Woippy

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Modèle:Infobox Commune de France

Woippy (prononcé Modèle:MSAPI) est une commune française située dans le département de la Moselle, en région Grand Est.

Géographie

Localisation

La commune de Woippy prolonge l’agglomération messine vers le nord-ouest, au-delà de la rive gauche de la Moselle et de l’autoroute A31. La gare de triage de Woippy est le plus grand triage de France. Elle mesure plus de 3 kilomètres et voit passer chaque jour 10 trains.

À la sortie de la ville, sur la route de Norroy, le parc du Pâtis s'étend sur Modèle:Unité et dispose de terrains de sports et d'un parc animalier<ref name="rl310110">Le Républicain lorrain, En passant par…, dimanche 31 janvier 2010, Modèle:P..</ref>.

De nombreux arbres ont pris racine dans les différents espaces verts de la commune depuis que la municipalité salue la naissance des Woippyciens en plantant un jeune arbre (Modèle:Unité en Modèle:Unité dans les années 2000)<ref name="rl310110" />.

La commune de Woippy est divisée en plusieurs quartiers :

  • À l'Ouest :
    • Château-Le Village (Centre Historique)
    • Le Pâtis
    • Les Côteaux
    • Le Roi
  • À l'Est :
    • Saint-Éloy
    • Boileau Pré-Génie
    • Sainte-Laoune
  • Au Centre :
    • Maisons Neuves
    • Le Ruisseau
    • Sainte-Agathe
    • Sainte-Adèle
  • Au Nord :
    • Bellevue
    • Saint-Rémy
  • Au Sud :
    • Les Quatre Bornes

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Transports

Fichier:Van Hool ExquiCity 24 METTIS n°1315 P+R Woippy.jpg
Woippy est desservie par la ligne A du METTIS.

Woippy est desservie par le réseau urbain LE MET' et les lignes « TIM » du réseau interurbain de Moselle.

Réseau LE MET' :

  • lignes Mettis A vers « Saint-Éloy ». Cette ligne dessert le centre-ville de Metz par la République en continuant son trajet vers Borny. Seul l'arrêt P+R Woippy fait partie de cette commune. Voir LIGNE 3 pour Woippy.
  • lignes L. 3 vers « Woippy par Rue de Norroy » ou « Woippy par Rue de Briey ». Cette ligne dessert le centre-ville de Metz par la République en continuant son trajet vers Montigny-lès-Metz.
  • lignes CITEIS 16 vers « Woippy ». Cette ligne circule entre Metz-Nord et Woippy - Place de France.
  • lignes PROXIS 105 et 110. Ces deux lignes fonctionnent uniquement sur réservation. Elles desservent Woippy-Bellevue et Woippy - St-Rémy.

Réseau Uby-Woippy:

  • Lignes Sainte-Malo de 68 rue la bise a 32 boulevard des Quentin
  • Lignes Kakao ralliant la kakao tower et le Barry le brulée
  • Lignes Zhou ralliant le PHO72 a Tours

Hydrographie

La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau de Saulny, le ruisseau de Feves, le ruisseau le Feigne et le ruisseau de l'Étang du Patis<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.

Le ruisseau de Saulny, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Saulny et se jette dans la Moselle en limite de Metz et de La Maxe, face à Saint-Julien-lès-Metz, après avoir traversé Modèle:Nobr<ref>Modèle:Sandre.</ref>.

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Woippy.

La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment du ruisseau de Saulny, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité. Ainsi en 2019, dernière année d'évaluation disponible en 2022, l'état écologique du ruisseau de Saulny était jugé moyen (jaune)<ref group=Carte>Modèle:Lien web - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".</ref>.

Urbanisme

Typologie

Woippy est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle appartient à l'unité urbaine de Metz, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Metz, dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (41,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (36,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (30,2 %), zones urbanisées (21,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (20,4 %), zones agricoles hétérogènes (9,8 %), forêts (7,2 %), prairies (5,8 %), terres arables (4,2 %), cultures permanentes (1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

La première mention écrite de Woippy, retranscrite Guapéio en latin médiéval, apparait dans un bref du pape Calixte II du 9 avril 1123. Les attestations sont : Waipey (1343) ; Waippey (1385) ; Wauppey, Wauppei (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) ; Wappey (1404) ; Woippey (1404) ; Woipey (1430) ; Weppy (1500) ; Woipez, Waipey, Woipi (1513) ; Woipy (1518) ; Wapi, Wappy (1544) ; Vuoipi (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) ; Vuoepy (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) ; Woipy (1793) ; Woippy (1801)<ref>Bouteiller, Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868, Impr. nationale, Paris.</ref>,<ref name="Cassini"/>.

  • En allemand : Wappingen (1915-1918 et 1940-1944).
  • Wèpi en lorrain roman<ref>Léon Zéliqzon - Dictionnaire des patois romans de la Moselle, Volume 3 (1924).</ref>. Weppech<ref>Wörterbuch der deutsch-lothringischen Mundarten.</ref> ou Weppich en francique lorrain.

Il s'agit d'un type toponymique gallo-roman en -(i)acum<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, précédé d'un nom de personne dont le V- initial a été influencé par le germanique, d'où W-, ou d'un nom de personne germanique<ref>Arnaldo Moroldo, Traitement du /W/ latin et germanique dans les langues romanes avec l'exemple de Woippy (lire en ligne) [1].</ref>. Albert Dauzat et Charles Rostaing proposent le nom de personne germanique *Wappo, non attesté<ref>ibidem.</ref> semble-t-il.

Histoire

Préhistoire

À l’automne 2007, le Pôle d’archéologie préventive de la communauté d'agglomération de Metz-Métropole met au jour des traces d’activités humaines datant du Néolithique et du Premier âge du fer au niveau de la ZAC des Côteaux. De nombreux objets sont retrouvés : trois outils taillés dans des galets de quartzite de la Moselle, dont un racloir, datés du Moustérien (– Modèle:Nombre)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, des outils agricoles de l’époque du Rubané (début du Néolithique, – 5300 à – 4900) et des du Néolithique moyen (– 4400 à – 4300) ; des traces de graines de céréales (orge vêtue, blé épeautre, millet commun et lentille) et de pollens d’arbres (aulne, noisetier, chêne) suggèrent l’existence d’un établissement agropastoral situé à proximité d’une forêt humide. Les vestiges, discrets, sont caractéristiques des habitats construits en matériaux périssables de l’extrême fin du Premier âge du Fer (bâtiments à quatre et à six poteaux, nombreuses structures de stockage : silos, greniers et grandes jattes semi-enterrées, fosses). Certains objets évoquent des activités artisanales : tissage (quatre fusaïoles et un peson servant au lestage des fils), poterie (5 163 tessons, soit 81 kg), mouture du grain.

D'autres sites de vestiges plus récents ont été recensés :

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècle

}} av. J.-C. au Barreau de La Maxe et aux Grandes Tapes ;

La fondation de Woippy remonte vraisemblablement à l’époque gallo-romaine, autour d’un domaine agricole à proximité de la voie romaine menant à Trèves<ref name="shwhisto">Petit historique sur le site de la Société d’histoire de Woippy. Consulté le 19 décembre 2010.</ref>.

Moyen Âge

Fichier:Château de Woippy.JPG
Gravure du château de Woippy.
Fichier:Tour Woippy.jpg
Haute-Maison de Cléry.

Woippy devient terre d’Église avant l’an mil : le texte de 1123 confirme que les revenus vont au trésorier de la cathédrale de Metz.

Aux {{#switch: e

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}}

}}, l'ensemble du Pays messin est fréquemment le théâtre de guerres opposant Metz aux principautés voisines, notamment le duché de Lorraine : la position de Woippy, près de la cité messine, lui vaut d’être à plusieurs reprises attaquée, pillée, brûlée, rançonnée ou incendiée par les attaquants : en 1324 lors de la Guerre des quatre seigneurs, en 1444 lors du siège de Metz par le duc René d'Anjou et le roi de France Charles VII, en 1475 lors de l'incursion du duc René II de Vaudémont.

Le village compte 100 à 150 habitants en 1404<ref name="shwhisto" />.

Le trésorier Pierre de Accolas résigne sa charge en 1511. Le village passe sous la tutelle du Chapitre de la cathédrale de Metz jusqu'à la Révolution. L’administration est donnée à un chanoine prévôt. Pour protéger le village et matérialiser sa tutelle, le Chapitre fait construire le château rue de Briey et la Haute maison rue de l'Église. Les deux existent encore de nos jours ayant échappé à la destruction des bâtiments proches de Metz sur ordre du duc François de Guise lors du siège de Metz de 1552 par l'empereur Charles Quint.

Époque contemporaine

En 1810, le village de Ladonchamps est rattaché à la commune.

En 1817, Woippy, village de l’ancien pays des Trois-Évêchés sur le ruisseau de Woippy avait pour annexes les villages de Ladonchamps, les fermes des grandes et petites Trappes, Saint-Rémy, Sainte-Agathe et les auberges de la Maison-Neuve et de la Maison-Rouge. Il y avait Modèle:Unité répartis dans Modèle:Unité. Thury (grande et petite) avait Modèle:Unité, répartis dans Modèle:Unité. Il y avait Modèle:Unité à Ladonchamps, répartis dans Modèle:Unité.

Pendant la guerre franco-prussienne de 1870, le général Émile Armand Gibon (1813-1870) s’empare momentanément du château de Ladonchamps, propriété de la famille Lefèbvre de Ladonchamps. Le général Gibon décédera des blessures subies à la bataille de Bellevue, lors de la contre-attaque prussienne du 7 octobre 1870. Il est inhumé dans le cimetière de Woippy<ref>Julien Bordier: Les grandes familles de Metz, les Lefèbvre de Ladonchamps, article dans l'Express du 13 février 2003.</ref>,<ref>J.-P. Jean, Vendredi 7 octobre 1870, bataille de Ladonchamps - Document extrait du Livre d'Or du Souvenir français, Metz, 1929, p. 42-43.</ref>. Le Modèle:Date, lors d'une corvée de bois effectuée, par le 3e régiment de voltigeurs, dans le bois de Woippy, un accrochage, l'affaire du bois de Woippy, eut lieu avec les troupes allemandes. Comme les autres communes de Moselle, la commune de Woippy est annexée à l’Empire allemand de 1871 à 1919. Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, les Mosellans se battent loyalement pour l’Empire allemand. Beaucoup de jeunes gens tomberont au champ d'honneur sous l’uniforme allemand, sur le Front de l’Est, mais aussi à l’Ouest. Le 11 novembre 1918, les Woippyciens accueillent avec joie la fin des hostilités et la paix retrouvée. La commune et le département de la Moselle sont réintégrés à la France après le Traité de Versailles, ratifié par l'Allemagne le 10 janvier 1920. Wappingen redevient Woippy.

Woippy est de nouveau annexée à l'Allemagne, cette fois de facto, de 1940 à 1944. Lors de cette seconde annexion, le Modèle:1er avril 1941, la commune de Woippy rebaptisée Wappingen intègre le district urbain de Metz, ou "Stadtkreis Metz". En septembre 1943, un camp de répression est installé à proximité, point de départ de nombreuses déportations. Le complexe des établissements Hobus-Werke, situé sur le ban de Saint-Rémi, fabrique alors des pièces mécaniques pour le {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:|  }} }} Reich, et emploie des prisonniers de guerre soviétiques, notamment ukrainiens, mais aussi des résistants mosellans, internés à titre de représailles. Ce complexe industriel, ainsi que le dépôt des essences de la base de Frescaty, furent lourdement bombardés en 1944 par l'aviation américaine, faisant d'énormes dégâts collatéraux<ref name="FFL">René Caboz, La bataille de Metz. 25 août - 15 septembre 1944, Sarreguemines, 1984 (Modèle:P.).</ref>. Le château de Ladonchamps fut ainsi malencontreusement atteint et complètement incendié en novembre 1944 : gênés par les tirs de la Flak allemande, les bombardiers alliés avaient en effet largué leurs bombes à trop haute altitude et le bombardement ne fut pas suffisamment précis<ref name="FFL"/>. Le château ne sera jamais reconstruit<ref name="pb">Le château de Ladonchamps - sur la route de Thionville.</ref>. Cet événement, tragique pour les populations civiles, marqua profondément les mémoires des habitants de Metz et de Woippy. Dès la Libération, il est sorti un film sur la résistance messine, Le Père tranquille, faisant naître une polémique à ce sujet.

Au plus fort de la bataille de Metz, le Modèle:377e Infantry Regiment de la Modèle:95e américaine, partie de Maizières-lès-Metz, entre dans Woippy, le 15 novembre 1944. Face à eux, des hommes du 1515e Grenadier-Regiment "Stössel" de la [[462e division d'infanterie (Allemagne)|Modèle:462e Volks-Grenadier-Division]], renforcés par une compagnie de réserve du [[17e Panzer grenadier division SS Götz von Berlichingen|Modèle:38e SS-Panzergrenadier Regiment]], opposent une résistance farouche. Ces combats de harcèlement se poursuivent dans la commune toute la journée du 16 novembre 1944. Dans la nuit du 16 au 17 novembre 1944, sous la pression des Modèle:377e et Modèle:378e américains, les grenadiers allemands finissent par se replier en désordre sur Metz, abandonnant sur place, pièces d'artillerie, camions, stocks d’armement et mourants<ref name="HMC435">Hugh M. Cole : The Lorraine Campaign, Center of Military History, Washington, 1950 (Modèle:P.).</ref>. Malgré la pugnacité des derniers combattants de la [[462e division d'infanterie (Allemagne)|Modèle:462e Volks-Grenadier-Division]] qui s'accrochent dans les quartiers nord, la commune de Woippy est libérée par le Modèle:377e de la Modèle:95e Infantry Division de l'armée Patton le 21 novembre 1944<ref>1944-1945:Les années liberté, Le républicain Lorrain, 1994 (Modèle:P. : Recensement préfectoral sur les dates de libération).</ref>, à la fin de la bataille de Metz, mettant ainsi fin à quatre années de souffrance. La commune, ayant souffert des bombardements américains, fut citée à l'ordre de la Nation en octobre 1948 et reçut la Croix de guerre 1939-1945, avec étoile d'argent, le 12 juin 1949.

La commune s'est beaucoup développée après la Seconde Guerre mondiale.

Une association d’historiens et amateurs d’histoire locale nommée société d’histoire de Woippy est créée en mai 1988. Elle publie plusieurs ouvrages et organise des colloques centrés sur l’histoire et le patrimoine de la commune et ses alentours<ref>Historique de la société d’histoire de Woippy. Consulté le 8 mars 2015.</ref>. Un sentier historique composé de six étapes est initié en 2000 par la société d'histoire de Woippy et invite à découvrir le patrimoine de la ville<ref name="rl310110"/>. La commune adhère à la communauté d’agglomération de Metz Métropole dès sa création le [[1er janvier|Modèle:Abréviation discrète janvier]] 2002. Les quartiers de Saint-Éloi, Pré Génie sont des zones franches urbaines depuis le [[1er janvier|Modèle:Abréviation discrète janvier]] 2004. Depuis 2004, la commune possède sa chaîne de télévision locale<ref name="rl310110"/>.

Séquelles de guerre : environ Modèle:Unité d'armes chimiques (bombes ou obus non explosés au phosgène, à l'ypérite et d'autres composants, datant de la Première Guerre mondiale) étaient stockées dans l'enceinte du fort Déroulède (route de Lorry), sous le contrôle de la préfecture de la Moselle. À la suite d'une décision de 1971, ce dépôt a été déclaré en 1997 à l'organisation pour l'interdiction des armes chimiques qui siège à La Haye. Ces armes devaient y être stockées jusqu'à la réalisation prévue en 2007 d'une usine de démantèlement d'armes chimiques. À la suite des inquiétudes des élus et riverains, le transfert d'une partie des armes chimiques a été annoncé par le gouvernement en 2001, et ce dépôt a finalement été déménagé à Suippes, en attente du démantèlement de ces munitions par l’usine SECOIA<ref name="HistObusWoippy">[2].</ref>. Selon le conseil municipal, il ne restait plus d'obus chimiques sur le site mi-décembre 2002<ref name=HistObusWoippy/>, les obus chimiques ont été transportés à Suippes, et les autres dits conventionnels à Ressaincourt<ref name=HistObusWoippy/>.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexeAvec 60,31% des voix au 2d tour de la présidentielle à Woippy, Emmanuel Macron (En Marche!) arrive à la première place. En deuxième position, Marine Le Pen (FN) recueille quant à elle 39,69% des voix.

Sur l'ensemble des électeurs, 5,02% ont voté blanc.

Le taux de participation enregistré est de 69,32% pour ce 2e tour à Woippy. Ce résultat est plus faible qu'au 1er tour de l'élection (71,51%). Enfin, c'est un résultat plus faible que celui du 2d tour de l'élection présidentielle de 2012 (75,57%)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Garnison

Le camp militaire de Woippy est construit dans les années 1930, dans le cadre de la ligne Maginot. Il était alors utilisé par le génie militaire. Après la Seconde Guerre mondiale, le camp est utilisé par la Société nationale de vente des surplus (SNVS). L'US Army s'y installe en 1952. Le camp devient un centre de ravitaillement pour les troupes américaines basées en Europe. Agrandi et modernisé, il approvisionne la Modèle:7e américaine stationnée en Allemagne et en France, l’aviation ainsi que les unités canadiennes. Les Américains quittent Woippy en 1963 et le camp est remis au service des Domaines en 1964<ref>Route de Rombas sur le site raconte-moi-Woippy.</ref>.

Le camp de Woippy devient une annexe de l'établissement régional du matériel de Metz-Devant-les-Ponts en 1967. En 1968, un accord entre la ville de Metz et l'Armée de terre prévoit la libération des emprises en ville de l'établissement régional du matériel et son installation au camp de Woippy. Des bâtiments neufs sont construits entre 1986 et 1991 et le camp prend le nom d'établissement Colonel Clerc<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

À partir de 1992, un groupement d’instruction de maintenance Hadès est également présent sur le site.

En 1994, l'établissement régional du matériel (ERM) prend l’appellation d’établissement du matériel (ETAMAT).

En 1999, le [[9e régiment de soutien aéromobile|Modèle:9e du matériel]] (Modèle:9e RMAT) succède à l'établissement du matériel. Le Modèle:9e RMAT est dissous en 2005, il est relevé par le [[1er régiment du matériel|Modèle:1er du matériel]] (Modèle:1er RMAT).

Après la dissolution du Modèle:1er RMAT en 2011, le site de Woippy devient un détachement du [[8e régiment du matériel|Modèle:8e du matériel]] (Modèle:8e RMAT).

Depuis le Modèle:1er août 2017, le détachement de Woippy est rattaché au [[6e régiment du matériel|Modèle:6e du matériel]] (Modèle:6e RMAT)<ref>« 50 ans de présence militaire à Woippy », article Le Républicain lorrain du 23 décembre 2017.</ref>.

Démographie

Modèle:Population de France/section

Économie

Dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle la commune était renommée pour une importante culture de fraises<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Vie locale

Enseignement

  • six écoles maternelles : Jeunes sourires, le Train du roi, les Rossignols, la Cerisaie, les Coccinelles et les Libellules ;
  • cinq écoles primaires : Pierre-et-Marie-Curie, Paul-Verlaine, Jacques-Prévert, Jacques-Yves-Cousteau et Saint-Exupéry ;
  • deux collèges : Jules-Ferry et Pierre-Mendès-France.

Équipements

Modèle:...

Sécurité

La ville de Woippy dispose d'une police municipale armée.

Associations

Woippy possède Modèle:Unité culturelles, socioculturelles, sportives, patriotiques et autres<ref name="rl310110"/>.

Culture locale et patrimoine

Fichier:Maison rucher Woippy.jpg
Le Rucher.
Fichier:Grandes Tappes Woippy.jpg
Vestiges des Grandes Tappes.

Lieux et monuments

Édifices religieux

Personnalités liées à la commune

Personnalités nées à Woippy

  • Vincent Gérard (1986-), champion du monde et champion olympique de handball français ;
  • Joseph Janin (1851-1910), peintre verrier français.
  • Marc Morgante (1962-), footballeur.
  • Raphael Lecouturier ( 1984- ), directeur du comité de sélection de Woippy.

Personnalités liées à Woippy

Blasonnement

Modèle:Blason commune

Représentations culturelles

Culture internet

En Modèle:Date-, à la suite d'un échange entre deux internautes sur les réseaux sociaux, la ville est devenue le sujet d'un mème<ref>Modèle:Article.</ref>. Plusieurs médias ont documenté et commenté ce phénomène internet<ref>Modèle:Article.</ref>, en France mais également dans d'autres pays comme la Suisse avec le média Tataki (créé par la RTS)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Nérée Quépat, Histoire de Woippy, 1878, rééditée en 1990 et illustrée par Adolphe Bellevoye Modèle:Lire en ligne.
  • Gilbert Catherine, Petite histoire de Woippy, 1972, 99 p.
  • Pierre Brasme, Woippy, village du Pays messin (1670-1870), éd. Serpenoise, Metz, 1987, 399 p.
  • Pierre Brasme, La fraise de Woippy, éd. Serpenoise, Metz, 1990, 229 p.
  • Pierre Brasme, Woippy de 1871 à nos jours, éd. Serpenoise, Metz, 1993, 387 p.
  • Pierre Brasme, Jean Nauroy, Philippe Thoen, Woippy, images d’autrefois, éd. Serpenoise, Société d’histoire de Woippy, Metz, 1993, 64 p.
  • Pierre Brasme, Jean Nauroy, Philippe Thoen, Woippy d’hier à aujourd’hui, éd. Serpenoise, Metz, 1998, 63 p.

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

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Références

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Modèle:Palette Modèle:Portail