Raymond V de Toulouse
Modèle:Titre mis en forme Modèle:Voir homonymes Modèle:Sources Modèle:Infobox Politicien Modèle:Noble- (Modèle:VII)<ref>Selon la généalogie traditionnelle des comtes de Toulouse faite par les Bénédictins dans l’Histoire générale de Languedoc, il serait Modèle:Noble-, mais des études critiques ont établi que deux comtes du prénom de Raymond avaient été omis. Il serait donc Modèle:Noble- : voir Modèle:Ref-Settipani-MidiCarolingien.</ref> (né en 1134 - mort en décembre 1194 à Nîmes) est un comte de Toulouse, de Saint-Gilles, duc de Narbonne, marquis de Gothie et de Provence de 1148 à 1194. Il est le fils d'Alphonse Jourdain, comte de Toulouse, et de Faydive d’Uzès.
Après son oncle Bertrand et son père Alphonse Jourdain, qui avaient laissé une principauté affaiblie, il transmet à son fils Modèle:Noble un comté reconstitué, mais économiquement affaibli par les guerres continuelles de son règne. Surtout, les progrès du catharisme font peser une menace qui mènera le comté de Toulouse à l’annexion au cours du siècle suivant.
Biographie
Jeunesse
Raymond est le fils aîné d'Alphonse Jourdain, nommé ainsi parce que baptisé dans le fleuve Jourdain lors de la Première croisade, et de Faydive, fille du seigneur d'Uzès.
Le Modèle:Date-, il signe une charte de donation faite par Modèle:Noble, sa femme Mételine et son fils du même nom, à la commanderie de Richerenches<ref>Annoté par le marquis de Ripert-Monclar, Cartulaire de la Commanderie de Richerenches de l'Ordre du Temple (1136-1214), Fr. Seguin imprimeur à Avignon et H. Champion éditeur à Paris, 1907 (Lire en ligne : Charte n°30).</ref>. Elle est signée aussi par Rostaing de Sabran qui devait être son mentor dans la région car il signe avant Raymond de Toulouse qui n'a alors que 7 ans. C'est la première mention du futur Modèle:Noble- de Toulouse dans cette partie des états de son père.
Il n'a que quatorze ans lorsque son père décide de repartir en Terre sainte lors de la Deuxième croisade en 1148, accompagnant le roi de France Modèle:Noble quoique prenant une route différente. Le comté de Toulouse échoit à Raymond.
Lutte contre les Trencavel
Modèle:Noble- doit contenir ses vassaux de la famille Trencavel, le vicomte d'Albi et de Carcassonne Modèle:Noble, et son frère le vicomte de Béziers Modèle:Noble. Modèle:Noble- se rend à Béziers afin de recevoir l'hommage de Modèle:Noble- Trencavel en Modèle:Date-. Mais celui-ci, après avoir récupéré les vicomtés de son frère en 1150, préfère garder ses distances avec le comte de Toulouse. Il se tourne vers le comte de Barcelone et prête en 1150 hommage à Modèle:Noble. L'année suivante, il s'allie avec d'autres vassaux du comte de Toulouse, la vicomtesse de Narbonne Ermengarde et le comte de Foix Modèle:Noble, auquel il donne une de ses sœurs en mariage.
La chance tourne d'abord en faveur de Modèle:Noble- : le Modèle:Date-, il capture Modèle:Noble- Trencavel et plusieurs de ses vassaux, tels que le seigneur de Montpellier, Modèle:Noble, alors qu'ils mènent une razzia dans le comté de Toulouse. Ils sont, semble-t-il, capturés par des habitants de Toulouse : en contrepartie, Modèle:Noble- cède certains droits aux habitants de la ville<ref>Jean Baptiste Auguste d'Aldéguier, Histoire..., p. 44.</ref>. Ils ne sont libérés contre une rançon de trois mille marcs d’argent qu'en Modèle:Date-<ref>Jean Baptiste Auguste d'Aldéguier, Histoire..., p. 44-45.</ref>.
Lutte contre Henri d'Angleterre et Aliénor d'Aquitaine
Au retour de la Deuxième croisade, le roi Modèle:Noble se sépare de son épouse Aliénor, duchesse d’Aquitaine et comtesse de Poitiers. Celle-ci se remarie huit semaines plus tard, le Modèle:Date, avec Henri Plantagenêt, duc de Normandie, comte d’Anjou, du Maine et de Tours et, deux ans plus tard, roi d’Angleterre. Aliénor possède des droits sur le comté de Toulouse<ref>du chef de Philippe de Toulouse, sa grand-mère paternelle, qu’elle a tentés de faire valoir en 1141. Modèle:Noble- avait alors assiégé Toulouse, mais Alphonse Jourdain avait réussi à négocier le départ des troupes royales.</ref>. Modèle:Noble- Plantagenêt reprend à son compte ses prétentions et s’allie avec Modèle:Noble-, prince consort d’Aragon et comte de Barcelone. Leur coalition rallie plusieurs seigneurs méridionaux, tels que Modèle:Noble- Trencavel et Ermengarde de Narbonne.
Pour contrebalancer cette menace, Modèle:Noble- épouse en 1154 Constance de France, sœur du roi Modèle:Noble-. Elle est bien accueillie par la population toulousaine<ref>Jean Baptiste Auguste d'Aldéguier, Histoire..., p. 45.</ref>. En 1155, de retour d'un pèlerinage à Saint-Jacques-de-Compostelle, Modèle:Noble- rencontre Modèle:Noble- et traverse le comté de Toulouse avec lui avant de rentrer à Paris<ref>Jean Baptiste Auguste d'Aldéguier, Histoire..., p. 47.</ref>. De plus, il gagne le soutien de la comtesse de Melgueil, Béatrice, et de son époux, Modèle:Noble- Pelet, qui sont capables d'attaquer les territoires du comte de Provence et du vicomte de Béziers<ref>Jean Baptiste Auguste d'Aldéguier, Histoire..., p. 48-49.</ref>.
En 1159, Modèle:Noble- attaque le comté de Toulouse. Il s'empare de Cahors<ref>La ville de Cahors est confiée par Modèle:Noble- à son chancelier Thomas Becket. In Jean Baptiste Auguste d'Aldéguier, Histoire..., p. 52.</ref>, Verdun-sur-Garonne, Castelnau-d'Estrétefonds et arrive en août seulement devant Toulouse<ref>Jean Baptiste Auguste d'Aldéguier, Histoire..., p. 50.</ref>. Mais la ville est fortement défendue par Modèle:Noble-, qui a précédé Modèle:Noble- et rendu Toulouse inexpugnable. Après un siège de trois mois, le roi d’Angleterre est obligé de renoncer. À la raison qu'il est forcé de respecter ses engagements féodaux envers le roi Modèle:Noble-, auquel il prête hommage pour la Normandie, il lève le siège<ref>En effet, les droits féodaux sont stricts dans la relation de vassalité. C'est cette relation qui lie le roi d'Angleterre et Modèle:Noble-. Henri n'osera pas déroger aux règles féodales. In Alain Gilles Minella, Aliénor d'Aquitaine. L'amour, le pouvoir et la haine, Perrin, Paris, 2004.</ref>,<ref>Jean Baptiste Auguste d'Aldéguier, Histoire..., p. 51.</ref>.
La guerre reprend en 1162 et dure deux ans sans résultats notables, puis la paix est conclue. Au mois de Modèle:Date- déjà, c'est avec son rival Trencavel, Modèle:Noble-, qu'il conclut la paix par l'intermédiaire de Modèle:Noble- : il lui rend la rançon qu'il lui avait exigée en 1153 contre sa fidélité.
Prétentions en Provence
Depuis le partage de la Provence en comté et marquisat, les comtes de Toulouse, marquis de Provence, s'opposent aux comtes de Barcelone et de Provence. Modèle:Noble- renforce sa position dans la région en mariant son fils cadet, Albéric Taillefer, avec Béatrice d'Albon, dauphine de Viennois<ref>Jean Baptiste Auguste d'Aldéguier, Histoire..., p. 56.</ref>. En 1155, il prête son soutien à Modèle:Noble, seigneur des Baux, qui se révolte contre le comte de Provence Modèle:Noble. Mais celui-ci vient l'assiéger et le soumet dès 1156. À la fin de cette année, le comte de Toulouse, de concert avec l'archevêque d'Arles Raimond de Montredon et la vicomtesse Ermengarde de Narbonne, négocie la soumission de la famille des Baux aux comtes de Barcelone et de Provence<ref>Modèle:Article.</ref>.
En 1160, à la suite d'un conflit avec Bérenger de Mornas, évêque de Vaison, Modèle:Noble- s'empare de Vaison-la-Romaine et l'incendie complètement<ref>Jean Baptiste Auguste d'Aldéguier, Histoire..., p. 52-53.</ref>.
La Provence relevant du Saint-Empire, Modèle:Noble- cherche aussi à se rallier l'empereur Modèle:Noble. En 1161 se tient un concile à Toulouse, afin de choisir qui de Modèle:Noble ou d'Modèle:Noble doit être pape. La majorité des évêques et des cardinaux, suivis de Modèle:Noble- et Modèle:Noble-, choisit Modèle:Noble-, tandis que Modèle:Noble-, soutenu par Modèle:Noble-, penche pour Modèle:Noble-<ref>Jean Baptiste Auguste d'Aldéguier, Histoire..., p. 53-54.</ref>. Dans un contexte de paix conclue avec les Trencavel et Modèle:Noble-, Modèle:Noble- cherche à s'entendre avec le comte de Barcelone, Modèle:Noble- de Barcelone, et son protégé le comte de Provence, Modèle:Noble-.
Mais en 1166, Modèle:Noble- est tué au siège de Nice. Modèle:Noble- s'est alors séparé de Constance, qui est repartie dans les Etats de son frère en 1165<ref>Jean Baptiste Auguste d'Aldéguier, Histoire..., p. 68-70.</ref>. Modèle:Noble- se rend en Provence et, après avoir fait prononcer son divorce par Modèle:Noble-, il aurait épousé la veuve de Modèle:Noble-, Richilde de Pologne, tout en fiançant la fille de Modèle:Noble-, Modèle:Noble, avec son propre fils Raymond<ref>Jean Baptiste Auguste d'Aldéguier, Histoire..., p. 73-74.</ref>. Le jeune comte de Barcelone, Modèle:Noble ne l’entend pas ainsi<ref>Jean Baptiste Auguste d'Aldéguier, Histoire..., p. 74.</ref>. En 1167, il décide de récupérer l'héritage de sa cousine, Modèle:Noble-, et engage la guerre en Provence contre Raymond. Il trouve le soutien de Modèle:Noble- Trencavel, d'Ermengarde de Narbonne et d'Modèle:Noble- des Baux. Modèle:Noble- obtient quant à lui le soutien intéressé des Génois. Modèle:Noble- doit finalement renoncer à ses prétentions provençales, refusant l’alliance génoise devenue économiquement trop encombrante.
En revanche, Modèle:Noble- obtient un succès dans le comté de Melgueil. En 1172, il donne sa fille, Adélaïde, au vicomte de Béziers, Carcassonne et Albi, Modèle:Noble, afin d'en éloigner la menace. Il marie ensuite son fils, Raymond, à Ermessinde, la fille de la comtesse de Melgueil, Béatrice. Après s'être débarrassé du fils de Béatrice et frère d'Ermessinde, Modèle:Noble, il récupère le comté en 1174<ref>Jean Baptiste Auguste d'Aldéguier, Histoire..., p. 78.</ref>.
Consolidation du pouvoir comtal
Le roi Modèle:Noble- forme en 1173 une nouvelle alliance, composée d’Modèle:Noble et de son fils Richard Cœur de Lion, à qui il a confié le duché d’Aquitaine. Modèle:Noble-, qui a répudié Constance, ne peut plus compter sur Modèle:Noble-. En 1173, il soutient la révolte de Richard Cœur de Lion, duc d'Aquitaine, contre son père. Lorsque Modèle:Noble- rencontre Modèle:Noble- à Limoges, à la fin de l'année 1173, il obtient la paix et, en échange, se reconnaît son vassal et homme lige<ref>Jean Baptiste Auguste d'Aldéguier, Histoire..., p. 77.</ref>. En Modèle:Date-, il retrouve le comte de Barcelone et roi d'Aragon à Montpellier, et fait la paix avec lui.
Il peut alors se tourner vers les affaires intérieures du comté, afin de réassoir son autorité. En 1175, il soumet le vicomte de Bruniquel. En 1177, il fait face à l'alliance du vicomte de Nîmes et d’Agde, Modèle:Noble, du vicomte de Béziers et de Carcassonne, Modèle:Noble et du seigneur de Montpellier, Modèle:Noble. Afin de se débarrasser d'eux, Modèle:Noble- dénonce à l’abbé de Cîteaux les progrès du catharisme, fermement condamné par l'Eglise<ref>Le Modèle:Date, le pape Modèle:Noble condamne la doctrine cathare au concile de Tours. En 1165, à Lombers, dans le diocèse d'Albi, a lieu la première confrontation théologique entre catholiques et cathares, devant les principaux évêques de la région, Modèle:Noble-, son épouse Constance et Modèle:Noble- Trencavel. Malgré tout, six évêchés cathares se constituent à la suite du concile de Caraman de 1167. In Jean Baptiste Auguste d'Aldéguier, Histoire..., p. 66-68.</ref>, et le soutien qu'apporte Modèle:Noble- Trencavel aux cathares et lui demande de l’aide pour combattre l’hérésie. En 1178, le vicomte Trencavel est excommunié tandis que le légat du pape, Pierre de Pavie vient combattre l'hérésie dans la ville de Toulouse et y organise un concile. Il obtient la pénitence de quelques cathares, tels Pierre Maurand, mais les plus importants sont cachés. La ville de Lavaur, connue aussi pour abriter des cathares, est prise en 1181 et les cathares qui s’y trouvent doivent abjurer.
Reprise des combats avec Modèle:Noble-
En 1181, Modèle:Noble et Modèle:Noble se retrouvent contre Modèle:Noble-, avec l'appui du frère d'Modèle:Noble-, le comte de Provence Modèle:Noble, et des Trencavel. Modèle:Noble- contre-attaque : le Modèle:Date-, Modèle:Noble- est tué près de Montpellier par un fidèle de Modèle:Noble-, Adhémar de Murveil. Enfin, Modèle:Noble- apporte son soutien à Sanche d'Aragon, entré en lutte contre son frère Modèle:Noble-.
Au mois d'Modèle:Date-, Modèle:Noble- et Modèle:Noble- se retrouvent à Najac pour conforter leur alliance. Ils sont suivis par Modèle:Noble- Trencavel, qui prête encore hommage à Modèle:Noble-<ref>Claude Devic, Joseph Vaissète et Alexandre du Mège, Histoire générale de Languedoc, Modèle:Nobr rom, 1842, p. 2-3.</ref>. En 1185, il obtient un nouveau traité de paix avec Modèle:Noble-.
La lutte continue cependant contre Modèle:Noble- et ses fils. En 1186, Richard Cœur de Lion met la main sur plusieurs places de l'Albigeois, comme l'abbaye de Candeil<ref>Claude Devic, Joseph Vaissète et Alexandre du Mège, Histoire générale de Languedoc, Modèle:Nobr rom, 1842, p. 3.</ref>. En 1188, Richard Cœur de Lion s'empare du comté de Cahors et menace Toulouse. La population de la ville manifeste son soutien au comte : au mois de Modèle:Date-, celui-ci concède en échange plusieurs droits aux capitouls.
Fin des hostilités dans le Midi
La menace anglo-aquitaine s'éloigne définitivement en 1189, lorsque meurt Modèle:Noble- : l'année suivante, son successeur, Richard Cœur de Lion part en croisade. En 1192, alors qu'il rentre de la croisade, il est capturé par le duc d'Autriche Modèle:Noble. À son retour, les relations avec Modèle:Noble- se pacifient même complètement : en 1196, le comte de Toulouse marie son fils, Raymond, à la sœur de Richard Cœur de Lion, Jeanne.
Modèle:Noble- conforte également son pouvoir en Provence : en 1189, il donne le Diois en fief à Modèle:Noble, qui le réunit au comté de Valentinois. Il conclut une paix ferme avec Modèle:Noble- le Modèle:Date-, puis avec Modèle:Noble- Trencavel en 1191.
Mort
Modèle:Noble- meurt à Nîmes en décembre 1194. Il est inhumé dans la cathédrale Sainte-Marie de Nîmes.
Mariage et enfants
En 1154, Modèle:Noble- épouse Constance de France (1128 - 1176), fille du roi de France Modèle:Noble et d'Adèle de Savoie, veuve du comte de Boulogne Eustache. Ils eurent pour enfants :
- Modèle:Noble (1156 - 1222), comte de Toulouse et marquis de Provence (1196 - 1222) ;
- Albéric Taillefer (vers 1157 - 1183), marié à Béatrice d'Albon, dauphine de Viennois ;
- Adélaïde (1158 - 1200), mariée à Modèle:Noble, vicomte d'Albi, vicomte de Béziers et de Carcassonne ;
- Baudouin de Toulouse (1165 - 1214 ).
Les deux époux se séparent en 1165. Il est parfois question d'un second mariage avec Rixa de Pologne, veuve de Modèle:Noble, comte de Provence, mais rien ne permet de le confirmer.
Modèle:Noble- eut aussi deux enfants illégitimes :
- Pierre Raymond ;
- Indie, mariée à Guillaume, vicomte de Lautrec, puis en 1226 à Modèle:Noble- de L’Isle-Jourdain.
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
- Jean-Baptiste Auguste d'Aldéguier, Histoire de la ville de Toulouse, depuis la conquête des Romains jusqu'à nos jours, Modèle:Nobr rom, Toulouse, 1834.
- Modèle:Ref-Dejean-Toulouse.
- Laurent Macé, Les comtes de Toulouse et leur entourage ({{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XIII|-| – | XIII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècle
}}s). Rivalités, alliances et jeux de pouvoir, Privat, Toulouse, 1999.
Articles connexes
Liens externes
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- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Modèle:Noble-, comte de Toulouse », TOULOUSE, KINGS, DUKES & COUNTS, sur le site de la Foundation for Medieval Genealogy, mis à jour le Modèle:Date-.
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