Grecs

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{{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox Groupe ethnique

Les Grecs ou Hellènes (en Modèle:Lang-el Éllines) sont une ethnie vivant en Grèce, à Chypre, au sud de l'Albanie, en Italie et dans la diaspora<ref name="Roberts1">Modèle:Harvnb</ref>.

Démographie

Modèle:Article détaillé La population hellénophone s'est développée et diffusée surtout dans les pays du pourtour de la mer Méditerranée mais il existe aussi une diaspora grecque notable dans de nombreux pays du monde ; outre la langue grecque, un second élément identitaire peut être l'appartenance au christianisme orthodoxe sous juridiction des patriarches de langue liturgique grecque d'Athènes, de Constantinople, de Nicosie ou d'Antioche qui ont à travers le monde des paroisses dont les registres permettent d'estimer les communautés helléniques de la diaspora lorsque leurs membres ont pris la nationalité des pays où ils résident<ref>Dimitris Tziovas, {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Diaspora grecque et migration depuis 1700 : Societé, politique et culture, Ashgate Publ., Farnham, Royaume-Uni 2009.</ref> ou ont des patronymes sans consonnances grecques<ref>Georges Anagnostou, {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Contours de l'ethnicité blanche, ethnographie populaire et la fabrication des passés utilisables en Amérique grecque, Ohio University Press, Athens, Ohio 2009, Modèle:ISBN.</ref>.

Géographie historique

Depuis l'Antiquité, des colonies et des communautés grecques se sont établies sur les rives des mers Méditerranée (Mésogée en grec) et Noire (Pont euxin en grec) mais le peuple grec a toujours été centré entre la mer Égée et la mer Ionienne où le grec est parlé depuis l'âge du bronze. Jusqu'au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les Grecs étaient dispersés entre la Péninsule grecque, l'ouest et les côtes de l'Anatolie (« Micrasiates »), les bords de la mer Noire (« Pontiques »), l'Égypte, Chypre et Constantinople.

De nos jours, la grande majorité des Grecs vivent en Grèce et sur 63% de l'île de Chypre. La présence grecque, remontant à plus de deux millénaires, est devenue insignifiante au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle en Asie mineure lors du génocide grec pontique et par l'échange de population entre la Grèce et la Turquie dans les années 1920, dans le sud de la Russie, de l'Ukraine et dans le Caucase à la suite des déportations staliniennes vers l'Asie centrale dans les années 1950, à Constantinople depuis le pogrom anti-grec de 1955, à Alexandrie depuis le Nassérisme panarabe des années 1960 et dans le nord de Chypre depuis la partition de l'île en 1974. En revanche, on peut encore trouver des communautés grecques anciennes en Albanie (Épire du Nord) et dans le sud de l'Italie (Grikos, notamment en Calabre).

Histoire

Modèle:Article détaillé

Ethnonymie

Modèle:Article détaillé De nos jours, les Grecs se désignent eux-mêmes comme Hellènes (Modèle:Lang-el, Modèle:Lang). Ce terme a aussi donné en grec ancien et katharévousa Modèle:Langue, Modèle:Lang. Il est possible qu'il provienne de la racine indo-européenne ἑλλ / éll (« montagnard » ou « montagneux ») mais cela est discuté. Dans la mythologie grecque, ’Hellen (en grec ancien Modèle:Langue, Modèle:Lang) est le héros éponyme des « Hellènes »<ref name="Apollodore I,7,3">ApollodoreModèle:Lequel, I, 7, 3.</ref>, roi de Phthie, en Thessalie, où se trouve la ville d’Hellas près du fleuve Sperchiós<ref>Antonis Hatzis, Héllê, Hellas, Héllène, Athènes 1936, pp. 128-161.</ref>.

En Orient (Anatolie signifie « Orient » en grec), la racine commune pour désigner les Grecs est Modèle:Langue, Modèle:Lang (« impétueux », « plein d'allant »), qui a donné les termes Ioniens (Modèle:Lang-el, Modèle:Lang), langue ionienne et Ionie (Modèle:Langue, Modèle:Lang), qu'Eschyle, dans Prométhée, relie à la déesse Io<ref>Louis Deroy et Marianne Mulon, Dictionnaire des noms de lieux, Le Robert, 1994 Modèle:ISBN, p. 230</ref>,<ref name="Apollodore I,7,3" />. En persan ce mot devient 𐎹𐎢𐎴 (Yauno ou Yawnā)<ref>Darius I, DNa inscription, Line 28</ref>, en sanskrit यवन (Yavana, au sens secondaire d'étranger ou de barbare) et dans les langues sémitiques ܝܘܢ (Yun) en araméen, יון (Yawan, Yavane) en hébreu et يونان (Yūnān) en arabe<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Roger D. Woodard, article « Greek dialects », The Ancient Languages of Europe, Cambridge University Press, 2008, p. 51.</ref>.

Dans la plupart des langues, le nom de la Grèce découle du radical « gra » ou « gre » comme dans le latin graecus qui a été rapproché de Modèle:Langue Modèle:Lang, mot qui, selon Aristote, désignait les Doriens en Épire. Peut-être partage-t-il avec Modèle:Langue, Modèle:Lang, ville de Béotie, la racine Modèle:Langue, Modèle:Lang (« dur, durable, endurant, résistant ») sémantiquement proche de Modèle:Langue, Modèle:Lang (« dorien ») et du latin durus, durius<ref>Julius Pokorny, {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « deru-, dōru-, dr(e)u-, drou-; drewə: drū- », dans Indogermanisches Etymologisches Woerterbuch, université de Leiden University, pp. 214–217.</ref>,<ref>Henry George Liddell et Robert Scott, {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} A Greek-English Lexicon, Clarendon Press, Oxford 1940.</ref>.

Homère, dans l'Iliade, pour désigner ceux qui, sous la conduite d'Agamemnon, attaquent la cité de Troie, n'utilise pas le mot « Grec » mais alterne plusieurs appellations dont « Achéens, Panachéens, Danéens, Argiens » ou « Panhellènes ». Avec la christianisation, le terme « Hellènes » change de sens dans l'Empire romain pour désigner les « gentils », c'est-à-dire les polythéistes. À la fin de l'Antiquité, les Grecs christianisés se désignaient comme romioi, c'est-à-dire « Romains », tandis qu'en Modèle:Lang-grc - « Héllènes », désignait les païens. Au Moyen Âge, les Occidentaux appelaient « Grecs » tous les chrétiens non-catholiques romains, tandis que les Arabes, les Perses et les Turcs désignaient ces mêmes chrétiens non-latins comme Rum (« Romains » ou « Roumis »), dont ceux de langue grecque appelés Yunan (« Ioniens ») ; pour désigner les chrétiens catholiques de rite latin, le terme était Franghi (« Francs »). Ce n'est qu'au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, avec la renaissance culturelle grecque, que les mots « Hellène » et « Grec » perdirent leurs sens religieux pour prendre un sens national et linguistique, équivalent au mot turc Yunan. En Géorgie, les Grecs sont appelés « Modèle:Lang » / « berdzènes », venant du mot géorgien « Modèle:Lang » signifiant « sage », en lien avec la philosophie grecque<ref>Panayotis Christou, {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Les aventures des noms nationaux des Grecs, Thessalonique 1964.</ref>.

Annexes

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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