Bruniquel

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France Bruniquel est une commune française, située dans l'est du département de Tarn-et-Garonne en région Occitanie. Bruniquel fait partie de la liste des plus beaux villages de France. Sur le plan géologique, historique et culturel, la commune est dans le causse de Caylus, au sud du causse de Limogne, occupant une situation de carrefour à la limite du Quercy et du Rouergue.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Aveyron, la Vère, le ruisseau de la Vaysse et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (les « gorges de l'Aveyron, causses proches et vallée de la Vère », Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou » et la « forêt de Grésigne et environs »), trois espaces protégés (le « cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn », les « parois de Bruniquel » et la « grotte de la Pierre Plantée ») et neuf zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Bruniquel est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu un pic de population de Modèle:Unité en 1831. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Montauban. Ses habitants sont appelés les bruniquelais ou bruniquelaises.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

La commune de Bruniquel est située en Tarn-et-Garonne, entre les villes de Montauban, à l'ouest, et Carmaux et Albi, à l'est. Elle est limitrophe du département du Tarn.

Communes limitrophes

Modèle:Carte communes limitrophes Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

À la limite du département du Tarn, les environs de Bruniquel sont très boisés, où se rejoignent trois régions naturelles : les collines et plaines du Bas-Quercy, plateau calcaire du causse et à l'est avec le massif de la forêt de Grésigne.

Bruniquel se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Hydrographie

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Bruniquel.

La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par l'Aveyron, la Vère, le ruisseau de la Vaysse, le ruisseau de Cabéou, le ruisseau d'Embarre, le ruisseau de Merdarié, le ruisseau de Nègue-Saume, le ruisseau de Ribalous et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.

L'Aveyron, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Sévérac d'Aveyron et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Barry-d'Islemade, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

La Vère, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune du Le Garric et s'écoule d'ouest en est. Elle se jette dans l'Aveyron sur le territoire communal, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 2,4 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 12,5 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,1 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montricoux », sur la commune de Montricoux, mise en service en 1999<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban, mise en service en 1885 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref name="EspProtégés">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Trois espaces protégés sont présents sur la commune :

Réseau Natura 2000

Fichier:82026-Bruniquel-Natura2000.png
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref> :

  • les « gorges de l'Aveyron, causses proches et vallée de la Vère », d'une superficie de Modèle:Unité, un ensemble de plusieurs grands espaces et milieux, caractérisé par une grande vallée dominée par de grandes falaises, des pentes à pelouses sèches et des plateaux secs, quelques petites vallées encaissées et surtout de nombreuses cavités naturelles riches en chiroptères. De nombreuses pelouses sèches abritent de belles stations à orchidées<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
  • Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou », d'une superficie de Modèle:Unité, s'étendant sur Modèle:Unité dont 41 dans l'Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles présentent une très grande diversité d'habitats et d'espèces dans ce vaste réseau de cours d'eau et de gorges. La présence de la Loutre d'Europe et de la moule perlière d'eau douce est également d'un intérêt majeur<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;

et un au titre de la directive oiseaux<ref name= Natura/> :

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Six ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> :

et trois ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> :

Urbanisme

Typologie

Bruniquel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montauban, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (57,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (50,4 %), terres arables (18,9 %), zones agricoles hétérogènes (14,2 %), prairies (6,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,1 %), cultures permanentes (4,1 %), zones urbanisées (0,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Bruniquel est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Aveyron et la Vère. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIe{{#if:|  }} }} Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie<ref>Modèle:Lien web</ref>. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1995, 1999, 2003, 2007 et 2021<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

Bruniquel est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire . Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu<ref group=Note>Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation</ref>,<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>.

Fichier:82026-Bruniquel-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Bruniquel.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 54,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (92 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 383 sont en aléa moyen ou fort, soit 79 %, à comparer aux 96 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 1998, 1999, 2003, 2006, 2017 et 2018 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.

Risques technologiques

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.

La commune est en outre située en aval des barrages de Pareloup, de Pont-de-Salars et de Saint-Géraud, des ouvrages de classe AModèle:Note disposant d'une retenue de respectivement 169, 21 et Modèle:Unité de mètres cubes<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.

Risque particulier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Bruniquel est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Toponymie

Le toponyme Bruniquel voisine de Bourniquel Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, serait basé sur un nom germanique de femme, Brunehilde<ref name="Bazalgues">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Fichier:Bruniquel pano.jpg

Histoire

Préhistoire

Grotte de Bruniquel

Autres sites

Histoire

Le château légendaire de la reine Brunehaut domine d'un côté la falaise de l'Aveyron, de l'autre le village étagé à flanc de colline. Le lieu avait été attribué à la reine en 587 jusqu'à son exécution en 613, ses cheveux attachés à la queue d'un cheval.

Le castrum est conquis, en 1176, par les comtes de Toulouse sur les Trencavel<ref>Gilles Séraphin, Christian Remy, Élodie Cassan, Najac, du castrum au château neuf, dans Congrès Archéologique de France, 2009, Modèle:167e, Monuments de l'Aveyron, 2009, Société Française d'Archéologie, Paris, 2011, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>. En 1211 le troubadour Guilhem de Tudèla, coauteur de la « Chanson de la croisade » s'y réfugie chez Baudouin de Toulouse (demi-frère du comte Raymond VI de Toulouse) qui livre Bruniquel aux Croisés et est pendu comme traître en 1214, à Montauban.

Après la croisade, le village connut un grand essor au Moyen Âge car il se trouve sur le chemin des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle. La majorité des maisons ont été construites entre le Modèle:S mini et le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, essentiellement en pierre, mais il en existe également à colombage. La plupart des ruelles tortueuses ont conservé leurs pavements et c'est au sommet de la principale que l'on trouve les châteaux, quasiment suspendus au-dessus du vide. Un quartier nouveau se développe, en contrebas de la porte de beffroi, quartier bientôt protégé d'un rempart, en 1355, au niveau de la promenade du ravelin que domine l'église. Ces remparts sont détruits après la paix de Montpellier en 1622 entre Louis XIII et les protestants, ceux-ci ayant fait de la cité une place forte. Mais la communauté protestante reste importante : elle compte environ 850 personnes à la veille de la révocation de l'édit de Nantes (1685).

Bruniquel s'endort ensuite jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle où se développent les forges de Caussanus (I.M.H) qui trouvent leurs matières premières dans la Grésigne et le causse.

Mais ce sont les artistes qui vont faire revivre le village à travers ses paysages. En 1830, Bruniquel la quercynoise et Penne d'Albigeois, sa sœur languedocienne, attirent les romantiques et les premiers voyageurs. De 1915 à 1921, Marcel-Lenoir, peintre de l'école de Montparnasse, admiré de Picasso, vit tout près et une partie de son œuvre est exposée au château-musée de Montricoux.

L'histoire retient aussi que dès les premiers jours de la Seconde Guerre mondiale, dans le cadre des plans d'évacuation des populations résidant près des frontières de l'Est et des vraisemblables zones de combats, les habitants de Salonnes dans la Moselle (Lorraine) furent acheminés jusqu'à Bruniquel. Après juin 1940 et l'armistice signifiant la fin des combats, parmi certains de ces réfugiés qui furent autorisés à retourner chez eux en Lorraine, quelques-uns choisirent de rester dans le Quercy.

De nos jours, Bruniquel vit essentiellement grâce au tourisme avec l'installation d'artistes et d'artisans - notamment le festival Offenbach organisé en août par la compagnie Brunehaut -, ainsi que grâce à la venue, à demeure, d'Européens du Nord, aux résidences secondaires de Toulousains et à la chasse en Grésigne.

Politique et administration

Communauté de communes

La commune de Bruniquel fait partie de la communauté de communes Terrasses et Vallée de l'Aveyron

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Modèle:Tableau rang commune de France

Enseignement

Les écoles de Bruniquel sont constituées :

  • une école maternelle située au hameau de Saint-Maffre, sur la commune de Bruniquel, comprenant les niveaux de PS à GS.
  • une école primaire située rue de la fraternité au centre du village, comprenant les niveaux du CP au CM2.

La carte scolaire comprend les communes de Bruniquel et de Puygaillard-de-Quercy.

Manifestations culturelles et festivités

  • Les vendanges à l'ancienne ont été organisées au château en septembre sur un week-end jusqu'en 2015. Un cortège de villageois partait à pied vendanger à la main une rangée de vigne. Le raisin était porté au pressoir du château et pressé manuellement. Le moût était vendu aux participants.
  • Le Festival des châteaux de Bruniquel est créé par Franck T'Hézan et Michel Montet en 1997. L'association "compagnie de la Tour Brunehaut" est créée en 1997 pour mettre en œuvre la production de la première pièce "Croquefer". Tous les ans, fin juillet et début août, un opéra bouffe de Jacques Offenbach mis en œuvre par des acteurs et chanteurs professionnels est ainsi joué dans le décor naturel du château médiéval et en plein air. De nombreux bénévoles du village et des alentours participent à l'événement artistique. Jean-Christophe Keck, spécialiste de l'œuvre d'Offenbach, est chargé de la direction musicale. À la suite de chaque représentation de l'Opéra-bouffe, les tables d'hôtes permettent au spectateurs qui se sont acquittés d'un ticket payant, de retrouver les artistes dans la cour des châteaux, à l’occasion d’un brespail (mot occitan «petit en-cas»). Le festival vit grâce au soutien de nombreux partenaires officiels départementaux, régionaux et nationaux, associations et organisations ainsi qu'à l'aide financière de plus de cinq cents mécènes. Le festival accueille environ Modèle:Nombre par an.
  • Les Nuits frappées de Bruniquel, festival de batucadas, se tient tous les ans depuis 2011 à l'automne dans les rues et au château. L'accès est libre et gratuit.

Économie

Revenus

En 2018, la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).

Emploi

Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 75 % d'actifs (61,9 % ayant un emploi et 13,1 % de chômeurs) et 25 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est supérieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montauban, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 114 en 2013 et 120 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 233, soit un indicateur de concentration d'emploi de 47,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 52,1 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur ces 233 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 64 travaillent dans la commune, soit 27 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 82,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,7 % les transports en commun, 5,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Activités hors agriculture

Secteurs d'activités

80 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Bruniquel au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 80
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
11 13,8 % (9,6 %)
Construction 9 11,3 % (14,9 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
26 32,5 % (29,7 %)
Information et communication 2 2,5 % (1,9 %)
Activités immobilières 2 2,5 % (3,3 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
11 13,8 % (14,1 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
7 8,8 % (13,6 %)
Autres activités de services 12 15 % (9,3 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 32,5 % du nombre total d'établissements de la commune (26 sur les 80 entreprises implantées à Bruniquel), contre 29,7 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Entreprises et commerces

Les quatre entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

L'économie du village est en grande partie basée sur son fort tourisme : Bruniquel est considéré comme un des plus beaux villages de France<ref>http://www.villagesdefrance.free.fr/page_bruniquel.htm</ref>,<ref>Villages de Charme en France, Éditions Rivages (1997)</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le village abrite d'ailleurs un camping (2 étoiles)<ref name="INSEE2" group=I/>, et des établissements faisant chambres d'hôtes<ref>http://www.bruniquel.fr/hotes.html</ref>. Elle a reposé sur la viticulture (coteaux-du-quercy), mais les dernières vignes de la commune sont arrachées en 2015.

En 2009, Bruniquel accueillait 40 entreprises, dont 77,5 % dans le commerce, les transports ou services divers<ref group=I name="INSEE2">Modèle:Lien web.</ref>.

Dans la rue principale (rue Droite de la Peyre) et la rue Bombe-Cul se trouvent divers artisans d'art et artistes.

Agriculture

La commune est dans les Causses du Quercy, une petite région agricole située dans l'est du département de Tarn-et-Garonne<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 49 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 34 en 2000 puis à 16 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 11 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 78 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 18 à Modèle:Nobr<ref name=Agreste/>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Deux églises principales s'élèvent sur le territoire de la commune.

Église Saint-Maffre

Fichier:Bruniquel - Église Saint-Maffre -1.JPG
Église Saint-Maffre de Bruniquel

L'église Saint-Maffre de Bruniquel<ref>M. d'Alauzier, Le Prieuré de Saint-Maffre à Bruniquel, Modèle:P., Bulletin archéologique historique et artistique de la Société archéologique de Tarn-et-Garonne, 1949, tome LXXVI (lire en ligne)</ref>, ancienne église priorale, est située à Modèle:Unité environ au sud-ouest du village. Le prieuré aurait été fondé à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. De l'époque romane, l'église conserve son transept et son chevet, avec trois absides, le reste de l'édifice ayant été remanié à diverses reprises : la nef a finalement été reconstruite au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Les façades du chœur et du croisillon sud du transept ont été inscrits au titre des monuments historiques en 1947<ref>Modèle:Base Mérimée,Modèle:Lien web.</ref>.

Église Notre-Dame-de-l'Assomption

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Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Bruniquel

Dans le village s'élève l'église Notre-Dame-de-l'Assomption de Bruniquel. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie<ref>Modèle:Lien web</ref>. L'église a été construite à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, elle est mentionnée comme église neuve au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Il s'agissait vraisemblablement d'un édifice rectangulaire à chevet plat, et flanquée de chapelles latérales, au moins au nord. L'édifice est abattu en 1622 pendant les Guerres de religion, puis reconstruit à partir de 1635. Par la suite, le chevet plat est transformé en une abside semi-circulaire. La façade occidentale est enfin reprise en 1814, avec l'édification de l'actuel clocher-mur. Il subsiste de l'édifice médiéval des éléments dans la chapelle latérale nord-est.

Maisons médiévales

Bruniquel possède plusieurs maisons médiévales inscrites au titre des monuments historiques<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Blason commune

Galerie

Voir aussi

Bibliographie

  • Modèle:Article
  • Pierre Malrieu, Bruniquel, cité médiévale en Quercy, Éditions Loubatières (collection Terres du Sud no 58), Portet-sur-Garonne, 1992 Modèle:ISBN ; Modèle:P.32
  • Virginie Czerniak, Bruniquel. Peintures murales médiévales inédites dans une maison place de l'Horloge, Modèle:P., dans Bulletin monumental, 2016, tome 174-3 Modèle:ISBN

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

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  • Cartes

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Références

Site de l'Insee

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Autres sources

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