Nonards
Modèle:Infobox Commune de France Nonards (Nonard en occitan) est une commune française située dans le département de la Corrèze en région Nouvelle-Aquitaine, en zone de dialecte occitan languedocien.
Géographie
La commune de Nonards, traversée par le [[45e parallèle nord|Modèle:45e nord]], est de ce fait située à égale distance du pôle Nord et de l'équateur terrestre (environ Modèle:Unité).
Dans sa cuvette le lac asséché, la plaine de Nonards jouit d'un sol et d'une exposition privilégiés. Antichambre du pays de Beaulieu, elle s'ouvre au sud sur la Dordogne assagie, quittant ses turbulences montagneuses et hydroélectriques. Côté nord, elle se carre à l'abri du socle granitique que fend pour la desservir la route descendant de Tudeils et, plus haut, des Quatre-Routes d'Albussac.
À quelques coteaux près, qui culminent à 450 mètres d'altitude du côté de Rabiat, la commune de Nonards s'inscrit aux dimensions de la vallée qu'arrosent la Ménoire et son affluent le Céroux.
Si la mairie de Nonards, en bord de route et au cœur de l'agglomération active, est posée à quelque 180 mètres d'altitude, l'église se trouve étagée 50 mètres plus haut, entre les maisons pelotonnées du village traditionnel.
Localisation
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Beaulieu S/dor. », sur la commune de Beaulieu-sur-Dordogne, mise en service en 1952<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Brive », sur la commune de Brive-la-Gaillarde, mise en service en 1987 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Nonards est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Biars-sur-Cère - Saint-Céré, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (61,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (36,9 %), prairies (28,6 %), zones agricoles hétérogènes (27,4 %), cultures permanentes (7,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Transport routier
Modèle:Ligne de transport en commun/Début Modèle:Ligne de transport en commun Modèle:Ligne de transport en commun/Fin
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Nonards est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Ménoire. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1999, 2001 et 2010<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques (PPR) inondation « Nonards - Bassin de la Dordogne », approuvé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 35,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (26,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 128 sont en aléa moyen ou fort, soit 44 %, à comparer aux 36 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2019 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Risques technologiques
La commune est en outre située en aval des barrages de Bort-les-Orgues, du Chastang, de Marcillac, d'Enchanet, de Hautefage et de Saint-Étienne-Cantalès, des ouvrages de classe AModèle:Note soumis à PPI. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Nonards est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Histoire
L'église possède un clocher-mur percé de quatre baies et d’un campanile érigé à part de l'église, à quelques mètres de l'abside. Elle appartenait à l'abbaye de Solignac (Haute-Vienne) lorsqu'en 765, elle fut pillée par le roi de France Pépin-le-Bref, lequel venait de ravager le château du Puy-d'Arnac.
Passée à l'abbaye de Beaulieu en 859, cette église s'acquit une notoriété qui, passée à la postérité, est arrivée jusqu'à nous. Pour les soustraire aux Normands qui dévastaient leurs cloîtres, les moines de Solignac avaient entrepris de transférer à l'archiprêtré de Brivezac les reliques de sainte Fauste d'Aquitaine dont ils avaient reçu la garde.
Parvenus à Nonards, bien que près de leur but, ils décidèrent de s'y reposer. Alertés, les religieux de Brivezac vinrent en procession rejoindre le précieux convoi, avec flambeaux et encensoirs. Ce fut là que se produisit le miracle. La chronique raconte que le temps obscur devint serein et que, surtout, les chandelles éteintes portées en procession s'allumèrent d'elles-mêmes, hors de tout souffle de vent qui aurait pu les éteindre.
Placée sous le patronage initial de saint Martin de Tours, l'église de Nonards se réclame aussi de saint Cloud. Honoré, invoqué pour la guérison de certaines maladies, ce dernier est encore porté en procession jusqu'à la fontaine de son nom, chaque fin août et par les conscrits de l'année.
La fontaine Saint-Cloud garde des adeptes sur la région, qui viennent lui puiser de l'eau. À l'autre bout de la commune, en terrain calcaire, la Font-du-Drac n'a plus guère de raison d'être que celle de signaler son endroit. Il est vrai que le Drac, cette créature de l'enfer qui tourmenta nos anciens, n'a plus besoin d'absolutions : il semble définitivement disparu de nos campagnes.
Sur la berge gauche de la Ménoire, le château d'Arnac (on dit aussi le moulin d'Arnac) daterait du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Il dut avoir pour premiers propriétaires et seigneurs les Asnac ou Arnac, dont il a gardé le nom. Cette famille, qui occupa d'abord le manoir perché sur la colline escarpée de Puy-d'Arnac, avait dû descendre s'implanter dans la riante plaine. Elle en disparut en 1434 pour faire place aux Cornil. Ensuite, la propriété passa par mariages aux familles d'Hautefort, Ferrières de Sauveboeuf, avant d'être vendue en 1790 à M. Auguié (de Lascans), munitionnaire général des vivres de l'armée, beau-père du maréchal Ney ; ce dernier vendit en 1798 à Alexis de Planchard de Cussac, maire de Nonards (1800) et conseiller général de la Corrèze (1807), qui revendit en 1813 à M. Clare de Peyrissac. Acheté en 1875 par M. Brunie, il appartint ensuite à M. Campbell, avant de changer à nouveau de propriétaire.
La renommée locale du château provient du bref séjour qu'y aurait fait l'infortuné maréchal, pourchassé par la police de Louis XVIII après les Cent-Jours.
Le principal village de la commune est la Garnie. Ce village possède un petit sanctuaire dédié à saint Roch, sans doute en souvenir des pestes qui sévirent sur la contrée, peut-être à la suite de celle du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
À la Révolution cette chapelle fut utilisée comme prison pour les suspects en instance de transfert à Brive ou à Tulle. L'histoire locale rapporte que, le 7 prairial an XII, Marie Bordes, fille majeure, fit l'acquisition de la chapelle de Saint-Roch et s'en dessaisit aussitôt en faveur des villages de la Garnie, du Bouix et du Chauze « pour la célébration du culte catholique ainsi qu'ils adviseraient. » Cette chapelle menaçait de tomber en décrépitude mais fut restaurée par les habitants du village<ref>Simon Louradour Article tiré de "La Montagne" Février 1993</ref>.
Héraldique
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section |
Économie
Lieux et monuments
- Église Saint-Martin de Nonards datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle - (fresques Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle). L'édifice a été inscrit au titre des monuments historique en 1992<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Chapelle Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- Fontaine de dévotion.
- Le château d'Arnac et son moulin reconstruit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sur des bases médiévales.
- Grottes de la Garnie.
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des communes de la Corrèze
- Anciennes communes de la Corrèze
- Liste des monuments historiques de la Corrèze
Sources
Cartes
Références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes