Égletons
Modèle:Infobox Commune de France
Égletons (Modèle:MSAPI ; Modèle:En langue) est une commune française située dans le département de la Corrèze en région Nouvelle-Aquitaine.
La ville est réputée pour la qualité de son enseignement dans le secteur du Bâtiment et travaux publics dont elle accueille de nombreuses formations allant du brevet d'études professionnelles (BEP) jusqu'au Diplôme national de master et au doctorat. Modèle:Sommaire
Géographie
Modèle:Carte communes limitrophes
Localisation
Égletons se situe dans le Massif central au carrefour de plusieurs ensembles géographiques. La ville est adossée aux premiers contreforts de la Montagne limousine (le plateau de Millevaches au nord, et le massif des Monédières à l'ouest), et s'établit ainsi sur le haut plateau corrézien dominant à l'est les gorges de la Dordogne.
La commune se situe sur l'ex-nationale 89 (devenue RD 1089) :
- à 30 kilomètres à l'est de Tulle
- à 29 kilomètres à l'ouest d'Ussel
- à 5 kilomètres de la sortie 22 de l'autoroute A89 reliant Bordeaux (à 260 kilomètres) et Clermont-Ferrand (à 120 kilomètres).
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat de montagne », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Modèle:Centrer
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1997 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après. Modèle:Climat
Urbanisme
Typologie
Selon la terminologie définie par l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) et le zonage publié en 2020, Égletons est une commune urbaine<ref group=Note>Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.</ref>. Elle appartient en effet à l'unité urbaine d'Égletons une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2020, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Égletons, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (48,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (49,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,8 %), zones urbanisées (15,7 %), zones agricoles hétérogènes (14,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (10,5 %), prairies (8,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune d'Égletons est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau d'Égletons. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999, 2001, 2016 et 2018<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques (PPR) inondation « Vézère », approuvé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 18,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (26,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 32 sont en aléa moyen ou fort, soit 3 %, à comparer aux 36 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2018, 2019 et 2020 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune d'Égletons est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Toponymie
Alexis de Valon avait proposé l'étymologie fantaisiste Eagle Town « la ville de l'aigle », donnée par les Anglais occupant le Limousin<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. L'origine du toponyme Égletons (1075 : de Glutonibus ; 1251 : de Glotos, 1410 : Augloutous, 1599-1604 : Esgletons) est incertaine :
- nom d'homme germanique Gluto, employé directement comme toponyme, « au pluriel pour désigner une famille », selon Marcel Villoutreix<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
- latin médiéval glutis, terre tenace, argile, avec préfixe ès à valeur locative, le nom de cette bourgade se rapportant à un endroit bourbeux, glaiseux où sans doute elle fut établie, selon Jean Costes<ref>Modèle:Article</ref>.
Histoire
Cette importante cité médiévale est en 1059 la capitale de la famille des seigneurs de Ventadour.
Depuis leur imposante forteresse, véritable nid d’aigle sur un piton rocheux dont les vestiges (récemment restaurés et consolidés) témoignent encore de la puissance, les Ventadour firent la fortune d'Égletons, assurèrent sa prospérité et furent à l'origine d'une riche tradition d'art et de culture, celle de la fin' amor : la poésie des troubadours. Bernard de Ventadour, l'un des plus célèbres d'entre eux, a su chanter à travers toute l'Europe cette civilisation courtoise raffinée. Égletons conserve aujourd'hui encore des restes de cette place forte, ses remparts aux cinq portes qui arborent les armes des Ventadour, son église Saint-Antoine et son clocher du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle armé de mâchicoulis, sa chapelle des Pénitents.
Entre 1929 et 1944, le maire socialiste Charles Spinasse agrandit et rénove Égletons, et il en fait une ville scolaire.
Sous la direction de Louis Godefroy, Compagnon de la Libération, les FTPF mènent des opérations à Égletons, Tulle et Eymoutiers, qu’il commande personnellement.
En Modèle:Date-, se déroula la bataille d'Égletons. Les combats féroces, les destructions nombreuses et le courage des habitants lors de la lutte pour la libération de la ville valurent, à la médiévale capitale des Ventadour, la citation à l'Ordre du Corps d'Armée avec l'attribution de la Croix de guerre avec étoile de vermeil (Modèle:Date-). Modèle:Article détaillé
Politique et administration
Liste des maires
Modèle:Article détaillé Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Jumelages
Population et société
Démographie
Les habitants sont appelés les Égletonnais et Égletonnaises<ref>Les gentilés de Corrèze.</ref>.
Modèle:Population de France/section |
Enseignement
Égletons est réputé pour ses écoles et ses centres de formation dédiés aux métiers du bâtiment et travaux publics.
- Le lycée Pierre-Caraminot, diplôme de BTS.
- L'Institut universitaire de technologie du Limousin (IUT), diplôme de DUT
- L'Institut universitaire professionnalisé du Limousin (IUP), diplôme de licence.
- La faculté des sciences et techniques du Limousin, diplômes de master et doctorat.
- L'École d'application aux métiers des travaux publics (EATP)<ref>Site de l'EATP.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Les remparts (vestiges)
- La maison des d'Ambert de Sérilhac
- Le métier à ferrer les vaches
- L'église Saint-Antoine-l'ermite : clocher ({{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXVIII
}}), porche (fin Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) et vitraux de Blanchet et Lesage<ref>Labellisés « [[Patrimoine du XXe siècle|Patrimoine du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle]] ».</ref> (1956). L'édifice a été inscrit au titre des monuments historique en 2012<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- La chapelle de l'hôpital (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) puis de la confrérie des Pénitents blancs (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)
- Le presbytère
- Les fontaines
- Le Centre de découverte du Moyen Âge<ref>Site du CDMA.</ref>
- Le projet d'urbanisme de la ville d'Égletons 1929-1979.
Label
En 2009, le ministère de la Culture a attribué à la ville le label « [[Patrimoine du XXe siècle|Patrimoine du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle]] » pour son architecture remarquable et son ensemble urbain des années 1930 à 1960.
À voir :
- la porte monumentale du stade François-Chassaing (René Blanchot, 1936)
- l'École nationale professionnelle (EATP) (Robert Danis, 1934)
- le bâtiment central du Village de vacances (Roland Schweitzer, 1966)
Parcs et espaces verts
La commune est une ville fleurie ayant obtenu deux fleurs au palmarès 2007 du concours des villes et villages fleuris<ref>Villes et Villages Fleuris (palmarès 2007 des communes de Corrèze)</ref>. Elle a conservé cette reconnaissance en 2008<ref>Palmarès 2008 des Villes et Villages Fleuris </ref>.
Historique des noms des rues
Paule Morot-Cabanac a écrit Égletons et ses rues<ref>Égletons et ses rues, éditeur : Alan Sutton, 07/2005, Modèle:Coll. Modèle:ISBN.
Livre très documenté d'une ancienne enseignante passionnée d'histoire.
Ouvrage actuellement indisponible.</ref> dans lequel elle recense les rues de la ville et explique l'origine des noms qui leur ont été donnés.
Dans la littérature
- Miette (1995), roman de Pierre Bergounioux.
Personnalités liées à la commune
- Bernard de Ventadour (~1125-~1195), célèbre troubadour.
- Octave Lacroix (1827-1901), journaliste et poète.
- Léonard Louis Bordas dit « Louis Bordas » (1864-?), entomologiste, spécialiste des appareils glandulaires des insectes hyménoptères, des tubes digestifs des orthoptères, etc.
- Edmond Vignard (1885-1969), ingénieur chimiste et archéologue français, préhistorien, égyptologue, il est l'inventeur du Sébilien.
- Raymond Le Charpentier (1889-1982), militaire et résistant français, y est mort.
- Charles Spinasse (1893-1979), homme politique.
- Roger Lescure, (1912-2009), résistant des Forces françaises de l'intérieur qui participa à la libération de la ville en 1944.
- Bertrand Eveno (1944-), haut fonctionnaire et patron de presse.
- Bernadette Bourzai (1945-), femme politique.
- Fabien Domingo (1976-), joueur de rugby à XV notamment à l'US d'Égletons, né à Tulle.
- Thomas Domingo (1985-), frère de Fabien Domingo, joueur de rugby à XV notamment à l'US d'Égletons, né à Tulle.
- Jean-Marie Bourre (1945-), membre de l'Académie nationale des médecins et ancien directeur des unités de recherche INSERM de neuro-toxicologie et de neuro-pharmaco-nutrition.
- Michel Paillassou (1962-2014), ingénieur, maire d'Égletons, conseiller général, président de la communauté de communes de Ventadour, président départemental de l'UMP.
Héraldique
Devise
La devise de la ville est « Inania Pello » ; elle signifie « je rejette les choses vaines »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes
Références
Voir aussi
Bibliographie
- Jean Vinatier, Egletons « cité de Ventadour ». L'histoire d'une ville du Limousin, 2e édition, Treignac, Les Monédières, 1988, 135 p.
Articles connexes
- Liste des communes de la Corrèze
- Anciennes communes de la Corrèze
- Liste des monuments historiques de la Corrèze