Perrin<ref>Raymonde Perrin</ref>; Anastase Schmitt<ref>Anastase Schmitt</ref>; Félicie Schmitt<ref>Félicie Schmitt</ref>; Isidore Schmitt<ref>Isidore Schmitt</ref>.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe

Liste des maires

La ville a eu des institutions communales depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Cette première charte n'eut qu'une courte durée de vie. Une nouvelle charte fut donnée par Thibaut IV en 1230.

Modèle:Boîte déroulante début Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin 1568 voit l'institution un maître et juge consul qui était élu pour une ou deux années en plus des échevins. Une lettre du roi du 8 janvier 1569 précisait que leurs attributions ne dépassaient pas celles des échevins de Paris<ref>Arch. Nat., Inventaire Lenain, f° 127.</ref> Modèle:Boîte déroulante fin

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin

Budget et fiscalité 2021

Comptes et budgets de Bar-Sur-Aube : Données disponibles: 2012 à 2021.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2020 : médiane en 2020 du revenu disponible, par unité de consommation : Modèle:Unité<ref>Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet</ref>.

Jumelages

Modèle:Jumelages

Le Modèle:Date-, la commune célèbre un « jumelage militaire » avec le Modèle:1er escadron du Modèle:5e régiment de dragons de Mailly-le-Camp<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Manifestations culturelles et festivités

Fichier:Bar-sur-Aube Carte.jpg
Bar-sur-Aube et alentour- Détail d'une carte d'état-major datant de Napoléon.
  • Foire aux fromages en juin.
  • Festival Eurythmies, fin juin.
  • Festival « JazzàBar », début septembre.
  • Marché tous les samedis matin sous les halles, sur la place de l'hôtel de ville et dans la rue Nationale.
  • Fête patronale aux Rameaux.
  • Foire annuelle, premier week-end de septembre.
  • Balade gourmande champenoise en mai.

Cultes

Enseignement

Bar-sur-Aube accueille deux écoles maternelles : maternelle Gambetta et maternelle des Varennes, trois écoles primaires (Arthur-Bureau, Maurice-Véchin, Sainte-Thérèse, privée d'enseignement catholique), la cité scolaire Gaston-Bachelard située sur la colline Sainte-Germaine qui accueille environ Modèle:Nombre venant de tout l'arrondissement. Elle comporte un collège, un lycée d'enseignement général et technologique et un lycée professionnel.

Le collège<ref>Collège et lycée Gaston Bachelard</ref>, constitué de 19 classes réparties sur les quatre niveaux, propose aux élèves les options latin dès la Modèle:5e, grec en Modèle:3e. C'est le seul collège en France à proposer dès la Modèle:5e une option « cinéma-audiovisuel ». Une section football est disponible à partir de la 6e pour les collégiens et de la seconde pour les lycéens.

Fichier:Lycée Gaston Bachelard 10200.jpg
Vue depuis la cour du lycée.

Le lycée d'enseignement général et technologique<ref>Cité Bachelard</ref>, constitué de 14 classes réparties sur les trois niveaux, propose les spécialités suivantes pour les élèves en filière générale :

  • Arts : Cinéma-audiovisuel (CAV)
  • Histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques (HGGSP)
  • Humanité, littérature, philosophie (HLP)
  • Langues, littérature et culture étrangère (LLCE Anglais)
  • Mathématiques
  • Physique-chimie (PC)
  • Sciences économiques et sociales (SES)
  • Sciences de la vie et de la terre (SVT)

Le lycée propose deux filières techniques : STMG (sciences et techniques du management et de la gestion) et STI2D (sciences et techniques de l'industrie et du développement durable). Il propose également l'option « cinéma-audiovisuel » de la seconde à la terminale. Les langues étrangères enseignées sont l'allemand, l'anglais et l'espagnol. Les cours se déroulent en groupes de compétences et non en classes entières. Chaque année, des voyages scolaires sont organisés en Allemagne, Écosse et Espagne. En 2013, un échange avec des lycéens d'Ashburn (États-Unis) a débuté. Les lycéens français sont partis en février, les lycéens américains seront accueillis en 2014.

Le lycée d'enseignement professionnel constitué de huit classes réparties sur les trois niveaux, propose à ses élèves les filières Métiers du commerce et de la vente (Bac Pro MCV) et Métiers de l'électricité (Bac Pro MELEC), ainsi qu'un CAP Équipier polyvalent du commerce.

Il existe, au sein de la cité scolaire, la section européenne accessible aux collégiens de la Modèle:5e à la Modèle:3e ainsi qu'aux lycéens en voie générale et technologique (Euro Anglais / histoire-géographie) et en voie professionnelle (Euro Anglais / commerce-vente)

Santé

Le centre hospitalier Saint-Nicolas de Bar-sur-Aube, ayant en 2018 une capacité de Modèle:Unité, dont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

  • Médecine : 8 ;
  • Moyen séjour : 22 ;
  • Long séjour : 30 ;
  • Hébergement : 130.

Sports

Modèle:Boîte déroulante/début

  • Club de Football : Bar sur Aube FC (créé en juin 2013 à la suite de la fusion des deux clubs de la ville l'ES Bar Bayel et le FC Turc de Bar-sur-Aube) ;
  • Club de caps : Le p'tit Chemin ;
  • Club d’aïkido : Bar-sur-Aube Aïkido ;
  • Club d'athlétisme : Cercle Athlétique Bar Bayel ;
  • Club de badminton : Badminton Club Baralbin ;
  • Club de basket-ball : Patronage Laïque Bar-sur-Aube section Basket ;
  • Club de billard : Billard Club Baralbin ;
  • Club de boxe thaïlandaise : Muay Thaï Pahuyouth ;
  • Club de canoë-kayak : Maison pour tous section Canoë ;
  • Club de chasse : Société de chasse St Hubert ;
  • Club de cyclisme : Étoile Cycliste Baralbine ;
  • Club d'escalade : Roc Altitude ;
  • Club d'escrime : Cercle d'Escrime Baralbin ;
  • Clubs de gymnastique sportive : Jeune Garde de Bar-sur-Aube - La Concorde ;
  • Club de gymnastique volontaire : Groupe de Gym Volontaire Baralbin ;
  • Club de handball : Patronage Laïque Bar-sur-Aube section Handball ;
  • Club de judo : Judo Club Baralbin ;
  • Club de karaté : Shotokan Karaté D.O ;
  • Club de modélisme : Modèle Réduit Bar-sur-Aube ;
  • Club de natation : Stade Nautique Municipal Baralbin ;
  • Club de parapente/deltaplane : Les ailes de Sainte-Germaine ;
  • Club de pêche : La Gaule Baralbine ;
  • Clubs de pétanque : Pétanque Baralbine - Amicale bouliste ;
  • Club de plongée : Club Nautique Baralbin ;
  • Club de tennis : Tennis Club Municipal Baralbin ;
  • Club de tennis de table : Maison pour tous section Ping-pong ;
  • Clubs de tir à l'arc : Diana Sport section Tir à l'arc - Compagnie d'Arc Sainte Germaine ;
  • Club de tir : Diana Sport section Tir ;
  • Club de yoga : Association Envol.

Modèle:Boîte déroulante/fin

Économie

Industrie

  • L'industrie du chanvre est très développée à Bar-sur-Aube, et connaît une croissance soutenue depuis plusieurs années.
  • La fabrication de meubles : Aube Bedding (groupe Adova).
  • La transformation des métaux (forge, usinage) pour l'aéronautique, l'armement, les machines agricoles, la médecine (prothèses)Modèle:Etc. : Lisi Aerospace.

Agriculture

Fichier:Bar-sur-Aube - Halles 5.jpg
Halles.

Bar-sur-Aube est le premier producteur français de paille de chanvre (Modèle:Unité/j), et de nombreux produits dérivés du chanvre y sont fabriqués.

Autour de la ville se trouvent de nombreuses vignes, spécialisées dans le champagne.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Fichier:Bar-sur-Aube Marcasselles.jpg
Le moulin des Marcasselles et les clochers de l'église Saint-Maclou.

Des visites guidées de la ville sont organisées, sur demande à l'Office de tourisme.

Bâtiments et lieux publics remarquables

Sont classés monuments historiques :

Sont inscrits sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques :

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}}

}}<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ;

Autres monuments :

  • les Halles ;
  • l'ancien hôtel Clausse de Surmont (La Poste) ;
  • le moulin du Haut, dit des Marcasselles<ref>Aux pays de mes ancêtres</ref>.

Bâtiments religieux

Fichier:Bar-sur-Aube - Eglise Saint-Pierre 05.jpg
Église Saint-Pierre.
Fichier:Bar-sur-Aube - Eglise Saint-Maclou 5.jpg
Église Saint-Maclou.

Sont classés comme monuments historiques :

Orgues de l'église Saint-Pierre :
* Orgue au sol dans le croisillon sud du transept<ref>Orgue de l'église Saint-Pierre</ref>.
* Le buffet d'orgue en tribune provient de l'église abbatiale Saint-Pierre des Chanoinesses de Remiremont (Vosges) et a été acheté par Bar-sur-Aube en 1845<ref>Modèle:Base Palissy. </ref>.

Modèle:Article détaillé

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 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}}) dont le clocher est le seul vestige du château des comtes de Champagne, détruit après la Ligue sur ordre d'Henri IV. Fermée au public<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, elle est en cours de restauration. Modèle:Article détaillé

Autres monuments :

Institutions

Bar-sur-Aube dépendait du diocèse de Langres. Elle était le siège de l'archidiaconé du Barrois, qui comprenait les diaconnés de Bar, de Châteauvillain et de Clermont. Le doyenné de la Chrétienté était le plus étendu du diocèse, avant la refonte de 1737.

Anciens prieurés

Bar-sur-Aube comptait quatre prieurés :

  • le prieuré Saint-Maclou ;
  • l'abbaye Saint-Nicolas, qui abritait un hôpital au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Son cimetière avait été consacré par Guillenc, évêque de Langres, à la demande du pape Innocent II. De retour d'un voyage à Worms et Spire, Bernard de Clairvaux y célébrait la messe le Modèle:Date. Mais le comte Thibaut IV de Champagne et l'évêque de Langres Robert de Thourotte relevèrent son proviseur Robert et y nommèrent Alix, sœur de Thibaut : Saint-Nicolas devenait ainsi une abbaye féminine. En 1436, l'évêque Philippe de Vienne la transforma en prieuré masculin placé sous la tutelle du Val-des-Écoliers de Laon. Le Modèle:Date, le prieuré fut réuni aux bâtiments qui faisaient office de maladrerie ou de léproserie. Sa fonction d'hospice, qui s'était poursuivie, fut supprimé en 1734 et le prieuré fut peu à peu démantelé ;
  • le prieuré Sainte-Germaine, qui dépendait de l'abbaye de Saint-Claude, nommé pour la première fois en 1407 dans une donation de feue Adélaïde, comtesse de Bar-sur-Aube, comme prioratus santi Stephani, santi Stephani et sancte Germane, montis Bari, montis sancte Germane, cella sancte Marie de Monte super Albam<ref>Archives départementales de la Côte-d'Or, H541.</ref>. Son siège se situait dans l'église Sainte-Germaine. Il percevait plusieurs bénéfices : celui de la sacristie, indépendante jusqu'en 1772 ; celui de la chapelle de Vaudrémont ; le droit de pêcher dans l'Aube sur tout le finage de Bar-sur-Aube ; l'exclusivité sur les moulins à blé et à drap. Parmi ses prieurs, on retient :
    • ~1033 : Étienne, aussi prieur de Bar-sur-Seine puis abbé de Bèze,
    • 1072-1075 : Robert de Bourgoigne, archidiacre, futur évêque de Langres,
    • ~1704-1728 : Olivier-Cernin Ninon de la Forêt, prieur de Saint-Pierre,
    • 1728-1729 : Henri de Carbonnière, archidiacre et prieur de Saint-Pierre,
    • 1729-1737 : Jean de Carbonnière,
    • 1737-1791 : Louis de Carbonnière, prieur de Saint-Pierre ;
  • le prieuré Saint-Pierre, qui dépendait de l'abbaye de Saint-Claude.

Musées

Aux environs :

Autres

Fichier:Bar-sur-Aube chapelle ste germaine.jpg
La chapelle Sainte-Germaine.

Environs

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Blason commune

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Modèle:Autres projets Modèle:Liens

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail