Nègrepelisse
Modèle:Infobox Commune de France
Nègrepelisse est une commune française située dans le centre du département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays Montalbanais, correspondant à la partie méridionale du Quercy.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Aveyron, le ruisseau de la Brive, le ruisseau de Longues Aygues, le ruisseau du Gouyré, le ruisseau de Cabertat, le ruisseau de Gratis, le ruisseau de la Mouline, le ruisseau de la Vayssède, le ruisseau de Rieumet et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou »), un espace protégé (le « cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Nègrepelisse est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unité urbaine de Nègrepelisse et fait partie de l'aire d'attraction de Montauban. Ses habitants sont appelés les Négrepelissiens ou Négrepelissiennes.
Géographie
Localisation
Bastide de l'est du Tarn-et-Garonne, située dans l'aire d'attraction de Montauban en Quercy à Modèle:Unité au nord-est de Montauban.
Communes limitrophes
Nègrepelisse est limitrophe de huit autres communes. Modèle:Carte communes limitrophes Modèle:Communes limitrophes
Géologie et relief
Nègrepelisse se situe dans la plaine agricole et alluviale de l’Aveyron.
La superficie de la commune est de Modèle:Unité ; son altitude varie de Modèle:Unité/2<ref>Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, Modèle:Lire en ligne.</ref>.
Hydrographie
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par l'Aveyron, le ruisseau de la Brive, le ruisseau de Longues Aygues, le ruisseau du Gouyré, le ruisseau de Cabertat, le ruisseau de Gratis, le ruisseau de la Mouline, le ruisseau de la Vayssède, le ruisseau de Rieumet, le ruisseau de Fontferrières, le ruisseau de Galon, le ruisseau de l'Abélanie, le ruisseau de lacave d'adam, le ruisseau de la Cave des Plots, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
L'Aveyron, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Sévérac d'Aveyron et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Barry-d'Islemade, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Le ruisseau de la Brive, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Vaïssac et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Aveyron à Albias, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Le ruisseau de Longues Aygues, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Monclar-de-Quercy et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il se jette dans l'Aveyron sur le territoire communal, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Le ruisseau du Gouyré, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Puygaillard-de-Quercy et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il se jette dans l'Aveyron sur le territoire communal, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bioule », sur la commune de Bioule, mise en service en 2002<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban, mise en service en 1885 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref name="EspProtégés">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Un espace protégé est présent sur la commune : le « cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref>, d'une superficie de Modèle:Unité, s'étendant sur Modèle:Unité dont 41 dans l'Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles présentent une très grande diversité d'habitats et d'espèces dans ce vaste réseau de cours d'eau et de gorges. La présence de la Loutre d'Europe et de la moule perlière d'eau douce est également d'un intérêt majeur<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : la « rivière Aveyron » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 38 dans l'Aveyron, cinq dans le Tarn et 20 dans le Tarn-et-Garonne<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et la « vallée du lac du Gouyre » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> et une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> : la « vallée de l' Aveyron » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 41 dans l'Aveyron, cinq dans le Tarn et 22 dans le Tarn-et-Garonne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Nègrepelisse.
-
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
-
Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Nègrepelisse est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Nègrepelisse, une unité urbaine monocommunale<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, constituant une ville isolée<ref group=I name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montauban, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (59,7 %), zones agricoles hétérogènes (20,6 %), zones urbanisées (8 %), forêts (7,7 %), cultures permanentes (2,9 %), prairies (1,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Voies de communication et transports
Accès par l'autoroute A20 sortie Modèle:N°59 et la D 958. La ville est à un carrefour de voie d’une certaine importance reliant de gros bourgs entre eux. À égale distance avec l'Atlantique et la Méditerranée, avec le Massif central et les Pyrénées, et voisine de Toulouse.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Nègrepelisse est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Aveyron, le ruisseau du Gouyré, le ruisseau de Longues Aygues et le ruisseau de la Brive. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIe{{#if:| }} }} Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie<ref>Modèle:Lien web</ref>. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2003, 2006 et 2021<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Nègrepelisse est exposée au risque de feu de forêt. Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu<ref group=Note>Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation</ref>,<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (92 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 2 048 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 96 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 1998, 2000, 2003, 2011, 2012 et 2016 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.
La commune est en outre située en aval du barrage de Pareloup, un ouvrage de classe AModèle:Note dans l'Aveyron sur les rivières Aveyron et Viaur, disposant d'une retenue de Modèle:Unité de mètres cubes<ref>Modèle:Lien web</ref>. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.
Toponymie
Nègrepelisse, en latin Nigra Pelliciacum (nigra = "noire" + pelliciacum, de pellis = "peau"), et Nigrapelissa en occitan. Son nom provient du fait que le village avait pour principale industrie le travail du bois, cette activité étant favorisée par l'usage des vastes forêts qui entouraient la bastide. Les bûcherons fabriquaient du charbon de bois qu'ils vendaient aux abords de Montauban et des villes voisines. Vêtus d'une pelisse noire et recouverts de la couleur noire du charbon de bois, la nouvelle désignation de la bastide se rapporte aux travaux des habitants et à sa proximité avec les bois du Tulmonenc.Modèle:Référence souhaitée
Histoire
Modèle:Article détaillé À l’instigation des rois de France, de nombreuses bastides furent créées. Nègrepelisse fait partie des 35 bastides du Tarn-et-Garonne. Elle a été fondée en 1273 par les rois sous la famille seigneuriale de Bruniquel. Il s'agit d'une bastide royale conçue durant la deuxième phase de création des bastides situées entre 1271 et 1370 pour asseoir l'emprise du pouvoir royal. Un paréage a réuni les deux autorités.
Cette ville, jadis l'une des places fortes des calvinistes, fut prise, mise en pièces et brûlée par Louis XIII en 1622<ref>Modèle:Bouillet note.</ref>, en représailles contre le massacre général de la garnison royale établie dans la ville. Établie sur une butte, Nègrepelisse n’est pas le nom d’origine de la ville. Sieurac, puis La Mothe-Saint-Pierre dit Nègrepelisse, elle doit son appellation, dit-on, à la forêt tulmonenque et plus précisément aux bûcherons qui fabriquaient du charbon de bois et qui étaient vêtus d’une pelisse noircie par la poussièreModèle:Référence souhaitée. L’ancienne domination seigneuriale a investi la cité d’une longue histoire tumultueuse.
C’est un ancien pays de bois, dont les habitants vivaient de la complémentarité des ressources naturelles entre espace forestier et agricole. Sieurac faisait partie du Tulmonenc et appartenait aux vicomtes de Bruniquel. Le Tulmonenc, qui fut nommé aussi la forêt de Tulmont à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, englobait la plaine bordant l'Aveyron depuis Montricoux jusqu'à Ardus. La bastide était donc ceinturée par de nombreux bois dont aujourd'hui il ne reste que des lambeaux.
Les vicomtes de Bruniquel édifièrent une église dédiée à saint Saturnin où se trouvait à proximité, un baptistère et un cimetière. Par un acte de 1074, les vicomtes Adhémar et Armand de Bruniquel cédèrent le territoire à l'abbaye de Moissac afin d'en « faire une ville large et longue bordée par l'Aveyron » (charte communale sous Philippe IV, Le Bel). Ce détail est significatif quant aux suspicions de l'origine du nom de Sieurac car certains laisseraient à penser qu’en fait le nom premier serait Saint-Maffre. Saint-Maffre est une localité qui se trouve à une dizaine de kilomètres de la rivière et donc il improbable qu'une confusion se fasse avec tant de preuves à l'appui.
Les moines se mirent à l'œuvre pour réaliser cette ville ainsi que pour la peupler et augmenter leurs revenus. Le développement du village attira la convoitise du vicomte Adhémar de Bruniquel qui voulut s'en saisir. Sous les ordres du pontife Géraud III, il fut rendu à l'abbaye de Moissac. Anquetil, moine de Moissac, repris donc la ville et fit construire une nouvelle église dédiée à saint Pierre les Liens qu'il unit à la précédente. À cette occasion, Sieurac changea de dénomination et fut rebaptisée « La Mothe Saint Pierre dit Nègrepelisse » en 1097 puis, Nègrepelisse uniquement au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Sa possession fut donc très disputée.
Par la suite, le Modèle:Date-, elle fut cédée à Philippe III, roi de France, qui instaura une charte communale de 78 articles qui est sans doute la charte la plus complète du département. Nègrepelisse était née.
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre Modèle:Unité et Modèle:Unité au dernier recensement, le nombre de membres du conseil municipal est de vingt neuf<ref>Modèle:Légifrance.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Rattachements administratifs et électoraux
La commune fait partie de l'arrondissement de Montauban de la communauté de communes Quercy Vert-Aveyron et du canton d'Aveyron-Lère (avant le redécoupage départemental de 2014, Nègrepelisse était le chef-lieu de l'ex-canton de Nègrepelisse).
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Liste des maires
La commune de Nègrepelisse fait partie de la communauté de communes Terrasses et Vallée de l'Aveyron. Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu
Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Enseignement
L'éducation est assurée sur la commune par une maternelle (Les écureuils) et une école primaire (les platanes). Toutes deux proposent un enseignement bilingue français-occitan. La commune est dotée également d'une école privée, Sainte-Thérèse maternelle et primaire. Puis le collège Jean-Honoré de Fragonard. Nègrepelisse fait partie de l'académie de Toulouse.
Santé
Maison de retraite type EHPAD<ref>Modèle:Lien web.</ref>, centre hospitalier de proximité Hôpital Turenne<ref>Modèle:Lien web.</ref>, centre communal d'action sociale, nombreux professionnels de santé<ref>Modèle:Lien web.</ref>,
Château de Longues Aygues: Établissement de soins pour affections liées aux conduites addictives.
Culture et festivités
Nègrepelisse fait partie de l'ensemble culturel et linguistique occitan. La langue vernaculaire est l'occitan dans sa variante languedocienne.
Salle des fêtes, chant, musique théâtre<ref>Modèle:Lien web.</ref> .
Activités sportives
Rugby à XV : le Sporting Club Nègrepelisse fondé en 1910 engagé en [[Championnat de France de rugby à XV de 3e division fédérale|championnat de Modèle:3e fédérale]] et qui fut<ref>Le SCN Rugby</ref> : [[Championnat de France de rugby à XV de 4e série|Champion de France de Modèle:4e]] en 1924 ; [[Championnat de France de rugby à XV de 3e série|Vice-champion de France de Modèle:3e]] en 1951.
Cyclisme, basket-ball, équitation, dojo, kayak, tennis, judo, athlétisme, pétanque<ref>Modèle:Lien web.</ref>...
Écologie et recyclage
Nègrepelisse compte une station d'épuration des eaux usées par la technique du lagunage<ref>Biocontact, Modèle:N°, mai 2012, Le filtre planté de roseaux, André Paulus, Modèle:P.12 et 14</ref>.
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>). 40 % des ménages fiscaux sont imposés<ref group=Note>La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.</ref> (42,6 % dans le département).
Emploi
Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 72,7 % d'actifs (62 % ayant un emploi et 10,8 % de chômeurs) et 27,3 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montauban, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 1 873 en 2013 et 1 594 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 2 048, soit un indicateur de concentration d'emploi de 84,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 52,5 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 2 048 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 640 travaillent dans la commune, soit 31 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 90,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,2 % les transports en commun, 4,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
383 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Nègrepelisse au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 383 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
35 | 9,1 % | (9,6 %) |
Construction | 79 | 20,6 % | (14,9 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
91 | 23,8 % | (29,7 %) |
Information et communication | 5 | 1,3 % | (1,9 %) |
Activités financières et d'assurance | 8 | 2,1 % | (3,4 %) |
Activités immobilières | 11 | 2,9 % | (3,3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
53 | 13,8 % | (14,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
61 | 15,9 % | (13,6 %) |
Autres activités de services | 40 | 10,4 % | (9,3 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23,8 % du nombre total d'établissements de la commune (91 sur les 383 entreprises implantées à Nègrepelisse), contre 29,7 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- Marchats Distribution, supermarchés (Modèle:Unité)
- Tignol Beton, fabrication de béton prêt à l'emploi (Modèle:Unité)
- Chevilley CM, fabrication de structures métalliques et de parties de structures (Modèle:Unité)
- Chateau De Longues Aygues, activités hospitalières (Modèle:Unité)
- JP Castel, travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment (Modèle:Unité)
L'agriculture basée sur la culture de céréales (maïs, blé…) a encore une place importante mais tend à diminuer en faveur de zones résidentielles liées à la proximité de l'agglomération montalbanaise puisque Nègrepelisse se trouve dans son aire urbaine. L'artisanat ainsi que le commerce y sont bien représentés.
Agriculture
La commune est dans les « Vallées et Terrasses », une petite région agricole occupant le centre et une bande d'est en ouest du département de Tarn-et-Garonne<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 171 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 110 en 2000 puis à 81 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 74 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 57 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 18 à Modèle:Nobr<ref name=Agreste/>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Pierre-ès-Liens de Nègrepelisse, classée au titre des monuments historiques en 2009<ref>Modèle:Base Mérimée : Église Saint-Pierre-ès-Liens.</ref>. Elle a été reconstruite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par l'architecte Jules Bourdais, ingénieur de l'école Centrale, à l’emplacement même des deux édifices précédents. La reconstruction de la nef a été terminée en Modèle:Date-. L'architecte a fait le choix innovant des colonnes en fonte de fer<ref>Voir sur e-monumen.net.</ref> pour donner de la visibilité à l'intérieur de la nef<ref>GARRIC J.-M., Modèle:Citation, Bulletin de la Société Archéologique et Historique de Tarn-et-Garonne, t. CXXIII, 1998, Modèle:P..</ref>. Elle se situe à une place de carrefour entre l’ancienne porte Saint-Blaise (en direction de Caussade) et le centre de la bastide. Expurgée et utilisée par les calvinistes durant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la deuxième construction fut dévastée en 1622, lors de la prise du village par le roi Louis XIII. Les bâtisseurs de l’époque gardèrent le clocher, l’un des plus beaux de la région, qui traversé les guerres de religion. D’une hauteur de 49 mètres, il date de 1460. Le sommet de la pyramide a été frappé par la foudre en 1811 (d’après le livre paroissial de la commune) et n’a pas retrouvé sa beauté d’antan. Son style toulousain rappelle celui de Caussade et de Montricoux. La patine lui donne une couleur extraordinaire. De plan octogonal, il appartient au genre dit « toulousain », initié par la basilique Saint-Sernin de Toulouse et bien représenté dans le Tarn-et-Garonne. Il repose sur un porche ouvert.
- Chapelle de l'hospice de Nègrepelisse.
- Château de Nègrepelisse<ref>Modèle:Base Mérimée : Château de Nègrepelisse.</ref> : C’est à l’époque de la fondation de la ville vers 1074, que semble avoir été bâtie une fortification qui fut remplacée par le château, édifice plus important assurant une plus grande protection pour les habitants. La date exacte de la construction reste assez imprécise. Le chanoine Pottier la situe en 1268. M. Miquel, expert en châteaux, la date en 1285. L’incertitude restera de mise car tous les documents archivés concernant le château et les seigneurs, entreposés dans l’édifice ou chez un notaire, furent incinérés par les révolutionnaires.
Le gros-œuvre date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et des améliorations successives furent ajoutées à d’assez longs intervalles suivant les possibilités financières et les besoins des constructeurs. Le château et ses possessions furent édifiés sous l’égide des vicomtes de Bruniquel, seigneurs du Tulmonenc voulant faire peser leur autorité sur leurs sujets. Différents grands seigneurs succédèrent aux vicomtes de Bruniquel comme le roi Philippe III en 1285 (après une vente pour 400 livres tournois), le comte d’Évreux en 1319, le comte de Caraman seigneur de Montbrun Pierre Duèze, Turenne.
C'est la propriété de Pierre Jacques Onésyme Bergeret de Grancourt, comte de Nègrepelisse, qui y recevra le peintre Jean-Honoré Fragonard en 1773. Laissé à l'abandon après 1846, la commune a racheté les ruines en 1850 et a transformé le site en esplanade. Des travaux de conservation du site ont été faits entre 1997 et 2001.
Au nord se trouve un mur de soutènement dont la base a été réalisée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et qui a été représenté sur un dessin du château de Fragonard en 1773.
Le château a été inscrit à l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques le Modèle:Date-.
Des fouilles ont été effectuées par l'Institut national de recherches archéologiques préventives avant le début des travaux<ref>Article de La Dépêche du 20/12/2012.</ref>,<ref>Article de La Dépêche du 24/05/2011.</ref>,<ref>Site Internet de la commune.</ref>,<ref>Blog des Échos du Petit Journal du 82, 18 mai 2011.</ref> de réhabilitation destinés à faire du bâtiment un centre d'art en reconstruisant une partie des élévations. Ces travaux ont duré de Modèle:Date- à Modèle:Date-<ref>Article sur le site de l'association informant de l’avancée des travaux depuis son commencement.</ref>. Le 14 juin 2014, se déroule l'inauguration de La cuisine, centre d'art et de design, centre d'art pour lequel le château a été reconstruit et revisité par le cabinet d'architecture RCR. Le centre d'art ferme ses portes le 21 décembre 2022<ref>Tarn-et-Garonne : la fermeture du centre d'art et de design "La Cuisine" laisse un goût amer à Nègrepelisse</ref>,<ref>Le centre d'art La Cuisine condamné par la mairie de Nègrepelisse</ref>. Chaque été depuis 2014, début juillet, le festival « Les voix au château » se déroule dans sa cour<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Le temple de Nègrepelisse<ref>Modèle:Base Mérimée : Temple protestant</ref> a été construit par l'architecte Jules Bourdais, à la suite d'un décret signé le Modèle:Date- par Napoléon. Il a été inauguré en 1870. Il est classé monument historique par arrêté du Modèle:Date-. Il est dit dans l'article Modèle:1er du décret de 1806 que : « Les protestants réformés de Nègrepelisse, département du Lot, sont autorisés à faire construire à leur frais, un temple pour l'exercice de leur culte sur le terrain de celui qu'ils possédaient dans cette commune ». Dès lors, on tenta de bâtir un nouvel édifice mais le manque de moyens financiers en ce début de siècle contraignit le consistoire à faire appel à l'aide du ministre de l'intérieur et des fidèles. Cependant, le temple bâti se lézarda et s'affaissa. Des plâtras se détachèrent de l'arceau portant le clocher, à plusieurs reprises en 50 ans. Pour le troisième et dernier projet, Jules Bourdais est retenu. Cet ingénieur de l'École Centrale eut la lourde tâche de reconstruire le temple ainsi que la nef de l'église Saint-Pierre-aux-Liens détruite lors de l'affrontement entre les troupes royales et les Nègrepelissiens en 1622. Il eut le concours de l'entrepreneur de travaux publics du village, Jean Coulonjou pour le temple et Jean-Pierre Coulonjou, maître maçon pour la nef de l'église. Ces deux projets furent financés par la commune qui s'endetta durant 30 ans. Le temple fut complètement achevé le Modèle:Date-. Cet édifice peut accueillir entre 800 et Modèle:Nombre. Il est enfin stable, couvert d'ardoises allégeant la toiture. Il est de style romano-byzantin. Son plafond en voûte d'arêtes, son porche, son fronton, ses quatre colonnes à chapiteau corinthien en font un monument caractéristique de l’art grec. De l'art roman, on distingue des murs pignons au sommet, des quadrilobes centraux assurant la ventilation des combles. De l'art byzantin, le temple révèle un plan centré du bâtiment en croix grecque, des triples ouvertures des fenêtres caractéristiques de l'église Sainte-Sophie à Constantinople.
- Le moulin de Nègrepelisse, dont l'origine est ancienne, appartenait avant la Révolution au propriétaire du château. Il s'est arrêté de fonctionner en 1950. Pour conserver ce patrimoine, la commune l'a racheté dans les années 1980. Alliance d'une technologie ingénieuse et d'une architecture originale, le moulin de Nègrepelisse fut construit grâce à l'apport de matériaux tirés des ressources du sous-sol local : les blocs calcaires blancs et les briques foraines rouges (briques cuites). Maître des eaux, il a capté les éléments naturels, inépuisables et gratuits. Son architecture est donc étroitement liée au paysage et aux propriétés géologiques et climatiques du terroir. Il a marqué la vie économique de la ville jusqu'au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et de nos jours il est un symbole esthétique. Utilisant la force et le poids de l'eau, il a été construit selon un plan quadrangulaire de Modèle:Unité de longueur sur Modèle:Unité de large et il est doté de quatre niveaux.
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Église Saint-Pierre-ès-Liens - Le clocher. -
Église Saint-Pierre-ès-Liens - La nef du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. -
Le moulin à côté d'une tour du château. -
Mur de soutènement du château construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Personnalités liées à la commune
- Jean Barraband (environ 1650-1709) né à Nègrepelisse, réfugié huguenot, tapissier et entrepreneur à Berlin
- Pierre Jacques Onésyme Bergeret de Grancourt (1715-1785), fermier général, comte de Nègrepelisse, propriétaire du château où il reçoit son ami Fragonard en 1773.
- Jean Honoré Fragonard : dans le journal de Pierre Jacques Onésime Bergeret qui relate son passage à Nègrepelisse.
- Henri II de Bourbon-Condé.
- Eugène Aujaleu (1903-1990), médecin et responsable de santé publique.
- André Jouany, homme politique.
- Danielle Bonel, actrice et secrétaire d'Edith Piaf.
- Sébastien Carrat, sportif français, sprinteur ainsi que joueur de rugby à XV.
Héraldique
Pour approfondir
Bibliographie
- André Lombrail, Le château et les seigneurs de Nègrepelisse, Modèle:P., Bulletin de la Société archéologique de Tarn-et-Garonne, 1987, tome 112 (lire en ligne)
Articles connexes
- Liste de bastides
- La cuisine, centre d'art et de design
- Liste des communes de Tarn-et-Garonne
- Anciennes communes de Tarn-et-Garonne
Liens externes
- Site officiel
- Unité urbaine de Nègrepelisse (82105)
- Nègrepelisse sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes