Waffen-SS

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Langue du titre Modèle:Infobox Unité militaire La Waffen-SS (littéralement « escadron de protection en armes » en allemand) est la branche militaire de la Schutzstaffel (SS), dont elle constitue l'une des composantes les plus importantes avec la SS générale (Allgemeine SS), le service de sécurité (Sicherheitsdienst) et les unités à tête de mort (SS-Totenkopfverbände).

Conçue en Modèle:Nobr par Heinrich Himmler comme une armée raciale et politique sous son commandement, elle est à l'origine uniquement constituée de nationaux-socialistes convaincus, soumis à de sévères critères de sélection notamment basés sur les théories raciales nazies. Elle agrège initialement à la SS-Verfügungstruppe, la division « Totenkopf », la division « Das Reich », la division « Polizei », les écoles d'officiers SS, la division « Leibstandarte Adolf Hitler » et divers services administratifs. Au fil du temps, et surtout à partir de la fin de l'année 1942, elle intègre des troupes de toutes origines, des Modèle:Lang (personnes d'origine germanique nées hors du Reich) et des malgré-nous alsaciens et mosellans dans une première phase, puis des personnes essentiellement issues des pays occupés, de la Belgique à l'Albanie, du Danemark à l'Ukraine, sans se soucier de leur éventuelle origine germanique. Ces unités composées de dits « volontaires étrangers de la Waffen-SS » deviennent largement majoritaires à partir de 1944, avec près de sept cent mille hommes sur un total d’environ un million de membres de la Waffen-SS pendant toute la durée du conflit. Avec des motivations diverses, allant de l'engagement nazi ou des convictions anticommunistes jusqu'aux conflits ethniques locaux, les unités étrangères de la Waffen-SS furent un appoint important aux opérations militaires allemandes.

Présentes sur tous les fronts depuis la fin de la bataille de France jusqu'en 1945, à l'exception de l'Afrique du Nord, les unités de la Waffen-SS se révélèrent d'engagement variable : nombre d'entre elles firent preuve d'une grande combativité, essentiellement sur le front de l'Est, à partir de 1941. Elles se singularisèrent par le nombre de leurs exactions et de leurs crimes sur tous leurs théâtres d'opérations.

Naissance de la Waffen-SS

Fichier:Bundesarchiv Bild 102-17311, Berlin-Lichterfelde, Hitler bei Leibstandarte.jpg
Hitler passant en revue une formation de la « Leibstandarte », Berlin, Modèle:Date-.

Dans les semaines qui suivent l'accession des nazis au pouvoir, la SS se dote de commandos armés, les Modèle:LangModèle:Sfn (littéralement « unités politiques »), notamment destinés à pourchasser les opposants et à contrebalancer les troupes de la Sturmabteilung (« la SA »).

Après la purge de la nuit des Longs Couteaux, du Modèle:Date- au Modèle:Date-, dans laquelle ces unités servent d'exécutants, Adolf Hitler accepte, le Modèle:Date-Modèle:Sfn, malgré les réticences de la Reichswehr, de les fondre en une seule unité, la SS-Verfügungstruppe (abrégée « SS-VT »), dépourvue d'unités de génie et d'artillerie. Le nom de baptême « SS-Verfügungstruppe » signifie d’ailleurs littéralement « troupe SS à disposition », deux mois plus tard, en Modèle:Date).

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De 1934 à 1939, la SS-VT coexiste avec la garde rapprochée du Führer, la « Leibstandarte SS Adolf Hitler », créée en 1933, forte d'une centaine d'hommes issus pour la plupart de la SA. Commandée par Sepp Dietrich, cette garde prétorienne reçoit une formation militaire dispensée par le Modèle:9e de la ReichswehrModèle:Sfn.

Une partie des personnels SS dévolue à la surveillance et à la supervision des camps de concentration va, dès 1934, constituer les SS-Totenkopfverbände (littéralement « unités SS à tête de mort »), placées sous le commandement de Theodor Eicke, chargé également de l'inspection des camps, et prendront ce nom en 1936<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Une fois le ministre et chef de l’armée Blomberg écarté au début de l’année 1938, Hitler balaie les réticences des militaires et, le Modèle:Date-, réorganise par décret la SS-VT : cette unité constitue à partir de ce moment une division renforcée par l'incorporation d'une partie des membres des SS-Totenkopfverbände (abrégé « SS-TV ») et se voit dotée d'armes lourdesModèle:Sfn. Le Modèle:Date-, il autorise Heinrich Himmler à verser dans la SS-VT Modèle:Unité de l'Allgemeine SS : la Waffen-SS est « née », même si cette appellation ne devient officielle que le Modèle:NobrModèle:Sfn. En [[Septembre 1939 (guerre mondiale)|Modèle:Date-]], on ne compte dans les formations militaires SS (y compris les « centres de formation ») qu'environ Modèle:Nombre<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

