Jules Moch

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Politicien

Jules Salvador Moch (prononcer Modèle:Prononciation API) est un homme politique français, né le Modèle:Date de naissance à Paris 16e et mort le Modèle:Date de décès à Cabris (Alpes-Maritimes). Il est ministre à plusieurs reprises sous la Troisième République et surtout la Quatrième République.

Modèle:Sommaire

Biographie

Milieu familial et formation

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Jules Moch en 1932.

D'origine juive, son père, le capitaine Gaston Moch<ref>Archives numérisées de l'état civil de Paris, acte de naissance no 16/326/1893, avec mention marginale du décès (consulté le 5 juillet 2012).</ref>, avait été le condisciple à Polytechnique du capitaine Alfred Dreyfus<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Lui-même est polytechnicien (promotion X 1912) et ingénieur en chef du Génie maritime militaire. À la déclaration de la guerre de 1914, il est incorporé dans le Génie. Il se bat en première ligne et reçoit la croix de Guerre. Il participe à la guerre des mines, est cité quatre fois mais, gazé, il finit la guerre dans un centre d'instruction. La paix revenue, il choisit le génie maritime.

Il adhère à la SFIO en octobre 1924 et est élu député de la Drôme de 1928 à 1936. Il s'impose comme l'un des meilleurs techniciens de la SFIO. Foncièrement anticommuniste, depuis un voyage en URSS en 1921, il n'hésite pas à écrire qu'une bonne partie de la doctrine marxiste est dépassée. En 1931, il se fait remarquer en suggérant, dans le cadre de l'affaire de l'Aéropostale, la liquidation de la compagnie aérienne éponyme, prise dans un scandale de corruption<ref>Modèle:Article.</ref>. Les autres députés se rallient à sa position.

Ministre de Léon Blum et opposant aux accords de Munich

Ayant perdu, aux législatives de Modèle:Date-, son mandat de député de la Drôme<ref>Battu par le candidat radical, M. Pecherot notice biographique sur le site de l'Assemblée nationale.</ref>, Jules Moch ne participa pas officiellement au premier gouvernement du Front populaire, mais Léon Blum le nomme Secrétaire général du gouvernement. À ce titre il participe à tous les Conseils des ministres et conseil de Cabinet<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Il coordonne les actions transversales comme l'aide à l'Espagne républicaine (ventes fictives d'armes vers d'autres pays, qui se retrouvaient en Espagne et transit des brigades internationales). Il préside un petit comité qui groupe Gaston Cusin représentant Vincent Auriol, ministre des Finances, et Jean Moulin représentant Pierre Cot, ministre de l'Aviation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

En 1937, à la faveur d'une élection partielle, il retrouve un siège de député, dans l'Hérault, et Léon Blum l'appelle au gouvernement, le Modèle:Date-, comme sous-secrétaire d'État à la présidence du Conseil, puis, en mars-avril 1938, dans le second cabinet, comme ministre des Travaux publics et des Transports.

En octobre 1938, il s'oppose aux accords de Munich, et ne vote leur ratification à la Chambre des députés que par discipline de parti, cédant notamment à l'insistance de Léon Blum. Il fut ensuite, avec Léon Blum, un des animateurs de la tendance de la SFIO prônant la fermeté face à Hitler ; il s'oppose ainsi à Marceau Pivert.

Seconde Guerre mondiale

En 1938, officier de marine et convaincu que toutes les reculades devant Hitler ne feront que convaincre ce dernier de faire la guerre, et, voulant être combattant, il demande à l'amiral Darlan, chef d'état-major de la Marine, d'être mobilisable malgré ses Modèle:Nobr. Il accepte d'effectuer une période militaire d'un mois, mi Modèle:Date-, pour sa formation sur les matériels modernes. Il y devient alors capitaine de corvette.

La guerre déclarée, il est incorporé dans la Marine, sa première mission est de superviser la démagnétisation de la flotte (pour éviter les mines magnétiques), puis il est affecté au navire amiral de la flotte de Méditerranée, le croiseur Émile Bertin.

Cette flotte est transférée en Écosse pour soutenir le débarquement en Norvège. Il est muté sur l'escorteur Maillé-Brézé (ces deux navires sont très endommagés alors qu'il n'est pas à bord). Pour son action pour la démagnétisation de la Flotte il est nommé capitaine de frégate<ref>Une si longue vie, pages 156-160.</ref>.

Muté au Centre de recherche de la Marine de Toulon, il passe à Bordeaux où le gouvernement s'est replié et rencontre Darlan qui, devenu défaitiste, le déçoit. Il va à Alger pour mettre à l'abri les documents secrets du Centre de recherche. De retour à Toulon, il apprend l'Armistice.

Le Modèle:Date, il fait partie des quatre-vingts parlementaires qui votent contre les pleins pouvoirs au maréchal Pétain. Il est pour cette raison surveillé par Vichy, qui le fait même arrêter le Modèle:Date-. Il est incarcéré à Pellevoisin (Indre), en compagnie de Vincent Auriol, Marx Dormoy, Georges Mandel et Paul Reynaud, puis transféré à Aubenas et à Vals-les-Bains.

Au début de 1941, il est libéré par l'amiral Darlan. Il entre alors dans la Résistance, participe à X-Libre<ref name="Lévi">Modèle:Article.</ref>, un groupe de résistants de Polytechnique, et crée le mouvement 1793, qui se livre à des sabotages dans l'Aude et l'Ardèche.

Ayant demandé son transfert à Londres pour être intégré dans les Forces navales françaises libres, de nombreux contretemps l'obligent à passer par l'Espagne et il perd Modèle:Nobr. Il est déçu par de Gaulle car il estime que celui-ci n'a pas bien compris ce qu'était la Résistance intérieure. Il expose au Général que le Comité d'action socialiste est derrière lui « non parce qu'il est général mais bien qu'il le soit<ref>Une si longue vie, page 168.</ref>. »

L'amiral Auboyneau lui demande de créer une école de formation accélérée à l'artillerie de marine. Il effectue au nom du général de Gaulle des missions au Liban et en Afrique noire, ce qui lui vaut d'être nommé capitaine de vaisseau.

Informé du futur débarquement en Provence, il obtient, sans en parler au général de Gaulle, son incorporation sur le croiseur Émile Bertin remis en état, comme directeur de l'artillerie. Instruit sur les procédures d'appui-feu américaines, cette incorporation permet l'inclusion du croiseur dans la division navale américaine désignée pour soutenir la vague d'assaut de la plage de Saint-Raphaël (zone CAMEl, Modèle:36e division d'infanterie américaine)<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Son fils André, lieutenant au Modèle:6e de chasseurs alpins et dirigeant un groupe de résistants, meurt en combattant en Modèle:Date- à Corenc en Isère<ref>« Corenc en 1939-1945 » sur le site de l'AJPN.</ref>,<ref>Une place porte le nom d'André Moch à Corenc, en Isère où un monument commémoratif rappelle le combat.</ref>.

Député et ministre de la Quatrième République

Il est membre de l'Assemblée consultative à Alger et Paris (1944), puis des deux Assemblées nationales constituantes (1945-1946) puis de l'Assemblée nationale (1946-1958 et 1962-1967). À huit reprises, il est ministre pendant la Quatrième République : Travaux publics et Transports (1945-1947), Intérieur (1947-1950), Défense (1950-1951). Jules Moch est vice-président du conseil de 1949 à 1950.

De 1951 à 1960, Jules Moch est le délégué de la France à la Commission du désarmement de l'ONU, et refuse, pour cette raison, d'entrer dans un gouvernement.

Il fait exception à ce principe pour entrer dans l'éphémère gouvernement Pierre Pflimlin de Modèle:Date-, comme ministre de l'Intérieur. Mais le gouvernement se heurte au putsch d'Alger, et Jules Moch ne peut que constater l'impuissance de son action sur une administration policière soumise aux pressions et émotions putschistes. Ainsi échoue-t-il à faire reprendre la Corse par les CRS qu'il y a envoyés.

Fonctions ministérielles

Au ministère des Transports

Comme ministre des Transports, il contribue à la reconstruction des chemins de fer, des ports, des routes et de l'aviation.

Ministre de l'Intérieur

Fichier:Levi Eshkol - Jules Moch 1957.jpg
Jules Moch (à droite) avec Levi Eshkol en Israël (1957).

En 1947, il est nommé ministre de l'intérieur en vue de se confronter aux grèves de novembre-Modèle:Date-, qui font suite à l'arrestation de militants communistes à Marseille puis l'assassinat d'un jeune manifestant par des mafieux du quartier « chaud ». Dans un contexte de pénurie générale, de stagnation des salaires et de répression syndicale dans le bassin minier du Nord, la majorité « unitaire » de la CGT reprend ce mouvement sous son égide, et la confrontation s'amplifie. Jules Moch montre une grande fermeté pour assurer la reprise du travail<ref name=":0">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Le point d'orgue des troubles se situe dans la nuit du 2 au Modèle:Date-, lorsque des saboteurs provoquent le déraillement du train Paris-Tourcoing, occasionnant ainsi 16 morts et environ trente blessés<ref name=":0" />,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Pour l'historien Philippe Robrieux, Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Quelle que soit l'origine de cette attaque, elle est dénoncée par tous les partis.

Le coup de Prague de Modèle:Date- suscite de vives inquiétudes et fait craindre des événements comparables en France<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Pour rationaliser son dispositif, Jules Moch crée grâce à la loi du Modèle:Date- les inspecteurs généraux de l'administration en mission extraordinaire (IGAME), qui préfigurent les premiers préfets régionaux et la mise en place ultérieure d'une administration territoriale au niveau régional<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Le Modèle:Date, Henri Queuille, président du Conseil (de tendance radicale) depuis le Modèle:Date- Modèle:Incise, dénonce le Modèle:Citation des grèves en cours dans les mines. Ces nouvelles grèves, qui prennent des allures révolutionnaires notamment dans les charbonnages du Nord, sont déclenchées en octobre 1948 par la CGT en raison d'un retard des salaires sur les prix de plus de 30 % Modèle:Incise et de la suppression des avantages acquis à la Libération, décidée par le ministre de l'Industrie, Robert Lacoste<ref>« La face obscure du socialisme », entretien, marianne.net, 4 mai 2014.</ref>.

Pour contrer la grève, Jules Moch mobilise Modèle:Nombre et soldats, qui se heurtent aux Modèle:Nombre retranchés dans les puits, et leur imposent, fin novembre une cuisante reprise du travail. À la faveur de la lassitude des travailleurs et des divisions des syndicats, la répression est sévère, avec plus de Modèle:Nombre, six morts et de nombreux blessés<ref>Pierre Outteryck, « La grève des mineurs de 1948 », site CGT Modèle:Pdf.</ref>. Les communistes gardent contre Jules Moch un profond ressentiment<ref>Les députés communistes l'accueillent à l'Assemblée au cri de « Heil Hitler » : Joël Kotek, Dan Kotek, L'Affaire Lyssenko, Paris, Éditions Complexe, 1986 Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>.

Règlement judiciaire des grèves de 1948

Modèle:Article détaillé Très tardivement, en 2011, plus de vingt ans après le décès de Jules Moch, la cour d'appel de Versailles<ref>CA de Versailles, jugement du 10 mars 2011.</ref> a reconnu l’illégalité de ces licenciements pour faits de grève. Dix-sept mineurs, survivants de la grande grève de 1947, ont obtenu, chacun, une indemnisation de  Modèle:Unité<ref>Laurence Mauriaucourt, « Grève de 1948 : charbons gagnants », humanite.fr, 21 mars 2011.</ref>,<ref>Delphine Saubaber, « Justice pour les mineurs grévistes de 1948 », lexpress.fr, 2 avril 2011.</ref>. Le pourvoi en cassation demandé par Christine Lagarde, alors ministre de l'Économie, a abouti à l'annulation de la condamnation des Charbonnages de France pour licenciements abusifs<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En Modèle:Date-, Christiane Taubira, ministre de la Justice, demande au ministre des Finances, Michel Sapin, l'indemnisation des mineurs grévistes et de leurs ayants droit<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

À la Défense et aux Affaires étrangères

Au ministère de la Défense, il contribue à la modernisation de l'armée, met sur pied la participation française à la guerre de Corée et contribue à la mise en œuvre de l'OTAN. Alors qu'il est rapporteur de la Commission des affaires étrangères, il s'oppose cependant à la Communauté européenne de défense, ce qui lui vaut d'être exclu temporairement de la SFIO le Modèle:Date.

Acteur de l'alliance diplomatique et militaire franco-israélienne

En 1947, comme ministre de l'Intérieur, il fait autoriser les escales en Corse des avions américains alimentant clandestinement en armes la Haganah et l'Irgoun<ref>Charles Reich « Jules Moch », sur le site du judaïsme alsacien.</ref>, organisations paramilitaires sionistes en Palestine. Il facilite, par ailleurs, le transit par la France des Juifs en partance pour Israël. Combattant la tendance qu'il décèle de la part du Quai d'Orsay à ménager la Ligue arabe, Jules Moch prône le soutien à l'État d'Israël, et contribue à façonner l'un des traits dominants de la diplomatie de la Quatrième République.

C'est Jules Moch, qui, en Modèle:Date-, dans le cadre de son mandat à l'ONU, rend publique la secrète et intense coopération militaire franco-israélienne dans le domaine du nucléaire<ref>Jérémy Sebbane, Pierre Mendès France et la question du Proche-Orient : (1940-1982) lire en ligne.</ref>.

Au même moment, et aligné en cela sur la position de Pierre Mendès France, Jules Moch prend ses distances avec la campagne franco-anglaise de Suez, menée par Guy Mollet en coordination avec le gouvernement israélien, estimant notamment que Nasser n'est pas « le nouvel Hitler »<ref>Site du judaïsme alsacien.</ref>.

Dirigeant de la Troisième Force

Il combat à la fois les gaullistes (RPF) et les communistes (PCF) et est un des leaders de la Troisième Force, sous la Quatrième République et dans les premières années de la Cinquième.

Battu par un candidat UNR aux élections législatives de 1958, il redevient député en 1962 grâce à un accord départemental<ref>L'accord, motivé par « la gravité de la situation politique et des menaces précises qui pèsent sur les libertés fondamentales des citoyens en raison des visées dictatoriales du régime gaulliste » (affiche reproduite dans Les Cahiers du communisme de décembre 1962), concerne le désistement du socialiste Alfred Crouzet en faveur de Paul Balmigère dans la circonscription de Béziers-Bédarieux et de Raoul Calas en faveur de Jules Moch dans la circonscription de Sète-Pézenas.</ref> passé entre le PCF et la SFIO qui retire son candidat Raoul Calas (député de l'Hérault de 1946 à 1951 et de 1956 à 1958) arrivé en tête<ref>« Notes sur le second tour des élections législatives de novembre 1962 », Revue française de science politique, année 1963, no 2, Modèle:P. [1].</ref> au premier tour du scrutin. Jules Moch se justifie en déniant à ce soutien toute portée politique stratégique, au-delà de la coalition des « non » au gaullisme<ref>Dans l'interview qu'il accorde au quotidien communiste La Marseillaise entre les deux tours de scrutin (édition du 22 novembre 1962), Jules Moch déclare notamment : Modèle:Citation (Cahiers du communisme, décembre 1962, Modèle:P.).</ref>.

En 1967, il ne se représente pas et se retire de la vie politique. La circonscription est reprise par le PC. Jules Moch se consacre notamment à ses livres, à des conférences internationales scientifiques et au projet de pont sur la Manche, plus coûteux mais plus rentable qu'un tunnel.

Opposant à l'Union de la gauche

Issu de la génération socialiste qui est marquée par le stalinisme, la guerre froide et les combats anticommunistes, Jules Moch prend une position hostile à l'Union de la gauche dans les années 1970 ; il démissionne pour ces raisons du Parti socialiste le Modèle:Date. En 1977, alors que François Mitterrand engrange les succès de sa stratégie d'union, Jules Moch affiche sa position d'opposant irréductible en publiant son dernier ouvrage politique : Le Communisme, jamais !<ref>« Avant-propos », Jules Moch, Le communisme, jamais !, Plon, 1977</ref>.

Détail des mandats et fonctions

Au gouvernement

À l’Assemblée nationale

  • Député (SFIO) de la Drôme (1928-1936)
  • Député (SFIO) de l'Hérault (1937-1941, 1945-1958, 1962-1967)

Publications

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  • La Russie des Soviets, Paris : éd. Île-de-France, 1925.
  • Socialisme et rationalisation, L'Eglantine, Bruxelles, 1927.
  • Le Rail et la Nation, Paris : Librairie Valois, 1931.
  • Capitalisme et Transports, Paris : Librairie Valois, 1932.
  • L'Espagne républicaine : l'œuvre d'une révolution, Paris : éd. Rieder, 1933 (avec Germaine Picard-Moch).
  • Arguments socialistes, éd. de la Liberté, 1945.
  • Le Communisme et la France, Société parisienne d'imprimerie, 1948.
  • Confrontations (Doctrines - Déviations - Expériences - Espérances), éd. Gallimard, 1952 ; nouv. éd., Socialisme à l'ère atomique. Nouvelles confrontations, éd. Plon, 1974.
  • Yougoslavie, terre d'expérience, éd. du Rocher, Monaco, 1953.
  • Alerte, le problème crucial de la Communauté Européenne de défense, éd. Robert Laffont, 1954.
  • La Folie des hommes (au sujet de la bombe atomique), éd. Robert Laffont, 1955.
  • URSS : les yeux ouverts, éd. Robert Laffont, 1956.
  • Washington D. Smith, banquier de Wall Street, éd. Robert Laffont, 1957.
  • En retard d'une paix, éd. Robert Laffont, 1958.
  • Socialisme vivant : dix lettres à un jeune, éd. Robert Laffont, 1960.
  • En 1961, paix en Algérie, éd. Robert Laffont, 1961.
  • Le Pont sur la Manche, Paris, éd. Robert Laffont, 1962, 248 pages.
  • Non à la force de frappe, éd. Robert Laffont, 1963.
  • Histoire du réarmement allemand depuis 1950, éd. Robert Laffont, 1965.
  • Rencontres avec Darlan et Eisenhower, éd. Plon, 1968.
  • Destin de la paix, Le Mercure de France, 1969.
  • Rencontres avec Léon Blum, éd. Plon, 1970.
  • Le Front populaire : grande espérance, éd. Perrin, 1971.
  • Rencontres avec Charles de Gaulle, éd. Plon, 1971.
  • Une si longue vie, éd. Robert Laffont, 1976.
  • Le Communisme, jamais !, éd. Plon, 1977.

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Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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