Tulle

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Tulle (Modèle:En langue<ref>Modèle:Article.</ref>) est une commune du sud-ouest de la France, préfecture du département de la Corrèze dans la région Nouvelle-Aquitaine. Les habitants de la ville sont appelés les Tullistes (ou Tullois).

Surnommée « la ville aux sept collines », la cité a construit sa renommée sur le développement de son industrie et de son artisanat : elle est devenue l'un des centres de fabrication de la dentelle (avec son festival international), des armes (Manufacture d'armes) et de l'accordéon (Accordéons Maugein).

Étirée sur plus de trois kilomètres dans l'étroite et tortueuse vallée de la Corrèze, Tulle étage ses vieux quartiers au flanc des collines dominant la rivière, tandis qu'émerge, du cœur de la cité, l'élégant clocher de pierre de la cathédrale Notre-Dame. Modèle:Sommaire

Géographie

Fichier:Tulle02.jpg
La rivière Corrèze à Tulle.

Modèle:Carte communes limitrophes Troisième ville du Limousin, derrière Limoges et Brive-la-Gaillarde, Tulle est située dans une partie très encaissée de la rivière Corrèze, à sa confluence avec plusieurs de ses affluents, la Solane et la Céronne en rive droite, et la Saint-Bonnette et la Montane en rive gauche<ref>Selon diverses références, la Montane est un affluent de la Saint-Bonnette ou l'inverse.</ref>. Elle s'étire sur une bande très étroite, longue de plusieurs kilomètres du nord-est (près du stade) au sud-ouest (au-delà de la gare). Elle est située à la croisée de plusieurs voies de communication :

Point de rencontre entre le Sud-Ouest de la France et le Massif central, Tulle est l'ancienne capitale du Bas-Limousin<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dont les limites correspondent approximativement à l'actuel département de la Corrèze.

La ville est située au nord de l'isoglosse du « cha/ca » et au sud de l'isoglosse du « ja/ga », dans une zone de transition progressive du dialecte occitan limousin (rencontré dès Seilhac) au dialecte languedocien (rencontré dès Nonards).

Modèle:Multiple image

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Distances de Tulle aux grandes villes françaises

Limoges Clermont-Ferrand Bordeaux Toulouse Montpellier Lyon Nantes Paris Marseille Lille Strasbourg
Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après :

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : Modèle:Unité
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : Modèle:Unité
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : Modèle:Unité


Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1957 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après : Modèle:Climat

Urbanisme

Fichier:Tulle panorama.JPG
Panorama de la ville de Tulle.

Typologie

Tulle est une commune urbaine<ref group=Note>Selon le zonage publié en Modèle:Date-, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle appartient à l'unité urbaine de Tulle, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tulle, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (42,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (46,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (28,5 %), zones urbanisées (24,2 %), zones agricoles hétérogènes (21,7 %), prairies (20,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communications et transports

Transport routier

Modèle:Ligne de transport en commun/Début Modèle:Ligne de transport en commun Modèle:Ligne de transport en commun Modèle:Ligne de transport en commun Modèle:Ligne de transport en commun/Fin

Transport ferroviaire

Modèle:Ligne de transport en commun/Début Modèle:Ligne de transport en commun Modèle:Ligne de transport en commun/Fin

Fichier:Gare de Tulle.JPG
La gare de Tulle.

La gare de Tulle constituait jusqu'en 1970 un nœud ferroviaire local important comme :

Actuellement, la gare de Tulle est desservie par :

Transports urbains

Fichier:Logo TuT Agglo Tulle 2017.jpg
Logo du réseau de bus.

Modèle:Article détaillé TuT' Agglo est le réseau de transport en commun de la Communauté d'agglomération Tulle Agglo qui dessert les Modèle:Nobr du territoire autour de Modèle:Nobr urbaines et d'un service de transport à la demande.

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes locum Tutela en 894, in Tutelensi ecclesia peu après, puis de Tuella en 1030 (dans cette dernière forme, le -t- intervocalique s'est déjà amuï).

Ce nom de lieu évoque le nom de la divinité romaine Tutela, chargée d'assurer la conservation, la protection du lieu<ref>D'après Marcel Villoutreix, Noms de lieux du Limousin ; Paris, Christine Bonneton éditeurs, 1995.</ref>Modèle:Référence non conforme ; même si localement aucune trace de sa vénération n'a été retrouvée.

Histoire

Modèle:Article détaillé

Antiquité

Les origines de la ville sont encore aujourd'hui sujettes à débat mais il semblerait que l'actuel puy Saint-Clair, un éperon rocheux aux pentes abruptes séparant la vallée de la Corrèze de celle de la Solane, ait constitué un emplacement idéal pour l'établissement d'un oppidum gaulois. Depuis longtemps, il semblerait que la ville ait été un carrefour important sur la route entre Armorique et Méditerranée et sur celle entre Aquitaine et Massif central qui toutes deux franchissaient la Corrèze par un gué en ce lieu.

Avec l'occupation romaine, le lieu aurait été aménagé en nécropole et un temple en l'honneur de Tutela<ref>Tutela était invoquée non seulement à Rome et en Espagne, mais aussi en Gaule, et notamment à Vesunna (Périgueux). Son culte s'est conservé jusqu'au déclin du paganisme. D'après Marcel Villoutreix, Noms de lieux du Limousin ; Paris, Christine Bonneton éditeurs, 1995.</ref>, puissance divine romaine à laquelle on confiait la protection des personnes, des choses et surtout des lieux, aurait été bâti. C'est de cette déesse romaine, protectrice des voyageurs qui empruntaient le gué, que proviendrait le nom de la ville. Le temple de Tutela devait se trouver dans le quartier du Trech, dont le nom désigne la traversée d'une rivière. Le réel pôle urbain de la région se déplaça quelques kilomètres au nord, sur la commune de Naves et le site de Tintignac, devenu lieu de croisement entre les voies romaines reprenant les anciens itinéraires de l'époque celte.

Fondation historique

L'époque mérovingienne aurait vu la christianisation de la ville et l'établissement de trois lieux de culte dédiés à saint Martin, saint Pierre et saint Julien. La ville n'entre officiellement dans l'Histoire qu'avec la transformation au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de l'église dédiée à saint Martin en un monastère sous l'impulsion de Calmine, déjà fondateur du monastère de Mozat en Auvergne. Autour des lieux de culte commencent à se grouper les habitants du pays et Tulle redevient un pôle urbain, un statut perdu depuis la conquête romaine.

La ville est pillée à plusieurs reprises par les Vikings, bien que située à plusieurs centaines de kilomètres de la mer, et c'est à l'occasion de l'un de ces saccages, en 846, que le premier monastère est détruit. Pour prévenir les habitants de la ville de l'arrivée des Vikings, un poste de surveillance est bâti sur un promontoire rocheux à Cornil, à quelques kilomètres en aval de la Corrèze. Le lieu était pourtant considéré comme sûr par beaucoup d'églises de la côte atlantique qui y avaient envoyé leurs reliques pour les préserver des pillages, notamment celles de saint Clair, de saint Lô ou de saint Baumard. Le monastère est par la suite reconstruit mais disparaît au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. En 1989, des fouilles entreprises sous la nef de l'actuelle cathédrale ont permis de dégager les vestiges d'une absidiole datant de l'époque carolingienne ainsi qu'un portail polylobé d'influence mozarabe.

Moyen Âge

Fichier:Cathédrale N-D de Tulle 01.jpg
Cathédrale Notre-Dame de Tulle.

De nouvelles constructions sont entreprises pour l'abbaye, désormais dédiée à saint Martin et convertie à la règle bénédictine au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. En visite à Tulle en 1095, le pape Modèle:Souverain2 lui accorde sa protection. La première pierre de la nouvelle abbatiale est posée en 1130 mais l'édifice n'est terminé que deux siècles plus tard. La flèche du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle culmine à une hauteur de Modèle:Unité, faisant d'elle la plus haute du Limousin. En 2005, lors de la construction aux abords de la cathédrale, des fouilles ont permis la mise au jour du mur nord de l’église médiévale de Saint-Julien, la découverte d'un cimetière et de Modèle:Unité en granit datant du Haut Moyen Âge<ref>Rapport d'activité 2006 de l’Inrap, Modèle:P..</ref>. Par ailleurs, on peut toujours admirer le cloître gothique, le seul conservé en Limousin.

En 1317, le pape Modèle:Souverain2 crée le diocèse de Tulle en détachant cinquante-deux paroisses du diocèse de Limoges et l'abbatiale devient cathédrale. Pendant la guerre de Cent Ans, les Anglais prennent la ville en 1346 avant d'en être chassés un mois plus tard par le comte d'Armagnac, subissant coup sur coup deux sièges éprouvants au cours desquels les habitants sont réduits à la famine. En 1370, la ville prend le parti du roi de France, Modèle:Souverain2, ce qui lui vaut une exemption d'impôts et l'anoblissement de plusieurs familles bourgeoises. Mais en 1373, le duc de Lancastre se présente devant la ville et exige qu'on lui en ouvre les portes, et, en l'absence de quelconque commandement, c'est une assemblée représentative de la population qui est réunie et qui décide de s’exécuter pour se prémunir d'un nouveau saccage. Le pardon du roi de France pour cette trahison a lieu en 1375.

La peste noire touche la ville en 1348 et, le soir du Modèle:Date-, dans le désespoir, les autorités religieuses et de la ville décident d'organiser une procession derrière une statue de saint-Jean pour faire cesser ce qui était considéré comme un fléau divin. La peste cessant peu après, les Tullistes promirent de renouveler cette procession tous les ans, par une confrérie de pénitents gris la veille, et de pénitents blancs le jour anniversaire même<ref>Modèle:Article.</ref> ; elle est encore aujourd'hui perpétuée et appelée « procession de la Lunade ».

Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la ville est victime de ceux que l'on appelle les « routiers », des brigands comme Jean de La Roche qui incendia la ville en 1426 ou Rodrigue de Villandrando à qui la ville dut verser une forte rançon afin d'être épargnée en 1436. En 1430, l'évêque reconnaît le pouvoir de trente-quatre prud'hommes, aussi appelés « boniviri » et dotés de pouvoirs militaires et financiers mais qui s'occupaient en réalité des affaires de la communauté de façon officieuse depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. En 1443, Modèle:Souverain2 réunit à Tulle les États généraux du Bas-Limousin.

La ville est divisée entre l'Enclos, le quartier autour de l'abbatiale où résident les nobles, les bourgeois et les clercs, et la ville haute, où réside la plus grande partie de la population, autour du château, située sur le puy Saint-Clair et qui se caractérise, toujours aujourd'hui, par ses ruelles étroites et pentues, parfois en escaliers. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, plusieurs familles nobles (Saint-Martial de Puy-de-Val, Rodarel de Seilliac...) commencent à étendre la ville sur la rive gauche de la Corrèze, en face de la Cathédrale, dans le quartier de l'Alverge, sur la route de l'Auvergne. Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle voit la ville s'étendre à l'extérieur de ses remparts, dans des faubourgs situés le long des routes vers l'Aquitaine et le Midi (la Barrière et le Pilou), vers Limoges et Paris (la Barussie, le Trech, le Fouret, la Rivière) et vers l'Auvergne (l'Alverge et le Canton).

Époque moderne

Fichier:Tulle 2207.jpg
La place de la Cathédrale.

L'abbaye est pratiquement désaffectée avec la sécularisation de 1514. L'évêque se fait construire un château et le réfectoire devient le siège du tribunal. En 1566, le roi Modèle:Souverain2 dote la ville d'une mairie et d'un consulat venant définitivement réduire le pouvoir de l'évêque.

Au cours des guerres de Religion, Tulle tient pour les catholiques ; la ville résiste une première fois aux huguenots en 1577, mais les troupes du vicomte de Turenne prennent une sanglante revanche en 1585. Ils mettent la ville à sac et la dévastent, après un assaut que le poète protestant Agrippa d'Aubigné a relaté.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les nobles et bourgeois de Tulle se livrent à une véritable compétition architecturale dont subsistent aujourd'hui des bâtiments aux façades finement ouvragées dans un style Renaissance comme l'hôtel de Lauthonye (1551), l'hôtel de Ventadour ou la maison Loyac aussi surnommée « maison de l'Abbé » et décrite par Prosper Mérimée en 1838. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, un collège fut créé et en 1620, l'enseignement fut confié aux Jésuites. En 1670, la ville fut dotée d'un hôpital général.

De nombreuses congrégations religieuses s'installent dans la ville, les Récollets (1601), les Clarisses (1605), les Feuillants (1615), les Ursulines (1618), les Bernardines (1622), les Visitandines et les Carmes (1644) ainsi que les Bénédictines en 1650. En 1705, la sœur Marcelline Pauper fonde à Tulle une maison de la congrégation des Sœurs de la Charité de Nevers, pour soulager la misère du peuple et apprendre à lire aux enfants.

À partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, de nouvelles activités économiques apparaissent, les moulins sur la Corrèze et la Solane servant ainsi à produire du papier par exemple. L'artisanat de la dentelle se développe et le « poinct de Tulle » se développe jusqu'à voir sa renommée devenir mondiale, le tulle étant fréquemment utilisé pour les robes de mariées notamment. C'est aussi le début de l'industrie de l'armement à Tulle avec l'établissement d'une manufacture en 1691 résultant de la collaboration entre le maître-arquebusier Pauphile et le financier Fénis de Lacombe<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. La fabrique d'armes à feu deviendra manufacture royale en 1777.

Les mutilations de la cathédrale et des bâtiments abbatiaux seront très importantes pendant la Révolution car, converties en manufacture d'armes, toutes les ferrures, y compris les fers de soutènement de la coupole, sont arrachés pour récupération, ce qui provoque l'effondrement de la coupole, du chevet, du transept et de la galerie nord du cloître en 1796. Le palais épiscopal, deux églises paroissiales et plusieurs chapelles dans les faubourgs sont détruites au cours de la Révolution. L'église est rouverte au culte en 1803 mais ne retrouvera son titre de cathédrale qu'en 1823 tandis que la coupole ne sera jamais reconstruite, la nef étant simplement close et l'espace dégagé servant à l'aménagement d'une promenade le long de la Corrèze sur l'actuel quai Edmond-Perrier.

Époque contemporaine

Du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:Façade du théâtre des 7 collines de Tulle.JPG
Façade du théâtre des sept collines à Tulle, dans le style Art nouveau.

Au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la physionomie de la ville de Tulle évolue beaucoup. Le quartier de Souilhac accueille la gare en 1871 et la ville est alors reliée au réseau national de chemin de fer via Brive-la-Gaillarde. En parallèle, ce quartier accueille de nouvelles industries, notamment la manufacture d'armes à feu. En 1886, celle-ci est nationalisée et s'installe dans le nouveau quartier de Souilhac, le long de la Céronne, une rivière qui lui fournira de l'électricité avec la construction d'une centrale hydroélectrique en 1888. À partir de 1917, les trains passant sur les voies toutes proches alimenteront la centrale thermique en charbon au niveau de l'actuel Centre socio-culturel. Jusqu'à Modèle:Nombre vont travailler à la "Manu'" comme on la surnomme alors. Véritable poumon économique de la ville, elle influe sur la composition sociale de la population tulliste qui se teinte d'une forte coloration ouvrière.

La jonction urbaine entre le quartier ouvrier de Souilhac et le quartier historique de la Cathédrale se fait par l'urbanisation de l'actuelle avenue Victor-Hugo. Comme dans beaucoup d'autres villes françaises inspirés par les rénovations du baron Haussmann à Paris, la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle voit la ville s'ouvrir avec notamment le percement de l'actuelle avenue du Général-de-Gaulle dans le quartier du Trech ou l'agrandissement de la place de la Cathédrale. Des travaux sont entrepris au même moment pour limiter les fréquentes inondations et assainir la ville en enfouissant la Solane<ref>Modèle:Lien web.</ref> qui coulait jusqu'alors aux pieds des bâtisses. La ville se dote aussi de nouveaux bâtiments publics incombant à son rôle de préfecture et de principale ville du département avec par exemple la construction de la Mairie (ancien évêché), de la Préfecture, de l'Hôtel Marbot (ancien Grand Séminaire), du Palais de Justice, de la Poste, de la Halle-Gymnase (actuelle salle Latreille) et du Lycée Edmond-Perrier dont beaucoup dans un style Art nouveau. Achevé en 1899, le Théâtre est un monument d'Anatole de Baudot, la première réalisation de ce genre au monde en ciment armé<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À partir du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la ville commence à s'étendre sur les très escarpés versants de la vallée et l'urbanisation s'étend.

Tulle devient une ville de garnison à partir de 1841 où un régiment d'infanterie s'installe dans l'ancienne caserne située sur le Champ-de-Mars, à l'emplacement actuel de la Cité administrative, le long de la Corrèze. À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la caserne de la Botte est construite et le couvent des Récollets est transformé en caserne. En 1912, le Grand Séminaire devient l'Hôtel Marbot (actuel Conseil général) et accueille en son sein l'École des Enfants de Troupe.

De 1917 à 1922, la ville de Tulle est le théâtre d'une dramatique affaire de mœurs sociales, dite Affaire du corbeau de Tulle, source d'inspiration en 1943 pour le film Le corbeau, de Henri-Georges Clouzot.

Seconde Guerre mondiale

Modèle:Article détaillé Grande terre de résistance, la Corrèze est victime depuis le début de Modèle:Nobr d'une sévère répression des autorités allemandes dont sont aussi victimes les civils. Le Modèle:Date, les FTP dirigent une première attaque sur la ville au cours de laquelle les nazis abattent Modèle:Nobr à la gare. Le Modèle:Date, les SS de la division Das Reich commandée par le général Lammerding rentrent dans Tulle, libérée la veille par les FTP. Par rétorsion et pour terroriser la population d'une des « capitales du maquis », les SS procèdent à une rafle de Modèle:Unité dans la ville qu'ils réunissent dans la manufacture d'armes. Cent hommes sont désignés parmi les raflés, 99 d'entre eux sont ensuite pendus aux balcons de la ville. Les nazis désignent ensuite Modèle:Nobr hommes en vue d’être déportés : 101 vont en périr.

Lammerding, général responsable des deux massacres de Tulle et Oradour, n'a jamais été extradé en France par l’Allemagne, bien que condamné. Tous les Modèle:Nobr, une grande procession d'hommage est organisée entre la place de la Gare, puis celle de Souilhac Modèle:Incise et le champ des Martyrs, la décharge sur la route de Brive où leurs corps furent jetés.

Depuis les années 1960

Fichier:La Corrèze à Tulle.JPG
Vue du centre-ville depuis le pont de l'Escurol.

Après le putsch des généraux du Modèle:Nobr, la prison de Tulle accueille dix-huit responsables militaires putschistes dont les quatre généraux instigateurs Raoul Salan, Edmond Jouhaud, Maurice Challe, André Zeller, ceux-ci ayant tenté un coup d'État en réaction à la politique du président Charles de Gaulle et de son gouvernement sur l'Algérie française. Ont également été emprisonnés à Tulle, Hélie de Saint-Marc, Jean-Louis Nicot, Jacques Faure, Charles-Gilbert de la Chapelle, Georges Masselot et Pierre Guillaume. Salan, le dernier occupant, est amnistié le Modèle:Nobr par de Gaulle à la suite des événements de Modèle:Lnobr. Il semblerait que le choix de Tulle soit dû aux tendances républicaines, voire communistes de la population, et ce afin de compliquer l'implantation de filières d'évasion de l'OAS<ref>Modèle:Article.</ref>.

En Modèle:Date la ville accueille l'annexe de École d'Enseignement Technique de l'Armée de Terre (EETAT). Au quartier Marbot sont formés les électromécaniciens et à la Bachellerie les comptables et mécaniciens monteurs. En Modèle:Date, l'EETAT devient l’École Nationale Technique de l'Armée de Terre (ENTSOA). En 1984 l'annexe de Tulle ferme, elle est remplacée par l’École de gendarmerie de Tulle, implantée dans la caserne de la Bachellerie et qui accueille aujourd'hui environ Modèle:Nombre gendarmes.

Aujourd'hui, Tulle, préfecture de la Corrèze et évêché, n'est plus le siège d'une manufacture d'armes. Jusque dans les Modèle:Nobr, celle-ci avait été le premier employeur du Limousin mais l'entreprise publique Giat Industries, devenue Nexter, a opéré de multiples restructurations au cours des dernières décennies jusqu'à réduire le site historique de production de Tulle à Modèle:Nobr. Un musée des armes a été créé en 1979 par le personnel de la manufacture<ref>Présentation du musée des armes sur le site de la ville de Tulle.</ref>.

Depuis 1973, le centre-ville est doté d'une tour, la tour de la cité administrative, composée de Modèle:Unité et d'une hauteur de Modèle:Unité (côté rivière).

En 1996, Tulle a accueilli l'arrivée d'une étape du Tour de France partie de Super-Besse (Puy-de-Dôme). Tulle avait déjà accueilli une arrivée d'étape du Tour en 1976 (étape Ste Foy la Grande - Tulle) remporté par le Français Hubert Mathis. Cette étape avait également vu l'abandon de Bernard Thévenet.

Le Modèle:Date, le président nouvellement élu, François Hollande, maire de Tulle entre 2001 et 2008, prononça sur la place de la Cathédrale son premier discours en tant que président de la République française, attirant plusieurs milliers de personnes dont quelque Modèle:Nombre français et étrangers et plusieurs hélicoptères<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Les personnalités exerçant une fonction élective dont le mandat est en cours et en lien direct avec le territoire de Tulle sont les suivantes :

Élection Territoire Titre Nom Tendance politique Début de mandat Fin de mandat
Municipales Tulle Maire de Tulle Bernard Combes DVG Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| Modèle:Date Modèle:Date
Départementales Canton de Tulle Conseillers départementaux Bernard Combes et Annick Taysse DVG Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| 2021 2028
Législatives Première circonscription de la Corrèze Député Francis Dubois LR Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| Modèle:Date Modèle:Date
Régionales Nouvelle-Aquitaine Président du conseil régional Alain Rousset PS Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| Modèle:Date 2028
Présidentielle France Président de la République Emmanuel Macron LaREM Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| Modèle:Date Modèle:Date

Récapitulatif de résultats électoraux récents

Scrutin Modèle:1er tour Modèle:2d tour
Modèle:1er % Modèle:2e % Modèle:3e % Modèle:4e % Modèle:1er % Modèle:2e % Modèle:3e %
Municipales 2014 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| PS Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| DVD Modèle:Unité Pas de Modèle:3e ni de Modèle:4e Pas de Modèle:2d tour
Européennes 2014<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| PS 33,72 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| UMP 18,04 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| FN 14,61 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| FG 10,40 Tour unique
Départementales 2015<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| PS 49,85 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| UMP 26,16 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| FN 12,80 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| DVG 11,19 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| PS 64,22 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| UMP 35,78 Pas de Modèle:3e
Régionales 2015<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| PS 39,76 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| LR 22,48 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| FN 15,77 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| FG 9,39 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| PS 57,22 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| LR 28,95 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| FN 13,83
Présidentielle 2017<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| EM 30,81 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| LFI 23,71 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| LR 14,10 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| FN 13,82 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| EM 77,93 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| FN 22,07 Pas de Modèle:3e
Législatives 2017<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| PS 33,44 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| LREM 27,93 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| LFI 10,66 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| LR 9,65 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| PS 58,43 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| LREM 41,57 Pas de Modèle:3e
Européennes 2019<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| RN 18,54 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| LREM 18,38 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| PP-PS 14,17 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| EÉLV 11,85 Tour unique
Municipales 2020 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| PS 64,34 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| DVD 35,65 Pas de Modèle:3e ni de Modèle:4e Pas de Modèle:2d tour
Présidentielle 2022 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| LFI 24,70 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| LREM 22,32 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| RN 18,98 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| LR 6,74 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| LREM 60,50 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| RN 39,50 Pas de Modèle:3e

Administration municipale

Modèle:Article détaillé

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Intercommunalité

Tulle fait partie de la communauté d'agglomération de Tulle, « Tulle Agglo », dont elle est le siège.

Administration départementale

Tulle est le chef-lieu du département de la Corrèze<ref>Préfecture de la Corrèze.</ref> et abrite le siège du conseil général de la Corrèze<ref>Site du conseil général de la Corrèze.</ref> ainsi que la préfecture de la Corrèze.
Tulle était jusqu'en 2015 le chef-lieu de quatre cantons mais à partir du redécoupage effectif au Modèle:Date, la ville de Tulle forme à elle seule un canton, le canton de Tulle, tandis que les communes composant les anciens cantons de Tulle-Campagne-Sud et Tulle-Campagne-Nord sont répartis entre le canton de Naves et le canton de Sainte-Fortunade.

Politique environnementale

Dans son palmarès 2022, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune<ref>Les communes labellisées, Site des villes et villages fleuris consulté le Modèle:Date-.</ref>.

Jumelages

Modèle:Colonnes

Démographie

Modèle:Population de France/section La commune est la deuxième ville la plus peuplée du département, derrière Brive-la-Gaillarde bien que celle-ci ne soit que sous-préfecture : la population de Brive était inférieure à celle de Tulle au moment de la constitution des départements (Modèle:Nombre à Brive en 1793 contre Modèle:Nombre à Tulle). Le pic de population a été atteint en 1975, avec Modèle:Unité. Depuis la fin des Modèle:Nobr la population décline avec une stabilisation autour des Modèle:Nombre depuis la fin des Modèle:Nobr.

Économie

Industrie et artisanat

L'économie industrielle et artisanale tulliste est en déclin depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, notamment sous l'effet du processus de désindustrialisation. Malgré tout, certaines activités perdurent :

Tulle est le siège de la chambre de commerce et d'industrie de Tulle et Ussel et du service de l'emploi pénitentiaire (chargé de gérer le compte de commerce et les ateliers de la Régie industrielle des établissements pénitentiaires). La CCI gère l’aérodrome d’Ussel-Thalamy, la zone industrielle de Tulle-Est et la Maison du pôle interrégional bois.

Tulle est également le siège de la chambre de métiers et de l'artisanat de la Corrèze laquelle fédère environ Modèle:Unité, en 2013.

Zones commerciales

  • Zone commerciale de Cueille
  • Zone commerciale de Citea
  • Zone commerciale de la Solane
  • Zone commerciale de Mulatet

Endettement

En 2018, le montant total des dettes dues par la commune de Tulle était de Modèle:Nobr d'euros après un pic à Modèle:Nobr d'euros en 2009 du fait des conséquences de la crise financière de 2007-2010. Sa capacité de désendettement est évaluée à Modèle:Nobr en 2018, en forte diminution depuis 2007 où elle était estimée à Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Patrimoine et lieux touristiques

Jusqu'à récemment, la ville de Tulle disposait de deux musées : le musée du Cloître et le Musée des armes, ouvert en 1977, mais dont la muséographie, inchangée depuis son installation, ne correspondait plus aux attentes des visiteurs d’aujourd’hui — il est fermé depuis plusieurs années<ref name="aggloTulle">Voir sur agglo-tulle.fr.</ref>.

La ville de Tulle s'est donc engagée dans un projet de restructuration de ses musées municipaux qui vise à regrouper un sein d'un nouveau bâtiment des collections aujourd'hui dispersées ou non visibles. Le projet scientifique et culturel de la future Cité de l'accordéon et des patrimoines de Tulle a été validé en 2019<ref name="alienor">Voir sur alienor.org.</ref>. Les travaux sont en cours dans plusieurs bâtiments qui, à terme, accueilleront un parcours permanent autour de trois thèmes : l'accordéon, la dentelle en poinct de Tulle et l'histoire de la manufacture d'armes de Tulle<ref name="aggloTulle"/>,<ref name="alienor"/>.

Musée du cloître

Modèle:Article détaillé

Fichier:Musée du Cloître de Tulle 1.jpg
L'entrée du musée du Cloître de Tulle.

Créé à Tulle dès 1819 en tant que musée départemental, le musée de Tulle est fondé officiellement en 1893 par Émile Fage, président de la Société des lettres, sciences et arts de la Corrèze. Situé au cœur de la cité médiévale, le musée, devenu municipal depuis 1904, abritait des collections variées reflétant la vie, les passions, les découvertes et l'histoire des Tullistes et de leur région. Dénommé depuis Modèle:Nobr « musée du Cloître de Tulle André-Mazeyrie », il occupe une partie des bâtiments de l’antique abbaye Saint-Martin-et-Saint-Michel.

Patrimoine oral

Autres lieux d'histoire

Édifices religieux

Cathédrale Notre-Dame et cloître

Modèle:Article détaillé La cathédrale actuelle, place Monseigneur Bertheaud, a été construite à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, à l’emplacement d’une abbaye mérovingienne dont les titulaires avaient acquis la dignité épiscopale. Les retards pris dans la réalisation de l'édifice firent évoluer les plans par rapport à ceux initialement prévus, passant du plan classique bénédictin et du style roman au style gothique. Le cloître du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle abrite aujourd'hui le musée du Cloître de Tulle André-Mazeyrie. On peut y voir une collection de taques de cheminée ({{#switch: e

 | e | er | = 
   Modèle:S mini{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini siècle
 | 
   Modèle:S mini{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini siècleXVIII

}}) et une exposition de sculptures d'art religieux ou populaire sur bois, d'armes à feu, de faïences et de porcelaines.

</ref> ; façades et toitures inscrites comme monument historique<ref>Arrêté du Modèle:Date-.</ref>.

  • Ancienne chapelle de l'École des enfants de troupe, chemin des Enfants de Troupe<ref>Caserne et site Marbot.</ref>.
  • Chapelle du cimetière Le Puy-Saint-Clair (ancienne chapelle des pénitents bleus).
  • Chapelle de l'Hôpital (ancienne chapelle de la Visitation) édifiée en 1743<ref>Modèle:Article.</ref>, inscrite comme monument historique<ref>Arrêté du Modèle:Date-.</ref>.
  • Chapelle de l'établissement scolaire Sainte-Marie-Jeanne-d'Arc, rue Marc Eyrolles.
  • Ancien couvent des Bernardines (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), rue du Fouret, aujourd'hui maison particulière ; inscrit comme monument historique<ref name="Arrêté du 19 mars 1927">Arrêté du Modèle:Date-.</ref>.
  • Église Saint-Jean (ancienne chapelle des pénitents blancs), rue Pasteur.
  • Église Saint-Pierre de Timme, avenue de la Bastille, (ancienne chapelle des Carmes déchaussés) (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), classée comme monument historique en 1987<ref>Modèle:Lien web</ref>.
  • Église Saint-Joseph, rue d'Arsonval (Souilhac).
  • La salle du royaume des témoins de jehovah, quai de Rigny.

Garnison

En 1907, la ville accueille le [[100e régiment d'infanterie|Modèle:100e d'infanterie]], auparavant en garnison à Narbonne et déplacé à cause de son soutien à la révolte des vignerons du Languedoc<ref>G. Guiraudet, « La révolte des vignerons de 1907 », bulletin no 2 de la SSH, 1992, en ligne sur le site Sommieres et son histoire, consulté le Modèle:Date-.</ref>.

Justice

Fichier:Tulle 06.jpg
Palais de justice à Tulle.

Tulle possède un Palais de Justice (situé au 9 quai Gabriel Péri) et une maison d'arrêt (rue Souham) connue pour avoir reçu de 1961 à 1968 les généraux impliqués dans le putsch des généraux de la guerre d'Algérie.

  • Cour d'assise de la Corrèze
  • Tribunal de grande instance
  • Tribunal d'instance

Enseignement

Collèges

  • Collège Georges-Clemenceau
  • Collège Victor-Hugo

Lycées

Fichier:Lycée Edmond-Perrier.jpg
Lycée Edmond-Perrier à Tulle.
  • Lycée Général et technologique Edmond-Perrier : héritier du lycée de Tulle, réalisé par l'architecte Anatole de Baudot de 1884 à 1887, le lycée Edmond-Perrier est un établissement d'enseignement secondaire et supérieur, technologique et général pouvant accueillir Modèle:Unité environ ; le nom du lycée a été adopté en 1923 en hommage à un illustre zoologiste tulliste, Edmond Perrier ; le lycée propose des CPGE (classes préparatoires aux grandes écoles, E3A, CCP, Mines Ponts, Centrale-Supélec, ENS, X) section PCSI/PC ouvertes au début des Modèle:Nobr ;
  • Lycée professionnel René-Cassin<ref>Voir sur le site de la ville.</ref> : baccalauréats professionnels Restauration (option cuisine ou service) / Gestion Administration / Métiers de la Sécurité / Métiers de l'électricité ; CAP Menuisier fabricant de menuiserie, mobilier et agencement / Préparation et réalisation d’ouvrages électriques ; BEP Hôtellerie-Restauration ;
  • Lycée agricole Edgard-Pisani de Tulle-Naves.

Centres de formation des apprentis

Fichier:Robert millard tulle 1930 noms verso 148.jpg
1930, école des enfants de troupe.
  • CFA Les 13-Vents<ref>Site du CFA Les 13 Vents.</ref> (centre de formation interprofessionnel d'apprentis géré par la chambre de métiers et de l'artisanat de la Corrèze).
  • Centre de formation des apprentis de l'industrie<ref>CFAI du Bas Limousin.</ref>.
  • Une école des enfants de troupes de 1924 à 1967.

Études supérieures

Culture

Vie culturelle

Lieux permanents

  • Les Concerts du cloître Tulle<ref>Voir sur le site des concerts.</ref> : créée en 1967, cette association, plus ancienne structure de spectacle vivant de la Corrèze, donne des concerts au théâtre, dans les églises aux environs de Tulle et participe à la vie culturelle de la cathédrale Notre-Dame et à la mise en valeur de son patrimoine
  • La médiathèque intercommunale de Tulle qui a ouvert ses portes le Modèle:Date-
  • Le théâtre des 7-Collines (scène nationale de Tulle-Brive)
  • La salle des Lendemains-qui-Chantent (musiques actuelles)
  • Le conservatoire à rayonnement départemental
Fichier:Tulle - panoramio.jpg
Le quai de la République à Tulle.

Manifestations culturelles

Sports

Depuis le début des Modèle:Nobr, plusieurs équipements sportifs ont été créés ou réhabilités. Le gymnase Victor-Hugo et la plaine de jeux ont été restaurés en 2002, un skatepark a été créé en Modèle:Date-, et un centre aquarécréatif ainsi qu'un boulodrome couvert ont été ouverts en 2003.

En 2008, Tulle est candidate au challenge de la ville la plus sportive de France<ref>Vidéo de présentation des clubs tullistes.</ref>. Le Modèle:Nobr, elle a été désignée première ex-æquo avec Tignes<ref>Une de La Montagne du Modèle:Date-. Voir l'article Modèle:P. « L'Équipe décerne l'or au collectif tulliste ».</ref>.

Fichier:SCTulle.jpg
Sporting club tulliste.

Le Sporting club tulliste<ref>Site officiel du SC Tulle.</ref>, club de rugby à XV fondé en 1904, demeure emblématique dans le paysage sportif tulliste. Le SCT a évolué pendant Modèle:Unité consécutives en Première Division et a compté parmi ses rangs plusieurs internationaux tels que Michel Yachvili, Jean-Claude Berejnoï, Roger Fite et Jean-Pierre Fauvel. Le SCT réalise l'exploit, durant les matchs de poules du championnat de France 1965/1966 de gagner tous les matchs sur son terrain mais surtout de ne laisser marquer aucun point à ses adversaires.

En 1980, le SCT parvient aux 1/4 de finale du championnat de France de Modèle:1re division et joue contre le CA Brive (distant de Modèle:Unité à peine) à Clermont Ferrand. Le score est de 19-19 à la fin du temps réglementaire pour les deux clubs corréziens ! Brive l'emportera finalement 22-19 après prolongations grâce à un drop de son ouvreur J.-F. Thiot.

Le SCT est également à l'origine du Challenge de l'Espérance, compétition lancée en 1955.

De nombreux autres clubs constellent le paysage sportif tulliste, parmi lesquels :

Philatélie

Un timbre postal, d'une valeur de Modèle:Unité, représentant la cathédrale de Tulle a été émis le Modèle:Nobr 2003<ref>Le timbre.</ref>.

En Modèle:Date-, un nouveau timbre postal d'une valeur de Modèle:Unité a été émis à l'occasion du Modèle:70e du massacre par les SS, de Modèle:Nobr par pendaison le Modèle:Date-.

Médiathèque

En 2007, la construction d’une médiathèque est décidée pour Modèle:Unité d’euros<ref>« Modèle:Unité d'euros, une médiathèque employant Modèle:Unité ».</ref>, somme à laquelle il faut ajouter des dépenses annuelles d’exploitation de Modèle:Unité<ref>Les grandes dates et les intervenants du projet.</ref>. Elle porte le nom d'Eric Rohmer, réalisateur né à Tulle.

Médias

Presse écrite

Radios locales

Télévision

  • France 3 Pays de Corrèze émet sur Tulle. Elle propose, en guise de décrochage local dans le 19/20, une édition consacrée à la Corrèze depuis des studios situés à Brive.
  • Télim TV était la chaîne locale privée du Limousin. Elle a cessé ses programmes le Modèle:Date- après des difficultés financières suivies d'une liquidation judiciaire<ref>Modèle:Citation sur francetvinfo.fr.</ref>.

Il y a deux émetteurs TNT sur Tulle, afin de couvrir correctement la ville<ref>Émetteurs TNT dans la Corrèze.</ref> :

  • Tulle 1 situé à la Bachellerie, au sud de Tulle. Il appartient à l'opérateur TDF.
  • Tulle 2 situé aux Treize Vents, à l'est de la ville. Il y a deux sites : l'un appartient à TDF (multiplexes R1, R2, R3 et R6) et l'autre à Towercast (multiplexes R4 et R6).
Films

Modèle:… En Modèle:Date- a été diffusé pour la Modèle:1re fois un épisode de la collection Meurtres à... intitulé Meurtres en Corrèze dont l'action se situe notamment à Tulle, avec la procession de la Lunade en toile de fond.

Personnalités liées à Tulle

Personnalités nées à Tulle

Personnalités liées à Tulle, sans y être nées

Fichier:François Hollande - 2017 (27869823159) (cropped).jpg
François Hollande, maire de Tulle de 2001 à 2008.

Autres

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Ouvrages généraux

  • Modèle:Ouvrage
  • Gilbert Beaubatie, Je découvre Tulle, La Crèche, Geste Éditions, 2016
  • Gilbert et Yannick Beaubatie, Tulle de A à Z, Saint-Cyr-sur-Loire, Éditions Alan Sutton, 2009
  • Étienne Baluze, Historiae Tutelensis libri Tres ; Paris, 1717 ; traduction de l'Abbé Borie : Histoire de Tulle par Étienne Baluze ; Tulle, 1928
  • François Bonnelye, Histoire de Tulle et de ses environs ; Tulle, s.d.
  • Abbé Bertry, Histoire de la ville de Tulle ; Tulle, 1900
  • Johannès Plantadis, Histoire de Tulle, des origines à nos jours, Tulle, 1913, préface d'Edmond Perrier
  • Joseph Nouaillac, Histoire de la ville de Tulle ; S.S.H.A., Brive, 1949
  • Bertrand de Latour, Institutio Ecclesiae Tutelensis ; Tulle, 1963
  • Philippe Wolff, « L'histoire de Tulle - Essai bibliographique », in Le Bas-Limousin ; actes du Congrès des sociétés savantes du Centre, Tulle, 1966

Études particulières sur l'histoire de Tulle

Articles connexes

Liens externes

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