À première vue, l'on peut s'étonner de la réponse favorable apportée à la demande de Himmler et de la SS de se doter d'unités militaires : c'était précisément la demande d'Ernst Röhm et de la SA avant la nuit des Longs Couteaux. Mais le contexte a changé : Hitler a assuré son pouvoir, notamment sur la Reichswehr (depuis 1935, devenue la Wehrmacht) qui n'a plus, comme en 1934, les moyens de s'opposer à lui, d'autant plus qu'il a débarrassé l'armée des ambitions de la SA ; la SS n'a pas la volonté d'influencer le programme et l'action du NSDAP et elle a donné à Hitler de sérieux gages de fidélité lors de la nuit des Longs Couteaux et de la nuit de Cristal. Himmler, qui n'a pas le charisme de Röhm, est d'une fidélité absolue au Führer et ne peut en aucun cas être considéré comme un rival potentiel. De plus, grâce à l'action de Reinhard Heydrich, la SS a fait ses preuves dans la persécution des opposants, puis dans la mise en place et le peuplement des premiers camps de concentration.

Formation et recrutement

Formation militaire et endoctrinement politique

Fichier:WaffenSS.jpg
Casquette de sous-officier d'infanterie de la Waffen-SS.

En 1934, le général à la retraite de la Reichswehr, Paul Hausser, rejoint la SS, afin d'assurer une véritable formation militaire aux unités de la SS-VT. Officier prussien traditionnel, élégant et cultivé, il n'a rien de commun avec les compagnons de brasserie bavarois, les voyous de la SA ou les nazis des premiers jours comme Sepp Dietrich. Il n'en met pas moins toutes ses compétences au service de la formation de la VT, future Waffen-SSModèle:Sfn.

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Avec Felix Steiner, Hausser trouve à la fois un adjoint et un rival. Steiner ne partage en effet pas les conceptions classiques de Hausser et privilégie une formation plus originale, inspirée des commandos de choc (les Stosstruppen) de la Première Guerre mondiale, mettant l'accent sur le corps à corps, l'utilisation d'armes automatiques et de grenadesModèle:Sfn.

Quelles que soient les différences entre Hausser et Steiner, il est indéniable que les Waffen-SS reçoivent une formation de qualité, au cours de laquelle sont organisées de nombreuses compétitions sportives afin de transformer les recrues en véritables athlètes, mais aussi de développer un esprit de groupe, entre soldats, et entre hommes du rang, sous-officiers et officiersModèle:Sfn.

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Recrutement

À l'origine, les critères de recrutement définis par Heinrich Himmler pour la Waffen-SS comme pour la SS sont particulièrement sévères et traduisent sa volonté de n'accueillir que l'« élite germanique » :

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Pour être admis, les candidats doivent prouver leur « qualité raciale », cotée selon une échelle de cinq degrés, leur ascendance « aryenne » depuis 1800 pour les hommes du rang et 1750 pour les officiers, l'absence dans leur famille de maladies mentales ou héréditairesModèle:Sfn.

Les membres de la Waffen-SS se recrutent essentiellement parmi les habitants des campagnes et sont souvent issus de familles dépourvues de traditions militaires : 90 % des officiers de la Waffen-SS sont d'origine paysanne, contre 2 % dans la Reichswehr ; 5 % proviennent de familles de militaires, contre 49 % dans la ReichswehrModèle:Sfn.

Jusqu'à la fin des années 1930, les candidats à l'incorporation doivent être âgés de moins de vingt-trois ans, mesurer Modèle:Unité au moins, ne pas porter de lunettes, avoir une bonne dentition, ne pas avoir un passé de criminel ; ils doivent passer des tests sportifs très poussés et un test d'intelligence réduit à sa plus simple expressionModèle:Sfn. Ils doivent aussi et surtout prouver leur engagement nazi sans faille.

Les critères de sélection connaissent cependant un premier assouplissement dès la fin de l'année 1938 ; au fur et à mesure de l'augmentation des effectifs de la Waffen-SS, de l'incorporation d'unités non allemandes, ces critères sont de moins en moins appliqués. En effet, dès 1940, les SS cantonnés en Pologne mènent une politique de recrutement de [[Volksdeutsche|Modèle:Langue]], non germanophones pour certains d'entre eux, envoyés peupler le Gouvernement général selon les termes des échanges de population de 1940. Au fil du conflit, des volontaires de toutes nationalités se présentent : afin de combler les pertes, ces hommes sont enrôlés et encadrés dans leur langue par des [[Volksdeutsche|Modèle:Langue]] ou des officiers allemandsModèle:Sfn.

Expansion de la Waffen-SS

Le développement : Allemands et Volksdeutsche

[[Image:Bundesarchiv Bild 146-1974-160-13A, Theodor Eicke.jpg|vignette|redresse|gauche|Theodor Eicke, premier commandant de la [[3e division SS Totenkopf|Modèle:3e SS « Totenkopf »]].]] Peu après l'arrivée de Hausser, la SS-VT s'agrandit par la création du Modèle:1er SS « Deutschland », à Munich et du Modèle:2e « Germania » à Hambourg. Après l'Anschluss, le Modèle:3e SS, « Der Führer », composé de nazis autrichiens, est créé. Ces trois régiments sont regroupés en Modèle:Date- pour constituer la SS-Division-Verfügunstruppe, la future [[2e division SS Das Reich|Modèle:2e SS « Das Reich »]].

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Sous l'impulsion de Gottlob Berger, lieutenant au cours de la Première Guerre mondiale, nazi fanatique et homme de confiance de Himmler, responsable du SS-Hauptamt sous l'autorité directe du Reichsführer-SS, la VT se transforme en Waffen-SS et commence sa réelle expansion. Dans un premier temps, Berger ouvre des bureaux de recrutement dans tout le Reich, ce qui suscite des conflits avec les responsables locaux de l'Allgemeine-SS, qui veulent garder leurs hommes sous leur seule autoritéModèle:Sfn. En 1938, il incorpore Modèle:Unité en huit mois, en 1940, près de 50 000Modèle:Sfn. Malgré l'importance de son rôle de recruteur, Berger ne sera jamais apprécié par les généraux de la Waffen-SSModèle:Sfn.

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Cette première expansion de la Waffen-SS est freinée par l'OKWModèle:Sfn, Modèle:Refsou

Un accord est cependant passé avec le haut commandement militaire et le chef du Front allemand du travail, Robert Ley, pour dispenser du service du travail les jeunes de Modèle:Nobr qui s'engagent volontairement dans les SS-Totenkopfverbände et les unités de police ou dans les unités combattantes de la SSModèle:Sfn.

Puisque l'armée s'oppose au recrutement de citoyens allemands ou le limite, Berger tourne ses regards vers les Modèle:Lang, populations d'origine allemande ou germanique disséminées à travers l'Europe. Les premiers volontaires sont issus de Slovaquie : en Modèle:Date-, ils sont 109 à se présenter dont 58 sont acceptésModèle:Sfn. Fin 1941, les Volksdeutschen dans la Waffen-SS sont environ 6 200<ref name="Boog et al. p1052">Modèle:Ouvrage.</ref>. De mars à Modèle:Date-, Modèle:Unité rejoignent la Waffen-SSModèle:Sfn. En 1943, les Modèle:Lang constituent le quart des troupes de la Waffen-SS ; à la fin de la guerre, ils sont au nombre de 310 000. L'engagement dans la Waffen-SS leur permet d'obtenir immédiatement la nationalité allemande. De plus, ces Volksdeutsche encadrent le plus souvent les unités baltes, slaves et turques formées à partir de 1943, par ailleurs sous-encadréesModèle:Sfn.

La montée en puissance : un mélange de nationalités

Modèle:Article détaillé [[Image:Bundesarchiv Bild 146-1973-116-11, Waffen-SS, 13. Gebirgs-Div. "Handschar".jpg|vignette|upright=1.0|Des soldats de la [[13e division SS Handschar|Modèle:13e SS « Handschar »]] Modèle:Nobr.]] Pour la fin de l'année 1941, les chiffres officiels de Modèle:Citation dans la Waffen-SS sont : 2 399 Danois, 1 180 Finnois, 1 571 Flamands, 4 814 Hollandais, 1 183 Norvégiens, 39 Suédois et 135 Suisses et Liechtensteinois ; en plus on y trouvait 6 200 [[Volksdeutsche|Modèle:Langue]] originaires d'Alsace, de Lorraine, du Luxembourg, de Roumanie, de Serbie, de Slovaquie ou de Hongrie<ref name="Boog et al. p1052" />. À la même époque, il y avait 24 000 volontaires étrangers dans la Wehrmacht (français, croates, espagnols et wallons). Entre 1941 et 1944, la SS a recruté plus de Modèle:Unité en Europe : 200 000 en Europe de l'Est, 120 000 en Europe de l'OuestModèle:Sfn.

Ces efforts de recrutement se tournent également vers les Pays-Bas ([[23e division SS Nederland|Modèle:23e « Nederland »]] et [[34e division SS Landstorm Nederland|Modèle:34e « Landstorm »]]), la Belgique ([[27e division SS Langemarck|Modèle:27e SS « Langemarck »]] et [[28e division SS Wallonien|Modèle:28e « Wallonien »]]), la France (brigade « Frankreich », [[33e division SS Charlemagne|Modèle:33e « Charlemagne »]]), la Norvège et le Danemark ([[5e division SS Wiking|Modèle:5e « Wiking »]]Modèle:Note, [[11e division SS Nordland|Modèle:11e « Nordland »]] et le Freikorps « Danmark »). Après l'invasion de l'Union soviétique, la Waffen-SS devient un patchwork de nationalités : on assiste à la création de divisions russes ([[29e division SS (russe no 1)|Modèle:29e]] et [[30e division SS (russe no 2)|Modèle:30e SS]]), bosniaque ([[13e division SS Handschar|Modèle:13e « Handschar »]]), croate ([[23e division SS Kama|Modèle:23e « Kama »]]), ukrainienne ([[14e division SS (galicienne no 1)|Modèle:14e « galicienne Modèle:N° »]]), albanaise ([[21e division SS Skanderbeg|Modèle:21e « Skanderbeg »]]) et hongroises ([[25e division SS (hongroise no 1)|Modèle:25e « Hunyadi »]], [[26e division SS (hongroise no 2)|Modèle:26e « Gömbos-Hungaria »]]).

À la fin de la guerre, les unités composés de membres issus de pays autres que l'Allemagne représentent près de 70 % des effectifs de la Waffen-SS. De moins en moins germaniques, les troupes de la Waffen SS sont aussi de plus en plus jeunes : en [[Septembre 1943 (guerre mondiale)|Modèle:Date-]], Gottlob Berger incorpore des recrues de dix-sept ans ; en 1944, il fait appel à la classe de 1928, c'est-à-dire à des jeunes gens de seize ansModèle:Sfn, pour certains recrutés automatiquement à la sortie du Service du TravailModèle:Sfn.

La progression du nombre d'hommes de la Waffen-SS est exponentielle : Modèle:Unité en [[Juillet 1940 (guerre mondiale)|Modèle:Date-]], 220 000 fin 1941, 330 000 fin 1942, 540 000 fin 1943, Modèle:Unité fin 1944Modèle:Sfn. Sur les 38 divisions, les deux tiers sont créés pendant les deux dernières années du conflitModèle:Sfn Modèle:Refsou

Évolution des critères de recrutement et de la motivation

Cette augmentation fait disparaître les critères de recrutement initiaux : à titre d'exemple, il est difficile aux musulmans bosniaques de la division Handschar ou aux Albanais de la division Skanderberg de prouver leur ascendance aryenne depuis 1800. Himmler s'attache cependant aussi à leur encadrement idéologique :

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À partir de l'hiver 1943, les Modèle:Lang sont purement et simplement incorporés d'office dans la Waffen-SS. « À la fin de 1943 et au courant de 1944 », écrit Freddy RaphaelModèle:Note, « les chefs SS décidèrent, afin de combler les vides dans les rangs et de grossir leurs effectifs, de renoncer à l'engagement volontaire et de recruter des hommes par l'enrôlement ordinaire. En janvier et Modèle:Date-, les Alsaciens qui durent se présenter aux conseils de révision furent examinés par un médecin SS : ceux qui répondaient aux critères physiques furent versés, malgré eux, dans la SS »<ref>« Les incorporés de force alsaciens » publié par Vingtième Siècle : Revue d'histoire.</ref>. Modèle:Refsou

De nombreux volontaires étrangers veulent se battre contre le communisme, ou par volonté d'appartenance à la nouvelle Europe proposée par les Allemands<ref>André Bayle, Von Marseille bis Novosibirsk: Französische Freiwillige der Waffen-SS, Modèle:P..</ref>, ou bien encore au nom d'un nationalisme dévoyé, mais sans nécessairement adhérer à tous les aspects de l'idéologie nazieModèle:Sfn ; certains volontaires Baltes, Ukrainiens, ou Bretons pensent également que leur engagement leur permettra d'accéder à l'indépendanceModèle:Sfn,Modèle:Note ; certains autres Lettons, Lituaniens, EstoniensModèle:Note et UkrainiensModèle:Sfn,Modèle:Note,Modèle:Note, semblent également portés par l'antisémitisme : dans les jours qui suivent l'arrivée des troupes allemandes, certains habitants de ces régions participent aux pogroms spontanés ou suscités par les EinsatzgruppenModèle:Sfn,Modèle:Sfn,Modèle:Sfn ou collaborent aux massacres commis par ceux-ciModèle:Sfn,Modèle:Sfn,Modèle:Sfn ; les Bosniaques de la division « Handschar » espèrent le soutien de l'Allemagne dans leur lutte contre les Tchetniks serbesModèle:Sfn.

La diversité des origines et des motivations des nouvelles recrues ne diminue en rien les atrocités commises par de nombreuses unités de la Waffen-SS dont l'encadrement était en général composé de vétérans allemands fanatiques. Ainsi, de nombreux Alsaciens et Mosellans des classes 1924 à 1926 furent enrôlés d'office dans la Waffen-SS et furent mêlés, le plus souvent malgré eux, à des atrocités, tel les massacres d'Oradour-sur-Glane ou de Tulle<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Modèle:Refsou

Il faut aussi souligner la porosité, les échanges continus entre la Waffen-SS et le dispositif de concentration ou d'extermination : plus de Modèle:Unité sont incorporés aux unités combattantes de la Waffen-SSModèle:Sfn qui, à son tour, verse dans le personnel des camps des hommes n'étant plus capables de combattre ; une proportion importante des Einsatzgruppen est constituée à partir de membres de la Waffen-SS qui regagnent leurs unités d'origine à la fin de leur mission exterminatrice. À titre d'exemple, l'Modèle:Nobr comporte lors de sa création Modèle:Unité sur ses Modèle:UnitéModèle:Sfn.

Effectif maximal des douze premières divisions

Unité Effectif maximal Date<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>
division « Leibstandarte SS Adolf Hitler » Modèle:Nombre [[Décembre 1944 (guerre mondiale)|Modèle:Date-]]
division « Das Reich » Modèle:Nombre [[Juin 1944 (guerre mondiale)|Modèle:Date-]]
division « Totenkopf » Modèle:Nombre Modèle:Date-
division « Polizei » Modèle:Nombre Modèle:Date-
division « Wiking » Modèle:Nombre Modèle:Date-
division « Nord » Modèle:Nombre Modèle:Date-
division « Prinz Eugen » Modèle:Nombre [[Décembre 1943 (guerre mondiale)|Modèle:Date-]]
division « Florian Geyer » Modèle:Nombre Modèle:Date-
division « Hohenstaufen » Modèle:Nombre Modèle:Date-
division « Frundsberg » Modèle:Nombre Modèle:Date-
division « Nordland » Modèle:Nombre Modèle:Date-
division « Hitlerjugend » Modèle:Nombre Modèle:Date-

Sur le front

Si le recrutement, les promotions et la formation idéologique des Waffen-SS relèvent uniquement de la SS, leur action sur le front dépend du haut commandement de l'armée allemande, l'OKW, et des responsables des théâtres d'opérations. Sur le plan des opérations militaires, les divisions de la Waffen-SS n'ont aucune indépendance et leur marge de manœuvre est la même que celles des unités de la Wehrmacht.

Opérations militaires

Les campagnes de Pologne et de France

Après avoir participé à l'Anschluss, puis à l'annexion des SudètesModèle:Sfn et à l'occupation de la Tchécoslovaquie, la Waffen-SS entame ses opérations militaires en 1939.

Le Modèle:Date-, les Modèle:Unité de la SS-Verfügungstruppe (SS-VT) et Modèle:Unité des SS-Totenkopfverbände (unités « Totenkopf » ou SS-TV) reçoivent leur ordre de mobilisation ; le Modèle:Date-, les régiments de la Verfügungstruppe, répartis dans quatre divisions de l'armée de terre, participent à la campagne de Pologne, les unités « Totenkopf » étant chargées d'opérations de nettoyage à l'arrière du front. En effet, la décision fut prise de ne pas employer les unités de la VT avec un commandement propre mais de les répartir dans divers unités de la Wehrmacht (comme la nouvelle Panzer-Division Kempf). Pour le général de la Wehrmacht, Johannes Blaskowitz, le régiment motorisé de la « Leibstandarte SS Adolf Hitler » est Modèle:CitationModèle:Sfn. Il proteste également contre les exactions des Totenkopf, qui massacrent des milliers de personnes : Modèle:CitationModèle:Sfn. Les militaires se plaignent par ailleurs que les soldats de la « Leibstandarte » mettent le feu aux villages polonais « par routine »Modèle:Sfn. Ces critiques ont une suite que n'attendaient pas leurs auteurs ; le Modèle:Nobr, Himmler obtient la promulgation d'un décret relatif à une juridiction spéciale en matière pénale pour les membres de la SS et de la police en mission spéciale : les membres de la Waffen-SS ne peuvent plus être traduits devant les conseils de guerre de l'armée mais relèvent uniquement du jugement de magistrats SS, désignés par le Führer sur proposition d'HimmlerModèle:Sfn.

D'après Georges H. Stein, la contribution des SS à cette campagne est Modèle:Citation ; les lourdes pertes enregistrées sont imputées, par la Wehrmacht, à l'insuffisance de la formation des officiers SSModèle:Sfn.

Lors de la campagne de France, la Waffen-SS, officiellement reconnue en tant que telle par l'OKW depuis le Modèle:NobrModèle:Sfn aligne trois divisions et demie contre 157 pour l'armée. Contrairement à une légende tenace, les divisions de la Waffen-SS ne disposent à ce moment pas du meilleur matériel, comme de canons d'assaut, mais elles ont l'avantage d'être entièrement motorisées. Elles doivent une partie de leur armement aux manœuvres de l'Modèle:Lang Gärtner, qui agit en matière d'équipement comme Gottlob Berger pour le recrutement. Pour passer outre aux réticences de l'OKW, il contourne les services de l'armée et échange, avec Fritz Todt, armes et munitions contre Modèle:Unité forcés polonaisModèle:Sfn. Un nouvel accord du même ordre est passé entre Heinrich Himmler et le successeur de Todt, Albert Speer en 1942 : en échange de main d'œuvre en provenance des camps de concentration, la SS peut disposer de 5 à 8 % de la production des usines d'armementModèle:Sfn.

Si la Waffen-SS subit de lourdes pertes, notamment en raison des déficiences de commandement de Theodor Eicke à la tête de la division « Totenkopf », pour qui Modèle:CitationModèle:Sfn, Modèle:Refsou

Sur le front de l'Est : offensive et défensive

Fichier:Dead german member of Waffen-SS.jpg
Soldat de la Waffen-SS mort au combat pendant la bataille de Normandie (Modèle:Date-).

Le Modèle:Nobr, cinq divisions de la Waffen-SS prennent part à l'invasion de l'Union soviétique. Elles sont entièrement motorisées mais elles ne disposent pas de blindés. Plus aguerris au combat qu'en Pologne ou en France, le caractère fanatique des officiers de la Waffen SS conduisent à de lourdes pertes. À partir de 1941, le niveau des divisions de la Waffen SS devient hétérogène. Des divisions comme la Leibstandarte Adolf Hitler ou la division Das Reich, qui ont combattu en Pologne, en France, et en Grèce pour la LSSAH, ont dorénavant l'expérience du combat. Pour d'autres, comme la Gebirgs-Division Nord, qui manque sévèrement d'entraînement, le déroulement de la guerre est tout autre. En Finlande en Modèle:Date- par exemple, deux régiments s'enfuient face à une attaque soviétique<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,Modèle:Sfn ; toujours sous le commandement de Eicke, totalement opposé à la formation plus classique de Hausser, la division Totenkopf est saignée à blanc : sur les Modèle:Nombre qu'elle compte au début de l'offensive, 12 000 sont hors de combat en [[Mars 1942 (guerre mondiale)|Modèle:Date-]]Modèle:Sfn.

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En 1942, les divisions « Leibstandarte SS Adolf Hitler », « Das Reich », « Totenkopf » et « Wiking » sont transformées en divisions blindées et dotées du meilleur matériel. Elles se révèlent alors particulièrement utiles et combatives jusqu’à la fin du conflit, en participant à la plupart des engagements majeurs, notamment lors de l'avancée vers les champs pétrolifères du Caucase. D'autre part, les divisions « Polizei » et « Prinz Eugen » ne sont quasiment engagées que dans la lutte contre les partisans. En raison de son mauvais équipement, cette dernière est même considérée comme une affectation punitive.

Sous le commandement de Paul Hausser, les divisions Leibstandarte Adolf Hitler, Das Reich et Totenkopf participent à la tentative avortée de dégager Stalingrad de l'encerclement russe, en Modèle:Date-Modèle:Sfn. Ce même corps blindé prend une part active aux contre-offensives allemandes de février et Modèle:Date- et à la reconquête de Kharkov, puis à la bataille de KourskModèle:Sfn. C'est à cette époque que la Waffen-SS acquiert la réputation de « pompier du front », tentant de renforcer la Wehrmacht partout où celle-ci peut être débordée<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Fin 1943 et début 1944, les divisions blindées de la Waffen-SS sont sur tous les points chauds du front de l'Est. En [[Février 1944 (guerre mondiale)|Modèle:Date-]], la division Wiking et la brigade Wallonie, épaulées par la Leibstandarte Adolf Hitler, brisent leur encerclement par l'Armée rouge à TcherkassyModèle:Sfn ; en [[Avril 1944 (guerre mondiale)|Modèle:Date-]], le deuxième corps blindé SS, venu de France, dégage les troupes accrochées par les russes à Kamenz-PoldoskModèle:Sfn. De tels faits d'armes sont toutefois également accomplis par des unités de la Wehrmacht, dont certaines divisions comme la Grossdeutschland, disposent aussi de l'équipement le plus performant comme le char Panther ou le chasseur de chars Elefant. Modèle:CitationModèle:Sfn. Modèle:Refsou

Derniers combats : des Ardennes à Berlin

[[Image:Tiger-II-La Gleize.jpg|300px|vignette|upright=1.0|gauche|Char [[Panzerkampfwagen VI Königstiger|Modèle:Souverain-]] abandonné par le Modèle:Lang Peiper à La Gleize en Modèle:Date-.]] Durant la bataille de Normandie, la Waffen SS constitue l'ossature de la défense allemande, avec les divisions Leibstandarte Adolf Hitler, Das Reich, Hitlerjugend, Götz von Berlichingen, Hohenstaufen et FrundsbergModèle:Sfn. Ces deux dernières divisions bloquent les parachutistes anglais et polonais à Arnhem, aux Pays-Bas, au cours de l'opération Market Garden, en Modèle:Date. Lors de cette bataille, Wilhelm Bittrich, le commandant de la division Hohenstauffen, accorde une trêve de deux heures aux parachutistes anglais pour permettre l'évacuation de Modèle:Unité, qu'il fait soigner dans les hôpitaux militaires allemandsModèle:Sfn.

Avec ses quatre divisions, notamment dotées de Panzerkampfwagen VI Königstiger, la {{#ifeq:armée | s | Modèle:Siècle | VIe{{#if:armée| armée }} }} blindée SS est le fer de lance de la bataille des Ardennes déclenchée le Modèle:Date-Modèle:Sfn.

Après les Ardennes, Hitler envoie les formations de la Waffen SS en Hongrie, pour secourir les troupes prises au piège dans Budapest par l'armée rougeModèle:Sfn. Modèle:Refsou

C'est encore à la Waffen-SS que Hitler confie, en Modèle:Date-, sa dernière « offensive miracle », l'Modèle:Opération (« L'éveil du printemps »), visant à écraser les forces russes près du lac BalatonModèle:Sfn. L'opération, totalement chimérique, échoue elle aussi après une percée de moins de vingt kilomètres : impuissante face aux contre-attaques soviétiques, la Waffen-SS bat en retraite, malgré les ordres formels de Hitler<ref>Modèle:Article</ref>.

Des éléments de la Waffen-SS participent à la bataille de BerlinModèle:Sfn : la défense du centre-ville est confiée au SS-Modèle:Lang Wilhelm Mohnke, des éléments de la division Nordland. Des SS français et lettons font partie du dernier carré des défenseurs. C'est encore à la Waffen-SS que Hitler fait appel dans la soirée du Modèle:Date- en ordonnant à Felix Steiner de lancer une contre-offensive avec le troisième corps d'armée SS Germanische, qui ne compte en réalité plus que trois bataillons et quelques charsModèle:Sfn. Steiner refuse d'attaquer, ce qui déclenche une véritable crise de rage chez HitlerModèle:Sfn.

Pertes et valeur militaire

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Soldats de la Waffen-SS faits prisonniers à Arnhem le Modèle:Date-.

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En ce qui concerne les chiffres des pertes, ceux de la division Totenkopf — qui sur ses Modèle:Unité en état de combattre fin Modèle:Date- en a perdu 12 000 en [[Mars 1942 (guerre mondiale)|Modèle:Date-]]Modèle:Sfn —, ou de la division Hitlerjugend — avec Modèle:Unité hors de combat en [[Septembre 1944 (guerre mondiale)|Modèle:Date-]] sur un effectif de départ de 20 000, soit un taux de pertes semblable à celui de la Panzerlehrdivision de l'arméeModèle:Sfn —, sont effectivement impressionnants. Il en va de même pour les pertes de la Wehrmacht sur le front de l'Est : la Modèle:12e d'infanterie perd un tiers de ses effectifs, soit Modèle:Unité entre juin et [[Décembre 1941 (guerre mondiale)|Modèle:Date-]] ; la dix-huitième Panzerdivision perd plus la moitié de son effectif initial et les quatre-cinquièmes de ses officiers de départ de [[Juin 1941 (guerre mondiale)|Modèle:Date-]] à [[Mars 1942 (guerre mondiale)|Modèle:Date-]] ; fin 1943, au sein de la division Grossdeutschland, un sous-lieutenant chef de la sixième compagnie de grenadiers a une durée de commandement effective d'un peu plus d'une semaine, avant d'être mis hors de combat pour cause de blessure ou de mort au frontModèle:Sfn. En ce qui concerne les pertes des 36 divisions allemandes engagées dans la bataille de Normandie, les taux des divisions SS oscillent entre 22 et 46 % de leur effectif initial ; ceux des unités de la Wehrmacht et de la Luftwaffe entre 14 et 100 % ; parmi les 14 divisions ayant subi des taux de perte supérieurs à 50 %, il n'y a aucune division de la Waffen SSModèle:Sfn.

Selon Jean-Luc Leleu, ces pertes nombreuses sont dues autant au manque de valeur professionnelle des unités SS qu'à leur audace et leur témérité. Elles manquent en effet de l'instruction nécessaire aux combats d'infanterie et de l'expérience tactique requise pour utiliser efficacement les blindés. Les officiers SS ont tendance à préférer les attaques frontales à des manœuvres plus élaborées, ce qui entraîne de nombreuses pertes en hommes et en matériel - mais cette hardiesse contribue à maintenir à niveau les unités SS dans les deux dernières années de la guerreModèle:Sfn.

Si la Waffen-SS a l'image d'une organisation d'élite, cela est dû non seulement à la propagande nazie, qui documente largement ses faits d'armes, mais aussi à la fierté éprouvée par les unités alliées victorieuses de troupes SSModèle:Sfn.

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Crimes de guerre

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Durant toute la durée de la guerre, la Waffen-SS fait preuve d'une brutalité et d'une sauvagerie généralisées, dont le caractère systématique ne se retrouve pas dans les nombreux crimes de guerre commis par l'armée régulière.

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Les corps des victimes du massacre de Baugnez (tuées en Modèle:Date-, retrouvées et photographiées le mois suivant).
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Sous le commandement d'Hermann Fegelein, les sections montées des deux premiers régiments de cavalerie commencent leur action le Modèle:Date-, à Modèle:Heure du matin. Après un entretien avec le chef supérieur de la SS et de la Police, Erich von dem Bach-Zelewski, Fegelein fait savoir à ses troupes que tous les Juifs doivent être fusillés et les femmes chassées dans les marais. Le deuxième régiment applique ces ordres à la lettre, bien que nombre de ses hommes déplorent que chasser les femmes et les enfants n'ait pas eu le résultat espéré, les marais n'étant pas assez profonds pour qu'ils s'y noient. Quant au premier régiment, il assassine tous les Juifs, hommes, femmes et enfantsModèle:Sfn.
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Plaque commémorative dans le parc de Monte Sole.
  • [[16e division SS Reichsführer SS|Modèle:16e SS « Reichsführer SS »]], avec plus de deux mille victimes en Italie, dont 560 à Sant'Anna di Stazzema à l'été 1944 et 770 à Marzabotto fin Modèle:Date-, fusillades massives de plusieurs milliers de civils italiens sur le front de l'Arno en Modèle:Date-Modèle:Sfn.
Le massacre de Marzabotto est particulièrement révélateur de la différence de comportement entre la Wehrmacht et la Waffen-SS. Lors d'une première opération de représailles contre les partisans de Stella rossa, en Modèle:Date-, l'armée régulière incendie plusieurs habitations et assassine cinq hommes adultes ; dans le même contexte, quatre mois après, la Waffen-SS élimine toute la population civile, femmes, enfants, vieillards et quelques hommes. Il s'agit du plus important massacre de civils sur le front de l'Ouest<ref>Stefan Prauser, Les crimes de guerre allemands en Italie, 1943-1945, in Gaël Eismann et Stefan Martens, Occupation et répression militaire allemandes, 1939-1945, La politique de maintien de l'ordre en Europe occupée, Autrement, coll. Mémoires/histoire, Paris, 2007, Modèle:P..</ref>.
Lors de la répression de l'insurrection de Varsovie, du Modèle:Date- à fin Modèle:Date-, on estime que la brigade Dirlewanger a mis à mort quelque Modèle:Unité, partisans de l'Armia Krajowa, mais aussi hommes, femmes et enfantsModèle:Sfn. De la Biélorussie en Modèle:Date- à sa disparition vers le Modèle:Date-, cette unité fut responsable de la mort d'au minimum Modèle:Unité, pour la plupart civilesModèle:Sfn.

L’après-guerre

Lors du procès de Nuremberg, la SS, dont la Waffen-SS fait partie intégrante, est condamnée comme organisation criminelleModèle:Sfn. Modèle:Refsou

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Les peines les plus lourdes sont celles qui ont été prononcées lors du procès de massacre de Baugnez, les plus légères celles du procès d'Oradour. Comme le souligne Claudia Moisel, c'est dans l'immédiat après-guerre que les peines sont les plus lourdes alors que les procès menés dans les Modèle:Nobr, dans le cadre de la dénazification, débouchent sur des verdicts beaucoup plus cléments pour des raisons d'ordre politique et dans un contexte de guerre froide<ref>Claudia Moisel, Des crimes sans précédent dans l'histoire des pays civilisés : l'occupation allemande devant les tribunaux français, 1994-2001, in Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le peu de poursuites contre des membres de la Waffen-SS s'explique aussi par la volonté des militaires et de nombreux hommes politiques allemands de tourner la page, notamment dans l'optique de la création de la Bundeswehr. Un an après la création de la République fédérale d'Allemagne, les anciens dignitaires de la Wehrmacht publient le Manifeste de Himmerod qui pose comme condition au réarmement la réhabilitation des soldats de la Wehrmacht et l'arrêt des poursuites contre les Modèle:Citation<ref>Jean-Pierre Azéma (pref), in Gaël Eisman et Stefan Mertens, op.cit., Modèle:P..</ref>. Ce climat explique les propos du chancelier Konrad Adenauer qui déclare en août 1953 à Hanovre que Modèle:CitationModèle:Sfn.

Modèle:CitationModèle:Sfn.

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Fondée en 1951, par Paul Hausser, Felix Steiner, Sepp Dietrich et Kurt Meyer, la Hilfsgemeinschaft auf Gegenseitigkeit der ehemaligen Angehörigen der Waffen-SS (HIAG) fait tout ce qui est possible pour réhabiliter la mémoire de la Waffen-SS et de ses membres. Forte, dans les années 1960, de Modèle:Unité sur les Modèle:Unité de la Waffen-SS en Allemagne de l'Ouest, elle organise de nombreuses réunions d'anciens combattants et a plusieurs publications périodiques. Lors d'une de ses réunions, à Karlberg (Bavière), Kurt Meyer déclare en 1957 devant Modèle:Unité de l'association que Modèle:CitationModèle:Sfn. Modèle:Refsou

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Notes et références

Notes

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Références

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Bibliographie

Articles connexes

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Liens externes

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