Vézénobres
Modèle:Infobox Commune de France
Vézénobres, en occitan Vesenòbre, est une commune française située dans le centre du département du Gard, en région Occitanie.
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Gard, le Gardon d'Alès, l'Avène et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Vézénobres est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Alès. Ses habitants sont appelés les Vézénobrien•ne•s.
Le patrimoine architectural de la commune comprend trois immeubles protégés au titre des monuments historiques : le château de Calvières, inscrit en 1947, la maison Foucart, inscrite en 1963, et la porte de Vézénobres, inscrite en 1964.
Géographie
Accès
Commune située sur la route nationale 106, entre Nîmes et Alès.
Lieux-dits et hameaux
le Mas des Gardies
le Mas du Pont
Communes limitrophes
Relief
Géologie
Sismicité
Hydrographie
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant<ref name=Joly/>.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Deaux », sur la commune de Deaux, mise en service en 1988<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nîmes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> est recensée sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : le « Gardon d'Anduze et Gardon » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> et une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> : la « vallée moyenne des Gardons » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Vézénobres.
-
Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
-
Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Vézénobres est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Alès, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (60,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (30,7 %), forêts (27,3 %), cultures permanentes (20,1 %), zones urbanisées (7,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,8 %), terres arables (3,5 %), prairies (3,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Vézénobres est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le Gard, le Gardon d'Alès et l'Avène. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1987, 1992, 1993, 1997, 2001, 2002, 2010 et 2014<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 768 sont en aléa moyen ou fort, soit 97 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2012, 2016, 2017 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1983<ref name=Géorisques/>.
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à Modèle:Unité, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Vézénobres est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Toponymie
Le nom de Vézénobres provient du latin Vedenobrensis (attesté en 1100) qui est construit sur la même racine pré-celtique *ved- (hauteur?) que Vedène et Veynes <ref>Albert Dauzat, Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud,1979 Modèle:ISBN, p. 703</ref>.
Histoire
Ces ruines concernent le château de Fay-Perraud, détruit par le Duc de Rohan en 1628.
Vézénobres fut une seigneurie vassale de la maison d'Anduze. Il semblerait qu'elle ait eu une certaine importance au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle comme l'atteste la population de l'époque (340 foyers en 1295).
Le château est situé au sommet de la colline, tandis que l'agglomération s'étendit sur le flanc sud autour d'une voie de circulation principale.
La ville comporte encore de nos jours de nombreuses maisons datant des Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Le château est de nos jours en ruine.
Héraldique
Politique et administration
Rattachements administratifs
Rattachements électoraux
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription du Gard. Modèle:Article détaillé
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
Intercommunalité
La commune est le siège de la Communauté de communes de la Région de Vézénobres, qui est présidée par Pierre Soulier, maire (DVG) de Saint-Hippolyte-de-Caton.
Budget et fiscalité
Jumelages
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).
Emploi
Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 76,7 % d'actifs (66,3 % ayant un emploi et 10,4 % de chômeurs) et 23,3 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Alès, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 495 en 2013 et 405 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 707, soit un indicateur de concentration d'emploi de 73,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 56 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 707 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 153 travaillent dans la commune, soit 22 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 86,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,3 % les transports en commun, 5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 7,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
197 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Vézénobres au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 197 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
20 | 10,2 % | (7,9 %) |
Construction | 28 | 14,2 % | (15,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
57 | 28,9 % | (30 %) |
Information et communication | 2 | 1 % | (2,2 %) |
Activités financières et d'assurance | 3 | 1,5 % | (3 %) |
Activités immobilières | 14 | 7,1 % | (4,1 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
32 | 16,2 % | (14,9 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
28 | 14,2 % | (13,5 %) |
Autres activités de services | 13 | 6,6 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28,9 % du nombre total d'établissements de la commune (57 sur les 197 entreprises implantées à Vézénobres), contre 30 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- Capelle, transports routiers de fret interurbains (Modèle:Unité)
- Augizeau Transports Exceptionnels - Augizeau Te, transports routiers de fret interurbains (Modèle:Unité)
- Cats, transports routiers de fret interurbains (Modèle:Unité)
- Meca Industries, ingénierie, études techniques (Modèle:Unité)
- Cap'loc, location et location-bail d'autres machines, équipements et biens matériels n.c.a. (Modèle:Unité)
Agriculture
La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant le centre du département du Gard<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau
Statistiques agricoles
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 40 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 26 en 2000 puis à 19 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 21 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 47 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a baissé, passant de 14 à Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.
Produits
Vézénobres est célèbre pour sa production de figues sèches qui remonte à la fin du Moyen Âge. Celles-ci étaient jusqu'à la Révolution française<ref group="Note">Arrivée à cette époque du mûrier et du ver à soie dont la production plus rentable supplante la culture des figuiers.</ref> séchées sur des clayettes posées sous des « calaberts », grandes terrasses couvertes des maisons. 20 tonnes étaient vendues chaque année lors de la foire de la Saint-André, saint patron du village. La fête est relancée en 1997 : les Journées Méditerranéennes de la Figue mettent à l'honneur chaque année un pays méditerranéen producteur de figues sèches<ref>Le verger-conservatoire</ref>. En 2000, le Conservatoire botanique national méditerranéen de Porquerolles, voulant dédoubler ses collections par protection, confie à la commune une partie de sa collection variétale de figuiers : 100 variétés sont désormais présentes dans le verger-conservatoire de la figue de Vézénobres qui compte un millier d'arbres<ref>Le verger-conservatoire de la figue</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
-
Rue des maisons romanes
-
Grand'rue
Hôtel de Montfaucon
Cet hôtel est dit Maison d'Adam et Ève
D'époque Renaissance, la construction de cet hôtel particulier a été décidée en 1547 par la baronne Françoise de Montfaucon. La façade possède de belles fenêtres à meneaux et une tour polygonale très élégante surmontée d'une terrasse.
Église
Église Saint-André de Vézénobres. Dédiée à saint André, elle fut reconstruite au lendemain des guerres de Religion, après que l'église médiévale, sise aux abords du château de Montanègre, a été détruite.
Temple
Le temple protestant de Vézénobres était un des lieux que l'édit de Nantes avait prévu pour que les Protestants puissent librement pratiquer leur culte. Ayant échappé à la destruction lors des guerres de Religion, en 1663, le temple sera désaffecté après la révocation de l'édit de Nantes. Après la signature de l'édit de tolérance en 1787, le temple rendu au culte fut restauré de 1792 à 1793 (depuis il abrite une chaire qui passe pour remarquable).
Le château de Calvière
Château conçu vers 1750 par Guillaume Rollin à l'intention du marquis de Calvière, seigneur de Vézénobres. Entouré par un parc de 17 hectares, ce château fastueux présente une combinaison de classicisme versaillais et de baroque italien. Il ne se visite pas.
- Chapelle du château de Calvières.
La porte de Sabran
Également appelée porte de l'horloge
C'est la seule des 5 portes de l'enceinte médiévale à avoir été conservée. On remarque son appareillage en « bossage » qui permet d'identifier sa date de construction au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Elle a été surélevée d'un clocher et de l'horloge. La porte franchie, on remarque bien l'amorce du mur des remparts et le chemin de ronde.
Personnalités liées à la commune
- Louis Mourier (1873-1960), médecin à Vézénobres, président du conseil général du Gard, ministre et sénateur, est né à Vézénobres et fut le conseiller général du canton éponyme.
- Auguste Dide, sénateur du Gard.
- Miranda Malzac, député et maire d'Alès.
- Jean Cavalier, héros de la guerre des camisards, fréquenta souvent Vézénobres. C'est dans ses environs, de Ribaute à Euzet en passant par Martignargues, que Jean Cavalier accomplit ses principaux faits d'armes.
- Henri Lindegaard, pasteur à Vézénobres de 1961 à 1990.
- Mick Jagger acheta une maison de la rue Basse en 1978, mais ne resta que quelques mois dans sa demeure. La région, alors très peu desservie par les transports, lui permettait de trouver calme et repos et de s'isoler.
Équipements et services
Transports urbains
Enseignement
Sports
Santé
La commune dispose d'un accès aux soins varié et complet.
Quatre médecins généralistes et un médecin allergologue exercent sur la commune, ainsi qu'une sage-femme.
On y trouve également une pharmacie d'officine.
Plusieurs cabinets infirmiers, avec une dizaine d'infirmières et d'infirmiers exerçant sur la commune et les alentours.
Trois masseurs-kinésithérapeutes exercent sur Vézénobres, ainsi qu'un pédicure-podologue.
Vie locale
Cultes
Environnement
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes