Ponteils-et-Brésis
Modèle:Infobox Commune de France
Ponteils-et-Brésis est une commune française située dans le nord du département du Gard, en région Occitanie.
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Cèze, la Connes, la rivière de Bournaves, la rivière du Pont Brignet et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les Cévennes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (le « mont Lozère », les « hautes vallées de la Cèze et du Luech » et « les Cévennes ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Ponteils-et-Brésis est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu un pic de population de Modèle:Unité en 1851. Ses habitants sont appelés les Ponteillais ou Ponteillaises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le château de Brésis, inscrit en 1997.
Géographie
Localisation
La commune de Ponteils-et-Brésis est une commune des Hautes Cévennes située au nord du département du Gard, dans la zone périphérique du Parc national des Cévennes, traversée par la rivière la Cèze. Ponteils-et-Brésis est limitrophe avec le département de la Lozère.
La grande ville la plus proche (Alès) par la route est à Modèle:Unité. Villefort, qui est un ancien petit chef-lieu de canton, est situé à Modèle:Unité.
Communes limitrophes
Hameaux et lieux-dits
La Chaberterie, Montselgues, la Chaze, le Planhol, le Theron, les Taillades, Masseborie, Nidaucel, Nojeirols,le Plagnol, les Thomas, le Serre, Bassouls, Mas du Moulin, Chambon, Bourdic, Mercier, Besses, la Lauze, la Tourette, Malaval, Plaveysset, Brésis, le Bouchet de la Lauze, le Chambonnet, Planzolles et Rieusset.
Géologie et relief
La commune est classée zone à risque dans le dossier départemental des risques majeurs établi en 1995 par la préfecture du Gard pour :
- les feux de forêt en raison de son territoire très boisé ;
- les transports de matières dangereuses.
Hydrographie
La Cèze arrose la commune.
Les autres cours d'eau sont la Connes, la rivière de Bournaves, le ruisseau du Pâtis, le ruisseau du Chambonnet, le ruisseau de Cornet, tous affluents de la Cèze.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant<ref name=Joly/>.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Génolhac », sur la commune de Génolhac, mise en service en 1974<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Lanas Syn », sur la commune de Lanas, dans le département de l'Ardèche, mise en service en 1990 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Dans ce cadre, la commune fait partie de la zone cœur du Parc national des Cévennes. Ce parc national, créé en 1967, est un territoire de moyenne montagne formé de cinq entités géographiques : le massif de l'Aigoual, le causse Méjean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont Lozère, les vallées cévenoles ainsi que le piémont cévenol<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La commune fait également partie des Cévennes, un territoire reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1985 pour la mosaïque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversité exceptionnelle, avec Modèle:Unité animales, Modèle:Unité de plantes à fleurs et de fougères, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref> :
- le « mont Lozère », d'une superficie de Modèle:Unité, la plus grande zone continue de pelouses pseudo-alpines du sud du Massif central<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- les « hautes vallées de la Cèze et du Luech », d'une superficie de Modèle:Unité, correspondant à la partie amont du bassin versant de la Cèze. Elles présentent un patrimoine naturel remarquable, avec quatre espèces piscicoles : l'écrevisse à pattes blanches, le castor, la loutre et le barbeau méridional et cinq habitats d'intérêt communautaire d'origine<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
et un au titre de la directive oiseaux<ref name= Natura/> :
- « les Cévennes », d'une superficie de Modèle:Unité, correspondant précisément à la zone centrale du parc national des Cévennes et rassemblant plusieurs ensembles distincts. La diversité des milieux et des paysages permet le maintien d'une avifaune riche et diversifiée : au total, 135 espèces d'oiseaux, dont 22 inscrites à l'annexe 1 de la directive 79-409-CEE, recesées dans la zone centrale du parc, dont une vingtaine d'espèces de rapaces diurnes et sept nocturnes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : la « forêt domaniale de Malmontet » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et les « vallées de la Régordane et de la Cèze jusqu'à la Tourette » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 1 dans le Gard et 1 dans la Lozère<ref>Modèle:Lien web.</ref> et deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> :
- le « massif du Mont Lozère » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 3 dans le Gard et 19 dans la Lozère<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- les « vallées amont de la Cèze et de la Ganière » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 9 dans le Gard et 2 dans la Lozère<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Ponteils-et-Brésis.
-
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
-
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Ponteils-et-Brésis est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I >Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (91,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (92,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (87,9 %), prairies (4,4 %), zones agricoles hétérogènes (4,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Ponteils-et-Brésis est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Cèze. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1992, 1994, 1995, 1997, 2008, 2011 et 2014<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 16 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 113 sont en aléa moyen ou fort, soit 35 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1983<ref name=Géorisques/>.
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à Modèle:Unité, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Ponteils-et-Brésis est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Toponymie
Histoire
Les communes de Ponteils et de Brésis ont fusionné en 1812, en 1836, la vallée de l'Yvernette avec Besses, Plaveysset et Malaval est rattachée à Ponteils.
Depuis le Modèle:Date- la région Languedoc-Roussillon, à laquelle appartient le Gard, a fusionné avec la région Midi-Pyrénées. L'ensemble est devenu la nouvelle région Occitanie.
Héraldique
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
Vie locale
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).
Emploi
Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 64,9 % d'actifs (56,7 % ayant un emploi et 8,2 % de chômeurs) et 35,1 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 154 en 2013 et 155 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 107, soit un indicateur de concentration d'emploi de 143,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 38,2 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 107 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 47 travaillent dans la commune, soit 43 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 83 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,9 % les transports en commun, 6,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 9,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités hors agriculture
22 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Ponteils-et-Brésis au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 40,9 % du nombre total d'établissements de la commune (9 sur les 22 entreprises implantées à Ponteils-et-Brésis), contre 15,5 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Agriculture
Modèle:Tableau La commune est dans les Cévennes, une petite région agricole occupant l'ouest du département du Gard<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Cinq exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020Modèle:Note (25 en 1988). La superficie agricole utilisée est de Modèle:Unité<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Bâtiments et lieux publics remarquables
Vestiges du château de Brésis composé d'un donjon médiéval entouré d'une enceinte.
- Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle : Construction du château pour surveiller le passage du pont sur la Cèze. Il appartient à la famille des Hérail.
- Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle : La seigneurie devient une vicomté sous [[François Ier de France|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]].
- Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle : La comtesse de Caritat de Condorcet, née Anne Hérail de Brésis, hérite du château.
- Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle : Déserté puis vendu après la Révolution, il tombe en ruine.
Classé aux Monuments Historiques, les éléments protégés sont l'enceinte, le donjon et la chapelle.
Bâtiments religieux
- Église Notre-Dame de Ponteils-et-Brésis datant du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
Autres
- Maison du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dite « de l’Abadi » (place de la Mairie) : fondation d'une chapelle par la famille Hérail de Brisis.
- Le Château du Chambonnet : édifice en style cévenol du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Agrandi au XVII et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- LE FORT : Maison du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (fenêtres à meneaux) vaste salle, logement d'un des cadets de la famille de Brisis appelé le seigneur du Fort de la Blachère. Cette maison a abrité des troupes royales lors de la guerre des camisards.
- Usine de produits chimiques (tanin de châtaignier), usine de carbonisation du bois de Saint-Henri, puis Cronier-Querelle située au lieu-dit le Planiol<ref>Base de données Mérimée, Ministère de la Culture et de la Communication - Direction de l'Architecture et du Patrimoine)</ref> :
- Modèle:Souligner : Maison et manufacture d'extraits tannants de bois de châtaignier construites en 1873 par David Henri, négociant à Nîmes puis à l'usine Saint-Henri. Agrandissement en 1890. 1898 : Cronier Paul, industriel à Sens (Yonne). Agrandissements en série en 1901, 1905, 1906 (hangar et écurie au sud de la route devenu en 1911 le magasin d'extraits), 1909 (maison du contremaître), 1910 (nouveau hangar, dit "Bâtiment B" ou "magasin à jus"), 1911 (bâtiment principal A et nouveau hangar), 1913 (installation d'une chaudière à vapeur), 1916 (écurie et fenil, bâtiment D, garage, forge, menuiserie), 1923 (installation d'un câble transporteur aérien pour apporter le bois). 1927 : S.A. des établissements Cronier Querelle. 1941 : tour de distillation du bois pour la production de charbon et de méthanol acétone qui fonctionne jusqu'en 1945 où la chaudière est remplacée par une chaudière à autoclave. Fin en 1961, destruction des hangars métalliques, vente des bâtiments à Cebelieu Robert de Génolhac. Existence d'un fonds d'archives privées
- Modèle:Souligner :
- Côté nord de la route, bâtiment principal en mauvais état (toit effondré) mais avec façade conservée qui est ordonnancée autour d'une porte cochère dont l'arc porte l'inscription Usine Saint-Henri et la clef la date 1873, surmontée d'un double fenêtre avec arcs en mitre et écoinçon à jour carré sous un fronton triangulaire; à côté, salle des machines avec 2 roues horizontales au sous-sol, recouvertes de déblais.
- Côté sud de la route, bassin d'alimentation des roues bien conservé et bâtiments plus récents, maison, tour de carbonisation transformée en maison et 2 hangars servant de garage.
Personnes célèbres liées à la commune
Jean-Pierre Chabrol (1925-2001) écrivain et conteur y est décédé.
Gabrielle Chanel, dite Coco Chanel (née à Saumur mais dont la famille est originaire de Ponteils, il existe encore un mas appelé Le Chanel qui était une auberge auparavant).
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes