Argenton-sur-Creuse

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Modèle:Terme défini<templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}} est une commune française située dans le département de l'Indre, en région Centre-Val de Loire. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Argenton-sur-Creuse est située dans le sud<ref name="Lion 1906">Modèle:Lien web.</ref> du département de l'Indre.

Les communes limitrophes<ref name="Lion 1906"/> sont : Saint-Marcel (Modèle:Unité), Le Pêchereau (Modèle:Unité), Thenay (Modèle:Unité), Ceaulmont (Modèle:Unité), Celon (Modèle:Unité) et Vigoux (Modèle:Unité).

Les services préfectoraux<ref name="Lion 1906"/> sont situés à Châteauroux (Modèle:Unité), Le Blanc (Modèle:Unité), La Châtre (Modèle:Unité) et Issoudun (Modèle:Unité).

<mapframe zoom=11 latitude=46.5897222222 longitude =1.52 height=280 width=500 align=center text="Localisation de la commune d'Argenton-sur-Creuse"> {"type": "ExternalData", "service": "geoline", "ids": "Q211643", "properties": { "fill": "#fc3", "stroke": "#ac6600" }} </mapframe>

Lieux-dits, hameaux et écarts

Les hameaux et lieux-dits de la commune sont : les Prunes, les Doucets, Bournoiseau, le Plessis, l'Étang Marie, la Tuilerie des Prunes, le Breuil, le Terrier Joli et les Chaillots<ref name="Géoportail">Modèle:Géoportail.</ref>.

Géologie et relief

Modèle:...

Hydrographie

Le territoire communal est arrosé par la rivière Creuse<ref name="Géoportail"/>.

Climat

Modèle:Tableau Climat de l'Indre Modèle:Article détaillé

Paysages

Elle est située dans la région naturelle du Boischaut Sud.

Milieux naturels et biodiversité

Modèle:...

Urbanisme

Typologie

Argenton-sur-Creuse est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine d'Argenton-sur-Creuse, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Argenton-sur-Creuse, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Zonages d'études

La commune se situe dans l'unité urbaine d’Argenton-sur-Creuse, dans l’aire urbaine d'Argenton-sur-Creuse, dans la zone d’emploi de Châteauroux et dans le bassin de vie d'Argenton-sur-Creuse<ref name="Insee 2">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

Modèle:...

Logement

Le tableau ci-dessous présente le détail du secteur des logements<ref name="Insee ct">Modèle:Lien web.</ref> de la commune :

Date du relevé 2013 2015
Nombre total de logements 3 244 3 301
Résidences principales 79,6 % 79,5 %
Résidences secondaires 7,8 % 8,3 %
Logements vacants 12,7 % 12,2 %
Part des ménages propriétaires de leur résidence principale 57,5 % 56,8 %

Planification de l'aménagement

Modèle:...

Projets d'aménagement

Modèle:...

Voies de communication et transports

Voies de communication

L'autoroute A 20<ref name="ViaMichelin">Modèle:Lien web.</ref> (l'Occitane) passe par le territoire communal ainsi que les routes départementales : 1, 48, 48A, 55, 106, 132, 137, 913, 920, 927A et 927E<ref name="ViaMichelin"/>. La commune dispose d'un échangeur sur l'A 20 numéroté 18.

Le territoire communal est traversé par le sentier de grande randonnée de pays du Val de Creuse<ref name="Géoportail"/> et par la voie verte des Vallées<ref name="Géoportail"/>.

Transports

La gare d'Argenton-sur-Creuse, sur la ligne des Aubrais - Orléans à Montauban-Ville-Bourbon dessert la commune.

Les anciennes lignes de Port-de-Piles à Argenton-sur-Creuse et d'Argenton-sur-Creuse à La Chaussée la desservaient également. La ligne du Blanc à Argenton-sur-Creuse via Saint-Benoît-du-Sault, chemin de fer secondaire à voie métrique passait aussi par le territoire communal qui comprenait cinq arrêts et stations (Les Ségouins, Argenton-Baignettes, Place du Marché au Blé, Place d'Armes et Argenton-PO).

Argenton-sur-Creuse est desservie par les lignes J, K, L et N du Réseau de mobilité interurbaine<ref>Modèle:Lien web.</ref> et par la ligne 1.3 du réseau d'autocars TER Centre-Val de Loire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Châteauroux-Centre<ref name="ViaMichelin"/> (Modèle:Unité), de plus la commune dispose d'un aérodrome<ref name="ViaMichelin"/>, à Modèle:Unité du centre-ville.

Énergie

Modèle:...

Risques naturels et technologiques

La commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Qualité de l'environnement

Modèle:...

Risques majeurs

Le territoire de la commune d'Argenton-sur-Creuse est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Creuse. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1990, 1999, 2006 et 2008<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

Pour anticiper une remontée des risques de feux de forêt et de végétation vers le nord de la France en lien avec le dérèglement climatique, les services de l’État en région Centre-Val de Loire (DREAL, DRAAF, DDT) avec les SDIS ont réalisé en 2021 un atlas régional du risque de feux de forêt, permettant d’améliorer la connaissance sur les massifs les plus exposés. La commune, étant pour partie dans le massif de Luzeraize, est classée au niveau de risque 4, sur une échelle qui en comporte quatre (1 étant le niveau maximal)<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:36006-Argenton-sur-Creuse-argile.png
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Argenton-sur-Creuse.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.</ref>.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 96,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (84,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 2311 sont en aléa moyen ou fort, soit 98 %, à comparer aux 86 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1993, 2018 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.

Risques technologiques

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à Modèle:Unité, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.

La commune est en outre située en aval du Barrage d'Éguzon, de classe AModèle:Note et faisant l'objet d'un PPI, mis en eau en 1926, d’une hauteur de 58 mètres et retenant un volume de Modèle:Nobr de mètres cubes. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.

Toponymie

Le nom vient d'Argantomagos (Argentomagus), oppidum gaulois, puis importante agglomération secondaire gallo-romaine, située sur la commune voisine de Saint-Marcel. Argentomagus se compose du gaulois argantos, « argent » (cf. vieil irlandais argat) et magos « lieu de marché<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> » ou « plaine<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> ».

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la ville a été appelée communément Argenton-en-Berry.

Argenton est devenu Argenton-sur-Creuse en 1958.

Ses habitants sont appelés les Argentonnais<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle est surnommée la « Venise du Berry<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> ».

Histoire

Préhistoire

Parmi les fossiles trouvés dans les marnières d'Argenton, étudiés par Georges Cuvier, se trouve un Crocodylomorphe terrestre du début de l'ère tertiaire, le Boverisuchus. L'animal adulte mesurait environ 3 mètres de long et s'est éteint à la fin de l'éocène, lors du refroidissement de la Grande Coupure<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 1899, dans le quartier de la Croix de Laumay, à la limite entre Argenton et Le Pêchereau, une sépulture datée du Néolithique fut trouvée<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Durant cette période de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, dans le secteur des Gabats, des Crassaux et de la Font des Cordeliers, des trouvailles ponctuelles sont effectuées en lien avec l'Âge du bronze. Ainsi, une cachette Hallstatienne est découverte et sauvegardée lors des travaux en lien avec la ligne de chemin de fer d'Argenton-sur-Creuse à La Chaussée<ref name=":0" />.

Eugène Hubert, dans son ouvrage sur le canton d'Argenton, édité en 1905, cite la présence de 3 mégalithes en centre ville d'Argenton, à l'emplacement de l'hôpital (ancienne école maternelle Rollinat). Ces mégalithes auraient été détruit vers 1840<ref name=":0" />.

Antiquité

Argenton-sur-Creuse a succédé à la cité gallo-romaine d'Argentomagus à Saint-Marcel.

Moyen Âge

Durant le Moyen Âge, elle devient une place fortifiée sur la colline dominant la vallée. En 761, Pépin le Bref prend la ville fortifiée d’Argenton et son château au duc Waïfre.

Un atelier monétaire frappait une monnaie locale au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Pour fêter les fiançailles de sa fille Mathilde au Duc de Saxe, en 1168 Henri II Plantagenêt tint une cour dans l'hôtel qu'il avait récemment fait construire<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Il reste aujourd’hui quelques vestiges de la Tour du Midi et de la Tour d’Héracle. Le château est pris par Philippe Auguste en 1188, par Henri IV en 1589 et il est enfin démantelé sous Louis XIII en 1632, par ordre de Richelieu.

À partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et jusqu’au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la ville haute d’Argenton s’établit au pied de la forteresse, sur la rive gauche de la Creuse.

La châtellenie d'Argenton appartenait très anciennement aux Maisons de Limoges-de Brosse, puis de Déols (sires de Châteauroux/Château-Raoul et princes de Déols, fondus vers 1200 dans les Chauvigny par le mariage de Denise avec [[André Ier de Chauvigny|André {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] ; aussi vicomtes de Brosse par le mariage vers 1314 d'André II avec l'héritière Jeanne de Brosse ; la châtellenie d'Argenton resta vassale de la terre de Châteauroux), d'où elle est passée successivement dans celles de Bourbon-Montpensier (Louise de Bourbon-Montpensier, fille du comte Gilbert de Montpensier, ayant épousé en premières noces André III ou IV de Chauvigny : veuve sans postérité, elle en garda Argenton qu'elle transmit à la descendance de son deuxième mariage), de Bourbon-Vendôme-La-Roche-sur-Yon (Louise ayant épousé en secondes noces Louis de Bourbon-Vendôme, prince de La Roche-sur-Yon : d'où la suite des ducs de Montpensier) et de Bourbon-(Vendôme)-Orléans (la dernière des Montpensier, Marie, épousa Gaston duc d'Orléans frère de Louis XIII ; leur fille unique, la Grande Mademoiselle, légua une bonne partie de ses biens, dont Argenton, à son cousin germain le duc [[Philippe d'Orléans (1640-1701)|Philippe {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} d'Orléans]], frère de Louis XIV et père du Régent). Le duc Philippe II d'Orléans, futur Régent de France, en fit don à Marie-Louise Lebel (Le Bel) de la Boissière-Séry, sa maîtresse, qui lui donna trois enfants (un seul vécut ?, Jean-Philippe, né en 1702, légitimé en 1706), et en faveur de laquelle la seigneurie d'Argenton fut érigée en comté vers 1706<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Elle le vendit en 1730, au duc [[Louis d'Orléans (1703-1752)|Louis {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} d'Orléans]], fils du Régent. En 1770, le duc d'Orléans Louis-Philippe, fils du duc Louis, échangea le comté d'Argenton avec Louis XV contre la forêt de Bondy. En 1776, Louis XVI apanagea son dernier frère le comte d'Artois, aussi duc de Châteauroux, du comté d'Argenton.

Temps modernes

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la ville basse s’étend sur la rive droite, reliée à la ville haute par le « Vieux Pont ». Le développement de la ville entraîne l’installation d’un couvent de franciscains (les cordeliers) au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Berry médiéval, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>.

Dès la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle s’élèvent la chapelle Saint-Benoît et l’église Saint-Sauveur. De belles demeures sont construites dans la ville basse, comme le bel hôtel particulier Joseph Dupertuis, rue Dupertuis, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec sa tour en façade, ou encore l’hôtel de Scévole ({{#switch: e

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}}) dont le parc à la française fut dessiné par Le Nôtre.

Marguerite d’Angoulême, sœur de [[François Ier (roi de France)|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]], femme de lettres et duchesse de Berry, favorisa le renouvellement des idées. Elle fit venir à l'Université de Bourges - ou accueillit sous sa protection - des enseignants favorables à une réforme de l'Église<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Ils promurent la redécouverte et réception du témoignage des apôtres de Jésus-Christ tel qu'il est transmis par les saintes Écritures.

En 1589, Argenton était une place protestante<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. À la suite de l'édit de Nantes, Argenton est répertorié comme la place de sûreté protestante de la généralité de Bourges (autrement dit du Berry). La défense devait être assurée par une garnison de 25 hommes financée par le roi. Elle a probablement varié en fait de 10 à 50 hommes et fut financée en partie localement<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. En 1599 le colloque réformé du Berry Bourbonnais a lieu à Argenton, et en 1617 un synode réformé du Berry-Orléanais (comprenant Blois, Nevers, Moulins, Aubusson)<ref name="Lévêque 11">Modèle:Harvsp.</ref>. D’après les minutes de Me Bidault, notaire attitré de la plupart des familles protestantes locales, et des relations d’affaires et liens de parenté qu’elles stipulent : les Protestants étaient plus souvent que les autres des notables qui étaient par ailleurs bien intégrés au milieu catholique majoritaire<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

L'exercice public du culte avait lieu dans la forteresse ou à la chapelle St Benoît<ref name="Guillaume 32">Modèle:Harvsp.</ref>. Puisque les cimetières existants étaient réservés aux catholiques, en 1604 le gouverneur réformé d’Argenton fait financer par la ville la création d’un cimetière dont une partie est réservée aux Protestants<ref>Modèle:Article.</ref>. Ce cimetière sera agrandi dix ans plus tard.

Pendant la guerre de Trente ans, la place de sûreté est démantelée en 1620<ref name="Lévêque 11"/>. le château de la ville est cédé à Louis XIII en 1624. L'exercice public du culte réformé y est supprimé. Le temple sera ultérieurement détruit en 1686. Pour leur culte les Protestants se réfugient au château de Chabenet dans le cadre de l'exercice particulier du culte de la famille de Pierrebuffière<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. En 1632 Louis XIII y est hébergé par le baron de Prunget et seigneur de Chabenet, Charles de Pierre-Buffière. La forteresse réformée d’Argenton, elle, est détruite. Trois ans plus tard les fortifications du château sont réduites sur ordre de Richelieu. En 1636 il est demandé au nouveau pasteur, Elie Péju, de ne pas habiter à Argenton.

En 1660 il n’existe plus ni paysan-journalier, ni manœuvre, parmi les Protestants de la région d’Argenton. Ils sont artisans, commerçants, membres de profession libérale, représentants de l’État. En 1663 les pouvoirs publics font fermer le cimetière protestant d’Argenton officiellement pour trouble à l’ordre public. Deux ans plus tard il l'est définitivement. À la suite de la révocation de l'édit de Nantes la partie protestante du cimetière est désaffectée<ref>Modèle:Article.</ref>. En 1673 une plainte contre le curé d'Argenton figure parmi les plaintes protestantes destinées à informer le roi sur les persécutions subies (au-delà de la pression exercée par les mesures vexatoires officielles)<ref>Modèle:Article.</ref>. L'argumentation catholique s'est par ailleurs développée : en 1680 fut publiée une Lettre à Messieurs de la religion prétendue réformée du prêche de Chabenet les Argenton écrite par un prêtre missionnaire, Charles-Bénigne Hervé<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Une liste, datant des mois qui précèdent la révocation de l’édit de Nantes en 1684, compte pourtant encore 153 protestants (marchands, avocats, procureur, maître de poste, médecin, armurier, cabaretier…)<ref>Modèle:Article.</ref>. La veille de la révocation de l’édit de Nantes six pour cent de la population d’Argenton est ainsi encore protestante. Depuis 1544 la lignée familiale propriétaire du château de Chabenet avait pris le parti de la Réforme. En 1685, année de l’édit de Fontainebleau, l’héritier de la famille propriétaire du château de Chabenet, Charles-Benjamin de Pierre-Buffière, fils de Charles-Abel et de Catherine Couraud, devient officiellement catholique, à l’âge d'environ 11 ans<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Il se mariera dix ans plus tard avec Anne-Marthe de Renard, d’origine protestante. L’édit de Fontainebleau prévoyant un minimum de liberté de conscience, Catherine de Couraud, dame en titre du château de Chabenet par son mariage avec le fils de Charles et le père de Charles-Benjamin, Charles-Abel de Pierre-Buffière, n’abjurera toutefois que peu avant sa mort à l’âge de Modèle:Nombre en 1735. Elle put ainsi avoir des obsèques légales. Ce château était-il jusque-là un lieu de réunion clandestine pour des protestants ?

Fin 1685 beaucoup de réformés avaient officiellement abjuré la « religion prétendue réformée » : Modèle:Nombre à Argenton<ref name="Guillaume 32"/>. La menace des dragonnades qui sévissaient dans la région n'est sans doute pas pour rien dans ce phénomène<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Combien sont cependant restés réformés de conviction. Pendant le quart de siècle qui a suivi la révocation de l’édit de Nantes, dans deux tiers des cas les personnes issues de familles protestantes se mariaient entre elles<ref name="Lévêque 50">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="Lévêque 51">Modèle:Harvsp.</ref>. La tolérance de la population catholique locale permit une transmission de convictions protestantes au sein de certaines familles<ref name="Lévêque 51"/>. D’autres protestants préféreront persévérer officiellement quitte à être privés de sépulture<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref group="Note">Bénéficiant de l'Edit de tolérance promulgué par Louis XVI, l'acte de décès en 1788 de Prudence Godin indique de la Religion protestante de Calvin. Son corps a été ce jourd'huy enterré sans cérémonie dans un jardin appartenant à lad. Prudence Godin et à son frère.</ref>, et leurs héritiers de leur héritage<ref name="Lévêque 50"/>.

De manière échelonnée sur plus d’un demi-siècle -certains ayant espéré un retour de la tolérance parmi la population argentonnaise déclarée auparavant comme réformée au moins 12 % va s’exiler dans divers pays (Angleterre, Hollande, Suisse, Allemagne protestante, Prusse)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Des registres de ces pays font mention entre autres professions de médecins ou chirurgiens originaires d’Argenton.

La légitimité de certaines dénominations protestantes a été reconnue dans le cadre du concordat napoléonien. Une enquête menée sous l'Empire établit que cela ne concernait personne dans l'Indre<ref name="Guillaume 32" />. Aussi, le recensement effectué par le Consistoire de Bourges en 1859 ne mentionne personne du côté d'Argenton. Début Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la légalité et la liberté ont été étendues à toutes les dénominations protestantes, soit en fait aucune à Argenton.

Révolution française et Empire

Argenton fut chef-lieu du district d'Argenton de 1790 à 1795, le premier président du district ayant été Denis Robin de Scévole.

Époque contemporaine

Le Modèle:Date-, la Modèle:15e du panzergrenadier-regiment Der Führer de la [[2e division SS Das Reich|Modèle:2e SS Das Reich]] effectue une « opération de nettoyage » sur Argenton. Soixante-sept civils, résistants et soldats sont massacrés<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>

Modèle:Article détaillé Modèle:Article détaillé

Le Modèle:Date-, un train Corail reliant Paris-Austerlitz à Port-Bou déraille en gare d'Argenton-sur-Creuse, du fait d'une vitesse excessive. La vitesse avait été limitée à Modèle:Unité pour travaux de voie, le convoi est passé à environ Modèle:Unité, tandis que le freinage d'urgence se déclenchait entraînant un déraillement d'une bonne partie des voitures du train, notamment deux voitures qui engageaient le gabarit de l'autre voie. Au même moment arrivait un train postal en provenance de Brive-la-Gaillarde et à destination de Paris, dans l’autre sens ; la locomotive de ce dernier s'est encastrée dans les deux voitures engageant le gabarit. L'accident fit Modèle:Nombre. La cause est une superposition de signaux, ayant rendu très difficile la compréhension de la signalisation applicable par le conducteur.

La commune fut aussi rattachée du Modèle:Date- au Modèle:Date- à la communauté de communes du pays d'Argenton-sur-Creuse.

Politique et administration

Découpage territorial

Argenton-sur-Creuse<ref name="Insee 2"/> est membre :

Administration municipale

Tendances politiques et résultats

Modèle:Résultats élections communes françaises

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Modèle:Article détaillé

Instances de démocratie participative

Modèle:...

Finances communales

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Jumelages

La commune<ref>Modèle:Lien web.</ref> est jumelée avec :

Équipements et services publics

Eau et déchets

Modèle:...

Espaces publics

Enseignement

La commune dépend de la circonscription académique de La Châtre.

Modèle:Palette

Postes et télécommunications

Argenton-sur-Creuse compte un bureau de poste<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Santé

La commune a construit une maison de santé pluridisciplinaire, dans laquelle de nombreuses professions de santé sont représentées.

Justice, sécurité, secours et défense

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Manifestations culturelles et festivités

  • Festival Les Intemporel-les (musique)
  • Festival Mercuria (musique)
  • Festival des Milliaires, du nom des bornes des voies romaines. Ce festival propose, autour d'une ancienne voie romaine allant d'Argenton au Blanc, des spectacles, échanges ou conférences adaptés aux lieux qui jalonnent cette voie. Depuis sa création, le festival a reçu des artistes tels que les Ménestriers Picards, Philippe Brunet, sa compagnie Demodocos et le chœur antique de la Sorbonne, etc.

Sports

Le territoire communal est traversé par le sentier de grande randonnée de pays du Val de Creuse<ref name="Géoportail"/> et par la voie verte des Vallées<ref name="Géoportail"/>.

Médias

La commune est couverte par les médias suivants : La Nouvelle République du Centre-Ouest, Le Berry républicain, L'Écho - La Marseillaise, La Bouinotte, Le Petit Berrichon, L'Écho du Berry, France 3 Centre-Val de Loire, Berry Issoudun Première, Vibration, Forum, France Bleu Berry et RCF en Berry.

Cultes

Culte catholique

Argenton-sur-Creuse est situé dans l'archidiocèse de Bourges, le doyenné du Val de Creuse et la paroisse de Saint-Sauveur - Argenton-sur-Creuse. Le lieu de culte principal est l'église Saint-Sauveur<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Palette Succession/Étape de Compostelle

Culte marial

Le culte des Argentonnais pour la Vierge Marie qui domine leur ville remonte au moins au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le premier pèlerinage connu a lieu en 1633. Notre-Dame-des-Bancs<ref group="Note">Les bancs étaient des murailles transversales construites pour adoucir une pente trop forte d'un promontoire.</ref> ou des Vignes a été initialement la chapelle castrale érigée par un Chauvigny pour la forteresse construite sur la ville haute ainsi qu'une étape sur la via Lemovicensis, le chemin allant de Vézelay à Saint-Jacques-de-Compostelle. Elle est devenue une vicairie dont l’histoire est connue dès 1430. En 1631, le château est démantelé sur ordre de Richelieu mais la chapelle est conservée. Une épidémie de peste l’année suivante épargne Argenton. En témoignage de reconnaissance, les habitants font le vœu de « chomer et de solenniser tous les ans à perpétuité la fête de la Présentation de Notre-Dame et d’aller en procession et chanter la grand’messe à Notre-Dame-des-Bancs ». À partir de 1633, une statue du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de la Vierge à l'Enfant est ainsi conduite chaque année par les paroissiens jusqu’à la chapelle. À la Révolution française, la statue est profanée. Corde au cou, elle est conduite à la Creuse et jetée à la rivière. Une femme pieuse l’a récupérée et restituée après la Terreur. Le pèlerinage a repris en 1802.

La chapelle, en très mauvais état à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, a été entièrement reconstruite en 1888, à l'initiative du chanoine Clovis Moulin, curé d'Argenton<ref> Modèle:Ouvrage.</ref>, et grâce à un legs. En 1889, une statue de la Vierge en cuivre doré est érigée sur le nouvel édifice. Mesurant Modèle:Unité de haut, pesant trois tonnes, elle a été tirée depuis la gare jusqu’au sanctuaire par treize chevaux et dix bœufs, non sans difficultés, sous les vivats de la population. La statue est bénite le 2 juillet par l’archevêque de Bourges, entouré de nombreux prélats et prêtres<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Elle est désormais appelée la « Bonne-Dame ». Sur le fronton de la chapelle est gravée l'inscription : Posuerunt me custodem (ils me posèrent là pour les protéger)<ref group="Note">A l'instigation d'Alfred Debrion.</ref>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

En 1942, un prêtre breton, l’abbé Letourneux, prisonnier évadé, se réfugie à Argenton. Nommé en 1943 vicaire de l’église Saint-Sauveur, il décide de reprendre le pèlerinage traditionnel pour les malades et handicapés qui désirent se mettre sous la protection de la Bonne-Dame. En septembre de chaque année, les paroissiens se réunissent à l’église Saint-Sauveur. Ils vont en procession par le Vieux-Pont vers la chapelle, escortant en chantant la statue de la Vierge à l’Enfant, portée à l’épaule par quatre Argentonnais. Des arcs de triomphe, des fleurs, des tentures, des bannières décorent le parcours vers le coteau. Après la guerre, le monument, en mauvais état, a été restauré et la statue redorée. Lors des fêtes du cinquantenaire de la première restauration par l’abbé Moulin, le cardinal Joseph-Charles Lefebvre, archevêque de Bourges, a béni la chapelle remise en état. Le pèlerinage des malades et handicapés est toujours célébré chaque année, le deuxième dimanche de septembre. La statue de la Vierge à l’Enfant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est désormais conservée dans la chapelle et une copie a été déposée à Saint-Sauveur.

Cultes protestants

Deux Églises évangéliques ont des activités cultuelles dans l'agglomération d'Argenton-sur-Creuse :

Économie

Revenus de la population et fiscalité

Le revenu net déclaré moyen par foyer fiscal et le pourcentage de foyers fiscaux imposables sont présentés dans les tableaux ci-dessous<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Insee ct"/> :

Revenu net déclaré moyen par foyer fiscal
2009 2015
Argenton-sur-Creuse Modèle:Unité Modèle:Unité
Indre Modèle:Unité Modèle:Unité
Centre-Val de Loire Modèle:Unité Modèle:Unité
France Modèle:Unité Modèle:Unité
Pourcentage de foyers fiscaux imposables
2009 2015
Argenton-sur-Creuse Modèle:Unité Modèle:Unité
Indre Modèle:Unité Modèle:Unité
Centre-Val de Loire Modèle:Unité Modèle:Unité
France Modèle:Unité Modèle:Unité

Emploi

Modèle:...

Entreprises et commerces

Plusieurs magasins et commerces se trouvent dans la commune.

La commune se trouve dans l'aire géographique et dans la zone de production du lait, de fabrication et d'affinage du fromage Valençay<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Tourisme et hébergement

Un camping est présent dans la commune. Il s'agit du camping municipal des Chambons qui dispose de 60 emplacements<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Ville et Pays d'art et d'histoire

Argenton-sur-Creuse a obtenu au concours des villes et villages fleuris trois fleurs en : 2004<ref>Modèle:Lien web.</ref>, 2005<ref>Modèle:Lien archive.</ref>, 2006<ref>Modèle:Lien web.</ref>, 2007<ref>Modèle:Lien web.</ref>, 2008<ref>Modèle:Lien web.</ref>, 2011<ref>Modèle:Lien web.</ref>, 2013, 2014, 2015 et 2016.

Lieux et monuments

Ruines du château féodal

Il ne reste aujourd'hui que quelques vestiges de l'immense forteresse, flanquée de dix tours, qui fut détruite sur ordre de Richelieu. Construit sur un promontoire dominant la ville, le château était devenu une menace permanente pour le pouvoir royal.

Sur l'aire de stationnement dont l'accès se fait par l'avenue Rollinat, on peut voir les ruines de la tour du Midi, surnommée la « tour Philipienne ». La tour d'Héracle, dont il reste quelques vestiges, était la plus grosse tour du château. Héracle fut lieutenant de l'empereur romain Decius. Dans le terrier d'Argenton conservé aux Archives de l'Indre, il est dit que c'est sous le règne de l'empereur Décius que furent livrés au martyre et à la mort Anastaise et Marcel.

Église Saint-Sauveur

Si la première pierre de ce bâtiment a sans doute été posée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, pendant les travaux de construction de la ville basse, l'édifice que l'on peut admirer de nos jours remonte, quant à lui, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. À cette époque, Saint-Sauveur est une annexe de l'église paroissiale Saint-Étienne. En témoigne son beau clocher-porche de style néogothique (1863) qui, surplombé d'une remarquable flèche ajourée, mesure Modèle:Unité de haut.

Sur les consoles des chapiteaux figurent de gracieux anges musiciens et, dans la nef hexagonale, de magnifiques voûtes présentent des arêtes armoriées. L'ensemble a été restauré au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. L'intérieur de l'église a été restauré au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La plupart des statues ont été enlevées. On peut y voir un beau chemin de croix, œuvre de Jorge Carrasco, le peintre bolivien qui a réalisé, non loin de là, les fresques de l'église du Menoux.

Modèle:Article détaillé

Église Saint-Étienne

Un premier édifice chrétien aurait été construit au début du Moyen Âge sur le site d'un ancien édifice païen situé au croisement de deux voies antiques, à l'emplacement de l'actuelle église Saint-Étienne, et qui fut la paroisse primitive d'Argenton. Selon Maurice de Laugardière<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, cette implantation d'église faisait partie d'un vaste projet de l'archevêché de Bourges de construire un réseau de succursales de la cathédrale en différents lieux du diocèse :

« En effet, écrit Armelle Querrien<ref> Modèle:Ouvrage.</ref>, la répartition des églises Saint-Étienne, églises qui ont le même patron que la cathédrale de Bourges, quadrille le territoire du diocèse et coïncide avec les agglomérations protohistoriques et gallo-romaines et avec les grands carrefours routiers antiques. Ce réseau serait postérieur au décret de Valentinien III de 435, ordonnant de détruire les derniers temples païens et antérieurs à 470, et aux persécutions des Wisigoths, adeptes de l'arianisme. L'église d'Argenton aurait donc été bâtie avant le passage de Saint Yrieix. Elle a essaimé en trois lieux proches dont l'église a le même patron, Tendu, Bouesse et Velles, et peut-être plus loin, à Crozant, Éguzon et Cuzion. »

L'église Saint-Étienne fut en partie détruite le Modèle:Date- lors d'une crue de la Creuse. Depuis 1872, une école maternelle occupe la partie antérieure de la nef. L'église a abrité depuis 1867 un très grand tableau de Modèle:Unité de hauteur et de Modèle:Unité de largeur, Le Martyre de Saint Polycarpe, œuvre du peintre Paul Chenavard (1807-1895). Ce tableau a été peint sur une toile inachevée représentant Luther devant la diète de Worms. Il a été transféré en Modèle:Date- dans l'église de Saint-Marcel.

Chapelle Saint-Benoît

Cette chapelle des {{#switch: e

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}} a été construite à l'initiative de Louis de Bourbon, seigneur d'Argenton, et d'Antoine Barbault, prieur de Saint-Marcel, probablement avec la destination indiquée par un titre de 1517 concernant la chapelle du petit collège d'Argenton. L'édifice a été très ébranlé en 1740, au moment où l'on ouvrit une tranchée pour faire passer la nouvelle route. La chapelle a été vendue comme bien national en 1793 et recédée à la ville par les acquéreurs en l'an III. Elle a ensuite servi d'entrepôt de grains et d'annexe du marché au blé. Elle a été restaurée en 1873 sous la direction de l'architecte Dauvergne. Aujourd'hui, elle sert de lieu d'exposition. Elle fait l'objet d'un classement au titre des Monuments historiques depuis le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>

Chapelle de la Bonne-Dame

La chapelle de la Bonne-Dame, précédemment Notre-Dame-des-Bancs, où a lieu chaque année un pèlerinage. Reconstruite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, sur les restes d'un sanctuaire érigé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par saint Ursin, premier évêque du Berry, cette chapelle est surmontée d'une gigantesque statue de la Vierge. La petite statue qui se trouve au-dessus du maître-autel est vénérée sous le vocable de « Bonne Dame d'Argenton », qui protégea la ville de la peste en 1632.

Modèle:Article détaillé

Mémorial

Le monument commémoratif du massacre du Modèle:Date-, par la [[2e division SS Das Reich|Modèle:2e SS Das Reich]] est inauguré le Modèle:Date- et fleuri le lendemain par le président de la République, Vincent Auriol, commémore le massacre d'Argenton-sur-Creuse. Érigé, grâce à une souscription, au flanc de la colline au-dessous du collège, il commémore le massacre de 56 civils d’Argenton-sur-Creuse, hommes, femmes et enfants, et de 11 résistants, par les nazis de la Modèle:15e du panzergrenadier-regiment Der Führer de la Modèle:2e SS Das Reich.

Patrimoine culturel

Musée de la chemiserie et de l’élégance masculine

Le musée<ref>Modèle:Lien web.</ref> est situé dans le premier atelier de lingerie ouvert en 1860 par Charles Brillaud, il permet de découvrir le travail des « chemisières » qui ont fait la renommée d’Argenton-sur-Creuse pendant un siècle<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Il retrace le travail des ouvrières mais présente également l’histoire de la chemise masculine grâce à une présentation chronologique de vêtements et accessoires du Moyen Âge à nos jours.

Artboretum

L'Artboretum est un lieu d’art contemporain situé au moulin du Rabois.

Personnalités liées à la commune

Héraldique, logotype et devise

Modèle:Blason commune

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

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