Chamborigaud
Modèle:Infobox Commune de France
Chamborigaud est une commune française située dans le nord du département du Gard en région Occitanie, proche du mont Lozère dans le sud-est du Massif central.
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Luech, le ruisseau de Broussous et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les Cévennes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « hautes vallées de la Cèze et du Luech ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Chamborigaud est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu un pic de population de Modèle:Unité en 1866. Ses habitants sont appelés les Chamborigaudois ou Chamborigaudoises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le viaduc de Chamborigaud, inscrit en 1984.
Géographie
Localisation
La commune est située dans le nord du département du Gard. Elle est limitrophe de la Lozère.
Classée par l'Insee en tant que commune isolée hors influence des pôles<ref name="INSEE_1"/>, Chamborigaud est un village en pleine nature dans les Cévennes méridionales, situé à Modèle:Unité au nord-ouest de Nîmes sur l'axe historique Paris - Méditerranée par le Massif central. Sur la même route, Alès est à Modèle:Unité. En direction opposée, vers le nord-ouest se trouve Mende à Modèle:Unité. D'autre part, le village est proche de l'Ardèche, avec Saint-Paul-le-Jeune à Modèle:Unité au nord-est et Malbosc à Modèle:Unité au nord-ouest.
Communes limitrophes
Hydrographie et relief
Hydrographie
Situé à Modèle:Unité d'altitude, la rivière le Luech est le principal cours d'eau qui arrose la commune de Chamborigaud sur approximativement 10 km de son parcours. Provenant de la commune lozérienne de Vialas au nord-ouest, il sert de limite de communes avec cette dernière sur environ Modèle:Unité (et donc également de limite départementale sur cette distance), puis avec la commune de Génolhac sur environ Modèle:Unité, enfin avec la commune de Chambon dans un parcours très méandreux sur environ Modèle:Unité.
En sus du Luech, la commune est arrosée de nombre de petits cours d'eau qui suivent les pentes des vallées escarpées avant de rejoindre le Luech.
Les suivants portent un nom sur la carte d'état-major :
- (D) Le ruisseau de Légal (env. 2 km de long) longe le GR de Pays « Tour de la haute vallée du Luech » sur environ 500 m peu avant sa confluence vers Pont du Rastel.
- (D) Le ruisseau de Valmale, de Modèle:Unité de long, conflue avec le Luech sur Chamborigaud au château de Montjoie. Il est nommé ruisseau de Gibenne dans sa partie amont jusqu'à la confluence avec le Lavadou, un peu après Prat Nouvel. Les affluents principaux de la Gibenne puis la Valmale sont, d'amont en aval :
- (D) le ruisseau du Bès, approx. 600 m de long ;
- (G) le ruisseau de Lavadou, 1300 m de long ;
- (G) le ruisseau de l'Alteyrac (un peu plus de 2 km de long), 1300 m avant la confluence de la Valmale avec le Luech.
- L'Alteyrac reçoit l'Avès sur sa rive gauche.
- L'Avès (env. 950 m de long) est formé en amont du ruisseau de Ribès (env. 780 m) en provenance du pic de la Tourette<ref group="Note">Pic de la Tourette : ne pas confondre avec le pic des Tourettes dans les Pyrénées.</ref>, et du ruisseau de Perry (env. 750 m). Après la confluence de ces deux derniers, il reçoit en rive droite un petit affluent à deux branches totalisant environ 1,1 km qui traverse la forêt domaniale de l'Hommol.
- (D) Le ruisseau de Ribeyrette (3,477 km de long)
- (D) Le ruisseau de Broussous sert de limite de commune à l'est avec celle de Chambon sur 1,3 km, jusqu'à sa confluence avec le Luech.
Les autres affluents du Luech coulant sur la commune :
- (D) Un petit ru de 500 m de long conflue juste avant Caytivelle ;
- (D) Le ruisseau de Légal ;
- (D) Le ruisseau de Valmale ;
- (D) successivement, deux petits rus d'environ 300 m de long chacun ;
- (G) un ruisseau à 3 branches provenant du mont Redon, totalisant environ 2 km de cours d'eau ;
- (G) Deux rus venant des environs du hameau de Valmale, d'environ 800 m et 1200 m de long respectivement ;
- (D) le ruisseau du Bès ;
- un petit ru confluant en contrebas à l'est de Prat Nouvel ;
- (G) le ruisseau de Lavadou ;
- (G) un ru de 800 m de long venant des hameaux de Perry et Boissonargue ;
- (D) un ru de 800 m de long ;
- (G) le ruisseau de l'Alteyrac ;
- L'Alteyrac reçoit l'Avès sur sa rive gauche ;
- L'Avès, après le Ribès et le Perry, reçoit en rive droite un petit affluent à deux branches totalisant environ 1,1 km qui traverse la forêt domaniale de l'Homol ;
- L'Alteyrac reçoit l'Avès sur sa rive gauche ;
- (D) Un petit ru de 1 km de long venant des Bories ;
- (D) Le ruisseau de Ribeyrette ;
- (D) Le ruisseau de Broussous.
-
Le Luech.
-
La Ribeyrette.
Relief
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant<ref name=Joly/>.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Genolhac », sur la commune de Génolhac, mise en service en 1974<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Lanas Syn », sur la commune de Lanas, dans le département de l'Ardèche, mise en service en 1990 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Voies de communication et transports
Axes ferroviaires
Chamborigaud est desservie par un train Intercités qui effectue des missions entre les gares : de Clermont-Ferrand et de Nîmes ou de Montpellier-Saint-Roch ; de Langogne, ou La Bastide - Saint-Laurent-les-Bains ou Génolhac, et d'Alès ou de Nîmes.
Axes routiers
Transports en commun
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhésion du Parc national des Cévennes<ref group=Note>La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.</ref>. Ce parc national, créé en 1967, est un territoire de moyenne montagne formé de cinq entités géographiques : le massif de l'Aigoual, le causse Méjean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont Lozère, les vallées cévenoles ainsi que le piémont cévenol<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La commune fait partie de la zone de transition des Cévennes, un territoire d'une superficie de Modèle:Unité reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1985 pour la mosaïque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversité exceptionnelle, avec Modèle:Unité animales, Modèle:Unité de plantes à fleurs et de fougères, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : les « hautes vallées de la Cèze et du Luech »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref>, d'une superficie de Modèle:Unité, correspondant à la partie amont du bassin versant de la Cèze. Elles présentent un patrimoine naturel remarquable, avec quatre espèces piscicoles : l'écrevisse à pattes blanches, le castor, la loutre et le barbeau méridional et cinq habitats d'intérêt communautaire d'origine<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> est recensée sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : la « vallée de la Luech à Chambon » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> et une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> : la « montagne du Bougès » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 1 dans le Gard et 12 dans la Lozère<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Chamborigaud.
-
Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
-
Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Chamborigaud est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (93,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (91 %), zones agricoles hétérogènes (4,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,6 %), prairies (2,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Chamborigaud est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le Luech. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1994, 1995, 2002, 2008, 2011 et 2014<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 17,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 258 sont en aléa moyen ou fort, soit 61 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à Modèle:Unité, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Chamborigaud est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme latinisée de Cambono Rigaudo en 1345<ref name="DictTopo"/>. Modèle:Référence souhaitée.
Ses habitants sont appelés les Chamborigaudois et les Chamborigaudoises.
Histoire
Moyen Âge
Époque moderne
Chamborigaud fut d'abord un hameau devenu au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle une paroisse du diocèse d'Uzès, doyenne de Sénéchas. Les habitants se rendirent célèbres dans la guerre des camisards (1702-1705).
Révolution française et Empire
Époque contemporaine
En 1867, s'achève la construction du viaduc de Chamborigaud sur le Luech pour la ligne des Cévennes (conçu par Charles Dombre, M. Ruelle, M. Joubert), unique par sa courbe et ses 41 arches.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Jumelages
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Note : Le pic de population enregistré en 1866 correspond à la construction de la ligne de chemin de fer reliant Nîmes à Saint-Germain-des-Fossés dans l'aire urbaine de Vichy. Le viaduc de Chamborigaud, l'un des plus importants ouvrages d'art en maçonnerie de la ligne, a été construit en 2 ans (de 1865 à 1867). Les ouvriers italiens qui y ont travaillé ont vécu dans des baraquements sur la commune, alors le plus gros bourg des alentours. Aujourd'hui la ligne de chemin de fer des Cévennes, anciennement empruntée par Le Cévenol, est menacée de fermeture faute de rentabilité, mais elle reste vitale à ces vallées isolées où elle a été un vecteur majeur de développement pendant de longues années.
Enseignement
La commune fait partie de l'académie de Montpellier (zone C)<ref name="EducNat_1"/>.
Chamborigaud dispose de 2 écoles : une maternelle et une élémentaire<ref name="EducNat_2"/>.
Santé
Deux médecins exercent à Chamborigaud, un généraliste et un homéopathe. L'Hôpital de Ponteils offre des soins infirmiers à domicile, et quatre cabinets infirmiers couvrent la commune dont deux à Génolhac et deux à Portes.
Manifestations culturelles et festivités
Tous les troisièmes vendredis du mois, des séances de cinéma se déroulent au foyer rural Jean-Paul Dumas.
Des lotos sont organisés par le C.C.A.S. ou les associations locales, principalement en hiver. Le calendrier saisonnier des lotos est disponible au secrétariat de mairie aux jours et heures habituels d'ouverture, ou dans la rubrique agenda du site de la mairie.
Sports
- ASC, club de football.
Cultes
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).
Emploi
Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 61,9 % d'actifs (49 % ayant un emploi et 12,9 % de chômeurs) et 38,1 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui du département en 2008.
La commune est hors attraction des villes<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 188 en 2013 et 166 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 220, soit un indicateur de concentration d'emploi de 97,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 36,3 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 220 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 91 travaillent dans la commune, soit 41 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 78,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 5,5 % les transports en commun, 6,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
58 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Chamborigaud au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 58 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
9 | 15,5 % | (7,9 %) |
Construction | 7 | 12,1 % | (15,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
21 | 36,2 % | (30 %) |
Activités immobilières | 3 | 5,2 % | (4,1 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
4 | 6,9 % | (14,9 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
9 | 15,5 % | (13,5 %) |
Autres activités de services | 5 | 8,6 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 36,2 % du nombre total d'établissements de la commune (21 sur les 58 entreprises implantées à Chamborigaud), contre 30 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Entreprises et commerces
L'entreprise ayant son siège social sur le territoire communal qui génère le plus de chiffre d'affaires en 2020 est<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- Romalisa, commerce de détail alimentaire sur éventaires et marchés (Modèle:Unité)
Agriculture
Modèle:Tableau La commune est dans les Cévennes, une petite région agricole occupant l'ouest du département du Gard<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Quatre exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020Modèle:Note (15 en 1988). La superficie agricole utilisée est de Modèle:Unité<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Édifices civils
- Le viaduc de Chamborigaud, qui se trouve en bordure du village, réalisé par Charles Dombre assisté de Joubert et Ruelle, pour la Compagnie de Chemins de fer "Lyon-Méditerranée" (achevé en 1867). La partie nord du viaduc est sur la commune de Chambon.
- Château de Crouzas
- Château de Tagnac
- Pont de Rastel
-
Viaduc
-
Viaduc
-
Château de Crouzas
-
Pont de Rastel
Édifices religieux
Patrimoine culturel
- Bibliothèque Claudine Chabrol gérée par l'association La Chamborigaudoise.
- Le musée de la Maison du Mineur<ref name="Baignade-Mineur"/>.
- Foyer rural Jean-Paul Dumas.
Patrimoine environnemental
Espaces protégés et gérés
La limite ouest de Chamborigaud jouxte la zone cœur du Parc national des Cévennes<ref name="Nat2000PrcNat_0"/>, sans pour autant y être intégrée.
La commune fait partie de ces deux grands espaces protégés :
- Parc national des Cévennes, aire d'adhésion<ref name="Nat2000PrcNat_1"/>.
- Réserve de biosphère des Cévennes, zone de transition<ref name="Nat2000PrcNat_2"/>.
ZNIEFF
Vallée du Luech à Chambon
La ZNIEFF continentale de type 1 Vallée du Luech à Chambon concerne 884 ha sur Chambon, Chamborigaud et Peyremale. L'habitat très diversifié y est fait de zones humides, cultures, forêts et zones rocheuses. L'habitat déterminant de la ZNIEFF désigne des terrains en friche et terrains vagues. Le faucon pèlerin, qui craint le dérangement dans ses zones de nidification, est particulièrement visé par la protection<ref name="ZNIEFF_1"/>. Là de même on retrouve la Fougère mâle d'Ardèche ou Dryopteris ardechensis<ref name="Nat2000PrcNat_3"/>.
Montagne du Bougès
La ZNIEFF continentale de type 2 de la Montagne du Bougès concerne 13 109 ha sur 16 communes<ref name="ZNIEFF_2"/>.
Hautes vallées de la Cèze et du Luech
Chamborigaud est inclus dans les 13 080 ha de la Zone spéciale de conservation Natura 2000 dite Hautes vallées de la Cèze et du Luech au titre de la Directive Habitats, au sein de la Réserve de biosphère des Cévennes<ref name="Nat2000PrcNat_4"/>. Les types de couverts inclus dans cette zone sont composés de 40 % de forêts de résineux, 20 % de forêts sempervirentes non résineuses, 20 % de landes, broussailles, recrus, maquis, garrigues et phrygana, 10 % de forêts caducifoliées, 5 % de rochers intérieurs et éboulis rocheux, 2 % de prairies semi-naturelles humides ou mésophiles améliorées et 2 % de pelouses sèches. Une partie de ces habitats, notamment les prairies de fauche et les châtaigneraies, sont dépendantes de la maintenance des activités humaines traditionnelles ; celles-ci cessant peu à peu, ces milieux sont sujets à la fermeture du milieu pour les prairies de fauche, et au développement des maladies et la destructuration pour les châtaigneraies.
Cinq espèces sédentaires résidentes sont inscrites à l’annexe II de la directive Habitats : le castor commun (Castor fiber), la loutre (Lutra lutra), le blageon (Telestes souffia), l'écrevisse à pattes blanches (Austropotamobius pallipes) et le barbeau méridional (Barbus meridionalis). Le castor commun (Castor fiber) et la loutre (Lutra lutra) y présentent des populations non isolées mais en marge de leur aire de répartition ; pour la loutre, ce site est le seul présent en versant méditerranéen et donc d'une importance capitale pour la colonisation des rivières méditerranéennes.
-
Blageon (Telestes souffia) -
Écrevisse à pattes blanches
(Austropotamobius pallipes) -
Castor commun
(Castor fiber) -
Loutre d'Europe
(Lutra lutra)
Randonnées
La commune offre au pied du Mont Lozère 90 km de circuits de randonnées pédestres, équestres ou en VTT. La communauté de communes des Hautes Cévennes a élaboré une pochette répertoriant les sentiers locaux. Le GR 700 La Régordane, de Génolhac à Ners passe sur la commune. Passant par Pont-de-Rastel, Chamborigaud et le col de Portes, il fait découvrir localement le bassin minier des Cévennes puis la garrigue des alentours d'Alès<ref name="GR700"/>. Le chemin de la Régordane est un chemin antique déjà utilisé par les celtes allant du pays nîmois à l'Auvergne ; plus tard il devint un chemin de pèlerinage menant à Aigues-Mortes, principal port vers la Terre Sainte<ref name="PR2"/>.
Baignades
Plusieurs coins de baignade aménagés se trouvent sur la Cèze. La base nautique du lac de Camboux est à seulement 10 km et offre également des baignades et des sports aquatiques<ref name="Baignade-Mineur"/>.
Personnalités liées à la commune
- Jean-Pierre Chabrol né à Chamborigaud le 11 juin 1925, décédé à Génolhac le 01 décembre 2001, écrivain et conteur, a écrit de nombreux romans sur son pays, les Cévennes.
- Alexis Galtier (1825-1902), maréchal-ferrant chamborigaudois, grand-père de l’écrivain et poète occitan Charles Galtier (1913–2004).
- Emile Jourdan, homme politique (PCF), né à Chamborigaud le 29 octobre 1914, décédé à Nîmes le 30 août 1999. Maire de Nîmes de 1965 à 1983, député du Gard de 1973 à 1986.
- Les frères Jacquard, groupe de chanteurs fantaisistes et excellents musiciens, finalistes en 2018 de La France a un incroyable talent.
Héraldique
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des communes du Gard
- Département du Gard
- Voie Régordane ou Chemin de St Gilles
- GR700
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes