2e division SS Das Reich
Modèle:Titre mis en forme Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Unité militaire [[Fichier:Bundesarchiv Bild 101III-Gutscher-001-03, Russland, SS-Division "Das Reich", Tiger-Panzer.jpg|vignette|redresse=1.2|Char Tigre de la Modèle:8e du Modèle:Nobr « Das Reich » en [[Avril 1943 (guerre mondiale)|Modèle:Date-]] après la reprise de Belgorod, avec à droite du front de caisse l'emblème de la division.]]
[[Fichier:Bundesarchiv Bild 101I-571-1721-29, Russland, Panzer VI (Tiger I).jpg|vignette|redresse=1.2|Chars Tigre dans une forêt d'Ukraine à l'ouest du Dniepr, en [[Décembre 1943 (guerre mondiale)|Modèle:Date-]]. L'emblème porté par la division pendant la seconde moitié de Modèle:Nobr est également visible à droite du front de caisse.]]
La Modèle:2e SS « Das Reich » ou division « Das Reich »Modèle:Note (appellations allemandes successives : la Modèle:Nobr, puis la Modèle:Nobr « Reich » (mot.) et enfin la Modèle:Nobr « Das Reich ») est l'une des [[Liste des unités de la Waffen-SS|Modèle:Nobr]] de la Waffen-SS durant la Seconde Guerre mondiale, composée de volontaires et de Volksdeutsche, notamment des Alsaciens-Mosellans.
La division, formée en 1939, prend part en 1941 à l'invasion des Balkans puis de l'URSS. En [[Novembre 1942 (guerre mondiale)|Modèle:Date-]], elle contribue à l'assaut sur le port de Toulon. Renvoyée sur le front de l'Est Modèle:Nobr, elle participe activement à la reprise de Kharkov, puis à la bataille de Koursk et à la défense de l'Ukraine. En 1944, durement touchée sur le front de l'Est, elle vient se reformer près de Montauban dans le Sud-Ouest de la France ; elle combat en Normandie notamment lors de la contre-attaque de Mortain et sort très éprouvée de la poche de Falaise et de la retraite qui suit. À la fin de Modèle:Nobr, la division repart à l'offensive lors de la bataille des Ardennes. Modèle:Nobr, elle retourne en Europe centrale, où elle participe à une tentative pour briser le siège de Budapest. Après divers combats défensifs, les restes de la division se rendent aux Américains en [[Mai 1945 (guerre mondiale)|Modèle:Date-]].
Connue pour sa valeur combative, la division l'est également pour sa brutalité, ses nombreuses violences et crimes de guerre commis sur le front de l'Est et en France, où son nom reste indissociable des massacres commis en [[Juin 1944 (guerre mondiale)|Modèle:Date-]] à la ferme du hameau de Gabaudet à la suite d'une dénonciation d’un gendarme de Gramat (6 juin), Tulle, à Combeauvert, à Argenton-sur-Creuse, à Marsoulas et à Oradour-sur-Glane.
Formation
Formée en 1939 à partir de trois régiments SS, « Deutschland », « Der Führer » et « Germania ».
Désignations successives
- Modèle:Date- (unité mixte Heer / SS) : Panzer-Division Kempf
- Modèle:Nobr : SS-Division Verfügungstruppe (SS-VT) (mot.)
- Modèle:Nobr : SS-Division « Reich » (mot.)
- Modèle:Nobr : SS-Division « Das Reich » (mot.)
- Modèle:Nobr : SS-Panzergrenadier-Division « Das Reich »
- Modèle:Nobr : 2. SS-Panzer-Division « Das Reich »
SS-Division Verfügungstruppe (1939)
Composée comme suit :
- SS-Standarte « Deutschland »
- SS-Standarte « Germania »
- SS-Standarte « Der Führer »
- SS-Nachrichtensturmbann
- SS-Artillerie-Standarte
- SS-Aufklärungs-Abteilung
- SS-Pioniersturmbann
SS-Division « Reich » (mot.) (1941)
Composée comme suit :
- SS-Regiment « Der Führer »
- SS-Regiment « Deutschland »
- SS-Infanterie-Regiment 11
- Flak-MG-Bataillon SS-Division Reich
- Kradschützen-Abteilung SS-Division Reich
- Artillerie-Regiment SS-Division Reich
- Aufklärung-Abteilung SS-Division Reich
- Panzerjäger-Bataillon SS-Division Reich
- Pionier-Bataillon SS-Division Reich
- Sturmgeschütz-Batterie SS-Division Reich
- Nachrichten-Abteilung SS-Division Reich
- Nachschubtruppen SS-Division Reich
SS-Panzergrenadierdivision « Das Reich » (1943)
[[Fichier:Bundesarchiv Bild 101III-Zschaeckel-206-34, Schlacht um Kursk, Panzer VI (Tiger I).jpg|vignette|redresse=1.0|Chef de [[Panzerkampfwagen VI Tiger|char Modèle:Nobr]] de la division « Das Reich » à Koursk en 1943.]] Composée comme suit :
- SS-Panzer-Regiment 2 « Das Reich »
- SS-Panzergrenadier Regiment 3 « Deutschland »
- SS-Panzergrenadier-Regiment 4 « Der Führer »
- SS-Panzer-Artillerie Regiment 2
- SS-Flak-Artillerie-Abteilung 2
- SS-Sturmgeschütz-Abteilung 2
- SS-Nebelwerfer-Abteilung 2
- SS-Panzer-Aufklärungs-Abteilung 2
- SS-Panzerjäger-Abteilung 2
- SS-Panzer-Pionier-Bataillon 2
- SS-Panzer-Nachrichten-Abteilung 2
- SS-Versorgungs-Einheiten 2
2. SS-Panzer-Division « Das Reich » (1944)
Composée d'environ Modèle:Nb au totalModèle:Sfn :
- Quartier général : Modèle:Nobr. Heinz Lammerding, commandant de la division en Modèle:Date- ;
- SS-Panzer-Regiment 2 : Modèle:Nb (un bataillon de chars [[Panzerkampfwagen IV|Modèle:Souverain-]] ; un bataillon de chars [[Panzerkampfwagen V Panther|Modèle:Souverain- « Panther »]]) ;
- SS-Panzergrenadier-Regiment 3 « Deutschland » : Modèle:Nb (trois bataillons motorisés) ;
- SS-Panzergrenadier-Regiment 4 « Der Führer » : Modèle:Nb (deux bataillons motorisés et un mécanisé). Sylvester Stadler, commandant du régiment ; Adolf Diekmann, commandant du I. bataillon et Otto Weidinger qui devient le commandant du régiment le Modèle:Date- ;
- SS-Panzer-Artillerie-Regiment 2 : Modèle:Nb (un groupe autopropulsé et trois groupes tractés) ;
- SS-Panzerjäger-Abteilung 2 (bataillon antichar autopropulsé) : Modèle:Nobr ;
- SS-Flak-Abteilung 2 (groupe DCA) : Modèle:Nobr ;
- SS-"Nebel"werfer-Abteilung 2 (bataillon lance-roquettes) : Modèle:Nobr ;
- SS-Sturmgeschütz-Abteilung 2 (bataillon de canons d'assaut autopropulsés) : Modèle:Nobr. Karl Gerlach, commandant le Modèle:Date- ;
- SS-Aufklärungs-Abteilung 2 (bataillon de reconnaissance) : Modèle:Nobr. Helmut Kämpfe, commandant le Modèle:Date- ;
- SS-Pionier-Bataillon 2 (bataillon du génie) : Modèle:Nobr ;
- SS-Nachrichten-Abteilung 2 (bataillon de transmissions) : Modèle:Nobr ;
- Autres unités : bataillon de remplacement (infanterie, Feldersatz-Bataillon) : Modèle:Nobr ; troupes de remplacement (chars) : Modèle:Nobr ; transport, approvisionnement, santé, maintenance : Modèle:Nb ; courrier, prévôté, etc. : Modèle:Nobr ; soit en tout Modèle:Nb.
Liste des commandants successifs
Début | Fin | Grade (en fin de chaque période de commandement) |
Nom |
---|---|---|---|
Modèle:Nobr | Modèle:Nobr | Obergruppenführer | Paul Hausser |
Modèle:Date- | Modèle:Nobr | Brigadeführer | Wilhelm Bittrich |
Modèle:Date- | Modèle:Nobr | Brigadeführer | Matthias Kleinheisterkamp |
Modèle:Date- | Modèle:Nobr | Gruppenführer | Georg Keppler |
Modèle:Date- | Modèle:Nobr | Oberführer | Herbert-Ernst Vahl |
Modèle:Date- | Modèle:Date- | Standartenführer | Kurt Brasack |
Modèle:Date- | Modèle:Nobr | Gruppenführer | Walter Krüger |
Modèle:Date- | Modèle:Nobr | Brigadeführer | Heinz Lammerding |
Modèle:Date- | Modèle:Date- | Obersturmbannführer | Christian Tychsen |
Modèle:Date- | Modèle:Nobr | Standartenführer | Otto Baum |
Modèle:Date- | Modèle:Nobr | Gruppenführer | Heinz Lammerding |
Modèle:Date- | Modèle:Date- | Standartenführer | Karl Kreutz |
Modèle:Date- | Modèle:Nobr | Gruppenführer | Werner Ostendorff |
Modèle:Date- | Modèle:Nobr | Standartenführer | Rudolf Lehmann |
Modèle:Date- | Modèle:Nobr | Standartenführer | Karl Kreutz |
Théâtres d'opération
- 1939 : le régiment d'infanterie SS motorisée « Germania » commandée par le général Karl Maria Demelhuber commence la campagne de Pologne en tant que réserve. Elle dépend du {{#ifeq:corps | s | Modèle:Siècle | VIIIe{{#if:corps| corps }} }} de la Modèle:14e commandée par le général von Kleist.
- En [[Mars 1941 (guerre mondiale)|Modèle:Date-]], la division SS « Das Reich » stationne en Roumanie, dans la région de Timișoara.
- Le 6 avril 1941, elle participe à la bataille de Grèce, prend Vršac, combat à Belgrade et participe activement à l'opération Strafgericht (en français, « opération Châtiment »).
- Du 11 au Modèle:Date-, les SS de la division massacrent civils et prisonniers de guerre yougoslaves dans la région d'Alibunar (actuellement en Serbie). Les estimations sont d'environ deux cents victimes. En Modèle:Date-, Modèle:Nobr sont retrouvés dans un charnier dans une fosse creusée dans le cimetière attenant à l'église orthodoxe serbe de la ville, Modèle:Nobr dans le village proche de SelišteModèle:Note, la fosse creusée à Alibunar n'ayant pas pu accueillir toutes les victimes. La justification donnée pour ce massacre a été la présence de civils armés lors des combats dans cette zone, notamment à la suite de l'assassinat d'un adjudant de la divisionModèle:Sfn,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Modèle:Nobr - [[Octobre 1941 (guerre mondiale)|Modèle:Date-]] : invasion de l'Union soviétique.
- Modèle:Date- au Modèle:Nobr : bataille de Moscou.
- Modèle:Nobr : le Modèle:2e participe à l'invasion de Toulon.
[[Fichier:Bundesarchiv Bild 101III-Zschaeckel-197-11, Russland, Appell der SS-Division "Das Reich".jpg|vignette|redresse=1.2|Walter Krüger, qui vient de prendre la tête de la division le Modèle:Date-, debout sur un [[Panzerkampfwagen VI Tiger|Tigre Modèle:Rom-maj]] en Modèle:Date- (voir les deux photos ci-dessus), après une victoire allemande. Ces chars qui formaient la Modèle:8e du Modèle:Nobr « Das Reich », furent très efficaces pendant les batailles de Kharkov et de Koursk mais leur nombre réduit et leur faible disponibilité limitèrent leur impact. À l'arrière-plan de la première photo, un [[Flak|Modèle:Nb Flakvierling]] sur semi-chenillé, utilisé aussi bien pour sa protection anti-aérienne que contre l'infanterie, en raison de sa puissance de feu.]]
- [[Février 1943 (guerre mondiale)|Modèle:Date-]] - [[Mars 1943 (guerre mondiale)|Modèle:Date-]] : participe activement à la contre-attaque de Kharkov - Belgorod.
- [[Juillet 1943 (guerre mondiale)|Modèle:Date-]] - [[Août 1943 (guerre mondiale)|Modèle:Date-]] : bataille de Koursk :
- Modèle:Date- : opération Zitadelle :
- juillet-Modèle:Date- : s'oppose à la contre-offensive soviétique en Ukraine.
- [[Juin 1944 (guerre mondiale)|Modèle:Date-]]-[[Août 1944 (guerre mondiale)|Modèle:Date-]] : bataille de Normandie :
- Modèle:Nobr-Modèle:Date- : bataille des Ardennes.
- [[Janvier 1945 (guerre mondiale)|Modèle:Date-]] : Hongrie, tentative de dégager la garnison de Budapest.
- 1945 : Allemagne, Tchéquie, Autriche.
Sur le front de l'Est, la division « Das Reich » participe aux opérations d'extermination menées par l'Einsatzgruppe B dans le secteur de Minsk<ref>Guido Knopp, Les SS, un avertissement de l'histoire, Presses de la Cité, Paris, 2006, Modèle:P..</ref>.
Participation aux combats en Grèce et dans les Balkans
Invasion de l'Union soviétique
1943
Kharkov - Belgorod
Fin 1942, la SS-Panzer-Grenadier-Division est au repos depuis plusieurs mois en France et a reconstitué ses effectifs et son matériel : elle compte plus de Modèle:Nb, Modèle:Nb, majoritairement des [[Panzerkampfwagen III|Modèle:Souverain-]] mais aussi une vingtaine de [[Panzerkampfwagen IV|Modèle:Souverain- lang]] et dix Tiger I (dans la Modèle:8e). L'encerclement de plusieurs armées à Stalingrad pousse Hitler à demander l'envoi du II. SS-Panzerkorps dont elle fait partie (avec la division SS « Totenkopf » et la division « LSSAH ») en renfort au Heeresgruppe « Don » pour libérer les assiégés. Le manque de moyens logistiques ne permet toutefois pas au SS-Panzerkorps d'être sur place à temps pour participer à la tentative de secours. La division SS « Das Reich » est la première arrivée au front, alors déjà repoussé au niveau de la frontière est de l'Ukraine. La division se déploie sur la rivière Oskol où elle est rapidement attaquée le Modèle:Date- par les Modèle:3e blindée et Modèle:69e soviétiques. La défense tient bon mais l'attaque perdure et risque d'anéantir la division. De plus, les Soviétiques sont sur le point de libérer Kharkov (Modèle:4e la plus peuplée d'URSS) et d'encercler le [[2e SS-Panzerkorps|Modèle:II. SS-Panzerkorps]], à qui Hitler a donné l'ordre de tenir la ville. Finalement Paul Hausser, commandant le Modèle:II. SS-Panzerkorps, ordonne le repli. Le Modèle:Date- la division SS « Das Reich » abandonne ainsi ses positions.
La « Das Reich » contre-attaque alors à Krasnograd, manœuvre pour stabiliser la situation du SS-Panzerkorps. L'attaque est un succès et la Modèle:6e soviétique est prise au dépourvu sur son flanc nord, tandis que les Allemands passent à la contre offensive dans le secteur de manière généralisée. La « Das Reich » est en pointe du II. SS-Panzerkorps, et avance alors rapidement dans les lignes soviétiques, s'emparant de Pavlohrad le Modèle:Date-, ville essentielle dans le ravitaillement de la Modèle:6e. La division ne s'arrête pas et continue sa progression sur les arrières de la Modèle:6e qui est alors sur le point d'être anéantie par la contre offensive allemande, et par là même de rétablir le front allemand. La « Das Reich » est alors envoyée, avec la « Totenkopf », sur les arrières de la Modèle:3e blindée au sud-est de Kharkov l'enfermant dans une poche à l'est de Krasnograd début mars. La « Das Reich » s'enfonce ensuite vers l'est pour élargir le corridor fermant la poche. Bien que la division ait son parc matériel particulièrement éprouvé (ne disposant plus que d'une dizaine de chars en état de marche), elle participe à la reprise de Kharkov du 11 au Modèle:Date-, et notamment à la prise de l'usine de tracteur de Lossevo. Le Modèle:Nobr, des unités de pointes de la « Das Reich » parviennent à Belgorod qui tombe le lendemain, marquant la fin, sous les effets conjugués de l'épuisement et du dégel, de la contre-offensive victorieuse du Heeresgruppe Süd.
