Laurent Hénart

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Modèle:Infobox Personnalité politique

Laurent Hénart, né le Modèle:Date de naissance- à Laxou (Meurthe-et-Moselle), est un homme politique français.

Élu député de Meurthe-et-Moselle en 2002, il est secrétaire d'État chargé de l'Insertion professionnelle des jeunes de 2004 à 2005. Il est maire de Nancy et vice-président de la métropole du Grand Nancy de 2014 à 2020.

Membre de l’UMP puis de l’UDI, il préside le Parti radical depuis 2014 ainsi que le Mouvement radical de 2017 à sa disparition en 2021.

Biographie

Études et carrière professionnelle

Laurent Hénart a étudié à la faculté de droit de Nancy<ref>Modèle:Lien web</ref>, et est diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris. En 1993, après son service militaire, il devient collaborateur du groupe UDF à l’Assemblée nationale. Il rejoint ensuite, en 1998, comme juriste d’entreprise, la banque SNVB<ref name=":0">Biographie de Laurent Hénart</ref>.

En 2012, il bénéficie de la procédure<ref>Modèle:Article</ref> permettant aux anciens ministres d'exercer la profession d'avocat et prête serment au barreau de Nancy<ref name=":0" />. Après sa défaite aux élections municipales de 2020 à Nancy, il rejoint le cabinet GB2A Avocats en tant qu’avocat associé<ref>Modèle:Article</ref>.

Parcours politique

Débuts

Laurent Hénart fusionne les deux mouvements de jeunes du Parti radical pour former le mouvement des Jeunes Radicaux en 1991, alors qu’il est étudiant à Sciences-Po.

Il est élu en 1995 conseiller municipal de Nancy sur la liste d'André Rossinot, puis obtient la délégation de la jeunesse et du monde associatif. En 2001, il devient adjoint au maire, chargé de la culture et de la jeunesse. Il revalorise l'opéra de Nancy obtenant le label "opéra national" du ministère de la Culture et de la Communication en 2006<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il pilote également le chantier du centre régional des musiques actuelles, baptisé L'Autre Canal, qui ouvre ses portes en 2007.

Élections législatives de 2002

Fichier:LaurentHénart.jpg
Laurent Hénart dans les années 2000.

Laurent Hénart se présente aux élections législatives de 2002 dans la [[Première circonscription de Meurthe-et-Moselle|Modèle:1re de Meurthe-et-Moselle]] et est élu avec 54 % des suffrages face au député sortant, Jean-Jacques Denis (PS). Parmi les plus jeunes députés de l’Assemblée nationale, il est membre de la commission des Finances, et se fait connaître notamment pour son rapport sur le budget de l'enseignement supérieur, sur le mécénat et sur les lois de décentralisation.

Secrétaire d'État sous Chirac

Lors de la formation du gouvernement Jean-Pierre Raffarin III à la suite des élections régionales, il intègre le pôle « cohésion sociale » de Jean-Louis Borloo, en tant que secrétaire d'État à l'Insertion professionnelle des jeunes. Benjamin du gouvernement, il participe à l'élaboration du plan de cohésion sociale, et porte l'accent sur la revalorisation de l'apprentissage et de l’ensemble des formations en alternance, convaincu qu’il est nécessaire de renforcer les passerelles entre formation et monde du travail.

Retour à l'Assemblée nationale

À la suite de son éviction du gouvernement Dominique de Villepin en Modèle:Date-, il provoque une élection législative partielle en septembre 2005 et est réélu, intégrant cette fois la commission des affaires sociales.

En Modèle:Date-, il est désigné comme rapporteur du projet de loi pour l'égalité des chances. Face à la crise provoquée par l’amendement gouvernemental sur le contrat première embauche, il est choisi avec trois autres parlementaires pour trouver une sortie de crise en négociation avec l’ensemble des partenaires sociaux, dont les représentants des organisations étudiantes.

Il est, à partir d’Modèle:Date-, et jusqu'à sa dissolution en 2014, président de l'Agence nationale des services à la personne. À sa tête, il lance avec Jean-Louis Borloo le chèque emploi service universel<ref>Modèle:Article</ref>.

En Modèle:Date-, Laurent Hénart est réélu député de la Modèle:1re de Meurthe-et-Moselle, en battant Mathieu Klein avec 50,80 % des suffrages<ref>Élections législatives de 2007 - résultats dans la Modèle:1re de Meurthe-et-Moselle sur le site du ministère de l'Intérieur</ref>. Il est membre du groupe d'études sur le problème du Tibet de Assemblée nationale<ref>Groupe d'études sur le problème du Tibet</ref>.

Élections régionales de 2010

Fichier:Laurent Hénart - régionales 2010.JPG
Laurent Hénart entouré des trois autres têtes de liste départementales de l’UMP en 2010 (Gérard Longuet, Gérard Cherpion et Anne Grommerch).

Laurent Hénart est désigné, le Modèle:Date-, par les militants UMP pour conduire la liste du parti majoritaire en Lorraine lors des élections régionales de 2010<ref>Les résultats aux primaires régionales UMP</ref>.

Il parvient à réunir autour de lui les personnalités UMP locales et sa liste, qui s'ouvre au Mouvement démocrate et au Nouveau Centre, reçoit le soutien du Parti radical de gauche, un cas unique en France<ref>Modèle:Lien web</ref>. Pour ces élections, les têtes de listes départementales seront lui-même en Meurthe-et-Moselle, Anne Grommerch en Moselle, Gérard Cherpion dans les Vosges, et Gérard Longuet en Meuse.

Au second tour, la liste de Laurent Hénart se place en deuxième position avec 31,55 % des voix, contre 50,01 % pour la liste socialiste du président sortant Jean-Pierre Masseret et 18,44 % à la liste FN<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Défaite aux législatives de 2012

Lors du second tour des élections législatives de 2012, il perd son mandat face à la socialiste Chaynesse Khirouni, qui obtient 52,2 % des suffrages exprimés face à lui.

Maire de Nancy

Fichier:Laurent Hénart - 2013.png
Laurent Hénart en 2014.

Le maire sortant de Nancy, André Rossinot, ne se représentant pas, Laurent Hénart se déclare candidat en vue de l'élection municipale de 2014. Il conduit une liste UDI-UMP-MoDeM, associant 29 personnalités issues de la société civile (sur 55 candidats) et du monde socio-économique<ref>L'article du site Ici-c-Nancy.fr à la suite de la présentation de la liste de Laurent Hénart</ref>. Sa liste l'emporte avec 52,91 % des voix face à celle de la gauche, conduite par Mathieu Klein. Il est élu maire de Nancy par le conseil municipal le Modèle:Date.

Le Modèle:Date-, il devient troisième vice-président de la Métropole du Grand Nancy<ref>Modèle:Article</ref>, délégué à l'attractivité et rayonnement du territoire, à l'accueil des entreprises<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Candidat à sa succession lors des élections municipales de 2020, sa liste obtient 45,5 % des voix, étant devancée par celle de Mathieu Klein dans un contexte de forte abstention (58 %)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Président du Parti radical

Il devient secrétaire général du Parti radical en 2006<ref>Laurent Hénart (UDI), le dauphin devenu maire sur lemonde.fr</ref>, puis secrétaire général de l'UDI conjointement avec Jean-Christophe Lagarde<ref>Le bureau de l'Union des Démocrates et Indépendants - UDI sur son site internet</ref>.

Après la démission de Jean-Louis Borloo, en Modèle:Date-, il devient président du Parti radical par intérim. Candidat face à Rama Yade, il est élu président du parti le Modèle:Date-. Peu de temps après son élection, il est accusé par son adversaire de votes truqués. Rama Yade dénonce des irrégularités dans la liste des adhérents, gonflée, selon elle, en faveur du maire de Nancy<ref group=N>Selon l'assignation à la demande de Rama Yade, plus de 8600 irrégularités ont été relevées, concernant 1104 votes. Il est notamment fait état de dates de naissance comme 2027, de « 113 personnes âgées de 114 ans », de « 36 bébés de moins de deux ans », d'adhésions hors délai, de « l'apparition soudaine de centaines d'adhérents » notamment en Martinique. Cf. Ghislain de Violet, « Le rififi continue au Parti radical, sur fond de guérilla entre Rama Yade et Laurent Hénart » sur Le Lab (Europe 1), 13 mars 2015.</ref>. En Modèle:Date-, le tribunal de grande instance de Paris déboute Rama Yade de sa plainte et la condamne à verser Modèle:Unité de frais de justice à son parti et à Laurent Hénart<ref>Parti radical : Rama Yade, déboutée en justice, devra rembourser Modèle:Unité, Metronews, 19 mai 2015.</ref>.

Il soutient Alain Juppé pour la primaire présidentielle des Républicains de 2016<ref>Caroline Vigoureux, « Laurent Hénart, nouveau soutien centriste d’Alain Juppé », lopinion.fr, 12 octobre 2016.</ref>. En Modèle:Date-, dans le cadre de l'affaire Fillon, il appelle le candidat LR François Fillon à se retirer au profit d'Alain Juppé en vue de l'élection présidentielle<ref>Amandine Réaux, « Des élus de la droite et du centre lâchent en masse François Fillon », lelab.europe1.fr, 2 mars 2017.</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.

En Modèle:Date-, il se déclare favorable à la réunification du Parti radical et du Parti radical de gauche<ref>Modèle:Article</ref>. Le Modèle:Date-, il est réélu président du parti avec 79 % des voix, dans le contexte de la fusion du parti avec le PRG à venir en décembre<ref>Élection à la Présidence du Parti Radical</ref>.

Fervent défenseur d'une réunification des deux partis radicaux (Parti radical et Parti radical de gauche), il déclare le Modèle:Date- à la tribune du congrès de Paris sur la réunification : Modèle:Cita.

Par la suite, il copréside le Mouvement radical, issu de cette fusion, avec Sylvia Pinel. Début Modèle:Date-, le PRG quitte le mouvement. Le Modèle:Date-, Laurent Hénart devient seul président du MR.

Détail des mandats et fonctions

Résultats électoraux

Élections municipales

Année Nuance Commune Position Modèle:1er Modèle:2d Sièges (Modèle:Abréviation discrète)
Voix % Rang Voix % Rang
2014<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UD Nancy Tête de liste 11 744 40,47 Modèle:1er 15 418 52,91 Modèle:1er Modèle:Infobox Parti politique/Sièges
2020<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | DVC 6 348 34,70 Modèle:2e 9 533 45,46 Modèle:2e Modèle:Infobox Parti politique/Sièges

Décoration

Notes et références

Notes

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Références

Modèle:Références

Voir aussi

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Article connexe

Liens externes

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