Buchères
Modèle:Infobox Commune de France
Buchères est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est. Modèle:Sommaire
Géographie
Modèle:Communes limitrophes Le territoire est arrosé par l'Hozain, traversé par la D 44, la D 671 et l'autoroute A5 (France) ainsi que par la voie de chemin de fer.
Topographie
Au cadastre de 1828, sont cités : les Bordes, le Champ-Rond, les Charmes, Courgerenne, la Fontaine-Merlin, Maison-Blanche et Villetard.
Buxerie, est cité dans un cartulaire de l'abbaye Saint-Loup de Troyes, en 1164.
Voies de communication et transports
Depuis janvier 2011, la commune dispose d'une ligne de bus qui la traverse. Elle appartient au réseau de la TCAT, avec une amplitude d'environ trente minutes.
Urbanisme
Typologie
Buchères est une commune urbaine<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Troyes, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (47,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (71,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (37,8 %), zones urbanisées (21,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (21,2 %), forêts (6,4 %), zones agricoles hétérogènes (5,5 %), prairies (4,6 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (2,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire
La commune a connu des populations depuis le Néolithique avec en particulier une fosse d'inhumation d'une trentaine d'individus au Parc logistique de l'Aube<ref>Modèle:31e Internéo 2013, p53.</ref>. Sur la route romaine de Troyes à Vertault, a été mise au jour une tombelle celtique. Buchères était au comte de Champagne qui en 1275 levait une mine d'avoine sur ceux qui n'étaient pas son homme et un quarteron d'avoine sur ceux qui l'étaient<ref>Auguste Longnon, Documents, II, 51.</ref>. Le dernier seigneur connu est Louis-Marie Noel, capitaine au régiment des gardes de Lorraine.
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Épée
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celte et son fourreau, la Tène, fibules,
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chaudron,
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torque, exposition ArkéAube.
En 1789, le village était de l'intendance et de la généralité de Châlons, de l'élection et du bailliage de Troyes, mais pour sa justice il relevait d'Aumont.
Château
L'ancien château qui se situait près de l'église a été détruit lors de la Révolution française. Il y avait aussi celui qui est actuellement une ferme et qui donne encore une idée de la maison forte qui fut vendue en 1829 par la famille des Réaulx à M. Costel.
Villetard
Hameau qui fut une seigneurie dépendant de Saint-Phal et de Villebertin. La partie de Saint-Phal s'étendait sur le finage de Moussey si la seigneurie de Villetard semble unie en 1249 sous André de Saint-Phal écuyer et vassal du comte de Champagne, par la suite elle semble divisée. La chapelle de Villetard se trouve décrite plus bas.
Empire
- En 1814, lors de la Campagne de France au lieu-dit Maisons-Blanches eut lieu une bataille entre les troupes de Napoléon et l'Armée de Bohême. Le territoire était occupé par les campements des soldats en marche pour affronter l’armée ennemie. Napoléon aurait lui-même tendu un piège à Maisons Blanches faisant se ruer 20 000 cavaliers ennemis sur le hameau <ref>[1]</ref> L' avant-garde autrichienne des divisions Bianchi et Lichteinstein , déboucha sur la route de Bar-sur-Seine , et força le poste des Maisons-Blanches : Napoléon y envoya la division Michel<ref>Frédéric François Guillaume baron de Vaudoncourt, Histoire des campagnes de 1814 et 1815, en France, Volume 1, Chez A. de Gastel, 1826, p.280</ref>. (Le 3 février 1814, aux Maisons-Blanches, Claude Étienne Michel chasse l'avant-garde commandée par le prince de Lichtenstein. Le lendemain, soutenu par les dragons du général Briche, il surprend les alliés à Saint-Thibault et malgré les forces supérieures dont ils disposent, les repousse jusqu'à Saint-Parres-lès-Vaudes)
Seconde Guerre mondiale
Le Modèle:Date, à la suite de la destruction la veille d'un side-car allemand par des FFI qui avaient installé un barrage pour couper la retraite des troupes allemandes, des hommes de 51è Brigade SS de Panzergrenadiers du lieutenant Gelling rispostent en nombre, détruisent le village puis massacrent 68 personnes dont 10 enfants de moins de 10 ans, 5 personnes de plus de 70 ans, 35 femmes et des bébés de 18, 11, et 6 mois en représailles<ref>Bruge, Roger (1994) 1944 Le temps des massacres. Les crimes de la Gestapo et de la Modèle:51e Brigade SS, Albin Michel, Modèle:ISBN</ref>,<ref>Notice détaillée sur le site Maitron-fusilles-40-44.univ-paris1.fr.</ref>. Un mémorial est érigé sur la commune près de la route de Troyes, au lieu-dit Maisons Blanches. Il se présente sous la forme d’une lanterne des morts.
Le commandant de la 708è division d'infanterie, le général de division Edgar Arndt, eut le malheur d'être fait prisonnier par un détachement FFI du colonel « Montcalm » (Émile Alagiraude)<ref>((fr))Antony Beevor, D-DAY et la bataille de Normandie, Calmann Levy, 2009 Modèle:ISBN</ref> Il est capturé le 24 août 1944 ainsi que deux de ses camarades, Hauptmann Wilhelm Schöps et Oberleutnant Arthur Jordan <ref>Modèle:Lien web</ref> Ils sont exécutés le Modèle:Date au château de Crogny. Cette exécution survient en représailles du massacre de Buchères perpétré par la Modèle:51e de Panzergrenadiers SS.
Politique et administration
Administration municipale
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Intercommunalité
La commune fait partie de la communauté d'agglomération Troyes Champagne Métropole.
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 33,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 27,5 % la même année, alors qu'il est de 27,7 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 52,27 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,41 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église paroissiale se situe à Villetard sous le vocable de Notre-Dame a été bâtie de 1850 à 53. Elle remplace une ancienne chapelle connue dès le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle était à la collation du chapitre Saint-Pierre de Troyes et était une dépendance de Verrières. Elle possède<ref>Charles Fichot, Statistique monumentale de l'Aube, t. 1, Troyes, 1884, pp. 380-383.</ref> du mobilier qui est du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
- Le mémorial des Martyrs du 24 août 1944 s'élève au lieu-dit Maisons Blanches. Il se présente sous la forme d'une lanterne des morts<ref>Mémorial de Buchères, Office du tourisme de Troyes</ref> une statue de Marie à l'Enfant<ref>Modèle:Base Palissy</ref> en calcaire recouvert de badigeon et dorures, un retable figurant l'Adoration des Mages et la Fuite en Égypte<ref>Modèle:Base Palissy</ref> ; une plaque de fondation du donateur Julien de Sauvés de 1683<ref>Modèle:Base Palissy</ref> qui provient de la chapelle de Courgerenne.
Courgerennes
C'était un fief qui formait une communauté d'habitants, du bailliage ducal d'Aumont qui fut érigé en commune de 1790 à l'an III. Le seigneur du lieu, Jean de Vaucemain déclarait une maison forte à Courgerennes entourée de fossés et un moulin<ref>Archives départementales de la Côte-d'Or, B 10436.</ref>. Les premiers seigneurs attestés furent les Courgerennes et les Putemonois au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ; les derniers furent Louis-Marie, marquis de Mesgrigny, pour partie et Auguste Simon de Noel, dit de Courgerennes. La chapelle se trouvant à Courgerennes et sous le vocable de la Nativité-de-la Sainte-Vierge et à la présentation du seigneur et comme succursale de Saint-Léger-près-Troyes. Elle est du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et fut remaniée au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, elle possède des fonts baptismaux du Moyen Âge<ref>Modèle:Base Palissy</ref> ; les carreaux de pavement qui composaient le sol de la sacristie<ref>Modèle:Base Palissy</ref>.
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À Buchères, la chapelle de Courgerennes.
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Son retable <ref>Photographie de 1894 par Paul Robert</ref>.
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Marie à L'Enfant.
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Julien de Sauvès et Marie de Verrine.
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Pavement <ref>Dessin C. Fichot</ref>.
Personnalités liées à la commune
Héraldique
Bibliographie
- Crimes allemands : Le Martyre de Buchères (Aube) : 24 août 1944, Troyes : Grande impr. de Troyes, 1945, 48 p., ill<ref>ÉGO 1939-1945 - Centre de Recherche d'Histoire Quantitative (CRHQ)/ par Françoise Passera</ref>.
- Roger Bruge : 1944, le temps des massacres. Les crimes de la Gestapo et de la Modèle:51e Brigade SS, Éditions Albin Michel, 1994.
Notes et références
Notes
Cartes
Références
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des communes de l'Aube
- Massacres perpétrés par les Allemands en France durant la Libération de 1944