Koursk
Au déclenchement de Zitadelle, la « Das Reich » fait toujours partie du II. SS-Panzerkorps ([[4. Panzerarmee|Modèle:4e]]) dont la composition n'a pas changé, et qui se trouve au cœur de la pince sud de l'attaque allemande sur le saillant de Koursk. La Panzer-Grenadier-Division SS « Das Reich » dispose de Modèle:Nobr dont Modèle:Nobr, auxquels s'ajoutent Modèle:Nobr<ref>in Histoire de Guerre Modèle:N° (mai 2003), "Koursk, la citadelle imprenable ?", Modèle:P..</ref> ce qui en fait la division allemande la mieux dotée en blindés pour l'offensive. Le Modèle:Date- la division participe à l'attaque contre les positions tenues par la Modèle:52e d'infanterie de la garde et progresse plutôt bien les 6, 7 et Modèle:Date-. Toutefois le flanc droit du II. SS-Panzerkorps étant découvert, la progression vers Koursk s'en trouve ralentie. Hermann Hoth, le chef de la Modèle:4e, décide alors de changer l'axe d'attaque de ce Korps vers Prokhorovka. Le Modèle:Date-, la « Das Reich », qui compte alors Modèle:Nobr opérationnels dont un Tigre<ref>in Histoire de Guerre Modèle:N°, Modèle:P..</ref>, est chargée avec la « Leibstandarte SS Adolf Hitler » de s'emparer de la ville, mais n'arrive pas à progresser réellement. Le Modèle:Date-, la « Das Reich » parvient à faire la jonction avec le Modèle:III. Panzerkorps sur sa droite, mais échoue à encercler la Modèle:69e, but de la manœuvre. Quelques jours plus tard, les Soviétiques déclenchent leur contre-offensive contre le Heeresgruppe Süd.
Zidatelle est alors terminée, et le Modèle:Date- la « Das Reich » est envoyée avec la « Totenkopf » et le Modèle:III. Panzerkorps sur le Mious, car les Soviétiques y ont réalisé une percée. Leur intervention rétablit la situation initiale. Mais le Modèle:Nobr se déclenche le gros de l'offensive de l'Armée rouge, et la division est amenée à plusieurs reprises à s'opposer aux tentatives d'infiltration en profondeur des unités soviétiques. Elle parvient à peser ponctuellement dans la bataille, notamment avec la « Totenkopf », mais globalement la Modèle:4e et la [[8e armée (Allemagne)|Modèle:Nobr]] sont submergées et contraintes au repli.
Jytomyr
La division est présente lors des combats au sud-ouest de Kiev dans le secteur de Fastiv début novembre, mais elle est alors particulièrement éprouvée, et joue un rôle de second plan lors de la contre-offensive qui amène à la reprise de Jytomyr par les Allemands au cours de ce même mois. Elle se crédite toutefois de son Modèle:2000e détruit pendant l'automne.
Parcours et massacres dans le Sud de la France
Situation en 1944
La division SS « Das Reich » a subi de grosses pertes en hommes et en matériel lors de la bataille de Koursk sur le front de l'Est. Selon le rapport de situation adressé à l'inspecteur général des troupes blindées le Modèle:Nobr (journal des marches et des opérations BA-MA RH 10/313), il manque Modèle:Nb. Tandis qu'un Kampfgruppe continue à se battre sur le front russe jusqu'en [[Avril 1944 (guerre mondiale)|Modèle:Date-]], Modèle:Nb, parmi les plus aguerris, sont envoyés en détachement précurseur dans la région de Montauban<ref>avril 1944 : la terrible division nazie « Das Reich » s’installe à Montauban.</ref> pour préparer la reconstitution de la grande unité. La division « Das Reich » reçoit progressivement, au cours du printemps et de l'été 1944, hommes et matériels en complément, mais elle n'atteint jamais la dotation théorique complète. Plus de Modèle:Nb recrues (âgées en général de Modèle:Nobr) sont incorporées<ref name="dasreich.ca">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Normandy and Falaise - April to August 1944.</ref>, dont 800 Alsaciens<ref>Modèle:Lien web</ref>.
À partir des données fournies notamment par le rapport de situation adressé à l’inspecteur général des troupes blindées en Modèle:Date- (BA-MA RH 10/313 - BA-MA RH 10/112), on peut établir que la Modèle:Nobr « Das Reich » se trouve dans la situation suivante autour du Modèle:Nobr :
- Situation d’effectif (après arrivée d’environ Modèle:Nb et des convalescents du front de l'Est) : Modèle:Nb (à la fin juin) ; manque de cadres expérimentés et de techniciens compétents ;
- Situation d’équipement : manque de matériel, de munitions et de pièces de rechange ; chars [[Panzerkampfwagen IV|Modèle:Souverain-]] : 54 (dont 44 prêts au combat – dotation théorique : 90) – chars « Panther » : 63 (si réception des 24 envoyés fin mai – dotation théorique : 70) – canons automoteurs d’assaut : 41 – pièces d’artillerie automotrices : 11 (6 Wespe, 5 Hummel) – pièces d’artillerie tractées : 22 – pièces antichars de Modèle:Unité (PAK 40) : 21 – pièces de DCA : 36 + Modèle:Nobr quadruples de Modèle:Unité (Q.G.) – canons d’infanterie : 30 – véhicules blindés de combat d'infanterie semi-chenillés « Schutzen Panzerwagen » : 249 (dont 14 en réparation) – camions : 1 821 (dont seulement 617 en état de marche – 768 au Modèle:Date-…) – etc.
Sources complémentaires : Verteilung der Panzerfahrzeuge, Bd. ab mai 43, BA-MA RH 10/349.
Modèle:Date-
Le Modèle:Nobr, un bataillon de chars s'entraîne près de Montpezat-de-Quercy et des balles sont tirées dans leur direction.
Représailles contre la population civile :
- à Montpezat-de-Quercy : pillages et incendies d'habitations, seize personnes tuées dont une fillette de Modèle:Nobr carbonisée et seize déportées (d'après le témoignage écrit de Frédéric Cayrou) ;
- à Belfort-du-Quercy : six personnes arrêtées dont quatre mortes en déportation.
Modèle:Nobr : région de Figeac
La division reçoit alors l'ordre d'inspecter les voies ferroviaires et les routes en vue d'un mouvement vers le nord.
Le Modèle:Nobr, à l'aube, Adolf Diekmann commandant le Modèle:1er du régiment « Der Führer », part avec son unité des villes de Valence d'Agen<ref name="AD-T&G">« Rubrique Valence d'Agen », Archives de Tarn-et-Garonne, 11 juin 2011.</ref> et Auvillar<ref name="AD-T&G" />.
Ils se dirigent sur la D653 vers le Nord-Ouest du département du Lot. En chemin, dans les villages traversés (Lauzès, Orniac, Blars, Grèzes), ils arrêtent des personnes qui seront déportées. Entre Livernon et Assier, un accrochage se produit entre les SS et les maquisards. À Latronquière, ils brûlent et pillent des maisons. Quarante hommes sont arrêtés parmi la population, quinze mourront en déportation. Quinze hommes sont arrêtés à Sousceyrac. Ils capturent aussi un résistant, André Pezet, qui mourra à la suite de violentes tortures. Les SS se divisent et investissent simultanément plusieurs villages : Cardaillac, Gorses, Molières, et commettent pillages, arrestations et déportations.
Une autre colonne de la division « Das Reich » atteint Le Bourg. Treize hommes, après violences, sont arrêtés. Le Modèle:Date- à huit heures, au village de Lacapelle-Marival<ref>Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio SRL.</ref>, tous les hommes de Modèle:Nobr sont regroupés sur la place du village. Soixante-treize sont arrêtés et acheminés avec tous les autres prisonniers vers Cahors où ils sont enfermés pour la nuit dans les caves à charbon du lycée Clément Marot. Ils sont amenés à la caserne de Montauban où ils arrivent à Modèle:Heure. Pendant quelques jours, ils subiront violences, tortures et exécutions sommaires. À partir du Modèle:Date-, les officiers envoient, au hasard, les prisonniers vers les camps de concentration ou de travail forcé en Allemagne. Certains n'en reviendront pas. Les SS rejoignent Terrou pour y capturer les hommes, mais les habitants, prévenus, se sont cachés dans les forêts. Les soldats pillent les maisons. Ils se rendent ensuite à Saint-Céré où trente-sept personnes sont enfermées dans un autobus, puis conduites et emprisonnées à Maurs.
Le Modèle:Date-, les SS encerclent la ville de Figeac. Quatre cent quarante-huit habitants sont rassemblés dans la cour de la gendarmerie ou détenus à l'hôtel Tillet, place des Carmes — devenue depuis Place du 12-mai-1944. Ils sont regroupés avec d'autres prisonniers et ce sont plus de Modèle:Nobr qui sont conduites à la caserne des Dragons de Montauban. Certaines sont torturées, d'autres sont fusillées, Modèle:Nobr déportées à Neuengamme et à Dachau. Un grand nombre est aussi envoyé au travail forcé en Allemagne. Le même jour, des soldats tuent et pillent dans deux villages des environs : Lunan et Saint-Félix.
21 mai 1944 à Lacapelle-Biron
Le Modèle:Date- à l'aube, des éléments de la division « Das Reich » bloquent les accès du village de Lacapelle-Biron puis contraignent le maire à fournir la liste de tous les habitants et à faire appeler tous les hommes sur la place du village. Toutes les maisons sont alors fouillées, d'après les questions posées par les soldats, à la recherche de résistants, de Juifs et d'armes.
Tous les hommes sont rassemblés sur la place du village et les Allemands y déploient des mitrailleuses pour en assurer la garde.
En fin d'après-midi, les Allemands repartent avec tous les hommes du village âgés de Modèle:Nobr chargés sur des camions, ces quarante-sept hommes seront regroupés avec d'autres hommes raflés aux alentours pour constituer un groupe de Modèle:Nobr qui seront déportés dans les camps de concentration de Dachau et Mauthausen<ref>Koscielniak (Jean-Pierre), Lacapelle-Biron, 21 mai 1944. Histoire et mémoire d'une rafle, Le Passage, MRLG, 2014.</ref>.
En souvenir de cette rafle, le Monument Départemental de la Déportation a été érigé sur la place du village<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Jean Caminade, un des survivants de la rafle de Lacapelle-Biron, a écrit un ouvrage relatant ses mémoires de déporté<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
D'autres rafles et épisodes sanglants ont lieu à Montagnac-sur-Lède, Dévillac, Frayssinet-le-Gélat, Vergt-de-Biron, Salles, Fumel, Monsempron-Libos, le même jour<ref name="r12278359">L'affaire de Vergt-de-Biron et Lacapelle-Biron.</ref>.
21 mai 1944 à Frayssinet-le-Gélat
Le Modèle:Date-, vers 17 heures, deux colonnes venant de Villefranche-du-Périgord traversent le village et s'arrêtent sur la route de Cahors. À Modèle:Heure, une dernière colonne arrivant de Fumel stoppe au cœur du bourg.
Tous les hommes sont rassemblés sur la place du village, les lignes téléphoniques sont coupées. L'instituteur du village propose d'échanger sa personne contre les hommes détenus comme otages. Finalement, trois femmes sont pendues, une autre abattue d'un coup de revolverModèle:Sfn et onze hommes sont fusillés dont l'instituteur qui a été rajouté aux hommes rassemblés.
D'autres rafles et épisodes sanglants ont lieu à Montagnac-sur-Lède, Dévillac, Lacapelle-Biron, Vergt-de-Biron, Salles, Fumel, Monsempron-Libos, le même jour<ref name="r12278359" />.
Début juin 1944 : Figeac et Issendolus
Le Modèle:Date-, les résistants sabotent la voie ferrée à Capdenac-Gare. En représailles, les soldats allemands basés à Caylus tuent neuf civils à Limogne-en-Quercy, Cadrieu et Frontenac.
Le Modèle:Date-, le maquis attaque deux voitures allemandes. Les Allemands fusillent alors dix-sept habitants au Cayla, hameau de la commune de Linac, à Viazac et à Bagnac-sur-Célé.
Le Modèle:Date-, les Waffen-SS de la division « Das Reich » stationnés à Valence-d'Agen<ref name="AD-T&G" /> assistent la Gestapo d'Agen dans une opération contre la résistance française du corps franc Pommiès, au château de Laclotte à Castelculier, puis à Saint-Pierre-de-Clairac.
Le Modèle:Date-, ils abattent un vieillard à Issendolus, puis partent au hameau de Gabaudet où de nombreux volontaires se sont rassemblés dans les granges à la suite de l'annonce du débarquement de Normandie. Quarante-quatre personnes sont massacrées, soixante-dix sont déportées.
Déplacement vers le front
Modèle:Article détaillé Le Modèle:Date-, le Generalfeldmarschall Rundstedt, commandant en chef du front de l'Ouest, ordonne à la division « Das Reich » de faire mouvement vers la Normandie, le plus rapidement possibleModèle:Sfn. L’urgence ne paraît cependant pas très grande, puisque l'unité doit rejoindre le front en traversant l’intérieur de la France à partir de la région de Toulouse où elle est stationnée, alors que l’itinéraire par l’ancienne Z.O. et le littoral aurait été à la fois plus court et plus sûr. En effet, la division « Das Reich » a d'abord pour mission d'aider à la lutte contre le terrorisme. Aussi n’a-t-elle pas été retardée ni harcelée au cours d’une marche forcée vers le front et poussée de ce fait aux représailles. Au contraire, elle a pour ordre exprès de combattre les « bandes », ce pourquoi elle fait un détour.
Dans son journal de guerre (KTB/Ob. West, XIII-f Anl. 159 et XIV-f), Rundstedt donne les explications suivantes : « Le développement des bandes dans le Massif central pendant ces derniers jours exige l’emploi immédiat et impitoyable de forces plus importantes. [J'ordonne] de mener des actions de grande envergure contre les bandes dans le Sud de la France avec la plus extrême vigueur et sans ménagement. Le foyer d’agitation qui persiste dans cette région doit être définitivement éteint. Le résultat de l’entreprise est de la plus haute importance pour l’évolution ultérieure de la situation à l’Ouest. Dans ce genre d’opération, un demi-succès ne sert à rien. Il faut écraser les forces de résistance au moyen d’attaques rapides et enveloppantes. Pour le rétablissement de l’ordre et de la sécurité, les mesures les plus énergiques devront être prises afin d’effrayer les habitants de cette région infestée, à qui il faudra faire passer le goût d’accueillir les groupes de résistance et de se laisser gouverner par eux. Cela servira en outre d’avertissement à toute la population. »
D’après OB West Ia Nr. 5135/Modèle:Unité.Kdos. 1.7.44, T311, R28, F7034111f.le, ce n’est ni la Résistance française ni même la puissance aérienne alliée qui font principalement obstacle au déplacement de la division vers le front, mais le manque de véhicules et de pièces de rechange.
En effet, pour cette raisonModèle:Sfn, une grande partie de la division « Das Reich » (environ Modèle:Nb) doit rester dans le Sud-Ouest jusqu’à fin juin… Les derniers contingents de la division ne sont finalement mis en route vers la Normandie que le Modèle:Date-. De toute façon, les éléments arrivés en premier le Modèle:Date- sont maintenus en réserve à l'arrière du front et le premier détachement n'est engagé que dix jours après son arrivée, le Modèle:Date-.
En tout cas, le Modèle:Date-, la partie mobile de la division se met en route : les éléments sur roues ou semi-chenillés (bataillon de reconnaissance et régiment mécanisé « Der Führer ») se dirigent vers Brive et sont accrochés par les maquisards à Groléjac, à Rouffillac et surtout à Bretenoux et Cressensac. Selon Max HastingsModèle:Sfn, les Allemands perdent une quinzaine d'hommes et les Français plus d'une centaine.
Le Modèle:Date-, le bataillon de reconnaissance de la « Das Reich » intervient à Tulle (avec ses SPW half-tracks et ses canons antichars PAK 40, mais sans ses engins blindés de combatModèle:Sfn) à la suite d'une attaque de la ville par des FTP commandés par Jacques Chapou, alias Kléber puis Louis Godefroy. Comme ceux-ci se sont repliés précipitamment à l'arrivée des Waffen-SS, que neuf soldats de la garnison allemande (Modèle:8e et Modèle:13e du [[95e régiment de sécurité (Allemagne)|Modèle:95e de sécurité]]), faits prisonniers, ont été fusillés par le maquis et que d'autres tués porteraient des traces de sévices, le général commandant les troupes allemandes décide de faire pendre en représailles Modèle:Nobr. Finalement, [[Massacre de Tulle|Modèle:Nobr de Tulle sont pendus et Modèle:Nobr sont déportés]].
Le même jour, la Modèle:15e du SS-Panzergrenadier-Regiment 4 « Der Führer » effectue une opération de nettoyage à Argenton-sur-Creuse et [[Massacre d'Argenton-sur-Creuse|massacre Modèle:Nobr et résistants]]<ref>Voir notamment Argenton, 9 juin 1944, une tragique page d'histoire, Cercle d'histoire d'Argenton, Argenton-sur-Creuse, 1994 ; Argenton-sur-Creuse dans la guerre, Pierre Brunaud, Ed. Alan Sutton, 2008.</ref>.
Parallèlement, un détachement est envoyé à Pandrignes, petite commune voisine de Tulle, à la recherche de résistants dénoncés. Après avoir exécuté le maire, Gabriel Dubois (père d'Antoine Dubois), sur le bord de la route, ils incendient la maison de Jean Aubin Pompier, un des principaux cadres de la résistance en Limousin. Sa femme Jeanine et son fils Jacques, alors âgé de huit mois, se retrouvent sans rien.
Un détachement part de Limoges, dirigé par Helmut Kämpfe, pour aider à reprendre Guéret libéré par le maquis. Après avoir eu un officier blessé lors d'un accrochage avec le maquis de Montboucher, tous les hommes de Bourganeuf ont été enfermés pour être fusillés dans le garage Truffy. Le Maire de Bourganeuf a réussi à les faire libérer une fois l'officier soigné. Près de Janaillat, ils tendent un guet-apens à Combeauvert massacrant des maquisards revenant de Guéret. Au retour, près de Sauviat, des maquisards de Guingouin capturent Helmut Kämpfe. Il va être abattu quelques jours plus tard en représailles des massacres de Combeauvert et d'Oradour-sur-Glane et non l'inverse comme cela a parfois été écrit dans le but de discréditer Guingouin.
Le Modèle:Date-, parce qu'ils veulent terminer rapidement leur mission de répression dans la région par un grand coup, par la même occasion, se venger de la capture par le maquis du sturmbannfürher Helmut Kämpfe, de Saint-Junien, un autre sturmbannfürher SS, Adolf Diekmann, très proche de Kämpfe, organise méthodiquement, avec la Gestapo de Limoges dirigée par August Meier et des miliciens, le massacre. Adolf Diekmann et ses hommes massacrent la population et détruisent le village d'Oradour-sur-Glane : Modèle:Nobr, Modèle:Nobr et Modèle:Nobr, soit en tout Modèle:Nobr périssent mitraillées ou brûlées vives<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.
Ce même jour, onze otages pris la veille au massacre d'Argenton-sur-Creuse et trois prisonniers sont abattus au Malabre, près de Limoges.
Le Modèle:Date-, conformément à l'ordre reçu, les éléments motorisés de la division « Das Reich » remontent lentement vers le front de Normandie. Les véhicules sur roues empruntent la route alors que les engins chenillés sont déjà partis par le train dès le Modèle:Date-Modèle:Sfn. Tous ces éléments sont quelque peu ralentis par des bombardements alliés ainsi que par des sabotages ferroviaires et des embuscades de la Résistance armée par les Alliés et aidée par des agents du SOE, par des équipes Jedburgh et par des commandos SAS. Suivis jour après jour par les maquisards qui renseignent l'aviation alliée, les véhicules allemands empruntent les petites routes, se terrent le jour pour échapper à l'aviation.
La bataille de Normandie
Lors des opérations en Normandie, le régiment blindé de la division, commandé par l’Obersturmbannführer Tychsen, parti de la région toulousaine, n'arrive au sud de Caen que fin juin. Il est alors équipé de Modèle:Nobr « Panther » et Modèle:Nobr. Les Modèle:5e et Modèle:7e blindées sont détachées auprès de la [[17e division SS Götz von Berlichingen|Modèle:17e division SS « Götz von Berlichingen »]] le long de la route de Carentan à Périers. Le reste du régiment est posté au sud de Sainteny.
Les 7 et Modèle:Date-, les Modèle:5e et Modèle:7e, qui avaient formé une ligne défensive des Landes à Le Monderie sont attaquées par la [[83e division d'infanterie (États-Unis)|Modèle:83e d'infanterie américaine]]. Le Modèle:Date-, le long d'une route près du Dézert, une compagnie du Modèle:743e de chars américain à la poursuite de deux Modèle:Souverain- tombe dans une embuscade de la Modèle:7e de panzers. En quinze minutes, neuf chars Sherman américains sont détruits et trois autres endommagés et abandonnés. Le jour suivant, le régiment blindé de la division affronte à nouveau les blindés américains près de Sainteny et du château du Bois Grimot. Depuis la zone de Périers, le régiment attaque vers Sainteny au nord-est, se heurtant à la [[3e division d'infanterie (États-Unis)|Modèle:3e d'infanterie américaine]]. Au soir de ces combats, la Modèle:2e SS a détruit Modèle:Nobr alliés en huit jours<ref group=alpha>Mais, pour un blindé allemand détruit et difficilement remplacé, il en sortait dix des usines alliées. On peut noter aussi que les Américains avaient un chasseur de chars efficace, le M10 Wolverine.</ref>.
Le Modèle:Date-, à Modèle:Unité à l'ouest du château d'Auxais, les Modèle:3e et Modèle:4e de panzers sont confrontés à des blindés et à l'infanterie américaine, pendant que la Modèle:5e est engagée près de Bois Grimot. La division détruit à nouveau Modèle:Nobr.
Le Modèle:Date-, l'as de la Panzerwaffe Ernst Barkmann, de la Modèle:4e du Modèle:Nobr « Das Reich », détruit Modèle:Nobr avec son « Panther » ; jusqu'à la fin du mois, il va en détruire encore quinze en deux jours près de Coutances.
Le Modèle:Date-, l’Obersturmbannführer Tychsen est tué à Trelly dans son véhicule de commandement au nord-est de Trelly. Le même jour, des éléments de la division encerclent Fougerolles-du-Plessis<ref group=alpha>Trois cents hommes sont contrôlés sur la place de l'église, l'un d'eux est tué en tentant de s'échapper. Quatre autres sont fusillés à Saint-Jean-du-Corail, six sont déportés vers l'Allemagne.</ref>.
Le Modèle:Date- juste après minuit débute la contre-attaque allemande vers Mortain visant à interdire la percée des blindés américains et de la [[2e division blindée (France)|Modèle:2e française]] sous le commandement de la [[3e armée (États-Unis)|Modèle:3e américaine]] du général George Patton (opération Cobra).
La Modèle:2e SS « Das Reich » réussit à reprendre Mortain et à la dépasser vers l'ouest et le sud-ouest vers Saint-Hilaire-du-Harcouët. Mais l'offensive allemande ne peut avancer davantage. Une semaine plus tard, elle est complètement écrasée, notamment par l'action des chasseurs-bombardiers alliés. Au même moment, de nombreuses divisions allemandes sont en voie d'encerclement dans la poche de Falaise. Les 19 et Modèle:Date-, des groupes de chars de la division mènent divers combats d'arrière-garde pour permettre à d'autres unités allemandes d'échapper à l'encerclement. En sept semaines de combat en France, le régiment de chars de la division a détruit plus de deux cents blindés alliés, tout en perdant lui-même cent cinq véhicules<ref name="dasreich.ca"/>.
Au cours de leur repli après la bataille de Normandie, des SS de la division « Das Reich » se sont également rendus coupables du massacre de dix-huit personnes à Tourouvre (Orne) et de l'incendie d'une partie de la ville, le Modèle:Date-. Deux odonymes locaux (Modèle:Page h') rappellent cet événement.
Participation à la bataille des Ardennes
Retirée derrière la Seine puis la ligne Siegfried en Allemagne, la division « Das Reich » participe à la bataille des Ardennes dirigée vers Anvers le Modèle:Date-. Arrivant à Modèle:Unité de la Meuse, la division est arrêtée le Modèle:Date- à Manhay puis lentement écrasée par de violentes contre-attaques alliées.
La fin
Début 1945, la division « Das Reich » est extraite du dispositif des Ardennes et, après ré-équipement, participe à la dernière offensive allemande de la guerre en Hongrie, pour tenter de briser le siège de Budapest par l'Armée rouge. Cette offensive se révèle un échec. Cependant, un Modèle:3000e est détruit par la division près de Székesfehérvár, au nord-est du lac Balaton, où le commandant de la division, Werner Ostendorff, est grièvement blessé le Modèle:Date- (il meurt de ses blessures le Modèle:Date-). La division « Das Reich » se replie successivement sur Dresde, puis vers Prague et enfin Vienne. Une partie de la division parvient à se rendre, à l'ouest, aux Américains en Modèle:Date-. Le reste de la division est capturé par les Soviétiques.
Décorations
Soixante-neuf croix de chevalier de la croix de fer ont été décernées à des hommes de la division.
Notes et références
Notes
Références
Annexes
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage.
- Chef de bataillon Rémy Cadapeaud, Le crime de masse à Oradour-sur-Glane - Mémoire de géopolitique, Modèle:Date-. Modèle:Commentaire biblio
- Modèle:Ouvrage.
- Jean Hartmann, Une tranche de ma vie, ou une histoire parmi… 130 000, Colmar, Jérôme Do Bentzinger, 2004. Modèle:Commentaire biblio SRL
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage Modèle:Commentaire biblio SRL
- Modèle:Ouvrage Modèle:Commentaire biblio SRL
- Modèle:Ouvrage Modèle:Commentaire biblio SRL
- Modèle:Ouvrage Modèle:Commentaire biblio SRL
- Modèle:Ouvrage
- François Frimaudeau, 7 Juin 1944 - Château de Laclotte, Castelculier, Saint-Pierre-de-Clairac. Un massacre de la Division Das Reich en Lot-et-Garonne, Nérac, Éditions d'Albret, 2016.
Filmographie
- « Das Reich », une division SS en France ; réalisateur : Michaël Prazan ; producteur : Arte France, Nilaya Production ; auteurs: Christiane Ratiney, Michaël Prazan ; année de sortie : 2014 ; durée : 89 min.Modèle:Commentaire biblio
Articles connexes
- Georges René Boos
- Ordre de bataille lors de la bataille de Grèce
- Ordre de bataille lors de la bataille de Moscou
- Massacre d'Oradour-sur-Glane
- Liste de massacres perpétrés par les forces allemandes en France durant la Seconde Guerre mondiale
- Panzerdivision
- Liste des unités de la Waffen-SS
- Heinz Harmel
Liens externes
Modèle:Autres projets Modèle:Liens
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Das Reich.Modèle:Commentaire biblio
- Crimes de guerre en Agenais.